Radio Crevette

Dans ce 2ème épisode, que vous pouvez écouter avec vos enfants (ou non ! ça, c’est vous qui voyez), on trouve au micro : Mélissa, une pépite de 11 ans. C’est elle qui nous a contactés avec cette belle idée : retrouver Marianne, sa maîtresse de CE2, dont elle se souvient, 3 ans plus tard, avec toujours autant de tendresse. Ensemble, elles ont discuté du pouvoir des mots. Qu’il soit magique ou maléfique, il est bien souvent largement sous-estimé !

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1:36, faites connaissance avec Mélissa et Marianne.

3:02, Mélissa : “Je trouve que le pouvoir des mots, c'est l'impact que les mots ont sur nous.”

5:24 : la vidéo de la feuille froissée. 

7:08 : la fois où l’on a traité Mélissa de menteuse.

8:09 : la fois où le papa de Marianne l’a traitée d’idiote.

10:09 : l’histoire de la dune du Pilat et des 2 papas. “c’est de ta faute” VS “rassure-toi”.

12:42 : est-ce que tu as un mot préféré du monde entier, toi ?

13:13 : est-ce que tu connais un mot qui pourrait changer le monde ?

14:03 : à quoi ça sert de maîtriser le pouvoir des mots ?

15:19 : c’est comme une montagne, c’est dur mais une fois arrivé là-haut… tes efforts sont énormément récompensés !

16:24 : “Tu as complètement raté ton évaluation”.

18:25 : “Allez, bon courage !”, comme si on avait besoin de courage pour aller à l'école.

18:49 : quand on nous dit “merci”, et si on répondait “avec plaisir” plutôt que “de rien” ?

20:17 : Marianne, si tu pouvais souffler un mot dans l'oreille de tous les enfants. Qu'est ce que ce serait ?

20:48 : Et toi Mélissa, ce serait quoi ton mot à souffler à l'oreille des adultes ? 

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Extraits choisis : 

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“C'était pas toi qui étais idiote, c'était ce que tu avais fait.”

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“Le maître mot : l'amour. 

Ça devrait être une matière enseignée à l'école, aimer les autres et s'aimer soi même.”

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“Une fois qu'on a accédé aux mots et au plaisir des mots, au pouvoir des mots dans notre langue maternelle, on s'aperçoit qu'on peut accéder aussi au plaisir des mots dans d'autres langues. Et du coup, les autres langues nous amènent aux autres cultures. Et finalement, ça va avec notre mot “ensemble” et “fraternité”. On finit par être une grande famille et on s'aperçoit qu'on n'est pas si éloignés les uns des autres, ni culturellement ni physiquement.”

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“Je pense que les adultes ont souvent oublié l'enfant qu'ils ont été. Si on devait aider les adultes, il faudrait leur dire “rappelez vous, quand vous étiez enfant, que vous aviez raté une évaluation”, Qu'est ce que vous aviez ressenti et de quoi vous aviez peur ? Parce qu’il y a la honte, déjà, de ne pas avoir réussi. Mais si en plus, on se fait gronder, il y a la peur de se faire gronder. Ça fait une double peine. Je pense que les adultes devraient réfléchir à ça.”

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“Plutôt que de dire à l'enfant “Tu as raté” on peut plutôt lui dire “tu n'as pas réussi, mais la prochaine fois, tu y arriveras”, “Il faut du temps pour cette notion”, “pour comprendre cette idée-là”. Plutôt que d'utiliser un mot négatif comme “raté”, utiliser le mot “réussi”. “Tu n'as pas réussi, mais tu VAS réussir”.”

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“Prenez le temps d'écouter les questions de vos enfants” 

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“Quand vous êtes en colère, ne les blessez pas, essayez de vous retirer, de vous poser un petit peu. Et ensuite revenir leur parler.” 

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C'est important d'encourager vos enfants. 

Je trouve aussi qu’on est tous unis, qu'on est tous très importants. Et moi, par exemple, quand on me dit que je suis unique, je me sens importante, je me sens valorisée et j'imagine que quand je le dis à d'autres personnes, ça fait le même effet. Donc, peut-être que les parents pourraient dire des mots comme ça, des mots gentils à leurs enfants.

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