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Choses à Savoir - Culture générale

Quels furent les premiers syndicats de l’Histoire ?

Les premiers syndicats de l'Histoire se sont formés en réponse aux conditions de travail difficiles et aux bas salaires pendant la Révolution industrielle. En voici quatre des plus notables...

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Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le Gouvernement.

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  • Pourquoi à l'origine, la chanson "Joyeux Anniversaire" n'avait rien à voir avec les anniversaires ?

    01:55|
    La chanson « Joyeux Anniversaire », mondialement connue aujourd'hui, n'était à l'origine pas du tout destinée à célébrer les anniversaires. Elle a été créée par deux éducatrices américaines, les sœurs Mildred et Patty Hill, qui vivaient à Louisville, dans le Kentucky, à la fin du XIXe siècle. Voici l'histoire de cette mélodie et comment elle est devenue l'hymne universel des anniversaires. Les origines éducatives de la chanson Mildred Hill était une enseignante et musicienne passionnée, tandis que sa sœur Patty Hill travaillait comme directrice d'une école maternelle et était également pédagogue spécialisée dans l'éducation des jeunes enfants. Les deux sœurs ont collaboré pour créer des chansons simples et faciles à apprendre pour les enfants de l'école maternelle. L'objectif de Patty Hill était de rendre l’apprentissage agréable et accessible aux jeunes élèves. En 1893, elles composent une chanson intitulée « Good Morning to All », qui devait être chantée par les enfants pour saluer leur professeur le matin. Mildred a écrit la mélodie, tandis que Patty a écrit les paroles : « Good morning to you, good morning to you, good morning dear children, good morning to all. » La chanson avait une mélodie simple, joyeuse et facile à mémoriser, ce qui la rendait parfaitement adaptée aux jeunes enfants. La transformation en « Happy Birthday to You » Le lien entre « Good Morning to All » et les anniversaires ne s’est pas fait tout de suite. La mélodie a commencé à circuler et est devenue populaire dans les écoles, grâce à sa simplicité et à son caractère accueillant. Cependant, au fil du temps, les paroles ont été modifiées spontanément par les enfants et les enseignants, qui ont remplacé les mots « Good Morning » par « Happy Birthday ». Il est difficile de déterminer précisément quand cette transition a eu lieu, mais il semble que cette adaptation ait été progressive et organique. En raison de la popularité croissante de cette nouvelle version, la chanson est finalement devenue « Happy Birthday to You ». L'adaptation des paroles était si naturelle que la mélodie a fini par être associée exclusivement aux célébrations d'anniversaire. Ce n’est qu’en 1934 que cette version a été publiée officiellement avec les paroles « Happy Birthday to You ». Un succès mondial inattendu Les sœurs Hill ne s’attendaient probablement pas à ce que leur simple chanson devienne un phénomène international. Aujourd’hui, « Joyeux Anniversaire » (ou « Happy Birthday ») est l'une des chansons les plus chantées au monde et a été traduite dans de nombreuses langues. Ce succès inattendu montre comment une chanson conçue pour accueillir les enfants à l'école a pu évoluer et devenir un élément central de toutes les célébrations d'anniversaire.
  • Pourquoi le Happy Meal de MacDonald’s est né au Guatemala ?

    01:59|
    L'origine des Happy Meals, ces célèbres menus pour enfants proposés par McDonald's, se trouve effectivement dans un McDonald's du Guatemala, et c’est une histoire qui remonte à la fin des années 1970. L'idée a été conçue par Yolanda Fernández de Cofiño, une entrepreneuse et propriétaire de franchises McDonald's dans le pays. Voici comment cette innovation est née et a fini par conquérir le monde entier. Le contexte au Guatemala À cette époque, Yolanda Fernández de Cofiño et son mari exploitaient des franchises McDonald's au Guatemala. En observant les familles qui fréquentaient les restaurants, Yolanda remarqua que les enfants avaient souvent du mal à finir les portions standard des menus, ce qui laissait les parents insatisfaits. De plus, il n’existait pas de repas adaptés spécifiquement aux jeunes enfants. Elle eut alors l'idée de créer un menu plus petit, accompagné d'un jouet pour attirer et satisfaire les jeunes clients. La naissance de la « Cajita Feliz » Yolanda Fernández de Cofiño a ainsi conçu la « Cajita Feliz », ou « Petite Boîte Heureuse », qui contenait une portion réduite de burger, des frites, une boisson et un jouet. L'objectif était de répondre aux besoins des enfants tout en offrant une expérience amusante et adaptée. Cette idée novatrice de combiner un repas avec un jouet a connu un succès immédiat auprès des familles guatémaltèques. L'adoption par McDonald's Corporation La Cajita Feliz a rapidement attiré l’attention des responsables de McDonald’s Corporation aux États-Unis. Séduits par cette initiative, les dirigeants ont décidé de l’adapter à un niveau international. C’est ainsi que la Cajita Feliz est devenue le Happy Meal, et a été introduite officiellement aux États-Unis en 1979. Le concept est resté globalement le même : un menu avec une petite portion de nourriture et un jouet, mais le packaging a été optimisé avec une boîte colorée, reprenant les personnages emblématiques de McDonald's et d'autres thèmes populaires. Un succès planétaire Le Happy Meal est rapidement devenu un produit phare de McDonald’s dans le monde entier. Ce n'était pas simplement un moyen de proposer un menu adapté aux enfants, mais aussi une stratégie de marketing brillante. L’inclusion de jouets populaires en édition limitée a transformé le Happy Meal en un véritable phénomène, avec des enfants impatients de découvrir les surprises cachées à l’intérieur. En résumé, l'idée des Happy Meals trouve ses racines dans un besoin observé au Guatemala par Yolanda Fernández de Cofiño. Son sens de l’observation et son ingéniosité ont conduit à la création d'un des produits les plus emblématiques de McDonald's, prouvant qu'une innovation locale peut avoir un impact mondial. 
  • Quelle est l'expression née lors de la Grande Peste de Londres ?

    01:47|
    Il n'est pas rare que, dans la vie courante, nous utilisions des expressions dont nous ne connaissons pas l'origine. C'est le cas de l'expression "six pieds sous terre". Quand on précise qu'une personne est enterrée "six pieds sous terre", on veut dire par là que le cercueil où elle repose est profondément enfouie dans le sol. Comme cette expression utilise le terme "pied", on se doute qu'elle provient d'outre-Manche, où cette unité de mesure était utilisée. En effet, "six pieds sous terre" nous vient bien d'Angleterre. L'expression aurait été forgée à l'occasion de la grande épidémie de peste qui frappe le pays, et notamment sa capitale, Londres, en 1665. Si c'est la dernière manifestation de la peste dans le pays, du moins à cette échelle, c'est aussi la plus meurtrière. En effet, elle aurait fait entre 75.000 et 100.000 morts, soit environ 20 % de la population de Londres.  Éviter la contagion  On le sait, la médecine du temps était très démunie face à des maladies comme la peste. De leur côté, les autorités s'efforçaient surtout d'éviter tout ce qui pouvait favoriser la contagion. C'est ainsi que les malades étaient quasiment abandonnés dans leurs maisons, marquées d'une croix. On croyait que la maladie se transmettait non seulement par les vivants mais aussi par les morts. D'où la nécessité d'enterrer les cadavres aussi profondément que possible dans la terre. De telle sorte que les miasmes de la peste ne puissent s'échapper des tombeaux et que les chiens ne puissent déterrer les cadavres. Les édiles londoniens prennent alors leurs dispositions : les fossoyeurs devront enfouir les dépouilles à une certaine profondeur. Ils devront en effet creuser jusqu'à 6 pieds avant de déposer le cercueil. Le pied anglais valant 32,4 cm, 6 pieds correspondent à 1m80, ce qui paraissait suffisant pour écarter tout danger de contagion. En France, on creuse des fosses moins profondes. En effet, depuis la Révolution, celles-ci doivent avoir 1m50 de profondeur. Il est vrai que, dans certains cas, le Conseil municipal peut décider de déroger à cette mesure. 
  • Quelle est la différence entre les TPE et les PME ?

    03:48|
    Vous connaissez certainement les PME. On en entend souvent parler. Ce sont les fameuses Petites et Moyennes Entreprises. Mais pour les TPE, c’est peut-être un peu plus vague…Pour en savoir plus sur l’élection syndicale des salariés des très petites entreprises et des employés à domicile : Accueil | ÉLECTION SYNDICALE TPE 2024Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le Gouvernement.
  • La Lune décolore-t-elle vraiment le toit des voitures ?

    02:04|
    Depuis la plus haute Antiquité, des légendes et superstitions sont associées à la Lune. C'est durant les nuits de pleine Lune que se transformeraient les loups-garous. De nos jours, on prétend parfois que les ongles et les cheveux poussent plus vite pendant ces nuits. De même, nombre de jardiniers suivent de très près les phases de notre satellite. Mais vous avez peut-être entendu une autre affirmation : la Lune, spécialement quand elle est pleine, blanchirait les draps et décolorerait la carrosserie des voitures qui stationnent dehors. Ne s'agit-il que d'une croyance populaire ou y aurait-il du vrai dans cette affirmation ?Il est vrai que la peinture d'une voiture passant la nuit dans la rue peut perdre de son éclat. Mais la Lune n'y est pas pour grand-chose. Il s'agit en fait d'un processus naturel, causé en partie par le rayonnement solaire. En effet, durant la journée, les rayons du Soleil interagissent avec l'atmosphère terrestre. Elle contient notamment de l'ozone, un gaz qui se dissocie sous l'action du rayonnement solaire. Il se transforme alors en oxygène. L'atmosphère contient également de l'hydrogène. Ses atomes vont alors se mêler aux atomes d'oxygène. Cette association tend à produire ce que les scientifiques appellent des "radicaux libres". Autrement dit des atomes possédant un ou plusieurs électrons non appariés. Ces atomes étant très réactifs, une telle structure s'avère très instable. À leur tour, ces radicaux libres tendent à former une autre molécule, le peroxyde d'hydrogène. Par ailleurs, durant une nuit bien éclairée par la Lune, avec un ciel dégagé, il se forme de la rosée. Les molécules de peroxyde d'hydrogène contenus dans l'atmosphère se mêlent à cette rosée. Or, le peroxyde est réputée pour ses propriétés décolorantes. Cet ensemble se dépose donc aussi bien sur les draps que sur le toit ou la carrosserie de la voiture. Si l'on ajoute à cela l'oxydation, par l'effet du peroxyde d'hydrogène, de certains des métaux composant la carrosserie, on comprend que, le matin, la voiture ne présente pas tout à fait le même aspect que la veille.
  • Pourquoi est-il d’usage de porter sa montre au poignet gauche ?

    01:37|
    Il est d’usage de porter sa montre au poignet gauche principalement pour des raisons pratiques et historiques, liées à la fois à la fonctionnalité des montres et à la prédominance des droitiers dans la population. Voici les principales raisons expliquant cette tradition : Environ 90 % de la population mondiale est droitière. La main droite est donc souvent la main dominante, utilisée pour écrire, tenir des objets, ou effectuer la plupart des tâches du quotidien. Porter la montre sur le poignet gauche permet aux droitiers de garder leur main dominante libre pour travailler, tout en pouvant regarder l'heure facilement. De plus, comme la main droite est plus sollicitée, porter une montre à droite pourrait l’exposer à plus de chocs, de rayures ou de dommages. Porter la montre à gauche, sur la main moins active, la protège ainsi davantage.Porter la montre sur le poignet gauche est également plus confortable pour les activités de la vie quotidienne. Par exemple, en écrivant avec la main droite, la montre sur le poignet gauche ne gêne pas la main en mouvement. Cela limite également les risques d'endommager la montre ou de l’incommoder en effectuant des tâches nécessitant de la précision. Avant l’apparition des montres automatiques ou à quartz, les montres mécaniques nécessitaient un remontage manuel quotidien pour rester fonctionnelles. La couronne (le petit bouton pour remonter la montre) est presque toujours située à droite du cadran. En portant la montre sur le poignet gauche, il est beaucoup plus facile pour un droitier d’utiliser sa main dominante (la droite) pour manipuler la couronne et remonter la montre. Si la montre était portée à droite, cela serait plus compliqué et moins pratique pour un droitier. Les montres-bracelets ont été popularisées au début du XXe siècle, notamment pendant la Première Guerre mondiale. Les soldats portaient leurs montres sur leur poignet gauche pour avoir leur main droite libre pour manier leurs armes et outils. Cette habitude s'est ensuite propagée dans la société civile et est devenue une norme.  Ainsi, bien que rien n’empêche quelqu'un de porter sa montre à droite, le port à gauche est devenu la convention majoritaire, en grande partie pour des raisons de praticité et de confort liées à la prédominance des droitiers dans la population et à l’ergonomie des montres traditionnelles. 
  • Quelle est l’histoire du chien Hachiko ?

    02:10|
    Aujourd’hui, nous allons plonger dans une histoire touchante de loyauté et de dévotion. Préparez-vous à rencontrer Hachikō, le chien le plus fidèle du Japon. Nous sommes en 1924, à Tokyo. Hachikō, un chien de race Akita, est adopté par Hidesaburō Ueno, un professeur à l'Université de Tokyo. Rapidement, un rituel se met en place : chaque matin, Hachikō accompagne son maître jusqu'à la gare de Shibuya, et chaque soir, il revient pour l'attendre. Ce rituel simple mais symbolique témoigne d'un lien fort entre l'homme et son fidèle compagnon. La scène se répète quotidiennement pendant plus d'un an. Mais un jour de mai 1925, la tragédie frappe. Le professeur Ueno meurt subitement d'une hémorragie cérébrale pendant son travail. Il ne reviendra jamais à Shibuya. Pourtant, Hachikō continue d’attendre. Jour après jour, il revient à la gare, à l'heure précise où son maître aurait dû rentrer. Il devient rapidement une figure familière pour les voyageurs et les habitants du quartier, qui se prennent d'affection pour ce chien solitaire. Pendant dix longues années, Hachikō se rend à la gare de Shibuya, espérant toujours revoir son maître bien-aimé. Les habitants du quartier, touchés par sa fidélité, commencent à le nourrir et à le protéger. En 1932, un journaliste raconte son histoire dans un article qui attire l’attention du pays tout entier. Hachikō devient alors un symbole national de loyauté et de persévérance, inspirant même des œuvres littéraires et des films. Le 8 mars 1935, Hachikō est retrouvé mort à son poste d'attente, à la gare de Shibuya. Sa mort marque la fin de cette histoire poignante, mais son héritage perdure. Une statue en bronze est érigée en son honneur à la gare, à l'endroit exact où il attendait, devenant un lieu de pèlerinage pour les Japonais et les touristes du monde entier. Hachikō nous rappelle la beauté des liens entre les êtres vivants, et la profondeur de l'attachement que l'on peut ressentir pour ceux qu'on aime. Son histoire est un véritable hommage à la fidélité, et elle continue d'émouvoir les gens à travers les générations.
  • Pourquoi les gants chirurgicaux sont nés d'une histoire d'amour ?

    02:09|
    L’histoire des gants chirurgicaux est étroitement liée à une histoire d’amour entre le célèbre chirurgien américain William Stewart Halsted et sa future épouse, Caroline Hampton. Voici comment cette relation a conduit à l'invention des gants chirurgicaux : Dans les années 1880, Halsted était déjà un pionnier dans le domaine de la chirurgie aux États-Unis, reconnu pour ses compétences et son approche innovante. À l'époque, la notion d'asepsie (prévention des infections en maintenant un environnement stérile) se développait, en grande partie grâce aux travaux du chirurgien britannique Joseph Lister. Toutefois, les méthodes d'asepsie étaient encore rudimentaires, et le lavage intensif des mains avec des solutions antiseptiques, telles que l'acide phénique, était le principal moyen de prévenir les infections.  C’est dans ce contexte que Caroline Hampton, une infirmière et assistante en chirurgie, entra dans la vie d'Halsted. Caroline travaillait avec Halsted dans ses salles d’opération à l'hôpital Johns Hopkins, mais les solutions antiseptiques utilisées provoquaient de graves irritations sur ses mains. Elle souffrait de dermatites sévères dues à l'exposition constante aux produits chimiques. La situation était devenue si intolérable pour Caroline qu'elle envisageait de quitter son poste. Pour empêcher cela, Halsted, qui s'était profondément attaché à elle, chercha une solution. Il fit fabriquer, par la société Goodyear Rubber Company, des gants en caoutchouc spécialement conçus pour Caroline afin de protéger ses mains des produits irritants. Ces gants étaient suffisamment fins pour permettre de conserver une bonne dextérité lors des opérations, tout en assurant une barrière contre les substances corrosives. L’idée fonctionna à merveille : Caroline put reprendre son travail sans souffrance. Rapidement, d'autres membres de l'équipe chirurgicale adoptèrent également ces gants, non seulement pour des raisons de confort, mais aussi pour prévenir la contamination des plaies opératoires, bien avant que la stérilisation des instruments et des mains ne devienne une norme incontournable. Ainsi, les gants chirurgicaux sont devenus un élément clé de la pratique chirurgicale moderne. Quant à Halsted et Caroline, leur relation ne se limita pas à ce geste de protection en salle d'opération. Ils se marièrent en 1890, consolidant ainsi le lien entre l’amour et l’innovation médicale. L’histoire de Caroline Hampton et William Stewart Halsted montre comment un geste de bienveillance personnelle peut mener à des avancées majeures dans le domaine médical.