Partager

cover art for Quelles technologies se cache derrière la « Sphère » de Vegas ?

Choses à Savoir TECH

Quelles technologies se cache derrière la « Sphère » de Vegas ?

Si vous êtes fans de composants informatiques et de gros matos tech, alors vous devriez aimer cet épisode. Et si ce n’est pas le cas, vous devriez quand même y trouver votre compte, car nous allons parler d’une merveille de technologie sortie de terre à Las Vegas en septembre 2023, la Sphere, cet immense écran en forme de boule qui chaque jour propose des animations vidéo à tous les habitants de Vegas. Ceci dit, comment fonctionne cet énorme écran, qui il faut le rappeler, n’est que la face extérieure d’un auditorium immersif de plus de 16 000 places.

Et bien tout d’abord, grâce à un NAS de 4 pétaoctets. Ça c’est le cerveau du lieu, un serveur où toutes les données sont stockées. D’ailleurs, 4 peta octets, c’est plus de 4000 tera ou encore 4 millions de giga. À l’intérieur de l’auditorium / salle de concert / salle de cinéma, on retrouve également un écran de 16 000 pixels par 16 000 pixels, des serveurs multimédias capables de coller bout à bout une quarantaine de flux 4K à 60 images secondes avec une profondeur de couleurs de 12 bits. Une véritable prouesse technologique mais qui vous laissera peut-être sans voix quand on sait que tout cela est distribué à travers un réseau IP capable d'afficher tout ce contenu avec un lag de moins de 5 millisecondes. Côté audio, la Sphere compte plus de 700 modules de son Holoplot MD-80/90 (chacun constitué de 80 à 90 haut-parleurs). Au total, ce sont plus de 400 Go de contenus qui transitent sur le système informatique de cette salle chaque seconde, le tout avec une latence quasi inexistante, permettant de vivre une expérience homogène à 360°.

Là, on a parlé de l’intérieur de la salle. Mais évidemment, ce qui fait la renommée du bâtiment, c’est son immense écran extérieur de 54 000 mètres carrés et de 1,2 millions de LED… et toute cette technologie sert chaque jour à afficher des animations toutes plus fun et impressionnantes les unes que les autres. Pour rappel, la Sphere a nécessité près de 4 ans de construction pour un coût de plus de 2,3 milliards de dollars.

More episodes

View all episodes

  • Éditer ses SMS, c’est possible avec Google ?

    02:02
    Si vous avez un téléphone Google Pixel ou bien un téléphone Android avec l’application Google Message, alors vous risquez d’être content. Le GAFAM vient d’annoncer une fonction d’édition pour vos messages une fois ceux-ci envoyés. De quoi corriger d'éventuelles fautes ou tout contenu que vous souhaiteriez effacer dans le message initial. En appuyant simplement sur la bulle du message concerné, apparaît une petite icône de crayon qui vous permet ensuite de corriger et d’éditer le sms en question. Attention toutefois, après envoi du message, vous ne pourrez l’éditer que pendant 15 minutes.Pour les utilisateurs de Google Message, cette fonction d’édition ne fonctionne que sur les chats RCS. Remplaçant du bon vieux protocole SMS d’antan, le RCS offre à peu près les mêmes fonctionnalités que les autres messageries instantanées de type WhatsApp ou Messenger, à ceci près que ce protocole est transparent et prend automatiquement le relais du SMS si les deux mobiles en communication sont compatibles. Cela signifie donc que si vous passez par le protocole SMS, vous ne pourrez pas modifier vos messages après envoi.Au-delà de la possibilité d’éditer ses messages via RCS, Google a également annoncé d’autres nouveautés intéressantes. Il sera par exemple possible de créer des nouvelles icônes personnalisées en combinant deux emoji via le clavier Gboard, une sorte d’extension de la fonctionnalité « Emoji kitchen » annoncée il y a quelque temps. Le partage de connexions entre téléphone Android et ordinateurs Chromebook sera aussi simplifié pour les machines connectées au même compte Google. Enfin, la bascule entre plusieurs appareils lors d’un coup de fil Meet sera aussi simplifiée puisqu’il suffira de cliquer sur un bouton pour switcher de son téléphone vers son PC ou l’inverse.
  • Qu’est que les malwares « droppers » ?

    01:54
    Connaissez-vous les "droppers", ces logiciels utilisés dans les cyberattaques, et qui sont au cœur du dernier coup de filet d'Europol ? Une opération qui a d’ailleurs conduit à plusieurs arrestations et à la mise hors ligne d'une centaine de serveurs. Peu connus du grand public, ces logiciels ont facilité les cyberattaques d'entreprises, d'autorités et d'institutions nationales, occasionnant des centaines de millions d'euros de dommages.Concrètement, un "dropper" est un logiciel qui a pour fonction principale je cite « d'ouvrir la porte à d'autres logiciels malveillants » fin de citation. Mais ce n’est pas lui qui réalise l'action malveillante. Bien souvent de petite taille, le dropper est façonné pour passer inaperçu et tromper les antivirus, et on peut littéralement être infecté par ce logiciel rien qu’en se baladant sur le mauvais site, ou en ouvrant un fichier inoffensif. Une fois installé, le « dropper » est soit autonome et embarque déjà avec lui des logiciels malveillants, soit va chercher des logiciels malveillants sur internet, puis faciliter leur installation et leur activation.Dans le cas de l'opération d'Europol, les "droppers" ciblés étaient associés à au moins 15 groupements de rançongiciels, dont certains ont été utilisés pour rançonner des hôpitaux et centres de santé aux États-Unis pendant la pandémie de Covid-19. Une fois sa mission accomplie, le "dropper" peut je cite « s’autodétruire et disparaître de votre machine ». Si les grandes entreprises ont des systèmes de détection assez poussés, notamment avec l'intelligence artificielle, c'est beaucoup plus compliqué pour les petites entreprises. Au final, Europol a permis de déstabiliser un écosystème criminel difficile à appréhender. En s'attaquant à cet outil, les forces de l'ordre ont « créé un effet de levier qui coupe l'herbe sous le pied des attaquants »
  • OpenAI : pourquoi Sam Altman a-t-il été licencié (puis réembauché) ?

    01:50
    OpenAI : pourquoi Sam Altman a-t-il été licencié (puis réembauché) ?OpenAI est aujourd’hui l’une des entreprises avec le plus de dramas dans le domaine de la tech. Que ce soit pour l'entraînement de ses modèles d’IA avec des données que l’on pourrait considérer comme volées étant donné que l’entreprise n’a pas d’accord avec les ayant droit par exemple, ou bien le licenciement de son patron Sam Altman en novembre dernier… qui n’aura duré qu’une seule semaine. Si à l’époque on ne savait pas vraiment pourquoi l’entreprise avait agi de la sorte, on connaît enfin le motif derrière ce licenciement.C’est grâce aux confidences d’une ancienne membre du conseil d'administration, Helen Tonern que l’on a eu le fin de mot de cette histoire. À en croire cette ancienne responsable, les motivations du conseil, à l’époque, tenaient au fait que le patron Sam Altman avait multiplié les mensonges, ce qui rendait impossible le maintien de la confiance. Helen Toner explique par ailleurs que Sam Altman n'avait pas révélé être le propriétaire du fonds OpenAI, et qu'il avait établi une ambiance de travail toxique, rapportées au conseil par deux dirigeants.Elle explique également que les membres du conseil d'administration avaient des preuves que Sam Altman avait « menti et avait été manipulateur dans différentes situations », qu'il prenait des décisions très importantes seul. Je cite, « lorsque ChatGPT est sorti en novembre 2022, le conseil d'administration n'a pas été informé à l'avance. Nous avons appris l'existence de ChatGPT sur Twitter » fin de citation. Elle a enfin rappelé que les expériences professionnelles précédentes de Sam Altman avait été assez chaotiques, avec un licenciement quand il travaillait chez Y Combinator, sans compter les plaintes d’un certain nombre d’employés encore avant, quand il travaillait au sein de la startup Loopts, qui avaient également demandé son renvoi.  
  • Microsoft veut synthétiser votre voix ?

    02:15
    Microsoft a de grandes ambitions, notamment avec l’IA comme en témoignent ses investissements massifs dans OpenAI. Et visiblement, ses choix sont payants étant donné que Microsoft trône désormais en première place des entreprises les plus valorisées au monde, dépassant même Apple. Ainsi, dans sa quête perpétuelle d’innovation, l’entreprise vient de présenter Azure AI Speech, montrant toute l'étendue des possibilités offertes par l'IA.Initialement présenté en 2023, l'outil permet aux utilisateurs de créer et d'utiliser leur propre voix d'IA dans les applications Microsoft. Concrètement, si un logiciel que vous utilisez collabore avec la société pour exploiter Azure AI Speech, vous serez alors en mesure de synthétiser votre voix dans celui-ci. Microsoft a d'ailleurs élaboré ses premiers partenariats permettant de démontrer les capacités de son modèle, notamment avec Truecaller, une application américaine qui identifie et bloque les appels indésirables. Concrètement, l'IA répond aux appels qui sont potentiellement des spams. Avec la voix de l'utilisateur, elle interroge l'interlocuteur afin de déterminer s'il s'agit bel et bien d'une conversation indésirable. À noter que l'outil a également été déployé dans Skype, cette fois à des fins de traduction instantanée et en temps réel. Si l'on discute avec une personne qui ne parle pas notre langue, l'IA traduira automatiquement les propos dans la langue de l'interlocuteur, en reproduisant la voix à l'identique.Pour les curieux, Microsoft propose de tester l'outil, mais seulement si vous disposez d'un compte Azure avec une ressource Speech ou Cognitive Services. Je cite, « tous les clients doivent accepter nos politiques d'utilisation, qui exigent notamment le consentement explicite du locuteur d'origine, la divulgation de la nature synthétique du contenu créé et l'interdiction d'usurper l'identité d'une personne ou de tromper les personnes utilisant le service de voix personnelle », détaille la société, consciente du danger que représente un tel système. Au mois d'avril, Microsoft avait présenté une autre IA similaire, permettant de transformer la photo de quelqu'un en vidéo. Si ce type de dispositifs peut s'avérer utile dans de nombreux domaines, ils sont aussi très inquiétants, alors que les experts alertent sur une recrudescence de deepfakes de plus en plus réalistes.
  • Laver son linge gratuitement grâce à un hack ?

    02:13
    Aux Etats-Unis, CSC ServiceWorks se décrit comme le principal fournisseur de services de blanchisserie commerciale aux États-Unis, au Canada et en Europe. Ses machines à laver équipent des résidences, des hôtels et universités dans le monde entier… mais visiblement, la sécurité de ses appareils laisse à désirer. Car au mois de janvier, deux étudiants de l'université de Californie, Alexander Sherbrooke et Iakov Taranenko, sont parvenus à activer une machine en exécutant un script de code, sans dépenser un dollar ! Mieux, ils se sont même ajouté un solde virtuel de plusieurs millions de dollars sur l'un de leurs comptes de blanchisserie, accessible via l'application CSC Go.Selon les deux étudiants, la vulnérabilité des machines trouve dans l'API utilisée par l'application mobile, qui offre la possibilité de recharger son compte, payer et commencer une lessive sur une machine à proximité. Dans le détail, les serveurs de la société peuvent en effet être trompés et accepter des commandes qui modifient le solde du compte, car les contrôles de sécurité sont effectués par l'application via l'appareil de l'utilisateur, puis sont automatiquement approuvés par les serveurs. Techniquement, n'importe qui peut activer une machine de l'entreprise sans payer ou créer un faux compte chez CSC Go, car les serveurs ne vérifient pas non plus si les nouveaux utilisateurs sont propriétaires de leur adresse électronique. Les étudiants ont donc souhaité alerter l'entreprise par messages et appels téléphoniques. Si leurs requêtes sont jusqu'à aujourd'hui restées sans réponse, la firme a pris soin de retirer le solde de plusieurs millions de dollars de leur compte.La possibilité d'activer une machine gratuitement semble inoffensive, mais la vulnérabilité de tels appareils présente tout de même des dangers. Par exemple, l'envoi de commandes par l'intermédiaire de l'API est susceptible de contourner les restrictions de sécurité dont sont équipées les machines à laver pour éviter les surchauffes et les incendies. De façon plus générale, cette affaire souligne la nécessité d'apporter des contrôles de sécurité suffisants aux objets connectés. Il est déjà arrivé que des hackers parviennent à activer des caméras depuis l'étranger ou même à accéder à des prises intelligentes.
  • La loi pour « sécuriser internet » enfin appliquée ?

    01:58
    Depuis la semaine dernière, la loi destinée à sécuriser internet est entrée en vigueur. Mais avant cela, il y a quelques semaines, son passage devant le conseil d’Etat avait entraîné la mise sur la touche de plusieurs dispositions qui avaient été beaucoup discutées, tout en gardant l'essentiel du texte dont on vous raconte le détail dans cet épisode.Aussi connu sous le nom loi SREN, cette loi a été l'objet d'intenses débats au Parlement au début, et ce, notamment à cause d'une mesure qui avait été considérée par beaucoup comme étant une atteinte à liberté d'expression : le délit d'outrage en ligne. L'article 19 du projet de loi voulait je cite sanctionner « tout contenu qui, soit porte atteinte à la dignité d'une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant, soit créé à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante » fin de citation. L’article a depuis été retoqué. Il a été considéré par le conseil d’Etat comme étant dépendant « d'éléments subjectifs tenant à la perception de la victime. » En parallèle, l'instance a aussi censuré quatre autres dispositions comme l'article 10, dans lequel était indiqué l'objectif que « 100 % des Français puissent avoir accès à une identité numérique gratuite » d'ici 2027.Du côté des dispositions qui sont désormais appliquées, on retrouve notamment le contrôle de l'âge sur les plateformes pornographiques. L'Arcom aura dorénavant le pouvoir de bloquer et d'ordonner le déréférencement sous 48 heures des sites pour adultes ne mettant pas en place les mesures nécessaires, sans avoir besoin de l'intervention d’un juge. Seule ombre au tableau, le Digital Services Act, à cause duquel le texte de loi ne s'appliquera qu'aux sites basés en France ou hors d'Europe. Ceci dit, les plateformes les plus importantes comme Pornhub sont situées au Luxembourg et Xvideos en République Tchèque. Pour elles, ce sera à la Commission européenne de se charger de leur régulation.
  • Japon : des traductions instantanées pour les touristes ?

    02:00
    Le Japon est un pays réputé pour sa difficulté d’accès en termes de communication… En effet, l’anglais est certes, un peu parlé, mais au final par très peu de personnes, ce qui peut parfois compliquer un séjour pour les touristes n’étant pas préparé. Mais avec un nombre de touristes en constante augmentation ces dernières années, et même multiplié par 2,5 ces dix dernières années, les besoins en traduction sont de plus en plus importants. C'est donc pour combler ces lacunes que la société Toppan a mis au point un outil assez ingénieux : une vitre transparente, permettant à un Japonais d'un côté, et un étranger de l'autre, de converser, grâce à une traduction instantanée opérée par l'appareil. Les propos apparaissent alors dans des bulles blanches, comme si vous étiez à l'intérieur d'une bande dessinée.Dans le détail, la société nippone explique que la particularité de ce produit, mesurant 40 centimètres de haut pour 60 centimètres de large, réside d'abord dans le fait qu'il a été entraîné directement en japonais, afin de traduire une douzaine de langues (allant de anglais au coréen en passant par le français et le chinois entre autres), ce qui constitue une sacré différence avec les autres outils de traduction, qui pour la plupart passent par l'intermédiaire de l'anglais pour effectuer une traduction d'une langue à une autre. Ainsi, en entraînant le système directement en japonais, la possibilité d'une erreur est donc réduite. À noter que ces petites vitres existent déjà dans plusieurs gares de Tokyo, devant les guichets. De par leur capacité à rendre les discussions beaucoup plus fluides que lorsque l'on doit écrire sur son smartphone et le montrer pour essayer de se faire comprendre, ces vitres sont de plus en plus demandées dans l'archipel, et vous serez sans doute amené à en utiliser une si vous voyager au Japon, à moins que vous ne parliez japonais.
  • Nudify, des applis qui déshabille les femmes avec l’IA ?

    02:25
    Connaissez-vous le concept des applications dites Nudify ? Si vous parlez un peu anglais, alors vous avez sans doute déjà compris l’esprit de ces outils qui visent tout simplement à déshabiller des personnes grâce à l’IA. Concrètement, il suffit d'uploader la photo d'une personne pour que l'algorithme génère une version où celle-ci apparaît dénudée, et ce, sans son accord. Selon la société d'analyse Graphika, pas moins de 24 millions de personnes ont visité des sites proposant ce type de service rien qu'en septembre 2023.Pour faire simple, le Nudify utilise deux technologies principales pour générer des images d’une personne nue à partir de photos d'elle habillée. La première est bien entendue l'IA générative, avec des algorithmes qui analysent des millions d'images de corps nus pour apprendre à identifier les formes et les textures réalistes… La seconde, c’est le deepfake, quand l'IA superpose des corps nus anonymes sur la photo habillée de la cible, en tenant compte de la carnation, de la posture et d'autres détails pour un résultat crédible. Le tout peut-être généré en seulement quelques minutes, permettant à ce genre de contenu de se répandre à vitesse grand V sur internet avec tous les dangers que cela peut comporter.Si certaines plateformes comme TikTok, Facebook, ou Instagram commencent à bloquer les mots-clés associés à ces applications, leurs efforts restent largement insuffisants face à l'ampleur du phénomène. Le nombre de liens renvoyant vers des services ou des publications liées au Nudify a bondi de plus de 2 400 % en 2024 selon Graphika. Pire, certaines applis parviennent même à se faire de la publicité sur YouTube en contournant les règles des diffuseurs. Si Google affirme « examiner » et « supprimer » les publicités concernant les deepfakes en tout genre, la firme ne fait bien souvent que les déclasser. Beaucoup d'autres plateformes n'ont pas encore pris de mesures concrètes. Mais au-delà des interrogations sur la responsabilité des plateformes, c'est surtout la notion même de consentement qui est bafouée par ces applis, représentant des personnes dénudées à leur insu et sans leur accord. Aux États-Unis, aucune loi fédérale n'interdit formellement la création de ces deepfakes pornographiques. En France, la CNIL joue son rôle en punissant d'une amende de 12 000 euros la diffusion publique d'images « déshabillées ». Au niveau européen, le RGPD est quant à lui intraitable sur le consentement, mais malgré tout, les victimes restent bien démunies face à ces dérives.
  • En 10 ans, Samsung a vendu 3 milliards de smartphones ?

    01:56
    Quand il s’agit de savoir qui vend le plus de smartphones dans le monde, Samsung et Apple se livrent une bataille sans merci… qu’a tendance à remporter Samsung ces derniers temps, même si la place de numéro un passe d’une entreprise à l’autre en fonction des saisons. Ceci dit, si l’on regarde sur le plus long terme, disons dix ans, alors là, il n’y a pas débat : Samsung domine largement le marché, loin devant Apple.D’après une étude de AltIndex, qui a compilé les chiffres de vente mondiale des téléphones sur la dernière décennie, Samsung explose tout le monde, et de très loin. A tel point qu’on devrait l’inclure dans le puissant groupe des GAFAM… Avec un S, ça donnera GASFAM… honnêtement, vu les chiffres de l’entreprise sud-coréenne, ce serait mérité ! Car le groupe basé à Séoul a vendu, entre le premier trimestre 2014 au premier trimestre 2024, 2 milliards 937 millions de smartphones à travers le monde. Un chiffre impressionnant qui s'explique notamment par le fait que Samsung vend des téléphones de toutes les gammes, à la fois des premiers prix, mais aussi des appareils premium comme les Galaxy Z Fold 5.Difficile de se moquer d’Apple pour autant, car l’entreprise américaine a quand même réussi à vendre plus de 2 milliards 200 millions de smartphones dans le monde sur la même période 2014-2024. Mais contrairement à Samsung, le géant américain n'a vendu ces dernières années en moyenne que quatre modèles différents par an, ce qui assoit le statut très particulier de la marque, qui a tendance à vendre aux plus aisés. On peut également noter que les trois constructeurs suivant ce duo de tête représentent à eux trois le même volume de vente que Samsung à lui tout seul : Xiaomi (1,147 milliards), Huawei (1,057 milliards) et Oppo (911,9 millions), qui plus est, sont trois entreprises chinoises !