Conversation d’après une exposition

ANAËL PIGEAT↘ Conversations d’après une exposition↘ Artiste : Katinka BockFondation Pernod RicardDans la cadre de son exposition à la Fondation Pernod Ricard, la journaliste et critique d'art Anaël Pigeat a été interroger l’artiste Katinka Bock, au sein de son exposition Der Sonnenstich, curatée par Christophe Gallois.Der Sonnenstich signifie « l’insolation » en allemand, mais une traduction plus littérale, s’attachant aux deux mots dont est composé ce terme, Sonne et Stich, serait : « la piqûre de soleil ».La transcription est à retrouver dans son intégralité sur www.projets.media **Pour PROJETS, la critique d'art Anaël Pigeat crée un podcast, Conversations d'après une exposition, une plongée par les mots dans une exposition, qu'elle soit en cours, passée d'un mois ou de vingt ans.Production et réalisation © INSTANT PRODUCTIONS pour Projets media

Dans la cadre de la Biennale de Lyon, la journaliste et critique d'art Anaël Pigeat a été interroger les deux commissaires de cette édition, Till Fellrath & Sam Bardaouil, en revenant sur différents choix d'œuvres et d'artistes. L'occasion d'écouter les commissaires revenir sur les travaux de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Clément Cogitore, Gabriel Abrantes, Huguette Caladn, Jean Claracq, Sylvie Selig ou encore Tarik Kiswanson.L'entretien étant en anglais, la transcription traduite en français est à retrouver dans son intégralité sur www.projets.media

Elle est une glaneuse, une marcheuse, une collectionneuse. Où qu'elle passe, où qu'elle se trouve, Ana Jotta fabrique des maisons, toujours un peu les mêmes et toujours très différentes. A Paris, elle donne à voir sa "Chambre en Ville". C'est là que nous l'avons rencontrée, à la Cité Internationale des Arts. Elle expose en même temps à l'espace Immanence. Un double projet orchestré par Clément Dirié. 

Dans son exposition vénitienne, à l'Espace culturel Louis Vuitton, Katharina Grosse nous parle d'"Apollo, Apollo", une œuvre intimiste qui mêle image, matière, lumière et mouvement. On pourra retrouver cette artiste majeure, qui a commencé à travailler au début des années 1990, cet automne à Paris, à la Fondation Louis Vuitton: "Canyon" sera bientôt installé au coeur de l'architecture de Frank Ghery. 

Rive gauche / rive droite… ce sont les deux expositions de Louise Sartor dans les espaces de la galerie Crèvecoeur à Paris. Issue des Arts Déco et de l’École des beaux-arts, Louise Sartor est arrivée à la peinture comme une évidence. Aujourd’hui elle est installée dans un village de Corrèze, un lieu qui a inspiré ses dernières œuvres. C’est de ce voyage à Treignac dont nous avons parlé, et du livre auquel il a donné lieu, un échange de dessins et de lettres avec l’écrivain Claude Eveno, qui se trouve aussi être son père. Une promenade à la pointe d’argent. 

C'est le dernier volet d'une trilogie d'expositions d'Anne Dressen au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Après "Decorum" sur les tapis et les tapisseries, et "Medusa" sur le bijou, "Les Flammes. L'Âge de la céramique" poursuit l'exploration sur les territoires en marge de la création. Cette pharaonique recherche sur la céramique (350 pièces présentées), et sa mise en espace, ont été menées en dialogue avec Natsuko Uchino, artiste et directrice artistique de l'exposition. La structure est simple, en trois chapitre.Et le parti pris est celui du foisonnement - la question de la reproduction de l'œuvre est abordée avec de nombreuses photographies et même une statuette en carte postale ! Les époques se mêlent et se chevauchent, du néolithique à aujourd'hui.Une discussion à bâtons rompus sur l'actualité esthétique, sociale et politique de ce médium longtemps négligé.Exposition Les Flammes. L'Âge de la céramiqueDu 15 octobre 2021 au 06 février 2022Musée d'Art Morderne de Paris

Dans cet épisode, Anaël Pigeat s’entretient avec Ymane Chabi-Gara. L’exposition du Prix Sisley – Beaux arts de Paris, dont l’artiste a été lauréate, est le point de départ de leurs échanges. Il s’agit d’une série de tableaux qui montrent des jeunes gens dans des espaces domestiques. Ces toiles sont inspirées par le phénomène des hikikomori au Japon, où Ymane Chabi-Gara a séjourné. Sa peinture mêle des sources photographiques et des souvenirs personnels. Elle y apparaît, entre ses personnages souvent dépourvus de visages, comme pour mieux suggérer leurs mondes intérieurs. Ymane Chabi-Gara s’est formée à La Cambre à Bruxelles et à l’Ecole Nationale Supérieure de Paris. Ses œuvres font partie de la Collection Société Générale depuis 2021, et sont à découvrir dans le second volet de l’exposition « Transport Commun », à la Défense, dont la commissaire est Marie-Ann Yemsi. Elle est également lauréate de la seconde édition du Prix Sisley, et fait partie des nommées de Reiffers Art initiative et du Prox Révélations Emerige 2021. Elle est représentée par la galerie By Lara Sedbon, à Paris

Le Palais de Tokyo est transformé par Anne Imhof en un paysage mélancolique, en prise avec le monde contemporain. Vittoria Matarese, commissaire de l'exposition avec Emma Lavigne, évoque la génèse de cette aventure, une histoire de peinture.