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Choses à Savoir TECH

Un nouveau patron chez Apple ?

À 63 ans, Tim Cook fait partie des plus vieux PDG de la Silicon Valley. Ce n’est donc pas surprenant que la question de sa succession se pose de plus en plus ces derniers mois, voir ces dernières années… Et si aucun successeur n’avait émergé jusqu’à présent, il semblerait que la donne ait changé puisqu’un nom revient de plus en plus souvent dans les conversations, celui de John Ternus.


John Ternus, c’est avant tout un ancien ingénieur dans la réalité virtuelle. Mais si le grand public en entend beaucoup parler ces derniers temps, c’est aussi pour sa fidélité à Apple depuis plus de 20 ans… C’est en effet en 2001 que Ternus entre chez Apple, avec seulement un diplôme d’ingénierie mécanique et quasiment aucune expérience professionnelle. Il gravi alors les échelons petit à petit jusqu’à diriger le développements hardware du GAFAM. On lui doit notamment le développement de « toutes les générations et de tous les modèles d’iPad » d’après sa biographie mise en ligne par Apple. A noter que son équipe a aussi planché sur le lancement des AirPods et des iPhone 12. Côté communication, c’est notamment lui qui s’est chargé de faire la tournée des médias européens depuis plus d’un an pour détailler la stratégie environnementale d’Apple.


Moins reconnu que d’autres têtes pensantes d’Apple comme Eddy Cue ou Craig Federighi, Ternus aurait comme gros avantage d’être quadragénaire, permettant aux investisseurs de se projeter sur au moins 10 ans avec la même tête pensante à la barre d’Apple. D’après des sources interrogées par Bloomberg, il est également apprécié au sein de l’entreprise pour sa capacité à mettre les mains dans le cambouis quand il s’agit de travailler sur des problématiques d’ingénierie pure. Seule petite ombre au tableau, Ternus n’est pas vraiment connu du grand public. Autre détail important, Tim Cook n’a pas encore officiellement donné sa démission. Donc même si sa succession est régulièrement évoquée, le PDG a assuré que cela n’arrivera pas avant « un moment ». Ce n’est sans doute qu’une question de temps… mais reste à savoir combien.

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  • L’Apple Watch peut vraiment vous sauver la vie ?

    01:57
    L'Apple Watch, connue pour analyser la fréquence cardiaque notamment, peut tout à fait alerter son porteur en cas d'anomalie. Une fonctionnalité qui a déjà sauvé des vies, de Travis Chalmers, un pompier canadien, qui récemment, a été pris en charge par les secours alors qu'il faisait une crise cardiaque, grâce à sa montre.Tout commence lors d’un banal match de hockey avec son fils. Travis ressent alors une "sensation de chaleur" dans la poitrine et un mal de tête intense. Attribuant ces symptômes à un rhume ou à des allergies saisonnières, il ne s’inquiète pas pour autant. Je cite, "environ une demi-heure plus tard, je suis allongé avec ma fille et mon cœur bat toujours ultra vite" fin de citation. Il décide alors de surveiller son rythme cardiaque avec son Apple Watch. L'appareil détecte immédiatement je cite « une fibrillation auriculaire », soit, un trouble du rythme cardiaque. Devant la persistance du rythme irrégulier, Travis décide de se rendre à l'hôpital le plus proche, pour subir une batterie d’examens, et se voir confirmer par les médecins que sa crise cardiaque était due à une artère bouchée. Aujourd'hui hors de danger, Travis devra prendre des médicaments à vie. Il affirme que sans l'Apple Watch, il ne serait peut-être plus là.D’après les médecins, de plus en plus de personnes détectent des anomalies cardiaques grâce à leur Apple Watch. Bien que certaines alertes puissent être bénignes, cette fonctionnalité peut en effet sauver des vies. Pour que l'Apple Watch soit efficace, il est crucial de la porter régulièrement. En connaissant la fréquence cardiaque habituelle, elle peut mieux détecter les dysfonctionnements. Les montres connectées se révèlent également utiles dans d'autres situations, notamment grâce à leur fonction de détection des accidents de voiture.
  • Combien d’argent génère OpenAI ?

    02:00
    L'IA générative, même si des géants comme Google avec Gemini ou récemment Apple s'y sont lancés, reste dominée par OpenAI. Sous la direction de Sam Altman, l'entreprise a révolutionné le secteur avec ChatGPT, transformant profondément le paysage de l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, OpenAI, en partenariat avec Microsoft, commence à récolter les fruits de ses années de travail acharné.Mais combien rapporte une entreprise comme OpenAI, devenue incontournable en moins de deux ans ? Jusqu'à récemment, il était difficile de répondre à cette question. Cependant, selon le média américain The Information, les revenus d'OpenAI ont littéralement explosé en peu de temps. Il y a un an, l'entreprise générait environ 1 milliard de dollars de revenus annualisés. Ce chiffre est passé à 1,6 milliard à la fin de l'année dernière et a plus que doublé en 2024, atteignant 3,4 milliards de dollars.Ce succès financier n'est pas surprenant vu les produits proposés par OpenAI, notamment la dernière innovation GPT-4o, qui a impressionné les utilisateurs. De plus, l'entreprise bénéficie d'un soutien financier important de Microsoft, qui injecte environ 200 millions de dollars chaque année. La majorité des revenus d'OpenAI provient cependant de l'abonnement premium à ChatGPT, facturé en moyenne 20 dollars par mois. Une autre source majeure de revenus provient des paiements effectués par les développeurs qui utilisent les modèles de langage d'OpenAI pour créer leurs propres applications ou services. En résumé, OpenAI continue de dominer le marché de l'IA générative, consolidant sa position grâce à des produits innovants et un soutien financier solide, tout en voyant ses revenus croître de manière exponentielle.
  • Un pactole de 56 milliards récolté par Elon Musk ?

    02:01
    Elon Musk, le patron infatigable de Tesla, a remporté une victoire significative. Depuis l'annulation de son plan de rémunération en janvier dernier par un juge du Delaware, Musk n'a cessé de batailler pour convaincre ses actionnaires. Ses efforts ont finalement porté leurs fruits. Jeudi 13 juin, les actionnaires de Tesla ont approuvé son plan de rémunération, accordant à Musk la somme colossale de 56 milliards de dollars.Ce succès n'a pas été facile à obtenir. Musk a dû persuader les petits actionnaires, certains grands investisseurs ayant déjà exprimé leur désaccord. Pour les convaincre, il a multiplié les initiatives, allant jusqu'à organiser des visites guidées de l'usine d'Austin, orchestrées par lui-même et Franz von Holzhausen, le chef designer de Tesla. Ces visites incluaient des démonstrations du robot humanoïde Optimus, mettant les petits plats dans les grands pour séduire les actionnaires.Parallèlement à cette approbation, une autre décision majeure a été prise : le déménagement du siège légal de Tesla. Actuellement basé dans le Delaware, le siège va être transféré au Texas. Ce déménagement n'est pas seulement symbolique. Le Texas abrite la Tesla Giga Texas, une usine gigantesque qui pourrait produire jusqu'à 500 000 véhicules par an. Cette décision reflète l'attachement de Musk à cet État, où il a déjà déplacé de nombreuses opérations de ses entreprises. En résumé, la double approbation du plan de rémunération et du transfert du siège marque un tournant pour Tesla et Elon Musk, affirmant leur ambition de continuer à croître et à innover depuis le cœur du Texas.
  • Un ex-chef de la NSA chez OpenAI ?

    02:07
    OpenAI, fer de lance américain dans la bataille technologique face à la Chine, renforce ses rangs avec l'arrivée de Paul M. Nakasone, ancien directeur de la NSA et général à la retraite de l'armée américaine. Cette nomination souligne l'importance stratégique d'OpenAI, partenaire de Microsoft, dans le domaine de l'intelligence artificielle.Paul Nakasone, qui a dirigé la NSA de 2018 à février 2024, apporte une expertise rare au sein de la Silicon Valley. Sa mission chez OpenAI est claire : assurer que les IA développées par l'entreprise restent sûres pour l'humanité. Cette nomination intervient à un moment crucial, alors que l'équipe de sécurité d'OpenAI, connue pour ses positions critiques, avait récemment été réorganisée par Sam Altman, le PDG de l'entreprise.La présence de Nakasone chez OpenAI pourrait être vue comme une réponse aux inquiétudes gouvernementales concernant les risques potentiels des IA avancées. En plaçant un haut responsable du renseignement dans une position clé, le gouvernement américain semble vouloir garantir une vigilance accrue et une réponse rapide en cas de problème.La NSA, bien que discrète, est une agence de renseignement cruciale pour les États-Unis, spécialisée dans les interceptions électroniques. Sa notoriété a explosé après les révélations d'Edward Snowden, dévoilant au monde entier l'ampleur de ses activités de surveillance. L'intégration de l'ancien patron de la NSA au sein d'OpenAI est donc un signal fort de l'importance stratégique de l'entreprise dans la course mondiale à l'intelligence artificielle. En somme, cette collaboration entre un géant de la technologie et un expert du renseignement renforce la position des États-Unis dans la compétition globale pour le leadership en intelligence artificielle, tout en adressant les préoccupations de sécurité liées à ces technologies de pointe.
  • Qui est William Anders, célèbre pour la photo « lever de Terre » ?

    01:46
    Le vendredi 7 juin, l'astronaute emblématique de la Nasa, William Anders, est tragiquement décédé dans un accident d'avion près des îles San Juan, à environ 150 km de Seattle, dans l'État de Washington, aux États-Unis. Il avait 90 ans. Sa disparition laisse derrière lui un héritage indélébile dans l'exploration spatiale.Né le 17 octobre 1933 à Hong Kong, Anders commence sa carrière en tant que diplômé de l'Académie navale des États-Unis en 1955. Pilote de chasse pour l'Air Defense Command en Californie et en Islande, il a été sélectionné comme astronaute de la Nasa en 1964, devenant pilote de réserve pour la mission Gemini 11 en 1966. Cependant, c'est lors de la mission Apollo 8 en décembre 1968 que sa carrière atteint son apogée. Aux côtés de Jim Lovell et du commandant Frank Borman, Anders a été l'un des premiers humains à orbiter autour de la Lune. C'est à cette occasion qu'il a capturé la célèbre photo intitulée "Lever de Terre", symbolisant la fragilité et la beauté de notre planète vue depuis l'espace.« Nous avons fait tout ce chemin pour explorer la Lune, et la chose la plus importante est que nous avons découvert la Terre », avait-il déclaré à propos de cette image emblématique. « Cela m'a fait comprendre que la Terre était petite, délicate et qu'elle n'était pas le centre de l'univers », avait-il ajouté. L'administrateur de la Nasa, Bill Nelson, a rendu un hommage vibrant à William Anders, saluant sa contribution exceptionnelle au programme spatial et son influence inspirante sur les générations futures d'astronautes. Alors que l'Amérique se prépare à renvoyer des astronautes sur la Lune dans le cadre de la mission Artemis et à explorer Mars, l'héritage de William Anders continuera à guider et à inspirer les explorateurs de l'espace.
  • Un appel téléphonique 5G avec un son 3D spatialisé ?

    01:56
    Nokia, célèbre pour son héritage pionnier dans le domaine de la téléphonie mobile, frappe à nouveau fort en dévoilant le tout premier appel "audio et vocal immersif au monde". Cette avancée révolutionnaire, réalisée sur un réseau 5G et avec des smartphones commerciaux, promet de transformer radicalement nos conversations téléphoniques en recréant un son spatialisé en temps réel.Imaginez-vous plongé dans une conversation où le son vous enveloppe, vous donnant l'impression d'être physiquement présent avec votre interlocuteur. C'est précisément l'objectif de cette innovation, qui vise à apporter une profondeur et un réalisme inédits aux échanges téléphoniques. Selon Nokia, il s'agit là de la plus grande avancée dans le domaine des appels vocaux en direct depuis l'introduction des appels monophoniques utilisés aujourd'hui dans nos smartphones et ordinateurs.Cette prouesse technologique repose sur le codec Immersive Voice and Audio Services (IVAS), développé par le consortium 3GPP, auquel Nokia apporte sa contribution. Le codec IVAS exploite l'audio stéréo et binaural pour créer une spatialisation du son, offrant ainsi une expérience audio tridimensionnelle. Ce qui rend cette technologie encore plus remarquable, c'est qu'elle ne requiert qu'un smartphone équipé de deux microphones, une configuration déjà largement répandue sur le marché.L'arrivée de cette innovation s'inscrit dans le cadre de la norme 5G-Advanced, également appelée 5.5G, une évolution majeure du réseau cellulaire qui promet des avancées significatives en termes de débits, de latence et de consommation d'énergie. Le déploiement de la 5G-Advanced devrait débuter ce mois-ci, avec une prévision de finalisation d'ici fin 2025. Cela laisse aux opérateurs de réseaux, ainsi qu'aux fabricants de puces et de téléphones, le temps nécessaire pour adapter leurs produits et équipements à cette nouvelle norme, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de communication immersive.
  • Elon Musk veut bannir Apple ?

    01:42
    Lors de la WWDC 2024, Apple a dévoilé un partenariat inattendu avec OpenAI pour intégrer le robot conversationnel ChatGPT dans ses applications, dont Siri. Cette annonce a suscité une vive réaction de la part d'Elon Musk, propriétaire de Tesla, SpaceX, X.com et Neuralink, qui a exprimé son opposition ferme à cette collaboration. Dans une série de tweets, Musk a qualifié l'intégration d'OpenAI dans le système d'exploitation d'Apple de "violation inacceptable de la sécurité". Il a même menacé d'interdire les appareils Apple dans ses entreprises, exigeant que les visiteurs les stockent dans des cages de Faraday pour bloquer les champs électromagnétiques.Cette réaction cinglante a enflammé la toile, mais ni Apple ni OpenAI n'ont officiellement répondu aux commentaires de Musk. Apple a tenté de rassurer en mettant en avant sa propre IA générative, Apple Intelligence, axée sur la confidentialité et combinant un traitement des données à la fois dans le Cloud et en local sur l'appareil. Musk a continué à critiquer Apple sur X.com, affirmant qu'Apple devrait être capable de développer sa propre intelligence artificielle et remettant en question la capacité d'OpenAI à garantir la sécurité et la confidentialité des utilisateurs. Il accuse également Apple de vendre les données de ses utilisateurs à OpenAI. Ces tensions reflètent la rancœur persistante d'Elon Musk envers OpenAI, qu'il accuse d'avoir trahi ses principes initiaux en matière d'intelligence artificielle axée sur l'humanité. La création de xAI par Musk témoigne de sa volonté de concurrencer OpenAI sur ce terrain.
  • Ten Ten : une nouvelle appli inquiétante pour les jeunes ?

    02:02
    C'est l'application du moment : Ten Ten, trône en tête des téléchargements sur le Google Play Store et l'App Store depuis plusieurs jours. Son principe : transformer son smartphone en talkie-walkie. Si l'idée peut séduire, l'application commence à inquiéter.De par sa gratuité, Ten Ten compte déjà plus d'un million de téléchargements depuis son lancement en avril dernier, et dépasse même les leaders des médias sociaux comme WhatsApp et TikTok. Créée par une entreprise française, elle propose de transformer votre smartphone en talkie-walkie, en utilisant la connexion internet pour émettre et recevoir des messages vocaux en direct. Après avoir créé un compte, vous pouvez ajouter des contacts à votre liste d'amis, en utilisant leur numéro de téléphone ou leur adresse e-mail. Ces derniers n’ont qu’à créer un compte et télécharger l’appli pour que vous puissiez communiquer avec eux.Ceci dit, une inquiétude est apparue : l'utilisation des données. Sur son site, Ten Ten indique que les conversations sont éphémères et qu'elles ne sont ni écoutées ni stockées. Pourtant, l'application indique tout de même collecter certaines informations comme l'adresse IP, le navigateur et l'appareil utilisé, ainsi que toutes les données renseignées au moment de l’inscription comme le nom, le numéro de téléphone, les contacts... Ainsi, plusieurs créateurs ont souligné le côté dangereux de l'application étant donné que l'utilisateur peut recevoir des messages vocaux à tout moment, en pleine nuit, pendant les cours ou au musée par exemple, et cela, même si le téléphone est verrouillé. À ce jour, le hashtag #tenten cumule plusieurs centaines de milliers de vidéos, dont certaines alertent vivement sur les défauts de l'application. Petite astuce si vous avez l’application et qu’il y a du monde autour de vous, mettez votre smartphone en mode « ne pas déranger », cela coupera automatiquement toutes les notifications pour la période souhaitée.
  • Le porno, officiellement autorisé sur X.com ?

    02:07
    C’est un changement majeur qui vient de prendre effet sur x.com, le réseau social d’Elon Musk depuis le 1er juin. Jusqu’à présent tolérés, les contenus pour adultes ont pris place dans les règlements de la plateforme. Désormais, je cite, “les utilisateurs peuvent publier des contenus NSFW produits de manière consensuelle”. Pour être acceptés sur X, ces contenus pour adultes doivent répondre à une exigence : être étiquetés comme étant du « contenu sensible ». De cette manière, la plateforme veut éviter la prolifération de contenus adultes dans les flux de n’importe qui, floutant pudiquement les images et vidéos marquées comme telles.Autre exigence, que ces contenus ne figurent pas sur une image de profil ou une bannière. X explique je cite que “l'expression sexuelle, visuelle ou écrite, peut-être une forme légitime d'expression artistique”, ou encore que le réseau social croit “en l'autonomie des adultes pour s'engager et créer des contenus qui reflètent leurs propres croyances, désirs et expériences, y compris ceux liés à la sexualité”. Le réseau social ajoute au passage que ces nouvelles règles s’appliquent aussi aux contenus photographiques, animés ou encore générés par l’IA, « tels que les dessins animés, les animés japonais ou les hentais par exemple ».Si mettre au clair les règles de la plateforme sur le sujet est une bonne chose, cela mettra sans doute X encore un peu plus dans le viseur des autorités. La Commission européenne reproche déjà au réseau social son manque de modération concernant la désinformation. Autoriser officiellement les contenus pornographiques avec une équipe de modération réduite à quelques centaines de membres seulement depuis l’arrivée d’Elon Musk est un jeu très dangereux. A voir si la plateforme pourra contenir, voir éviter les dérives dans ce domaines extrêmement sensible.