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Choses à Savoir TECH

Combien d’argent génère OpenAI ?

L'IA générative, même si des géants comme Google avec Gemini ou récemment Apple s'y sont lancés, reste dominée par OpenAI. Sous la direction de Sam Altman, l'entreprise a révolutionné le secteur avec ChatGPT, transformant profondément le paysage de l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, OpenAI, en partenariat avec Microsoft, commence à récolter les fruits de ses années de travail acharné.


Mais combien rapporte une entreprise comme OpenAI, devenue incontournable en moins de deux ans ? Jusqu'à récemment, il était difficile de répondre à cette question. Cependant, selon le média américain The Information, les revenus d'OpenAI ont littéralement explosé en peu de temps. Il y a un an, l'entreprise générait environ 1 milliard de dollars de revenus annualisés. Ce chiffre est passé à 1,6 milliard à la fin de l'année dernière et a plus que doublé en 2024, atteignant 3,4 milliards de dollars.


Ce succès financier n'est pas surprenant vu les produits proposés par OpenAI, notamment la dernière innovation GPT-4o, qui a impressionné les utilisateurs. De plus, l'entreprise bénéficie d'un soutien financier important de Microsoft, qui injecte environ 200 millions de dollars chaque année. La majorité des revenus d'OpenAI provient cependant de l'abonnement premium à ChatGPT, facturé en moyenne 20 dollars par mois. Une autre source majeure de revenus provient des paiements effectués par les développeurs qui utilisent les modèles de langage d'OpenAI pour créer leurs propres applications ou services. En résumé, OpenAI continue de dominer le marché de l'IA générative, consolidant sa position grâce à des produits innovants et un soutien financier solide, tout en voyant ses revenus croître de manière exponentielle.

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  • Tor est-il sous surveillance ?

    02:05|
    C’est une simple rumeur lancée sur Reddit qui s’est avérée être bien réelle. En janvier, un internaute anonyme révélait, documents judiciaires à l'appui, que plusieurs pays, dont l'Allemagne, les États-Unis, le Brésil et la Grande-Bretagne, avaient coordonné une opération de surveillance sur le réseau Tor. Baptisée « Liberty Lane », cette offensive visait à identifier des utilisateurs ciblés. Mais derrière cette opération se cache une stratégie bien plus vaste de désanonymisation, suggérant que la police allemande aurait percé les secrets de Tor bien avant.Après deux ans d’enquête, des journalistes des chaînes allemandes Panorama et STRG_F ont dévoilé des méthodes inédites d'infiltration du réseau. Selon leur investigation, les autorités auraient utilisé des attaques de « timing » pour lever l'anonymat de certains internautes. En analysant les données échangées sur le réseau Tor, ils ont réussi à remonter jusqu’aux adresses IP réelles de certains utilisateurs, un exploit que la communauté cybersécurité jugeait complexe à réaliser.Le réseau Tor, conçu pour protéger l'anonymat, semble aujourd’hui vulnérable. La stagnation du nombre de nœuds, donc de serveurs permettant d’anonymiser l’origine des connexions, et bien ce nombre stagne entre 7 000 et 8 000, et le manque de diversité des opérateurs accentuent les risques. Selon Panorama, les dix plus grands gestionnaires de nœuds représenteraient à eux seuls près de 50% des relais de sortie, ce qui compromet la sécurité du réseau. Le Projet Tor a réagi en rassurant sur l’intégrité du réseau, tout en reconnaissant les failles pointées par l’enquête. Il a lancé un appel à sa communauté pour renforcer la diversité des nœuds et a insisté sur la mise à jour du navigateur Tor comme mesure essentielle de protection. La bataille pour l’anonymat en ligne est loin d’être terminée.
  • Telegram : accès libre aux IP et numéros de téléphone pour les autorités ?

    01:49|
    Le patron de Telegram, Pavel Durov, semble avoir opéré un tournant radical depuis qu'il est sous la supervision de la justice française et interdit de quitter le territoire. Connu pour sa résistance aux autorités, il coopère désormais pleinement avec les demandes légales. Ce changement de cap a été officialisé directement via l'application de messagerie, qui compte près d'un milliard d'utilisateurs.Dans un message publié sur son canal personnel, Durov a annoncé une mise à jour importante des conditions d'utilisation et de la politique de confidentialité de Telegram. « Nous avons précisé que les adresses IP et les numéros de téléphone de ceux qui enfreignent nos règles peuvent être divulgués aux autorités compétentes en réponse à des demandes légales valides », a-t-il expliqué. Jusqu'à présent, Telegram ne partageait ces informations qu'en cas de dossiers liés au terrorisme, rendant cette nouvelle politique significative.Telegram s'est également attaqué à sa réputation de plateforme facilitant l'accès à des services illégaux, souvent comparée au dark web. La fonction de recherche a été revue, avec le soutien d'une équipe de modérateurs et de l'intelligence artificielle. Durov a affirmé que « tous les contenus problématiques identifiés dans la fonction de recherche ne sont plus accessibles ». De plus, les utilisateurs auront désormais la possibilité de signaler tout contenu illégal, facilitant son retrait. Ce revirement marque une nouvelle ère pour Telegram, qui cherche à se distancier de son image de plateforme permissive face aux activités illégales. Reste à voir comment cette nouvelle politique impactera l'utilisation de l'application à l’échelle mondiale.
  • Qu’est-ce que « le dernier examen de l’humanité » ?

    01:53|
    Les intelligences artificielles (IA) repoussent de plus en plus les limites en surpassant les humains lors de divers tests, qu'il s'agisse d'examens académiques ou d'évaluations spécifiques à la performance des machines. Avec l’arrivée du modèle de langage o1 d’OpenAI, capable de raisonnements complexes, cette tendance s'accélère. Pour relever ce défi, la start-up Scale AI s'est associée au Center for AI Safety afin de concevoir un test inédit, baptisé « Humanity's Last Exam » – le dernier examen de l’humanité.Ce projet ambitieux vise à évaluer si l'IA peut rivaliser avec des experts humains. Il se compose de 1 000 questions pointues dans des domaines variés, difficiles pour des non-spécialistes, et dont les réponses ne sont pas facilement accessibles en ligne. Le but ? Tester la véritable capacité de raisonnement de l’IA, au-delà de simples recherches d’informations. Pour créer ces questions, l'initiative fait appel au public. Toute personne ayant au moins cinq ans d’expérience dans un domaine technique ou possédant un doctorat est invitée à soumettre des questions. Celles-ci doivent être acceptées par les experts du domaine concerné, être factuelles et ne comporter ni piège ni ambiguïté. Afin d’éviter que l'IA ne mémorise simplement les réponses, une partie des questions restera confidentielle.Les contributions peuvent être soumises via un formulaire en ligne jusqu’au 1er novembre. Les auteurs des 50 meilleures questions recevront une récompense de 5 000 dollars, tandis que ceux des 500 questions suivantes seront gratifiés de 500 dollars. Ce test ultime pourrait bien être un indicateur décisif du moment où l’IA égalera – voire surpassera – les capacités humaines.
  • Qui décide (et permet) le succès des IA ?

    02:30|
    Le secteur de l’intelligence artificielle (IA) est désormais reconnu pour ses besoins colossaux en capitaux, nécessaires au développement d’infrastructures et à l'entraînement de modèles de plus en plus performants. Et les investisseurs ne manquent pas à l’appel. La dernière levée de fonds orchestrée par OpenAI illustre bien cette dynamique. Parmi les acteurs les plus en vue, les fonds souverains des grandes nations productrices d’hydrocarbures du Moyen-Orient se distinguent particulièrement.Parmi eux, MGX, un fonds émirati créé il y a moins d’un an pour investir spécifiquement dans l’IA, fait parler de lui. Ce fonds s’est rapidement associé à Microsoft et BlackRock pour soutenir des projets dans le domaine et envisage maintenant de prendre une participation dans OpenAI. D’autres fonds de la région suivent la même voie. Le fonds souverain d’Abou Dhabi, Mubadala, qui gère 302 milliards de dollars, a déjà investi dans Anthropic, l’entreprise derrière Claude, et a réalisé huit transactions dans l’IA au cours des quatre dernières années. Quant à l’Arabie saoudite, son fonds souverain, le Saudi Public Investment Fund (PIF), gérant 925 milliards de dollars d'actifs, a lancé la Saudi Company for Artificial Intelligence (SCAI) pour se positionner dans ce secteur en plein essor.Cet engouement n’est pas surprenant. Depuis des années, les pays du Moyen-Orient cherchent à diversifier leurs économies, traditionnellement dépendantes des hydrocarbures. Les Émirats arabes unis, précurseurs dans ce domaine, ont déjà réduit la part des hydrocarbures à un tiers de leur PIB. L’Arabie saoudite, sous la houlette de Mohammed Ben Salmane, suit cette voie, tandis que le Koweït a lancé en 2017 son programme « New Kuwait 2035 » pour diversifier son économie. L’IA, comme d’autres secteurs technologiques, représente une opportunité clé dans cette transition économique.
  • Elon Musk veut faire virer un procureur au Texas ?

    01:57|
    Selon une enquête du *Wall Street Journal*, Elon Musk aurait discrètement fait appel au cabinet de conseil politique républicain Axiom Strategies pour financer anonymement la campagne électorale dans le comté de Travis, Texas, où se tenait l’élection du procureur. Ce poste, clé dans le système judiciaire américain, consiste à représenter le gouvernement et faire appliquer la loi.Le duel opposait Jeremy Sylestine à José Garza, procureur sortant, connu pour son approche progressiste et soutenu par le milliardaire George Soros lors d'une précédente campagne. Une alliance qui n’a pas plu à Musk, déjà très critique à l’égard de Soros, qu’il accuse d’« éroder le tissu de la civilisation ». Musk a ainsi créé l’entité *Saving Austin*, principalement financée par Tesla et SpaceX, pour soutenir des actions contre Garza. Ce groupe a dépensé plus de 650 000 dollars en publicités et tracts attaquant violemment le procureur. Un prospectus le montrait au-dessus d'un ours en peluche ensanglanté, avec l’inscription : « José Garza remplit les rues d'Austin de pédophiles et de tueurs. La prochaine victime pourrait être votre proche. »Malgré cette campagne agressive, José Garza a été réélu en mars. Suite à sa victoire, il a dénoncé les interventions de Musk et d'autres milliardaires : « Le pays devrait prendre note. Les milliardaires de MAGA transforment le Texas en laboratoire pour leurs objectifs extrémistes. Nous avons prouvé qu'ils peuvent être battus. » L’implication de Musk dans cette élection s’explique également par ses intérêts économiques. Tesla, et bientôt les QG de SpaceX et X.com, sont installés à Austin. Cet État aux penchants conservateurs offre des avantages fiscaux intéressants pour les entreprises, ce qui motive l'activisme de Musk. *Saving Austin* a récemment redirigé ses attaques vers le démocrate Colin Allred, opposé au républicain Ted Cruz lors des prochaines élections sénatoriales. 
  • o1, le nouveau modèle d’OpenAI capable de « penser » ?

    01:55|
    OpenAI frappe fort avec sa nouvelle série de modèles IA, lancée le 12 septembre : o1-preview et o1-mini. Leur objectif ? Aider à « réfléchir avant de réagir ». Ces modèles, disponibles pour les abonnés payants de ChatGPT, se révèlent impressionnants. Pensés pour traiter des tâches complexes et résoudre des problèmes mathématiques ardus, ils surpassent nettement le modèle GPT-4o dans leur domaine de compétence.Pour démontrer les capacités de o1, OpenAI a soumis ses modèles à l'examen de qualification de l'Olympiade internationale de mathématiques (IMO), une compétition qui rassemble les meilleurs lycéens du monde. Là où GPT-4o n'avait résolu que 13 % des problèmes, le modèle o1 a atteint un score impressionnant de 83 %. En matière de sécurité, o1 s'illustre également, étant quatre fois plus efficace que GPT-4o pour bloquer les contenus potentiellement dangereux. On pourrait presque qualifier le modèle d'IA o1 de « petit génie » de l’intelligence artificielle.Ses compétences en raisonnement sont telles qu'il dépasse la précision humaine à un niveau doctorat sur plusieurs tests. Si ses talents sont particulièrement utiles en mathématiques, ils s'étendent aussi au codage, aux sciences et à d'autres domaines. Par exemple, des physiciens peuvent utiliser o1 pour générer des formules complexes en optique quantique, tandis que des développeurs peuvent l'employer pour créer des workflows multi-étapes, ou encore des chercheurs en santé pour annoter des données de séquençage cellulaire. Toutefois, o1 n’a pas encore toutes les fonctionnalités de ChatGPT, comme l'accès aux fichiers ou aux images. Mais pour les tâches de raisonnement, il est inégalé. Quant à o1-mini, il s’agit d’une version plus légère et abordable. Actuellement réservée aux abonnés de ChatGPT Plus et Team, OpenAI promet que cette technologie sera bientôt accessible à tous.
  • Le Brésil embauche des hackers pour combattre l’IPTV ?

    01:58|
    C'est un tournant dans la lutte contre l'IPTV illégale au Brésil. L'Agence nationale des télécommunications (Anatel) s'apprête à organiser, en collaboration avec la communauté des hackers éthiques, le premier Hackathon dédié aux Box TV non homologuées. L'événement, prévu pour la fin du mois, vise à trouver des solutions durables pour bloquer le fonctionnement de ces appareils, qui permettent l'accès à des flux de streaming pirates, en pleine expansion dans le pays.Contrairement à la France, où seule la captation de flux IPTV non licenciés est illégale, le Brésil a opté pour une régulation plus stricte. L'utilisation des box TV doit être validée par Anatel, qui publie une liste des équipements autorisés sur son site. Tout boîtier non homologué est donc formellement interdit. Malgré des efforts conséquents, dont la neutralisation de 3 000 serveurs et 80 % des box illégales en 2023, Anatel peine à éradiquer totalement le piratage. C'est dans ce contexte qu'intervient le Hackathon Brasil, destiné à mobiliser les talents pour renforcer la lutte contre cette pratique. Les participants devront développer des méthodes pour perturber la communication entre les box non autorisées et leurs utilisateurs. Parmi les pistes évoquées, la création de logiciels malveillants déguisés en applications de streaming légitimes semble envisagée. L'ampleur du défi est considérable, avec des millions de box pirates en circulation dans le pays.Les récompenses pour les vainqueurs sont attractives : 7 000 réis brésiliens (environ 1 100 euros) pour la première place, soit trois fois le salaire moyen national, 3 000 pour la seconde et 2 000 pour la troisième. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie globale de renforcement des mesures anti-piratage, comme en témoigne la récente suspension de la diffusion de la Ligue 1 par CazéTV, due à l'utilisation massive de VPN par des internautes français.
  • Peut-on connaître la qualité de l’air sur Google Maps ?

    01:43|
    Vous ne le savez peut-être pas, mais Google Maps propose un calque dédié à la qualité de l’air dans la zone que vous consultez ou où vous vous trouvez. De « bon » à « extrêmement mauvais », six niveaux sont disponibles pour évaluer l’état de l’air. Que ce soit sur votre PC ou votre mobile, l’activation de cette fonctionnalité se fait en quelques clics seulement. Alors, comment l’utiliser ?L’accès à l’option « qualité de l’air » est simple. Tout se passe dans les « calques » de Google Maps, ces couches d’informations qui ajoutent des détails à la carte principale. Par exemple, la « vue satellite » affiche des images prises depuis l’espace, tandis que le calque « relief » montre les montagnes et vallées avec des ombrages. Il y a aussi « Street View », qui offre des panoramas à 360°, ou encore le calque « trafic en temps réel », très pratique pour connaître l’état de la circulation. Mais celui qui nous intéresse aujourd’hui, c’est bien sûr le calque « qualité de l’air ».Pour l’activer, rien de plus simple. Sur ordinateur, cliquez sur l’icône « calques » en bas à gauche, et sur mobile, vous la trouverez en haut à droite de l’écran. Ensuite, sélectionnez le calque « qualité de l’air » en bas de la liste. Une fois activée, cette fonctionnalité vous permet de connaître l’indice de la qualité de l’air (IQA) de la zone consultée, avec des informations mises à jour toutes les heures. En France, les données proviennent de Geod’air, géré par l’Ineris, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques. Sur l'application, l'indice de la qualité de l'air (IQA) est mis à jour toutes les heures.
  • NVIDIA dépasse 1 Tbit par seconde via la fibre optique ?

    01:58|
    C’est un véritable exploit technologique que viennent de réaliser Nokia et l’opérateur télécom OTE. Les deux partenaires ont annoncé avoir battu des records de débits de transmission optique sur de longues distances. Sur 2 580 kilomètres, ils ont atteint un débit impressionnant de 800 Gbit/s en fibre optique, avec un pic de 900 Gbit/s sur une distance de 1 290 km. Ces résultats ne sont pas seulement théoriques : les tests ont été réalisés en conditions réelles, ce qui en fait une avancée concrète pour les infrastructures de télécommunications.Ces performances ont été obtenues grâce à la technologie DWDM (multiplexage par répartition en longueur d'onde dense), qui permet de transmettre plusieurs signaux sur une seule fibre optique en utilisant différentes longueurs d’onde. Cette innovation optimise l’utilisation des infrastructures existantes, sans avoir à installer de nouveaux câbles, et permet d’augmenter la capacité de transmission des données sur des distances considérables. En parallèle, Nokia a également atteint un débit record de 1,2 Tbit/s sur une distance de 255 kilomètres, ce qui illustre la robustesse et l’efficacité de cette technologie. L’entreprise estime que ces avancées pourraient réduire de 40 % la consommation d’énergie par bit transmis, contribuant ainsi à une réduction significative de l’empreinte carbone des réseaux optiques.Cependant, les particuliers ne bénéficieront pas directement de ces performances. Ce sont les services de streaming, les réseaux sociaux et le Cloud qui seront les premiers à profiter de cette amélioration des capacités de transmission de données. Un progrès technologique majeur qui ouvre la voie à une connectivité toujours plus performante.