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Choses à Savoir - Culture générale
Les combats de coqs sont-ils interdits en France ?
Les combats de coqs remontent très loin dans le temps. Ils eurent probablement lieu, surtout en Asie, dès que ces animaux furent domestiqués, environ 10.000 ans avant notre ère. Il se peut d'ailleurs qu'ils aient été domestiqués précisément en raison de leur humeur batailleuse, qui rendait plus facile l'organisation de combats entre deux coqs.
La pratique de ces combats se répandit rapidement en Grèce puis dans l'Empire romain. Ils eurent aussi beaucoup de succès en Europe, qui en diffusa l'habitude aussi bien aux États-Unis qu'en Amérique du Sud. Ils se sont aussi imposés en Asie.
Des combats autorisés dans une trentaine de pays
En 2008, le combat de coqs était autorisé ou toléré dans 27 pays, surtout en Amérique latine et en Asie. En Europe, il n'est guère toléré qu'en Espagne et en France.
Les deux coqs, sur lesquels des paris sont pris, s'affrontent dans une sorte d'arène circulaire, appelée "gallodrome".
Dans certains cas, les ergots de ces animaux, qui sont leur arme la plus redoutable,
sont un peu élimés et recouverts de tissu. Mais d'autres combats présentent des coqs dont les ergots ont été coupés et remplacés par des ergots artificiels, le plus souvent en métal. Dans ce cas, le combat a une issue souvent rapide.
Même si les coqs montrent souvent une tendance naturelle à se battre, les éleveurs n'en
sélectionnent pas moins les plus belliqueux, qui sont alors destinés au combat. Les coqs sont alors répartis en diverses catégories, selon leur poids.
Une interdiction de principe
En France, le Code pénal interdit les combats de coqs, mais prévoit des exceptions pour les villes qui peuvent se prévaloir d'une "tradition locale ininterrompue". C'est notamment le cas de certaines localités situées dans les Hauts-de-France et dans certains territoires ultramarins, comme la Guadeloupe ou la Réunion, où les arènes de combat sont appelées des "ronds".
Une loi, en 1964, ayant programmé la disparition progressive des combats de coqs, aucun nouveau "gallodrome" ne peut ouvrir. Ce qui n'empêche pas la persistance de nombreux combats clandestins.
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01:48|Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !Pourquoi le naufrage de La Minerve reste un mystère ?
01:40|Le naufrage de la Minerve, un sous-marin français de classe Daphné, reste un mystère depuis sa disparition en 1968. Le 27 janvier 1968, la Minerve effectuait un exercice au large de Toulon lorsqu'elle a soudainement disparu avec ses 52 membres d'équipage. Les recherches initiales pour retrouver le sous-marin ont été infructueuses, malgré des efforts intensifs et l'utilisation de diverses technologies de détection sous-marine.Tentatives de LocalisationPendant des décennies, de nombreuses expéditions ont tenté de localiser la Minerve sans succès. Le mystère a persisté, alimenté par l'absence d'épave et la multitude de théories sur les causes possibles de la disparition, allant des défaillances techniques à des erreurs humaines.Découverte de l'ÉpaveEn juillet 2019, grâce aux avancées technologiques et aux efforts combinés de la marine française et d'entreprises privées, l'épave de la Minerve a finalement été retrouvée à 45 kilomètres de Toulon, par 2 370 mètres de fond. Cette découverte a permis d'apporter des réponses sur la localisation de l'épave, mais beaucoup de questions sur les causes exactes du naufrage demeurent.Enquête et Questions OuvertesL'enquête sur la Minerve a révélé que le sous-marin avait probablement sombré rapidement, mais sans éléments clairs sur les raisons précises de cette catastrophe. Les analyses de l'épave continuent dans le but de comprendre les circonstances exactes de la tragédie. Le mystère persiste donc, nourri par l'absence de preuves concluantes sur la cause exacte du naufrage, faisant de la Minerve un symbole des défis et des dangers associés aux opérations sous-marines.Pourquoi les japonais sont-ils encouragés à boire de l'alcool ?
02:05|Dans les films japonais des années 1950 et 1960, il n'était pas rare de voir des amis ou des collègues de travail entrer dans des bars. Assis en tailleur, autour d'une table basse, ils versaient généreusement, dans de petits bols, le saké contenu dans des bouteilles de céramique. Il s'agissait là d'un véritable rituel.Mais les temps ont changé. En effet, les jeunes ne voient plus les choses de la même manière. Si près du tiers des Japonais de 40 à 60 ans boivent régulièrement, cette proportion descend à 8 % chez les jeunes générations.D'où l'inquiétude du gouvernement. En effet, les taxes sur les boissons alcoolisées n'ont cessé de baisser, représentant 1,7 % des recettes fiscales en 2020, contre 5 % en 1980. Une désaffection pour l'alcool que les habitudes prises durant l'épidémie de Covid ont encore accentuée. Or, la baisse de la consommation d'alcool a entraîné, en 2022, une perte de 48 milliards de yens, soit environ 350 millions d'euros.Face à cette situation, les autorités nipponnes agissent à rebours des autres gouvernements. Au lieu d'inciter sa population à boire moins d'alcool, elles l'encouragent, au contraire, à renouer avec le saké, la bière ou le whisky.Pour relancer la consommation d'alcool, le gouvernement et le fisc n'ont pas hésité à lancer des concours, dont l'un porte le titre évocateur de "saké viva". Surtout destinés à la tranche d'âge des 20-39 ans, ils consistent à susciter des idées sur la manière de rendre les boissons alcoolisées plus attractives.Ainsi, les participants doivent imaginer de nouvelles présentations pour les bouteilles d'alcool, ainsi que de nouvelles stratégies de vente. On leur demande même de réfléchir à la façon dont on pourrait vendre de l'alcool dans les "métavers", ces mondes numériques très appréciés des jeunes Japonais.Les gagnants se verront remettre des prix et ont déjà reçu l'assurance que leurs idées seront mises en pratique.Une politique qui ne choque pas grand monde, dans un pays où la promotion de l'alcool a droit de cité.Pourquoi dit-on une “armée mexicaine” ?
01:57|Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !Pourquoi la clé de contact s'insère à gauche sur les Porsche ?
01:58|La clé de contact des Porsche s'insère à gauche pour des raisons historiques et pratiques. Cette caractéristique remonte aux premières courses d'endurance comme les 24 Heures du Mans. Les pilotes devaient courir vers leurs voitures, démarrer le moteur et partir le plus rapidement possible. En plaçant la clé à gauche, les pilotes pouvaient démarrer le moteur de la main gauche tout en engageant la première vitesse de la main droite, gagnant ainsi de précieuses secondes au départ. Cette tradition a perduré dans les modèles de route pour maintenir cet héritage unique.Faits Surprenants sur PorscheOrigines Nazi : Ferdinand Porsche, le fondateur, a travaillé directement avec le régime nazi, notamment en concevant la Volkswagen Beetle à la demande d'Adolf Hitler. Cette voiture devait être un véhicule abordable pour le peuple allemand. De plus, pendant la Seconde Guerre mondiale, Porsche a produit des équipements militaires, dont des chars, pour l'armée allemande.Contexte historiqueVolkswagen Beetle : Conçue par Ferdinand Porsche, cette voiture a été lancée sous le régime nazi comme un projet pour motoriser l'Allemagne.Production de guerre : Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise Porsche a fabriqué des véhicules militaires comme le char Tiger et d'autres équipements de guerre.Logo : Le logo de Porsche, créé en 1952, tire son origine des armoiries de la ville de Stuttgart et de l'ancien royaume de Wurtemberg. Stuttgart, où le siège de Porsche est situé, est symbolisée par un cheval cabré au centre du logo, reflétant son histoire en tant que haras. Les couleurs rouge et noire et les bois de cerf proviennent des armoiries du Wurtemberg. L'ensemble du logo, avec le nom "Porsche" en haut et "Stuttgart" au centre, symbolise à la fois l'héritage régional et l'identité de la marque.Innovation électrique : Ferdinand Porsche a conçu l'une des premières voitures hybrides en 1900, la Lohner-Porsche Mixte, un véhicule hybride essence-électricité.Pourquoi dit-on une victoire à la Pyrrhus ?
01:54|Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !A quelle distance se trouve l'horizon ?
01:12|La distance à laquelle se situe l’horizon dépend de la hauteur de l’observateur par rapport au niveau de la mer. Cette distance peut être calculée en utilisant une formule géométrique simple basée sur la courbure de la Terre.Pourquoi les londoniens ont-ils désapprouvé les parapluies ?
02:07|Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes !Pourquoi trouvait-on des moulins à discipline dans les prisons du XIXe siècle ?
01:51|Les moulins à discipline, ou "treadwheels," étaient des dispositifs utilisés dans les prisons anglaises du XIXe siècle comme méthode de punition et de réhabilitation des détenus. Appelés "treadwheels," en an glais elles servaient de punition et au travail forcé des détenus. Ces appareils consistaient en une grande roue que les prisonniers devaient faire tourner en marchant ou en grimpant sur des barreaux, un effort physique intense et épuisant. 1. Discipline et Punition- Contrôle de la population carcérale : Les moulins à discipline étaient utilisés pour imposer une routine stricte et une discipline rigoureuse. Le travail monotone et épuisant servait de moyen de punir les détenus tout en les empêchant de comploter ou de causer des troubles.- Dissuasion : L'épuisement physique associé à l'utilisation des moulins décourageait les comportements indisciplinés parmi les prisonniers.2. Réhabilitation par le Travail- Habitude du travail : On croyait que le travail forcé pouvait inculquer une éthique de travail aux détenus, aidant à leur réhabilitation et à leur réintégration dans la société après leur libération.- Réforme morale : Le travail pénible était vu comme un moyen de réformer moralement les détenus, en les éloignant des habitudes oisives et criminelles.3. Utilisation de l'énergie mécanique- Production d'énergie : En plus de ses fonctions disciplinaires, le treadwheel était parfois utilisé pour générer de l'énergie mécanique pour des tâches telles que le pompage de l'eau ou le broyage de grain. Cependant, cet usage pratique était souvent secondaire par rapport à l'objectif disciplinaire.4. Développement des Pratiques Pénitentiaires- Influence des Réformateurs : Les réformateurs pénitentiaires du XIXe siècle, comme Jeremy Bentham, prônaient l'utilisation du travail forcé comme moyen de réhabilitation. Le treadwheel s'inscrivait dans cette philosophie, combinant punition et utilité économique.En résumé, les moulins à discipline étaient installés dans les prisons du XIXe siècle pour imposer la discipline, réformer les détenus par le travail et parfois pour des usages utilitaires. Bien que leur utilisation ait souvent été critiquée pour ses conditions inhumaines, ils représentent une période de l'histoire pénitentiaire où la punition et la réhabilitation étaient étroitement liées.