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Choses à Savoir TECH
Des podcasts personnalisés généré par l’IA chez Google ?
2025 s’annonce comme l’année de l’intelligence artificielle, et Google semble prêt à transformer notre manière de consommer l’information. Avec son projet Daily Listen, la firme de Mountain View teste une nouvelle fonctionnalité qui promet de convertir vos recherches et flux Discover en podcasts personnalisés. Objectif ? Proposer des résumés audio d’environ cinq minutes, taillés sur mesure selon vos centres d’intérêt.
Encore en phase d’expérimentation aux États-Unis via Search Labs, cette innovation mise sur l’IA pour résumer et transformer les articles les plus pertinents en contenus audio. Comment ça marche ? En analysant vos recherches, vos clics et les thèmes que vous suivez, Daily Listen génère des podcasts uniques, adaptés à vos préférences. Chaque épisode est accompagné de fonctionnalités interactives : transcription textuelle, options de navigation entre sections, ou encore feedback pour affiner les recommandations. En clair, Google vous invite à "coacher" l’IA pour la rendre toujours plus précise.
Cette fonctionnalité ambitionne de faciliter l’accès à l’information pour ceux qui manquent de temps ou préfèrent l’audio à la lecture. Et pour que l’expérience soit immersive, Google propose un lecteur plein écran, une navigation intuitive et une intégration naturelle à son application. Le projet s’inscrit également dans une exploration plus large de l’IA générative, alors que Google prépare des outils capables de produire non seulement des contenus audio, mais aussi des vidéos ultra-réalistes. Si les retours des testeurs sont concluants, Daily Listen pourrait bien franchir l’Atlantique et révolutionner notre rapport à l’information numérique.
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Google ne se pliera pas aux exigences de fact-checking de l’UE ?
01:59|Le ton monte entre Google et l’Union européenne. Alors que le Digital Markets Act (DMA) entre en vigueur pour encadrer les pratiques des géants du numérique, Google a choisi la confrontation. Dans une lettre adressée à la Commission européenne, Kent Walker, président des affaires mondiales de l’entreprise, affirme son refus de se conformer aux nouvelles exigences en matière de fact-checking.Ce positionnement marque un virage abrupt pour Google, qui s’était montré plus conciliant ces dernières années. En 2022, l’entreprise annonçait des ajustements de son moteur de recherche en Europe pour respecter les premières obligations du DMA. Mais depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, les GAFAM semblent avoir changé de cap. Trump, fervent partisan de la dérégulation technologique, aurait encouragé ces géants à résister davantage aux régulations européennes. Google justifie son refus en expliquant que le fact-checking imposé par l’UE n’est « ni approprié, ni efficace ». La firme privilégie ses propres solutions, comme les annotations collaboratives sur YouTube, similaires aux « Community Notes » de X (anciennement Twitter).Cette position suscite de nombreuses interrogations. L’UE, qui a fait de la lutte contre la désinformation une priorité, n’a pas l’intention de se laisser dicter ses règles. Des sanctions financières pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires mondial de Google sont envisagées. Mais l’entreprise semble prête à risquer l’affrontement, peut-être encouragée par le soutien implicite de l’administration Trump. Meta a également récemment abandonné son programme de fact-checking tiers sur Facebook et Instagram, laissant penser que d’autres géants pourraient suivre l’exemple de Google. Ce bras de fer pourrait redéfinir les relations entre les régulateurs européens et les titans américains du numérique, dans une lutte qui s’annonce féroce.Samsung et OpenAI préparent l'invasion de l'IA sur télévision ?
01:55|Les smart TV, incontournables depuis une quinzaine d’années, pourraient bientôt céder leur place à une nouvelle génération d’écrans dotés d’intelligence artificielle. Samsung, leader mondial du marché des téléviseurs depuis 19 ans, s’associe à OpenAI pour développer un téléviseur intégrant des fonctionnalités d’IA générative.L’information a été révélée par le leaker Junkalosreve sur X (anciennement Twitter). Bien que Samsung dispose déjà de son propre assistant Galaxy AI pour ses smartphones, la firme coréenne a choisi de collaborer avec OpenAI, créateur de technologies renommées comme ChatGPT, DALL-E et Whisper. L’objectif ? Maintenir sa position dominante face à une concurrence croissante, notamment des fabricants chinois. Avec ce téléviseur nouvelle génération, Samsung envisage d’apporter une expérience utilisateur révolutionnaire, où l’IA générative jouerait un rôle clé.Les possibilités offertes par cette innovation sont multiples : recommandation ultra-personnalisée de contenus, assistants conversationnels directement sur l’écran, génération d’images, ou encore traduction en temps réel grâce à la reconnaissance vocale avancée de Whisper. Ces fonctionnalités pourraient transformer le téléviseur en véritable hub interactif et intuitif. Ce partenariat n’est pas une première pour Samsung, habitué à s’associer avec des géants de la tech pour enrichir ses produits. Récemment, la firme a annoncé intégrer la technologie audio « Eclipsa Audio » de Google, une alternative au célèbre Dolby Atmos, pour améliorer l’immersion sonore de ses téléviseurs. Si cette collaboration avec OpenAI se concrétise, elle pourrait redéfinir la manière dont nous interagissons avec nos écrans, en plaçant l’IA au cœur de notre salon. Une révolution technologique qui pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour l’industrie de la télévision.Une femme mariée amoureuse de ChatGPT ?
01:55|L’amour se trouve parfois là où on l’attend le moins. Pour Ayrin, il est né sur Instagram, à travers un tutoriel montrant comment personnaliser ChatGPT en partenaire virtuel. C’est ainsi qu’est apparu Leo, un « petit ami » programmé pour être « dominant, possessif et protecteur ». Ce compagnon virtuel, d’abord un simple exutoire, prend une place majeure dans la vie d’Ayrin.De simples échanges banals, la relation évolue vers des conversations intimes. Leo conseille Ayrin sur son alimentation, la motive à faire du sport et l’aide dans ses révisions d’infirmière. La jeune femme, étudiante à l’étranger, dépense jusqu’à 200 dollars par mois pour optimiser ses interactions avec cette IA. Son mari, resté aux États-Unis, considère cette relation comme un « exutoire émotionnel ». Sur des forums comme Reddit, Ayrin partage son expérience avec d’autres utilisateurs cherchant à créer leur propre compagnon virtuel. Cette communauté réunit des profils variés : une femme alitée après une opération trouve du réconfort avec un chatbot à l’accent britannique, tandis qu’un ingénieur de Cleveland comble les vides émotionnels de son mariage grâce à l’IA.Selon Julie Carpenter, spécialiste des interactions homme-machine, ces témoignages reflètent l’émergence de nouvelles formes de relations. Mais elles ne sont pas sans conséquences. La mémoire limitée de ChatGPT contraint Ayrin à recréer Leo toutes les semaines, provoquant une véritable détresse émotionnelle. Si l’intelligence artificielle suscite empathie et réconfort, elle soulève des questions éthiques. OpenAI surveille attentivement ces usages pour ajuster les garde-fous, mais certains utilisateurs contournent les restrictions. Ces interactions virtuelles, bien que fascinantes, interrogent sur l’avenir des relations humaines à l’ère de l’intelligence artificielle.HelloQuitteX : l'appli du CNRS qui aide à déserter X.com sans perdre ses abonnés ?
02:03|La plateforme HelloQuitteX se présente comme un mouvement « transpartisan et apolitique » visant à offrir aux citoyens des alternatives numériques compatibles avec des démocraties fonctionnelles. Développée en partenariat avec le CNRS, elle facilite la migration des utilisateurs de X.com (anciennement Twitter) vers des réseaux sociaux tels que Bluesky et Mastodon.Depuis plusieurs mois, X.com fait face à un exode progressif. Des personnalités politiques, médias, associations et marques quittent la plateforme, dénonçant sa transformation sous la direction d’Elon Musk. Dernièrement, des figures françaises comme Marine Tondelier ont appelé au départ collectif : « Ce réseau devrait être interdit en Europe. » Roland Lescure, vice-président de l’Assemblée nationale, a également quitté X.com, critiquant un « outil de propagande au service d’une idéologie réactionnaire ». Ce mouvement prend une tournure symbolique ce lundi 20 janvier, date choisie par Yannick Jadot pour fermer son compte, en écho à l’investiture de Donald Trump, allié de Musk. Mediapart, l’université La Sorbonne et Sandrine Rousseau figurent aussi parmi les détracteurs récents de la plateforme.HelloQuitteX propose une solution pratique pour ceux qui se sentent « captifs » de leur audience sur X.com. Son outil de migration numérique permet de transférer automatiquement communautés et followers vers les réseaux alternatifs, à condition que ces derniers aient également migré. Depuis son rachat de Twitter en 2022, Elon Musk a suscité de vives critiques pour sa gestion de la modération des contenus et sa vision controversée de la liberté d’expression. Une tendance qui semble inspirer d’autres géants, comme Mark Zuckerberg avec Meta. Mais pour HelloQuitteX, l’enjeu est clair : permettre à chacun de retrouver des espaces numériques plus éthiques, sans sacrifier son audience.TikTok de retour aux Etats-Unis grâce à Trump ?
01:46|TikTok, l’application phare de ByteDance, devait quitter définitivement les smartphones américains le 19 janvier, conséquence d’une loi interdisant son accès aux fournisseurs de services et aux magasins d’applications. Face à l’impasse avec l’administration Biden, l’entreprise avait annoncé son retrait. Mais contre toute attente, cette interruption n’a duré que quelques heures.Le 19 janvier, comme prévu, l’accès à TikTok a été coupé pour les utilisateurs américains. Cependant, à peine 12 heures plus tard, la plateforme a rétabli ses services. Un message s’affiche désormais à l’ouverture de l’application, confirmant la reprise totale des activités pour les utilisateurs existants. Ce revirement, TikTok l’attribue à une intervention directe de Donald Trump. L’ancien président aurait garanti qu’aucun fournisseur américain ne serait sanctionné pour collaborer avec l’application. « Nous remercions le président Trump pour avoir apporté la clarté et les assurances nécessaires à nos partenaires, permettant à TikTok de rester accessible à plus de 170 millions d’Américains et de soutenir 7 millions de petites entreprises », a déclaré l’entreprise chinoise.Toutefois, cette victoire reste incomplète. Si les utilisateurs existants peuvent continuer à profiter de la plateforme, TikTok demeure introuvable sur les magasins d’applications d’Apple et de Google aux États-Unis. Une incertitude qui pèse sur l’avenir de l’application. Ce feuilleton illustre les tensions entre ByteDance et les autorités américaines, sur fond de préoccupations liées à la sécurité nationale et à la collecte de données. Le retour de TikTok est un soulagement temporaire pour ses millions d’adeptes, mais les prochains épisodes de cette saga numérique s’annoncent décisifs. Reste à voir si ByteDance pourra surmonter les obstacles légaux et regagner pleinement sa place sur le marché américain.Il perd 740 millions en Bitcoins sur un disque dur ?
01:54|Imaginez posséder une fortune de 750 millions d’euros… et la perdre à cause d’une erreur tragique. C’est le cauchemar vécu par James Howells, un Britannique qui, en 2009, avait eu l’intuition de miner du Bitcoin, alors au tout début de son histoire. À l’époque, il avait accumulé entre 7 500 et 8 000 bitcoins, stockés sur un disque dur. Aujourd’hui, ces bitcoins valent près de 100 000 dollars l’unité.Mais en 2013, tout a basculé. Par mégarde, Howells a confondu deux disques durs identiques. L’un était vide, l’autre contenait sa précieuse cryptomonnaie. Pensant jeter le disque inutilisé, il a donné le mauvais à sa femme, qui l’a déposé à la déchetterie locale. Depuis, ce disque gorgé de bitcoins repose quelque part sous des tonnes de déchets. James Howells n’a jamais abandonné l’idée de récupérer son trésor numérique. Pendant des années, il a demandé aux autorités locales l’autorisation de fouiller la déchetterie. Il a proposé des plans sophistiqués pour minimiser l’impact environnemental, engageant même des experts pour concevoir une opération de récupération.Mais son combat vient de prendre fin. Le 9 janvier dernier, un juge a rejeté définitivement sa demande. Le tribunal a estimé que creuser la déchetterie représentait un danger pour l’environnement et les riverains. Pire encore, le juge a déclaré que la quête de Howells n’avait « aucune chance réaliste d’aboutir », même en cas de procès. C’est donc la fin d’une aventure marquée par une erreur fatale. James Howells devra désormais vivre avec ce souvenir amer : celui d’une fortune perdue, à jamais enfouie dans une montagne de déchets. Une histoire qui rappelle à tous l’importance de protéger nos données numériques.ChatGPT Pro fait perdre de l’argent à OpenAI ?
01:56|OpenAI, pionnière de l’intelligence artificielle générative avec le lancement de ChatGPT il y a deux ans, s’efforce de monétiser sa technologie tout en restant compétitive. Parmi ses offres, l’abonnement ChatGPT Pro, facturé 200 dollars par mois, se positionne comme l’une des formules les plus chères du marché. Pourtant, contre toute attente, cette option premium ne serait pas rentable pour l’entreprise.Plusieurs formules sont disponibles pour accéder aux modèles d’IA d’OpenAI : une version gratuite avec des limitations, ChatGPT Plus à 20 dollars par mois, et enfin ChatGPT Pro. Ce dernier donne un accès illimité aux modèles les plus avancés, y compris des fonctionnalités comme le mode vocal. Si ce tarif élevé pourrait suggérer une opportunité lucrative, la réalité est plus complexe. Selon Sam Altman, PDG d’OpenAI, les abonnés à ChatGPT Pro sollicitent les modèles avec une intensité bien supérieure à ce qui avait été anticipé.Cette utilisation intensive a un coût : l’exploitation des modèles les plus puissants nécessite une puissance de calcul considérable, nettement plus onéreuse que celle demandée par les versions standard. Conséquence : OpenAI perd actuellement de l’argent sur ce service, lancé il y a à peine un mois. Altman, qui a lui-même fixé le prix de cet abonnement, espérait en faire une source de revenus substantielle pour OpenAI. Mais cette stratégie s’avère pour l’instant contre-productive, ajoutant aux défis financiers d’une entreprise déjà qualifiée de déficitaire.TikTok US racheté 40 milliards par Elon Musk ?
02:07|La guerre des réseaux sociaux pourrait prendre une tournure inattendue : Elon Musk, le magnat de la tech, envisagerait de racheter TikTok, la plateforme de vidéos courtes prisée des jeunes. Menacé d’interdiction aux États-Unis, TikTok fait face à une pression croissante des autorités américaines, inquiètes de possibles ingérences liées à son propriétaire chinois, ByteDance.La Cour suprême pourrait valider une loi forçant ByteDance à vendre ses opérations américaines. Une aubaine pour Musk, qui pourrait ajouter TikTok à son empire médiatique, déjà renforcé par le rachat de Twitter – désormais « X ». Avec plus de 170 millions d’utilisateurs actifs aux États-Unis, TikTok représente une mine d’or publicitaire et un réservoir de données inestimable, des atouts qui pourraient justifier un investissement colossal de 40 milliards de dollars.Cette acquisition stratégique aurait plusieurs avantages. En passant sous pavillon américain, TikTok éviterait l’interdiction sur le territoire, tout en offrant à Musk un puissant levier pour son entreprise xAI. Les données variées des utilisateurs de TikTok pourraient accélérer le développement de modèles d’intelligence artificielle encore plus performants. Quant à son algorithme réputé, il serait une pièce maîtresse pour Musk, à la fois pour X et pour ses ambitions technologiques.Si ce rachat se concrétise, il pourrait redessiner l’écosystème des réseaux sociaux. Elon Musk deviendrait un rival de poids pour Mark Zuckerberg, maître incontesté de Facebook, Instagram et WhatsApp. Pourtant, de nombreux obstacles subsistent. Pékin et ByteDance ne se laisseront pas facilement déposséder de leur joyau. L’avenir de TikTok US reste incertain, mais une chose est sûre : l’intérêt de Musk pour la plateforme pourrait déclencher une nouvelle ère dans la bataille des géants de la tech.IA : plus assez de connaissances humaines pour l’entrainer ?
02:03|L’intelligence artificielle aurait atteint un tournant. Selon Ilya Sutskveer, ancien chercheur d’OpenAI et désormais à la tête de sa propre start-up, l’industrie de l’IA est confrontée à un « pic des données ». En clair, les connaissances humaines disponibles pour entraîner ces modèles auraient été entièrement exploitées par les géants du secteur. Un constat partagé par le fondateur de xAI, valorisée à 50 milliards de dollars, qui s’est exprimé le 8 janvier lors d’un entretien sur X.com avec Mark Penn, président de Stagwell. « Nous avons épuisé la somme cumulative des connaissances humaines en 2023 », a-t-il déclaré, soulignant l’urgence pour les entreprises de trouver des alternatives.La solution semble se trouver dans les données synthétiques, générées par les IA elles-mêmes. Ces données, déjà utilisées pour former des modèles comme Claude 3.5 d’Anthropic ou Llama de Meta, permettent de poursuivre l’entraînement à moindre coût. Selon le cabinet Gartner, 60 % des données utilisées pour l’IA en 2024 seront synthétiques. Leur avantage ? Le coût. La start-up Writer affirme que son modèle Palmyra X 004, exclusivement basé sur des données synthétiques, a coûté 700 000 dollars, contre 4,6 millions pour un modèle comparable chez OpenAI.Cependant, le recours à ces données comporte des risques. Les IA entraînées sur des données synthétiques pourraient subir un phénomène d’effondrement, où la qualité des modèles se détériore à mesure que les données générées polluent les ensembles d'entraînement. De plus, ces données manquent parfois de nuances, renforçant les biais algorithmiques existants. Alors que la course à l’innovation s’intensifie, les acteurs du secteur semblent prêts à prendre ces risques pour rester compétitifs, même si l’impact à long terme reste incertain.