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Choses à Savoir - Culture générale

Connaissez-vous la supercherie fascinante du Turc mécanique ?

Le Turc mécanique est l’une des plus grandes supercheries de l’histoire des automates. Conçu par Wolfgang von Kempelen en 1769, cet automate d’échecs était censé être capable de battre n’importe quel joueur humain. Pendant plus de 80 ans, il a trompé le monde entier, défiant et battant certains des plus grands esprits de l’époque.


Une invention pour impressionner l’impératrice

Wolfgang von Kempelen, un inventeur et fonctionnaire hongrois au service de la cour des Habsbourg, créa le Turc mécanique pour impressionner l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche. Il s’agissait d’un automate en forme de mannequin vêtu à la mode ottomane, assis devant un échiquier. Le Turc portait un turban et une longue robe orientale, d’où son nom.

L’appareil était constitué d’un grand meuble en bois avec plusieurs compartiments. Avant chaque démonstration, Kempelen ouvrait les portes pour montrer un mécanisme complexe d’engrenages et de rouages, suggérant que le Turc fonctionnait grâce à une ingénierie avancée.


Un automate qui défiait les plus grands joueurs

Lors de ses performances, le Turc mécanique semblait capable de jouer aux échecs avec une intelligence surprenante. Il pouvait déplacer les pièces avec sa main articulée et effectuer des coups brillants. Il était même capable de réagir aux tentatives de triche en remettant correctement les pièces sur l’échiquier.

Le Turc connut un immense succès à travers l’Europe. Il affronta de nombreux adversaires prestigieux, dont Benjamin Franklin, le philosophe et scientifique américain, et même Napoléon Bonaparte, qu’il aurait battu en quelques coups.


Le secret du Turc mécanique

En réalité, le Turc mécanique n’était pas un véritable automate. Un joueur d’échecs humain était caché à l’intérieur du meuble ! Un système ingénieux de faux compartiments permettait à un maître des échecs de se dissimuler et de manipuler les mouvements du Turc grâce à des leviers.

Kempelen garda son secret toute sa vie. Après sa mort, l’invention fut vendue à Johann Nepomuk Mälzel, qui continua les démonstrations aux États-Unis jusqu’à ce que le Turc soit détruit dans un incendie en 1854.


Une supercherie légendaire

Le Turc mécanique reste un symbole de l’illusion et de l’ingéniosité humaine. Il a inspiré des recherches sur les automates et l’intelligence artificielle, et son histoire est encore racontée comme l’un des plus grands mystères de la science et du divertissement.

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  • Pourquoi dit-on que les gens étaient sales au Moyen Âge ?

    02:18|
    L’idée que les gens étaient sales au Moyen Âge est un cliché largement répandu, mais il mérite d’être nuancé. Cette perception vient en grande partie de jugements formulés à des époques ultérieures et d’une méconnaissance des pratiques d’hygiène médiévales.1. Une hygiène quotidienne sous-estiméeContrairement aux idées reçues, les médiévaux ne vivaient pas dans la crasse. Beaucoup d’entre eux avaient des habitudes d’hygiène régulières, adaptées aux moyens de l’époque. Ils se lavaient le visage et les mains tous les jours avec de l’eau, souvent mélangée à des herbes parfumées. Le bain complet était plus rare, mais il existait, notamment dans les bains publics appelés étuves, qui étaient courants dans les villes jusqu’au XVIe siècle.2. Un déclin avec le tempsSi l’on considère que le Moyen Âge s’étend du Ve au XVe siècle, l’hygiène a évolué au fil du temps. Durant le Haut Moyen Âge, l’influence de l’Empire romain, où les thermes étaient monnaie courante, se faisait encore sentir. Mais après le XIVe siècle, notamment avec la Peste Noire (1347-1352), une crainte de l’eau s’installa. Certains médecins pensaient que l’eau ouvrait les pores et favorisait la transmission des maladies. C’est alors que les bains publics commencèrent à être fermés et que l’usage du linge propre devint une alternative à l’eau pour l’hygiène corporelle.3. Une propreté sociale différenteL’hygiène médiévale ne correspond pas aux standards modernes. Se parfumer, changer régulièrement de linge, se frotter avec des étoffes et utiliser des plantes odorantes étaient des pratiques jugées suffisantes pour être considéré comme propre. De plus, le statut social influençait la perception de la propreté : les nobles, ayant accès à des tissus fins et lavés, étaient jugés plus propres que les paysans qui portaient des vêtements en laine rugueuse.4. Le mythe renforcé par les siècles suivantsLa vision d’un Moyen Âge sale a été construite plus tard, notamment à l’époque des Lumières et du XIXe siècle, qui cherchaient à opposer la « barbarie médiévale » au progrès. Pourtant, ironiquement, c’est à la Renaissance et sous l’Ancien Régime que l’usage du bain déclina réellement. Louis XIV, par exemple, se lavait très peu et masquait les odeurs avec du parfum.En réalité, le Moyen Âge n’était pas une époque de crasse généralisée, mais un temps où l’hygiène avait ses propres normes, différentes des nôtres.
  • Pourquoi dit-on l' “été indien” ?

    01:39|
    L’expression été indien évoque ces périodes de douceur automnale qui surviennent après les premiers froids. Mais pourquoi parle-t-on d’un été indien et non d’un été tardif ou d’un été d’octobre ? L’origine de cette expression est aussi intéressante que les phénomènes climatiques qu’elle désigne.L’été indien est un phénomène météorologique qui se caractérise par une remontée des températures après une période de froid en automne. Il dure généralement quelques jours et s’accompagne d’un ciel dégagé. On l’observe souvent en Amérique du Nord, notamment au Canada et aux États-Unis, mais aussi en Europe. Toutefois, l’usage du terme été indien est plus courant dans les pays francophones.L’origine de cette expression remonte au XVIIIe siècle en Amérique du Nord. Les colons européens auraient observé que ces périodes de douceur intervenaient alors que les peuples autochtones continuaient leurs activités de chasse et de cueillette avant l’arrivée définitive de l’hiver. On pense aussi que ce terme pourrait faire référence aux incendies de forêts allumés par les Amérindiens pour faciliter la chasse, phénomène qui coïncidait souvent avec ces périodes de chaleur inhabituelle.L’expression Indian Summer apparaît en anglais dès la fin du XVIIIe siècle. Elle est mentionnée pour la première fois en 1778 par un écrivain américain, John de Crevecoeur, dans une lettre où il décrit ces périodes automnales agréables. En France, l’expression été indien est adoptée plus tard, probablement sous l’influence des échanges entre le Canada francophone et la métropole.Dans le langage courant, été indien a pris une dimension plus large, évoquant une période de répit, une seconde chance ou une renaissance inattendue. On parle ainsi de l’été indien d’une carrière ou d’une relation pour désigner une embellie tardive. Cette connotation poétique et nostalgique a été renforcée par la célèbre chanson L’Été indien de Joe Dassin, sortie en 1975, qui a ancré l’expression dans la culture populaire francophone.Ainsi, l’été indien n’est pas seulement un phénomène climatique ; c’est aussi une métaphore du temps qui s’étire, d’un bonheur prolongé au-delà des attentes. Une manière douce d’accueillir l’automne en profitant encore un peu de la chaleur estivale.
  • Quels sont les motifs d'une OQTF ?

    03:15|
    Une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) est une mesure administrative prononcée par le préfet, imposant à un étranger en situation irrégulière de quitter la France dans un délai défini. Plusieurs motifs peuvent justifier son application, conformément au Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA).1. Séjour irrégulierL’OQTF est souvent prise lorsque l’étranger est en situation irrégulière sur le territoire français. Cela concerne :Les personnes entrées sans visa ou sans titre de séjour valide. Les demandeurs d’asile déboutés. Les étrangers dont le titre de séjour a expiré et n’a pas été renouvelé. Si un étranger demande un titre de séjour et que l’administration rejette sa demande, une OQTF peut être prononcée. Cela peut être motivé par l'absence de justificatifs suffisants (ressources, motifs de séjour, etc.) ou par une menace à l’ordre public.3. Comportement constituant une menace à l’ordre publicUn étranger peut être visé par une OQTF si son comportement est jugé dangereux pour la société. Cela concerne les personnes condamnées pour des délits graves ou impliquées dans des actes de terrorisme.4. Emploi sans autorisationUn étranger qui travaille sans autorisation (sans titre de séjour permettant l’exercice d’une activité professionnelle) peut être expulsé via une OQTF.5. Fraude ou fausse déclarationSi un étranger obtient un titre de séjour par fraude (faux documents, fausses déclarations, mariage blanc, etc.), l’administration peut annuler son titre et prononcer une OQTF.7. Expulsion pour atteinte aux intérêts fondamentaux de l’ÉtatEn cas de menace grave à la sécurité nationale, une expulsion immédiate peut être décidée.L’OQTF peut être avec délai (30 jours) ou sans délai (exécution immédiate) en cas de menace grave. L’étranger peut contester cette décision devant le tribunal administratif dans un délai restreint (48 heures à 30 jours selon les cas).​En France, le taux d'exécution des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) est historiquement faible. Selon les données disponibles jusqu'à 2022, ce taux a fluctué autour de 12,5 % en moyenne sur les quinze dernières années, avec des variations notables :2007 : 3,9 %2012 : 22,4 %​Depuis 2020 : stabilisation en dessous de 7 % ​Plus précisément, en 2022, le taux d'exécution des OQTF était de 6,8 %, soit 9 078 mesures exécutées sur les 134 280 prononcées. Ce taux a légèrement augmenté de 0,8 point par rapport à 2021, mais reste inférieur aux niveaux observés avant la crise sanitaire de 2020 .Concernant les nationalités des personnes sous OQTF, les données de 2022 indiquent que les ressortissants du Maghreb représentent une proportion significative :Algériens : 44 % des personnes sous OQTF ​Marocains et Tunisiens : ensemble, ils constituent une part notable des OQTF prononcées​ Ces chiffres mettent en lumière les défis auxquels la France est confrontée en matière d'exécution des OQTF, notamment en raison de la coopération variable des pays d'origine pour la délivrance des laissez-passer consulaires nécessaires au retour de leurs ressortissants .Il est important de noter que ces statistiques peuvent varier d'une année à l'autre et sont influencées par divers facteurs, tels que les relations diplomatiques, les politiques migratoires en vigueur et les situations géopolitiques des pays concernés.
  • Pourquoi un homme a-t-il découpé sa propre jambe ?

    02:05|
    En juillet 1993, Donald Wyman, un bûcheron de 37 ans, travaille seul dans une forêt de Pennsylvanie, abattant des arbres comme à son habitude. Mais soudain, un terrible accident se produit : un tronc d’arbre de 1 300 kilos s’écrase violemment sur lui, lui broyant la jambe droite. Il est coincé, seul, sans téléphone, loin de toute aide. Il tente désespérément de dégager son membre, creuse la terre avec ses mains, essaye de soulever l’arbre avec ses outils. Rien n’y fait. La douleur est insoutenable. Il comprend alors une chose terrifiante : s’il reste là, il va mourir.Une décision impensable : s’amputer pour survivreLe temps passe et l’hémorragie menace. Il n’a plus le choix. Avec un sang-froid hors du commun, Wyman saisit son couteau de poche et commence à découper sa propre jambe, juste sous le genou. La douleur est atroce, mais il sait que s’il hésite, il n’en réchappera pas. Il tranche à travers la peau, les muscles, les tendons… Lorsqu’il atteint l’os, il utilise sa tronçonneuse pour le briser net.Une course contre la mortDélivré, mais à bout de forces, il doit absolument stopper l’hémorragie et trouver de l’aide. Il arrache un bout de son jean et s’en fait un garrot de fortune, puis rampe sur des dizaines de mètres jusqu’à son tracteur. Il parvient miraculeusement à le démarrer et roule, en état de choc, sur près de deux kilomètres avant d’atteindre une route. Là, une voiture passe enfin. Les occupants, horrifiés, alertent immédiatement les secours.Un miracle : les pompiers retrouvent sa jambe et les chirurgiens la réimplantent !Alors que les ambulanciers s’occupent de stabiliser Wyman, les pompiers retournent sur le site de l’accident et retrouvent sa jambe sectionnée. Grâce à une conservation rapide et une prise en charge immédiate, ils l’apportent aux chirurgiens de l’hôpital de Pittsburgh, qui tentent une opération délicate : la réimplantation du membre.Contre toute attente, la chirurgie est un succès. Après plusieurs interventions et une rééducation intensive, Donald Wyman retrouve l’usage partiel de sa jambe, un exploit médical et une preuve extraordinaire de sa volonté de survivre.
  • Pourquoi dit-on “tous les chemins mènent à Rome” ?

    02:18|
    L’expression « Tous les chemins mènent à Rome » trouve son origine dans l’histoire de l’Empire romain et son impressionnant réseau routier. Elle est aujourd’hui utilisée au sens figuré pour signifier que plusieurs moyens peuvent mener au même but, mais son origine est avant tout géographique et politique.L’Empire romain et son réseau routierDès les débuts de la République romaine, Rome entreprend la construction de routes pour faciliter les déplacements militaires et commerciaux. Ce réseau s’intensifie avec l’expansion de l’Empire. À son apogée, il comptait environ 400 000 kilomètres de routes, dont 80 500 kilomètres pavés.Ces voies étaient essentielles pour la communication rapide entre les provinces et la capitale. Elles permettaient aux légions romaines de se déplacer efficacement, assurant ainsi le contrôle des territoires conquis. Les marchands, fonctionnaires et messagers impériaux les utilisaient également pour relier Rome aux régions les plus éloignées, de la Bretagne à l’Égypte.Le rôle du milliaire d’orUn élément central de ce système était le milliaire d’or (Milliarium Aureum), un monument érigé par l’empereur Auguste vers 20 av. J.-C. dans le Forum romain. Cette colonne dorée marquait le point de départ des routes principales de l’Empire. Chaque voie romaine y était connectée, avec des indications de distance vers les grandes villes. Bien que le réseau routier romain s’étende bien au-delà de l’Italie, toutes les routes officielles avaient un lien direct avec Rome, justifiant ainsi l’idée que « tous les chemins y mènent ».L’évolution de l’expressionL’expression commence à apparaître sous une forme proche dès l’Antiquité. Les auteurs latins évoquaient déjà l’idée que Rome était le centre du monde civilisé. Le poète Ovide (43 av. J.-C. – 17 ap. J.-C.) écrit dans ses Fastes que « toutes les routes conduisent à Rome ». Plus tard, au Moyen Âge, cette idée est reprise et se fixe sous la forme que nous connaissons aujourd’hui.Une métaphore universelleAu-delà de son origine historique, l’expression est devenue une métaphore pour signifier qu’il existe plusieurs chemins pour atteindre un même objectif. Son usage s’est étendu à de nombreux domaines, qu’il s’agisse de la résolution d’un problème, de l’apprentissage ou de la réussite.Ainsi, si à l’origine elle désignait une réalité concrète liée à l’ingéniosité des ingénieurs romains, elle est devenue une maxime intemporelle qui continue d’illustrer la richesse des chemins vers un même but.
  • Pourquoi le fromage Pule est-il le plus cher du monde ?

    01:49|
    Le Pule, originaire de Serbie, détient le titre de fromage le plus cher du monde, avec un prix pouvant atteindre 1 000 € le kilo, voire plus. Ce prix exorbitant s’explique par plusieurs facteurs uniques liés à sa production, sa rareté et sa fabrication artisanale.Un fromage fabriqué à partir de lait d’ânesseLe Pule est produit exclusivement à partir du lait de juments balkaniques et principalement de l’ânesse des Balkans, une espèce rare vivant dans la réserve naturelle de Zasavica, en Serbie. Contrairement aux vaches ou aux chèvres, une ânesse produit très peu de lait : seulement 0,2 à 0,3 litre par jour, contre environ 30 litres pour une vache laitière. Or, il faut 25 litres de lait d’ânesse pour produire un seul kilo de fromage Pule, ce qui explique son coût astronomique.Un élevage rare et une production limitéeL’élevage d’ânesses laitières est extrêmement rare, car ces animaux nécessitent des soins spécifiques et ne produisent pas de lait en grande quantité. En Serbie, il existe moins de 200 ânesses capables de fournir du lait pour la fabrication du Pule. De plus, la traite est un processus complexe, car l’ânesse ne libère son lait que lorsque son ânon est présent. Cette difficulté ajoute un coût supplémentaire à la production.Une fabrication artisanale et un affinage délicatLe processus de fabrication du Pule est entièrement artisanal. Le lait d’ânesse est très pauvre en caséine, une protéine essentielle à la coagulation du fromage. Pour compenser, les fromagers doivent utiliser une technique spécifique et très longue. Le fromage est ensuite affiné pendant plusieurs mois, ce qui contribue à son goût unique et raffiné.Un produit ultra-exclusif et priséLe Pule est produit en quantités extrêmement limitées, moins de 100 kg par an, ce qui en fait une denrée rare et précieuse. Il est prisé par les chefs étoilés et les amateurs de fromages d’exception. En raison de sa rareté et de sa complexité de fabrication, il est considéré comme un produit de luxe, au même titre que le caviar ou la truffe blanche.ConclusionLe fromage Pule est le plus cher du monde en raison de la rareté du lait d’ânesse, du faible rendement de production, de la complexité de fabrication et de son exclusivité sur le marché. Un véritable trésor gastronomique pour les amateurs de produits rares !
  • Pourquoi le Bohemian Club est l’organisation la plus fermée du monde ?

    02:21|
    Le Bohemian Club est l’une des organisations les plus secrètes et sélectives au monde. Réunissant une élite triée sur le volet, il fonctionne avec des règles d’admission draconiennes et un culte du secret absolu. Entre exclusivité extrême, rituels étranges et interdiction d’accès au public, voici pourquoi il est considéré comme l’organisation la plus fermée du monde.1. Une sélection ultra-stricte des membresFondé en 1872 à San Francisco, le Bohemian Club était à l’origine un cercle d’artistes et de journalistes. Très vite, il est devenu un club exclusivement réservé à l’élite politique, économique et militaire des États-Unis. Pour y entrer :Il faut être invité et recommandé par plusieurs membres. La liste d’attente peut durer plusieurs décennies. Le club compte moins de 2 500 membres, tous parmi les plus influents du monde. Les femmes sont strictement interdites d’adhésion. Des présidents américains comme Richard Nixon, Ronald Reagan et George Bush en ont fait partie, ainsi que des magnats de l’industrie et de la finance, des dirigeants d’entreprises comme Google et Amazon, et des hauts gradés de l’armée.2. Un club où le secret est absoluCe qui rend le Bohemian Club unique, c’est son opacité totale. Les rassemblements annuels au Bohemian Grove, un domaine privé en Californie, sont entièrement fermés au public et aux médias. Les participants prêtent même un serment de confidentialité absolue.Les seules fuites connues, comme celles d’Alex Jones en 2000, montrent des cérémonies étranges et des discours de figures politiques influentes. Mais la vraie nature des discussions qui s’y tiennent reste un mystère total.3. Des rites ésotériques et une culture élitisteLe Bohemian Club est aussi célèbre pour ses rituels secrets, comme la "Crémation des soucis" (Cremation of Care), où une effigie humaine est brûlée sous une gigantesque statue de hibou, symbole du club. Ce genre de mise en scène, combiné à l’absence totale de transparence, alimente les théories sur son pouvoir réel.4. Un lieu de décisions majeures hors du regard publicDe nombreuses théories suggèrent que des décisions stratégiques majeures ont été discutées au Bohemian Club. On dit même que le Projet Manhattan, qui a conduit à la création de la bombe atomique, y a été évoqué.Ainsi, entre sélection impitoyable, secret absolu et influence souterraine, le Bohemian Club incarne l’organisation la plus fermée du monde.
  • Les Romains mangeaient-ils vraiment en position couchée ?

    02:22|
    Lorsqu’on imagine un banquet romain, on pense immédiatement aux riches patriciens allongés sur des lits luxueux, dégustant des mets raffinés tout en discutant de politique et de philosophie. Cette image est-elle fidèle à la réalité ? Oui… mais pas pour tout le monde !Une habitude réservée à l’éliteDans la Rome antique, manger en position couchée était un marqueur de statut social. Cette pratique, empruntée aux Grecs, était courante lors des banquets aristocratiques, appelés convivia. Seuls les hommes libres et riches avaient le droit de s’étendre sur des tricliniums, ces lits disposés en U autour d’une table basse appelée mensa.Les invités s’appuyaient sur leur bras gauche et utilisaient leur main droite pour porter la nourriture à leur bouche. Les esclaves servaient les plats, versaient le vin et assuraient le bon déroulement du festin.Et le reste de la population ?Les femmes, quant à elles, ne mangeaient pas allongées. Dans la Rome républicaine, elles devaient s’asseoir sur des tabourets, sauf dans certains cas où des matrones de haut rang pouvaient s’étendre à côté de leur époux. Les enfants et les esclaves, eux, mangeaient assis ou debout, en fonction de leur statut.Les classes populaires, comme les artisans et les paysans, ne se couchaient pas pour manger. Leur quotidien était rythmé par des repas simples pris sur des bancs ou debout, notamment dans les thermopolia, sortes de fast-foods antiques où l’on achetait des plats préparés.Pourquoi manger en position allongée ?Ce rituel n’était pas qu’un simple caprice de riches oisifs. Se coucher pour manger était un symbole de raffinement et de civilisation. Dans l’Antiquité, être allongé représentait un mode de vie digne des dieux et des héros. Cette posture permettait aussi de prolonger les repas, qui s’étiraient parfois sur plusieurs heures, rythmés par des discussions et des divertissements.D’un point de vue physiologique, cette position aurait facilité la digestion, bien que certaines études modernes la remettent en question.Conclusion : un privilège aristocratiqueOui, les Romains mangeaient en position couchée, mais seulement l’élite masculine. Les femmes et les classes populaires prenaient leurs repas autrement. Ce rituel était avant tout un symbole de richesse et de distinction sociale, bien loin des habitudes du commun des mortels.