Partager
Choses à Savoir - Culture générale
Pourquoi dit-on "Merry Christmas" et non pas "Happy Christmas" ?
La différence entre "Merry Christmas" et "Happy Christmas" est un sujet intéressant, enraciné dans l’histoire de la langue anglaise et les évolutions culturelles.
L’expression « Merry Christmas » est la plus courante, notamment aux États-Unis, et elle trouve son origine dans l’Angleterre médiévale. Le mot « merry » signifiait à l’époque bien plus que simplement joyeux ou gai ; il véhiculait aussi des connotations de festivité et de plaisir chaleureux, souvent accompagnées de célébrations. On retrouve des exemples de cet usage dans les textes anciens, où « merry » décrivait des moments de grande convivialité. L’une des premières apparitions de l’expression « Merry Christmas » remonte à une lettre écrite en 1534 par John Fisher, un évêque anglais, adressée à Thomas Cromwell. Plus tard, Charles Dickens popularisa encore l’expression avec A Christmas Carol en 1843.
Cependant, au fil du temps, certaines influences culturelles ont changé cette préférence. Le terme « happy », qui évoque davantage un sentiment de contentement ou de satisfaction durable, est devenu plus largement utilisé dans d’autres contextes de félicitations, comme « Happy Birthday » ou « Happy New Year ». Dans l’Angleterre victorienne, la reine Victoria et son mari, le prince Albert, ont contribué à promouvoir « Happy Christmas ». Ils trouvaient que « merry » portait des connotations un peu trop joyeuses, voire débridées, pouvant être associées à l’alcool et aux excès des fêtes. Ainsi, « Happy Christmas » s’est répandu, particulièrement au Royaume-Uni.
Pourtant, « Merry Christmas » est resté populaire, notamment en Amérique du Nord, où le terme « merry » continue d’incarner un esprit festif et chaleureux. C’est pourquoi, dans les cultures anglophones, l’expression que l’on utilise dépend en partie des traditions régionales et des préférences linguistiques.
En résumé, « Merry Christmas » reste un vestige de l’anglais ancien et de la tradition festive, tandis que « Happy Christmas » est perçu comme un choix plus sobre, encouragé par l’aristocratie anglaise pour des raisons de décorum. Aujourd’hui, les deux expressions coexistent, mais « Merry Christmas » conserve une popularité mondiale, notamment grâce à la littérature, la musique de Noël, et l’influence des cultures américaines. C’est un parfait exemple de la façon dont les mots évoluent et s’adaptent à travers les siècles, tout en conservant des significations et des histoires distinctes.
More episodes
View all episodes
Pourquoi “Rio de Janeiro” est née d’une erreur ?
02:20|Le nom "Rio de Janeiro" trouve ses origines dans les débuts de l’exploration portugaise au Brésil, et il est lié à une méprise géographique qui s’est transformée en une appellation historique. Littéralement, "Rio de Janeiro" signifie "Rivière de Janvier" en portugais, un nom qui s’explique par les circonstances particulières de la découverte de la région. Nous sommes en janvier 1502, lorsque les navigateurs portugais, dirigés par Gaspar de Lemos, explorent la côte brésilienne. Accompagnés du célèbre explorateur Amérigo Vespucci, ils arrivent à l’entrée d’une vaste étendue d’eau que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Baie de Guanabara. En observant cette large baie entourée de montagnes, les Portugais pensent, à tort, qu’ils ont découvert l’embouchure d’une grande rivière. À cette époque, la cartographie était encore rudimentaire, et il était courant de confondre des formations géographiques comme des baies, des lagunes ou des estuaires avec des rivières. Pour immortaliser ce moment de découverte, et en raison du mois où ils y accostèrent, les explorateurs nommèrent l’endroit "Rio de Janeiro". Cependant, il n’y avait pas de grande rivière ; c’était une simple baie. La confusion n’a jamais été corrigée, et le nom est resté, devenant une marque identitaire forte pour la ville et sa région. La ville de Rio de Janeiro a officiellement été fondée par les Portugais en 1565 sous le nom de "São Sebastião do Rio de Janeiro", en hommage à Saint Sébastien, le saint patron du roi de l’époque, Sébastien Ier de Portugal. Ce nom complet, cependant, est rapidement abrégé au fil des ans pour devenir simplement "Rio de Janeiro", que nous utilisons aujourd’hui. Ce nom, malgré l’erreur initiale, est devenu synonyme de la beauté naturelle et de l’esprit vibrant de la ville. Rio est désormais célèbre pour ses paysages spectaculaires, sa culture carnavalesque, et des lieux emblématiques comme le Pain de Sucre et la statue du Christ Rédempteur. L’appellation, née d’une confusion géographique, s’est transformée en un symbole mondial qui incarne toute la richesse historique et culturelle de la ville. C’est un exemple fascinant de la façon dont les erreurs de navigation peuvent laisser une empreinte durable, se mêlant à l’histoire pour façonner l’identité d’une métropole.Qu’est-il arrivé au seul prisonnier à s’être évadé d’Alcatraz ?
02:04|John Paul Scott reste à ce jour le seul détenu officiellement reconnu comme s’étant évadé d'Alcatraz et ayant survécu pour atteindre le rivage. Cet exploit impressionnant, survenu en 1962, fait de lui une figure mémorable dans l’histoire de la célèbre prison fédérale.Alcatraz : une forteresse réputée inviolableSituée sur une île dans la baie de San Francisco, Alcatraz était une prison fédérale de haute sécurité, connue pour son isolement et ses conditions strictes. Entourée par des eaux froides et des courants puissants, elle semblait infranchissable. Pourtant, plusieurs détenus tentèrent de s’échapper, bien que la plupart échouèrent ou disparurent sans laisser de traces.L'évasion audacieuseLe 16 décembre 1962, John Paul Scott et un autre détenu, Darl Dee Parker, décidèrent de défier l’impossible. Employés comme cuisiniers à la prison, ils eurent accès à une cuisine équipée de fenêtres donnant sur l’extérieur. Après avoir scié les barreaux avec des outils de fortune, ils purent s’enfuir. Leur plan : nager jusqu’au rivage en utilisant des gants en caoutchouc transformés en flotteurs artisanaux.Une traversée périlleuseLes deux hommes se jetèrent dans les eaux glaciales de la baie. Darl Dee Parker ne parvint pas à surmonter les courants et fut rapidement retrouvé par les gardes sur des rochers à proximité de l’île. En revanche, John Paul Scott poursuivit sa traversée, parvenant à lutter contre le froid et les courants. Après plusieurs heures d’efforts, il atteignit Fort Point, un lieu situé sous le Golden Gate Bridge, à environ 3 kilomètres d’Alcatraz.Un succès temporaireEpuisé, en hypothermie et incapable de se déplacer, Scott fut découvert peu de temps après par des passants et arrêté par les autorités. Bien que son évasion ait réussi techniquement, il fut rapidement ramené à Alcatraz. Ce fait rend son histoire unique : il est officiellement reconnu comme ayant atteint le rivage, contrairement à d’autres évadés dont le destin reste incertain.Une évasion historiqueL'exploit de John Paul Scott souligna les failles de sécurité d'Alcatraz et fut l’un des événements contribuant à sa fermeture en 1963. Bien que son évasion n'ait pas conduit à la liberté, elle reste une démonstration de courage et de détermination face à des conditions extrêmes.Pourquoi ne vaut-il mieux pas être récompensé pour ce qu'on aime faire ?
02:29|Il est souvent tentant de penser que recevoir une récompense pour quelque chose que l’on aime faire est un bonus bienvenu. Pourtant, la psychologie nous enseigne que cela peut avoir des effets pervers, connus sous le nom de syndrome de surjustification. Ce phénomène se produit lorsqu’on introduit des récompenses externes, comme de l’argent, des prix ou des félicitations, pour une activité qui était déjà motivée de manière intrinsèque, c’est-à-dire faite par pur plaisir ou intérêt personnel. La motivation intrinsèque est puissante : elle provient de la satisfaction que l’on retire en accomplissant une tâche pour elle-même, que ce soit peindre, jouer d’un instrument, ou faire du sport. Lorsque cette activité est récompensée de façon externe, la dynamique change. Des études ont montré que ces récompenses peuvent en fait réduire notre motivation intrinsèque. Un exemple célèbre est une expérience réalisée par Edward Deci en 1971. Des étudiants, qui adoraient résoudre des puzzles, ont été divisés en deux groupes. Le premier groupe recevait de l’argent pour chaque puzzle résolu, tandis que l’autre groupe ne recevait aucune récompense. Au bout d’un certain temps, ceux qui étaient payés ont montré moins d’intérêt pour les puzzles lorsqu’on a retiré la récompense, alors que l’autre groupe continuait de résoudre les puzzles par pur plaisir. Cela a confirmé que l’introduction d’une récompense externe diminue l’attrait naturel pour l’activité. Pourquoi cela se produit-il ? Recevoir une récompense externe modifie notre perception de l’activité. L’esprit se dit : « Si on me paie ou me récompense pour cela, c’est sûrement parce que ce n’est pas assez agréable ou intéressant en soi. » Cette rationalisation diminue notre enthousiasme naturel et notre sentiment de contrôle, car l’activité passe d’un choix personnel à une tâche dictée par des conditions externes. Le syndrome de surjustification nous enseigne que certaines activités devraient rester intrinsèquement motivantes pour préserver leur attrait. Les passionnés de lecture, d’art ou de sport pourraient se retrouver démotivés s’ils étaient constamment récompensés pour leurs passions. Cela ne veut pas dire que toutes les formes de récompense sont mauvaises, mais que nous devons être attentifs à ne pas dénaturer ce qui nous anime de manière naturelle. En fin de compte, la meilleure motivation est celle qui vient de l’intérieur, un moteur personnel qui nous pousse à agir simplement parce que cela nous rend heureux.Pourquoi y a t-il des millions de squelettes sous la ville de Paris ?
01:55|Les catacombes de Paris abritent les restes de plus de six millions de personnes, une concentration macabre qui trouve son origine dans des problèmes d'hygiène publique et d'urbanisme au XVIIIᵉ siècle. Cet ossuaire souterrain témoigne d'une époque où Paris, en pleine expansion, devait gérer les conséquences de sa densité croissante et de l'insalubrité des cimetières.Le problème des cimetièresJusqu'au XVIIIᵉ siècle, les Parisiens enterraient leurs morts dans des cimetières proches des églises, notamment le célèbre Cimetière des Innocents, situé dans le quartier des Halles. Au fil des siècles, l'espace limité des cimetières et l'augmentation de la population entraînèrent une saturation des lieux de sépulture. Les fosses communes débordaient, et les corps exhumaient régulièrement pour faire de la place à de nouvelles dépouilles. Cette promiscuité provoquait des émanations pestilentielles et des risques sanitaires importants, comme la propagation de maladies.En 1780, un événement marquant accentua la crise : l’effondrement d’une cave adjacente au Cimetière des Innocents, révélant des murs instables chargés de dépouilles en décomposition. Devant l’urgence, il fallut trouver une solution pour assainir la ville.L’idée des carrièresSimultanément, Paris disposait d’un vaste réseau de carrières souterraines, creusées depuis l’époque gallo-romaine pour extraire la pierre calcaire qui avait servi à construire la ville. Ces galeries, abandonnées pour la plupart, devinrent un lieu idéal pour transférer les ossements. En 1785, un décret royal autorisa le déménagement des cimetières parisiens vers ces carrières, situées sous ce qui est aujourd’hui le 14ᵉ arrondissement.Le transfert des ossementsLe transport des restes humains commença en 1786. Pendant près de 15 ans, des processions nocturnes, organisées avec soin et bénédictions religieuses, acheminèrent les ossements depuis les cimetières de Paris jusqu’aux carrières. Là, les os furent soigneusement empilés, formant les alignements caractéristiques que l’on peut observer aujourd’hui.Un lieu symboliqueLes catacombes ne furent pas seulement un espace de stockage, mais aussi un lieu aménagé avec une certaine esthétique macabre, notamment sous la direction de Louis-Étienne Héricart de Thury au XIXᵉ siècle. Aujourd’hui, elles représentent un témoignage poignant des défis urbains et sanitaires du passé, tout en restant une attraction unique et fascinante.D’où vient la tradition des dents de lait et de la petite souris ?
01:36|La tradition des dents de lait et de la petite souris est un mélange fascinant de croyances populaires et de coutumes venues de diverses cultures. Tout commence par la perte des dents de lait, un événement marquant dans l’enfance, auquel les parents ont longtemps voulu donner une signification magique pour apaiser l’anxiété des enfants. L’origine de la « petite souris » remonte aux traditions européennes du XVIIe siècle, où l’on trouve les premières mentions d’une créature qui échangeait les dents de lait contre des cadeaux. Une histoire célèbre provient de France, sous Louis XIV. Dans le conte La Bonne Petite Souris, écrit par Madame d’Aulnoy, une fée se transforme en souris pour vaincre un roi méchant, et l’un de ses stratagèmes consiste à se cacher sous son oreiller. Ce conte a popularisé l'idée d'une souris qui s'infiltre la nuit pour apporter des surprises aux enfants. Mais pourquoi une souris ? Dans de nombreuses cultures, les souris et autres petits rongeurs symbolisent la régénération et la force, car leurs dents poussent continuellement tout au long de leur vie. Cette association a renforcé l’idée que les dents de lait, liées au développement et à la croissance, pouvaient être « prises en charge » par cet animal tenace. Par exemple, en Espagne et dans les pays hispanophones, c’est Ratoncito Pérez qui visite les enfants pour emporter leurs dents en échange de petits cadeaux. Cette version a été officialisée à Madrid, où une plaque commémorative célèbre ce personnage. Dans d'autres régions, la tradition des dents de lait prend différentes formes. Au Moyen Âge, en Scandinavie, on croyait qu’enterrer les dents de lait offrait une protection contre les mauvais esprits. Par ailleurs, dans certaines cultures asiatiques, on jetait les dents perdues sur le toit ou les enterrant pour souhaiter bonne chance ou s'assurer que la nouvelle dent pousse forte. La « petite souris » est donc un mélange de coutumes anciennes, adaptées pour transformer un moment potentiellement effrayant pour les enfants en une expérience positive et magique. Aujourd’hui, la tradition persiste, apportant du réconfort et de la joie, tout en rappelant l’importance des rites de passage qui jalonnent l’enfance. Cette légende évolutive continue de fasciner, incarnant la capacité des contes à évoluer tout en gardant leur charme et leur pouvoir réconfortant.Pourquoi dit-on “daron” ?
02:00|Le terme « daron » est un mot d'argot français dont l'origine et l'évolution sont riches et complexes. Apparu dès le XIIIᵉ siècle, il désignait initialement une « petite forteresse » ou un « petit château » . Cette signification, liée à un lieu, n'a cependant pas perduré. Au XVIIᵉ siècle, « daron » évolue pour qualifier le « maître de maison » ou le « patron » . Cette transformation sémantique reflète une transition du terme vers la désignation d'une figure d'autorité domestique. Certains étymologistes suggèrent que « daron » pourrait résulter d'un croisement entre « dam », signifiant « seigneur » en ancien français, et « baron », titre de noblesse . Cette hypothèse souligne l'association du terme avec des notions de pouvoir et de respect. Au XIXᵉ siècle, le mot connaît plusieurs évolutions. Il est utilisé par les ouvriers pour désigner leurs employeurs bourgeois, avec une connotation de « vieillard fin et rusé » . Par ailleurs, « daron » sert également à nommer le tenancier de cabaret ou de maison close, ainsi que le préfet de police, notamment dans les expressions « daron de la raille » ou « daron de la rousse » . Ces usages reflètent une extension du terme à diverses figures d'autorité, parfois perçues négativement. Au début du XXIᵉ siècle, « daron » connaît un regain de popularité dans l'argot des jeunes, où il est couramment utilisé pour désigner les parents, notamment le père . Cette résurgence témoigne de la vitalité de l'argot et de sa capacité à recycler des termes anciens en leur conférant de nouvelles significations adaptées aux contextes contemporains. En somme, le mot « daron » illustre une trajectoire linguistique riche, passant de la désignation d'une forteresse à celle du maître de maison, puis à diverses figures d'autorité, avant de devenir un terme familier pour « père » dans le langage des jeunes. Cette évolution reflète les dynamiques sociales et culturelles qui influencent la langue française au fil des siècles.BONUS WEEK-END - La légende des anges de Mons
04:33|Je vous raconte comment des êtres célestes auraient aidé les troupes britanniques à repousser les forces allemandes lors de la bataille de Mons en 1914. Un récit mêlant mysticisme et propagande de guerre.Pourquoi les pneus neufs ont-ils des petits « poils »?
01:53|Les pneus neufs présentent souvent de petits "poils" en caoutchouc, que l'on appelle des "tétons de ventilation" ou "tétons de moulage". Ces structures sont des résidus naturels du processus de fabrication des pneus, et leur présence a une explication scientifique liée aux techniques de moulage utilisées pour produire les pneus. Pour comprendre la formation de ces petits "poils", il est essentiel de connaître les étapes de fabrication des pneus. Les pneus sont fabriqués par un processus de moulage dans lequel le caoutchouc, sous forme de mélange semi-liquide, est injecté dans un moule complexe. Ce moule est conçu pour donner aux pneus leur forme finale et les motifs spécifiques de la bande de roulement. Le moule est composé de plusieurs parties qui pressent le caoutchouc pour créer le pneu. Cependant, lorsque le caoutchouc est injecté dans le moule, des bulles d'air peuvent se former, ce qui peut provoquer des défauts dans la surface du pneu ou des irrégularités dans les motifs de la bande de roulement. Pour résoudre ce problème, des canaux de ventilation microscopiques sont intégrés dans le moule. Ces canaux permettent à l'air emprisonné de s’échapper lorsque le caoutchouc est pressé et vulcanisé (durci par la chaleur) dans le moule. Lorsque le caoutchouc est injecté, une petite quantité s'écoule dans ces canaux de ventilation, formant les tétons de caoutchouc que l’on voit sur les pneus neufs. Ces "poils" ne sont pas essentiels pour les performances du pneu, mais ils montrent simplement où le caoutchouc a rempli les canaux d’échappement de l'air. Cela permet de s'assurer que le pneu a été moulé correctement, sans bulles ou défauts qui pourraient compromettre sa structure ou son intégrité. Sur le plan scientifique, les poils de caoutchouc illustrent l’importance de la gestion de l’air et de la pression dans le processus de moulage. L’échappement de l'air permet de garantir que le caoutchouc adhère uniformément aux parois du moule, produisant un pneu solide et durable. Bien que ces tétons ne soient pas nécessaires pour le fonctionnement du pneu, ils peuvent être retirés ou s'user naturellement avec le temps lorsque le pneu est en contact avec la route. En somme, les petits poils en caoutchouc des pneus neufs sont le résultat de la gestion de l'air lors du processus de moulage. Ils témoignent de l'attention apportée à la qualité et à l’intégrité structurelle du pneu en évitant la formation de défauts.