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Choses à Savoir - Culture générale
Pourquoi nos maisons ne sont-elles plus rondes ?
La transition des maisons rondes aux habitations rectangulaires marque une étape essentielle dans l’évolution des sociétés humaines. Ce changement, qui s’est opéré progressivement entre le Néolithique (environ -10 000 à -3 000 av. J.-C.) et l’âge du Bronze (environ -3 000 à -1 200 av. J.-C.), reflète des transformations profondes dans l’organisation sociale, économique et cognitive des communautés humaines.
1. Une évolution liée à la sédentarisation et à l’agriculture (-10 000 à -5 000 av. J.-C.)
À l’âge de pierre, plus précisément durant le Paléolithique supérieur (environ -40 000 à -10 000 av. J.-C.), les premiers habitats humains étaient souvent circulaires ou ovales, une forme adaptée aux groupes nomades. Ces structures temporaires étaient faites de peaux tendues sur des perches ou de matériaux facilement disponibles comme le bois et l’os (ex. : huttes des Magdaléniens en France vers -15 000 av. J.-C.).
Avec l’arrivée du Néolithique (à partir de -10 000 av. J.-C. au Moyen-Orient, et vers -6 000 av. J.-C. en Europe), l’agriculture et l’élevage se développent. Les populations se sédentarisent et construisent des maisons plus durables en torchis, pierre et bois. La nécessité de stocker des céréales et des outils entraîne une recherche d’optimisation de l’espace, favorisant peu à peu l’abandon des maisons rondes au profit de formes rectangulaires, comme observé dans le site de Çatal Höyük (Turquie, vers -7 500 av. J.-C.).
2. Une meilleure organisation sociale et domestique (-7 000 à -3 000 av. J.-C.)
Les maisons rondes étaient associées à une organisation communautaire, où tout le monde partageait le même espace. Avec l’augmentation de la population et la complexification des sociétés, la maison rectangulaire permet une division fonctionnelle des espaces : des pièces distinctes apparaissent pour le stockage, la cuisine et le repos. Vers -5 000 av. J.-C., dans les premières cités de Mésopotamie, les habitations prennent déjà la forme de blocs rectangulaires, organisés en rues et quartiers.
3. Une construction plus efficace et modulaire (-4 000 à -1 200 av. J.-C.)
Les premières civilisations urbaines (Sumériens, Égyptiens, Harappéens) adoptent définitivement l’architecture rectangulaire. En Mésopotamie (vers -3 500 av. J.-C.), les Sumériens bâtissent des maisons en briques rectangulaires, qui permettent une meilleure stabilité et extensibilité. En Europe aussi, les constructions de l’âge du Bronze (vers -2 500 av. J.-C.) suivent ce modèle, comme en témoignent les villages palafittes des Alpes ou les habitations en pierres des îles Britanniques.
4. Une évolution cognitive et symbolique (-3 000 av. J.-C. et après)
Avec l’essor des grandes civilisations, la géométrie devient essentielle dans l’architecture. Les Égyptiens, vers -2 700 av. J.-C., utilisent déjà des plans orthogonaux pour leurs villes et temples. En Grèce et à Rome, la forme rectangulaire devient la norme pour les maisons, les forums et les temples, reflétant une compréhension avancée des mathématiques et du concept d’urbanisme planifié.
Conclusion
Le passage des maisons rondes aux habitations rectangulaires s’est fait sur plusieurs millénaires, entre -10 000 et -1 200 av. J.-C., et reflète une évolution sociale, économique et cognitive. Ce changement a permis une meilleure organisation de l’espace, a favorisé la croissance des premières villes, et a accompagné l’essor des grandes civilisations antiques.
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Pourquoi le Bohemian Club est l’organisation la plus fermée du monde ?
02:21|Le Bohemian Club est l’une des organisations les plus secrètes et sélectives au monde. Réunissant une élite triée sur le volet, il fonctionne avec des règles d’admission draconiennes et un culte du secret absolu. Entre exclusivité extrême, rituels étranges et interdiction d’accès au public, voici pourquoi il est considéré comme l’organisation la plus fermée du monde.1. Une sélection ultra-stricte des membresFondé en 1872 à San Francisco, le Bohemian Club était à l’origine un cercle d’artistes et de journalistes. Très vite, il est devenu un club exclusivement réservé à l’élite politique, économique et militaire des États-Unis. Pour y entrer :Il faut être invité et recommandé par plusieurs membres. La liste d’attente peut durer plusieurs décennies. Le club compte moins de 2 500 membres, tous parmi les plus influents du monde. Les femmes sont strictement interdites d’adhésion. Des présidents américains comme Richard Nixon, Ronald Reagan et George Bush en ont fait partie, ainsi que des magnats de l’industrie et de la finance, des dirigeants d’entreprises comme Google et Amazon, et des hauts gradés de l’armée.2. Un club où le secret est absoluCe qui rend le Bohemian Club unique, c’est son opacité totale. Les rassemblements annuels au Bohemian Grove, un domaine privé en Californie, sont entièrement fermés au public et aux médias. Les participants prêtent même un serment de confidentialité absolue.Les seules fuites connues, comme celles d’Alex Jones en 2000, montrent des cérémonies étranges et des discours de figures politiques influentes. Mais la vraie nature des discussions qui s’y tiennent reste un mystère total.3. Des rites ésotériques et une culture élitisteLe Bohemian Club est aussi célèbre pour ses rituels secrets, comme la "Crémation des soucis" (Cremation of Care), où une effigie humaine est brûlée sous une gigantesque statue de hibou, symbole du club. Ce genre de mise en scène, combiné à l’absence totale de transparence, alimente les théories sur son pouvoir réel.4. Un lieu de décisions majeures hors du regard publicDe nombreuses théories suggèrent que des décisions stratégiques majeures ont été discutées au Bohemian Club. On dit même que le Projet Manhattan, qui a conduit à la création de la bombe atomique, y a été évoqué.Ainsi, entre sélection impitoyable, secret absolu et influence souterraine, le Bohemian Club incarne l’organisation la plus fermée du monde.Les Romains mangeaient-ils vraiment en position couchée ?
02:22|Lorsqu’on imagine un banquet romain, on pense immédiatement aux riches patriciens allongés sur des lits luxueux, dégustant des mets raffinés tout en discutant de politique et de philosophie. Cette image est-elle fidèle à la réalité ? Oui… mais pas pour tout le monde !Une habitude réservée à l’éliteDans la Rome antique, manger en position couchée était un marqueur de statut social. Cette pratique, empruntée aux Grecs, était courante lors des banquets aristocratiques, appelés convivia. Seuls les hommes libres et riches avaient le droit de s’étendre sur des tricliniums, ces lits disposés en U autour d’une table basse appelée mensa.Les invités s’appuyaient sur leur bras gauche et utilisaient leur main droite pour porter la nourriture à leur bouche. Les esclaves servaient les plats, versaient le vin et assuraient le bon déroulement du festin.Et le reste de la population ?Les femmes, quant à elles, ne mangeaient pas allongées. Dans la Rome républicaine, elles devaient s’asseoir sur des tabourets, sauf dans certains cas où des matrones de haut rang pouvaient s’étendre à côté de leur époux. Les enfants et les esclaves, eux, mangeaient assis ou debout, en fonction de leur statut.Les classes populaires, comme les artisans et les paysans, ne se couchaient pas pour manger. Leur quotidien était rythmé par des repas simples pris sur des bancs ou debout, notamment dans les thermopolia, sortes de fast-foods antiques où l’on achetait des plats préparés.Pourquoi manger en position allongée ?Ce rituel n’était pas qu’un simple caprice de riches oisifs. Se coucher pour manger était un symbole de raffinement et de civilisation. Dans l’Antiquité, être allongé représentait un mode de vie digne des dieux et des héros. Cette posture permettait aussi de prolonger les repas, qui s’étiraient parfois sur plusieurs heures, rythmés par des discussions et des divertissements.D’un point de vue physiologique, cette position aurait facilité la digestion, bien que certaines études modernes la remettent en question.Conclusion : un privilège aristocratiqueOui, les Romains mangeaient en position couchée, mais seulement l’élite masculine. Les femmes et les classes populaires prenaient leurs repas autrement. Ce rituel était avant tout un symbole de richesse et de distinction sociale, bien loin des habitudes du commun des mortels.Pourquoi les coraux sont-ils considérés comme des animaux ?
01:43|Les coraux sont souvent confondus avec des plantes ou des roches en raison de leur apparence et de leur immobilité. Pourtant, ils appartiennent bien au règne animal. Plus précisément, ils font partie de l’embranchement des Cnidaires, aux côtés des méduses et des anémones de mer. Voici pourquoi ils sont considérés comme des animaux.1. Une structure composée de polypes vivantsUn corail n’est pas un organisme unique, mais une colonie de polypes, de petits êtres vivants dotés de tentacules. Ces polypes sont des animaux car :Ils possèdent un système nerveux rudimentaire, contrairement aux plantes. Ils se nourrissent en capturant des particules dans l’eau à l’aide de leurs tentacules, un comportement typiquement animal. Ils sont constitués de cellules animales et non végétales, sans chlorophylle ni capacité de photosynthèse. 2. Un mode de nutrition propre aux animauxLes coraux ne produisent pas leur propre énergie comme les plantes. Ils se nourrissent de plancton et de particules organiques qu’ils attrapent grâce à leurs tentacules urticants, équipés de cellules spécialisées appelées cnidocytes (similaires à celles des méduses). Ces cellules paralysent leurs proies, un mécanisme totalement absent chez les végétaux.Cependant, certains coraux vivent en symbiose avec des algues microscopiques (les zooxanthelles), qui leur fournissent de l’énergie grâce à la photosynthèse. Cela ne signifie pas qu’ils sont végétaux, mais plutôt qu’ils bénéficient d’une relation mutualiste avec ces algues.3. Une reproduction et un cycle de vie animalLes coraux ont un mode de reproduction sexuée et asexuée caractéristique des animaux :Ils peuvent bourgeonner pour former de nouvelles colonies (reproduction asexuée). Ils libèrent des gamètes mâles et femelles dans l’eau pour produire des larves mobiles appelées planulae, qui nagent avant de se fixer et de former une nouvelle colonie. 4. Une appartenance au règne animalSur le plan scientifique, les coraux remplissent toutes les caractéristiques des animaux :✅ Ils sont hétérotrophes (se nourrissent d’autres organismes).✅ Ils sont constitués de cellules animales, sans paroi cellulaire ni chlorophylle.✅ Ils ont un comportement actif, bien que limité par leur immobilité.Ainsi, malgré leur apparence trompeuse, les coraux sont bel et bien des animaux marins, formant l’un des écosystèmes les plus riches et précieux de la planète.Pourquoi Harry Potter serait une allégorie du régime nazi ?
02:13|J.K. Rowling a souvent insisté sur le fait que Harry Potter était avant tout une histoire de résistance à l’oppression. En analysant l’univers du sorcier, on remarque des parallèles frappants avec l’idéologie du Troisième Reich. Idéologie du sang pur, persécutions, propagande et embrigadement : la saga offre une relecture troublante des mécanismes du nazisme.L’idéologie du sang pur et la suprématie racialeDans l’univers de Harry Potter, les sorciers sont divisés en plusieurs catégories : les sang-pur (issus exclusivement de familles de sorciers), les sang-mêlé (ayant des ancêtres moldus) et les nés-moldus (nés de parents sans pouvoirs). Voldemort et ses partisans, les Mangemorts, prônent une idéologie du sang pur qui rappelle la doctrine raciale nazie. À l’instar des nazis qui considéraient les Juifs et d’autres minorités comme des "sous-hommes", les Mangemorts méprisent les nés-moldus, les qualifiant de "Sang-de-Bourbe" et les considérant comme des usurpateurs de la magie.La persécution et l’épuration ethniqueSous le régime de Voldemort (dans Les Reliques de la Mort), le Ministère de la Magie tombe sous le contrôle des Mangemorts et met en place une "Commission d’Enregistrement des Nés-Moldus", les accusant d’avoir volé leurs pouvoirs. Cette traque rappelle les lois de Nuremberg qui visaient à exclure et persécuter les Juifs en Allemagne nazie. De plus, les rafles et arrestations orchestrées par le régime de Voldemort évoquent celles menées par la Gestapo.La propagande et la désinformationDans Harry Potter et l’Ordre du Phénix, le Ministère de la Magie, dirigé par Cornelius Fudge, refuse d’admettre le retour de Voldemort et manipule l’opinion publique en contrôlant la presse (notamment la Gazette du Sorcier). Ce contrôle de l’information et la réécriture de la réalité rappellent la propagande nazie, qui censurait et diffusait des fausses informations pour asseoir son pouvoir.L’embrigadement et la terreurLes Mangemorts, tout comme les SS sous Hitler, forment une élite militaire fanatisée et totalement dévouée à leur chef. À Poudlard, les élèves sont eux-mêmes endoctrinés sous le règne de Dolores Ombrage, qui impose une éducation basée sur la peur et l’autorité absolue.Ainsi, Harry Potter transpose de manière saisissante les mécanismes du nazisme, rappelant l’importance de la résistance face à l’oppression.Pourquoi les Premiers Ministres britanniques écrivent-ils des lettres secrètes ?
02:27|Les "lettres de dernier recours" sont l’un des aspects les plus mystérieux et symboliques de la dissuasion nucléaire britannique. Ces lettres, écrites par chaque nouveau Premier ministre britannique après son entrée en fonction, contiennent des instructions secrètes destinées aux commandants des quatre sous-marins nucléaires de classe Vanguard, qui assurent en permanence la capacité de frappe nucléaire du Royaume-Uni.1. Une mesure ultime en cas de catastrophe nationaleLe but de ces lettres est de donner des ordres précis sur la conduite à tenir si le gouvernement britannique venait à être détruit à la suite d’une attaque nucléaire. Si les communications avec le commandement militaire et politique sont totalement coupées et qu’il est confirmé que le Premier ministre et ses successeurs sont morts, les commandants des sous-marins doivent ouvrir ces lettres pour connaître la marche à suivre.2. Un contenu inconnu et laissé à l’appréciation du Premier ministreSeuls le Premier ministre en fonction et peut-être quelques conseillers de confiance connaissent le contenu exact de ces lettres, et elles ne sont jamais rendues publiques. Cependant, plusieurs options sont généralement évoquées comme les plus probables :Lancer une riposte nucléaire contre l’ennemi présumé responsable de l’attaque. Ne pas riposter et éviter toute nouvelle destruction. Mettre les sous-marins sous le commandement d’un allié, comme les États-Unis ou l’Australie. Agir à leur propre discrétion, selon l’évaluation de la situation par le commandant. 3. Une procédure stricte et hautement sécuriséeChaque lettre est rédigée à la main par le Premier ministre peu après son entrée en fonction, dans les premiers jours de son mandat. Elles sont ensuite placées dans des coffres-forts scellés, enfermés dans un second coffre situé dans la salle de contrôle de chaque sous-marin nucléaire.En cas de changement de Premier ministre, les anciennes lettres sont détruites sans être ouvertes, renforçant ainsi le mystère qui les entoure. Cela signifie que nous n’avons aucune idée du contenu des lettres écrites par des dirigeants passés comme Winston Churchill, Margaret Thatcher ou Tony Blair.4. Un symbole de la responsabilité ultimeCette pratique met en lumière l’énorme poids moral et stratégique qui repose sur les épaules du Premier ministre britannique. En rédigeant ces lettres, il doit anticiper une éventuelle destruction du pays et décider de la meilleure réaction pour assurer l’avenir de la nation… ou ce qu’il en reste.En somme, les lettres de dernier recours illustrent le principe fondamental de la dissuasion nucléaire : un ennemi potentiel sait qu’une attaque entraînerait des représailles terribles, garantissant ainsi une certaine forme de paix par la menace de destruction mutuelle.De quel homme Robinson Crusoé est-il inspiré ?
02:00|Tout le monde connaît Robinson Crusoé, le célèbre héros du roman de Daniel Defoe. Mais peu savent qu’il a été inspiré par un homme bien réel : Alexandre Selkirk. Marin écossais au tempérament explosif, il a survécu seul pendant plus de quatre ans sur une île déserte après avoir été abandonné par son équipage.Né en 1676 en Écosse, Selkirk était un marin rebelle et querelleur. En 1703, il embarqua sur un navire corsaire anglais, le Cinque Ports, chargé d’attaquer les colonies espagnoles en Amérique du Sud. Son caractère impétueux lui joua un mauvais tour : en 1704, alors que le navire faisait escale sur une île isolée de l’archipel Juan Fernández (au large du Chili), Selkirk entra en conflit avec le capitaine. Convaincu que le bateau était en mauvais état, il demanda à être débarqué, pensant qu’un autre navire viendrait bientôt le récupérer.Malheureusement, il se trompait. Le Cinque Ports reprit la mer… et coula peu après. Selkirk se retrouva seul sur l’île, livré à lui-même, sans moyen de s’échapper. Il apprit à survivre en chassant des chèvres sauvages, en mangeant des fruits et en construisant un abri avec du bois et des peaux. Pour ne pas sombrer dans la folie, il parlait aux animaux et lisait la Bible, son seul compagnon de lecture.Après quatre ans et quatre mois d’isolement, il fut enfin sauvé en 1709 par un autre corsaire anglais, Woodes Rogers, qui le trouva en pleine santé et impressionné par sa capacité de survie. De retour en Angleterre, Selkirk devint une célébrité, et son histoire inspira le roman Robinson Crusoé de Daniel Defoe, publié en 1719.Cependant, malgré cette aventure hors du commun, Selkirk ne trouva jamais la paix. Il s’enrôla à nouveau dans la marine et mourut de fièvre jaune en 1721, en mer.Aujourd’hui, l’île où il vécut porte son nom : l’île Alejandro Selkirk, un hommage à cet homme dont la vie extraordinaire donna naissance à l’un des récits d’aventure les plus célèbres de la littérature.Pourquoi est-il utile de peindre des yeux sur les fesses des vaches ?
02:09|Peindre des yeux sur les fesses des vaches peut sembler insolite, mais cette technique ingénieuse repose sur un principe bien connu en biologie comportementale : l’illusion d’un regard dissuasif. Cette stratégie, testée au Botswana par un chercheur soucieux de protéger le bétail des attaques de lions, a démontré son efficacité. Voici pourquoi cette approche fonctionne et pourquoi elle présente des avantages à la fois écologiques et économiques.1. Exploiter un réflexe naturel des prédateursDans la nature, de nombreux animaux évitent d’attaquer lorsqu’ils ont l’impression d’être observés. Les prédateurs, comme les lions, préfèrent généralement surprendre leurs proies par-derrière. Le fait de peindre de grands yeux sur l’arrière-train des vaches trompe le lion en lui donnant l’illusion que l’animal a repéré sa présence. Par prudence, il abandonne alors son attaque, cherchant une proie plus facile à surprendre.Ce phénomène repose sur un principe psychologique bien étudié : le "regard perçu". Chez de nombreuses espèces, y compris les humains, la simple impression d’être observé influence le comportement et décourage les actions risquées. C’est ce même principe qui explique pourquoi des images d’yeux sur des affiches peuvent réduire les comportements indésirables, comme le vol.2. Une méthode simple et efficaceContrairement aux clôtures électriques ou aux chiens de garde, peindre des yeux sur les vaches est une solution peu coûteuse et facile à mettre en place. Elle ne nécessite aucun équipement complexe et peut être réalisée par les éleveurs eux-mêmes. De plus, contrairement aux colliers GPS ou aux protections physiques, cette approche ne gêne pas les animaux et n’altère pas leur comportement naturel.3. Un bénéfice pour les lions et la biodiversitéL’un des problèmes majeurs de la cohabitation entre les éleveurs et les lions au Botswana est que ces derniers sont régulièrement abattus pour protéger le bétail. En réduisant les attaques sur les vaches, cette technique permet d’éviter les représailles contre les lions. Cela contribue à préserver cette espèce menacée tout en maintenant un équilibre écologique dans la région.4. Une approche durable pour l’élevageAu-delà de la protection immédiate des troupeaux, cette méthode favorise une cohabitation pacifique entre les éleveurs et la faune sauvage. Plutôt que de recourir à des solutions radicales comme le braconnage ou l’usage de poisons, elle représente une alternative respectueuse de l’environnement et adaptée aux réalités locales.En conclusion, peindre des yeux sur les fesses des vaches est une idée astucieuse qui s’appuie sur des principes biologiques solides. Elle protège à la fois le bétail et les lions, tout en offrant une solution simple, économique et durable pour les éleveurs du Botswana.Quelle est la difference entre une allocution et un discours ?
01:41|Une allocution et un discours sont deux formes de prise de parole en public, mais elles diffèrent par leur longueur, leur objectif et leur contexte.1. L'allocution : une intervention brève et solennelleUne allocution est une prise de parole courte, généralement solennelle et formelle. Elle est souvent prononcée par une personnalité importante, comme un chef d'État, un dirigeant ou une autorité, dans un cadre précis. Son but est d’adresser un message concis et percutant à un auditoire, sans nécessairement développer un raisonnement complexe.Les allocutions sont souvent utilisées lors d’événements marquants comme :Les vœux présidentiels du Nouvel An, Une déclaration de crise (exemple : une allocution télévisée en cas d’urgence), L’ouverture ou la clôture d’une cérémonie. Elles sont généralement plus émotionnelles et symboliques que techniques ou argumentatives. Le ton est souvent solennel et la forme plus directe.2. Le discours : une prise de parole plus développée et structuréeUn discours, en revanche, est une prise de parole plus longue et plus élaborée. Il vise à informer, convaincre, expliquer ou motiver un public en développant une argumentation claire et structurée. Il peut durer plusieurs minutes, voire des heures, selon le contexte.Les discours sont utilisés dans diverses situations, comme :Les discours politiques en campagne électorale, Les discours académiques lors de remises de diplômes, Les discours d’inauguration ou de motivation. Un discours suit généralement une structure définie avec une introduction, un développement (qui expose des idées ou des arguments) et une conclusion. Il peut inclure des éléments rhétoriques (métaphores, répétitions, anecdotes) pour captiver l’auditoire.En résumé, l’allocution est une intervention brève et marquante, souvent solennelle, tandis que le discours est une prise de parole plus détaillée et structurée.