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Everest : des Français y ont créé un centre de recyclage ?

L’Everest est de plus en plus fréquentée, et la montagne croule sous les déchets. Face à des campagnes de nettoyage qu’ils jugent insuffisantes, une équipe d'étudiants français travaille pour y implanter un centre de recyclage. Lancé en 2020 et repris chaque année par une nouvelle génération d'étudiants, le projet est baptisé "Tri-haut pour l'Everest", et devrait entrer en fonction cet été. Au total, plus de 10 tonnes de déchets sont abandonnées chaque année sur les pentes de l’Everest.


Ce sont donc des étudiants ingénieurs de l'INP et de l'ENSAG à Grenoble qui sont derrière ce projet cette année. Si ce centre de tri, déjà repoussé et remanié plusieurs fois, la construction d’un centre de gestion des déchets équipé de machines pour le tri et la revalorisation à devrait prochainement voir le jour à Pangboche, à 4 000 mètres d'altitude, soit le plus haut village habité à l'année. Réalisé en concertation avec les organismes locaux, le centre prévoit la transformation sur place d'une partie des plastiques en petits objets ou figurines et le transport du reste vers Katmandou pour y être revalorisé.


Reste que le site est difficilement électrifié, et dépourvu d'accès routier. En clair, rien n'est simple. Car le groupe attend toujours une autorisation liée au statut de parc national de la zone. Ainsi, la construction du centre de tri ne pourra commencer qu'en juillet, quand les étudiants seront déjà rentrés en France. Parfois dépeint comme "la plus haute décharge du monde", l'Everest accueille un nombre croissant de candidats à l'ascension. Au moins 400 alpinistes devraient la tenter ne serait-ce qu’en ce printemps 2024 d’après l'Association des opérateurs d'expédition au Népal. Conscientes du problème, les autorités népalaises ont récemment annoncé que les alpinistes devraient désormais se munir de sacs biodégradables pour ramener leurs excréments, jusqu'ici laissés sur place.

 

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  • Comment les climatosceptiques détournent des études scientifiques ?

    02:05|
    Le 14 août dernier, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique a publié une étude sur le refroidissement observé dans certaines zones de l'océan Atlantique. Bien que le rapport ait reçu un écho notable dans la presse anglo-saxonne et francophone, son interprétation par les climatosceptiques a suscité une vive controverse. François Asselineau, président de l'Union populaire républicaine, et Florian Philippot, fondateur du mouvement Les Patriotes, se sont emparés de l'étude pour critiquer le consensus sur le réchauffement climatique. Leur réaction rapide est alimentée par une mauvaise compréhension des conclusions de l’étude.Contrairement à ce que les titres sensationnalistes pourraient suggérer, l'étude ne remet pas en cause le réchauffement climatique. La confusion provient notamment d'un titre d'article du New Scientist, repris par le Courrier international, qui parlait d’un refroidissement "record" de l’Atlantique. Cependant, l’étude se concentre uniquement sur la surface de l'océan Atlantique équatorial, le long des côtes africaines, une région qui connaît régulièrement un refroidissement saisonnier après des températures élevées au printemps. Cette année, le refroidissement s’est produit plus rapidement que d’habitude, avec une baisse de 0,5 à 1 degré Celsius. Les scientifiques ne comprennent pas encore les raisons exactes de ce phénomène, mais il pourrait indiquer le développement d’un événement climatique appelé "La Niña", qui est l’opposé de "El Niño", un phénomène de réchauffement.Il est crucial de noter que ce refroidissement localisé n'affecte pas les données globales sur le réchauffement climatique, ni les températures records battues à l’échelle mondiale. Selon Franz Philip Tuchen, l’auteur du rapport, cet épisode doit être considéré comme une variation à court terme dans le cadre de la tendance générale au réchauffement. Les scientifiques continuent d’explorer les impacts du réchauffement climatique sur des phénomènes comme El Niño et La Niña, mais il est clair que les dérèglements climatiques influencent également les océans.Courrier international : https://www.courrierinternational.com/article/climat-l-ocean-atlantique-se-refroidit-a-une-vitesse-record-et-personne-ne-comprend-pourquoi_221344Étude originale : https://www.climate.gov/news-features/event-tracker/atlantic-nina-verge-developing-heres-why-we-should-pay-attention
  • Chine : ¼ de la production d’énergie provient du renouvelable ?

    01:56|
    La Chine a franchi une étape significative dans sa transition énergétique, avec plus d'un quart de l'énergie consommée provenant désormais de sources décarbonées, selon un rapport publié jeudi par le gouvernement. Ce progrès intervient alors que le pays, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, s'efforce de réduire son empreinte carbone. Avec ses 1,4 milliard d'habitants et son statut de grande puissance manufacturière, la Chine est sous pression pour stabiliser ses émissions d'ici 2030 et atteindre la neutralité carbone d'ici 2060.Ces dernières années, la Chine a considérablement renforcé ses capacités en énergies renouvelables. La part des énergies décarbonées, comprenant les sources renouvelables et le nucléaire, a grimpé de 15,5 % à 26,4 % en une décennie. La capacité éolienne et solaire du pays a également été multipliée par onze. Le Livre blanc, document officiel diffusé par le gouvernement, souligne les "avancées historiques" de la Chine dans le développement des énergies vertes et à bas carbone.Notamment, le pays a atteint avec six ans d'avance un objectif fixé par le président Xi Jinping en matière d'énergie solaire et éolienne. Actuellement, la Chine construit 339 gigawatts (GW) supplémentaires d'énergie solaire et éolienne, représentant 64 % de la capacité en construction à l'échelle mondiale, selon le Global Energy Monitor (GEM). Cependant, la Chine continue de dépendre fortement du charbon pour répondre à la demande croissante d'électricité, et peine à acheminer l'énergie renouvelable des régions éloignées vers les centres économiques de l'Est. Malgré ces défis, Song Wen, responsable de l'Administration nationale de l'énergie, reste optimiste quant à la capacité du pays à faire baisser ses émissions de carbone d'ici 2030, bien que des "facteurs imprévisibles" pourraient compliquer la tâche.
  • Peut-on capturer 20 milliards de tonnes de CO2 par an ?

    01:54|
    Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, le GIEC estime qu'il faudrait stocker chaque année au moins 20 milliards de tonnes de carbone. Si la capture de carbone dans l'atmosphère est aujourd'hui possible, le véritable défi réside dans son stockage durable, sans risque de fuite ou de dommages environnementaux.Différentes méthodes existent pour absorber l'excès de carbone, mais aucune n'est sans faille. Les végétaux, par exemple, absorbent le carbone et le séquestrent dans le sol via leurs racines. En augmentant les surfaces végétalisées – prairies, forêts, savanes – nous pourrions en effet capter davantage de carbone. Toutefois, toute perturbation du sol, comme l'agriculture ou la déforestation, pourrait libérer ce carbone stocké, modifiant ainsi la composition chimique du sol de manière non naturelle.Les océans, eux, agissent comme un puits de carbone naturel, capturant du CO2 à environ 1 000 mètres de profondeur. Cependant, l'introduction massive de carbone dans les océans pourrait nuire aux écosystèmes marins. De plus, selon le MIT, il faut des siècles pour que les océans absorbent le carbone et des millénaires pour que leur composition chimique se stabilise.La transformation des industries offre une autre piste : capturer le carbone directement à la source, dans les usines, pour le stocker en profondeur. Cependant, ce processus, énergivore, présente ses propres défis environnementaux, notamment en ce qui concerne la vapeur d'eau, un autre gaz à effet de serre.Pour le WWF, miser uniquement sur la capture du CO2 est risqué. Réduire nos émissions reste crucial, d'autant plus que les solutions de capture sont coûteuses et complexes. Un compromis entre réduction des émissions et stockage naturel du carbone semble être la voie la plus prometteuse, mais les défis restent immenses.
  • Hydraloop : un recyclage des eaux usées super efficace en France ?

    01:58|
    Depuis la présentation en mars 2023 du plan Eau par Emmanuel Macron, visant à préserver une ressource en eau de plus en plus précieuse, des initiatives commencent à se concrétiser. Le président avait alors souligné l'importance de la réutilisation des eaux usées après traitement, s'inspirant de pays comme l'Espagne et l'Italie, bien plus avancés en la matière. En France, moins de 1 % de ces eaux, dites grises, sont actuellement recyclées, mais l'objectif est d'atteindre 10 % d'ici 2030. Pour ce faire, le plan prévoit de lever certains freins réglementaires et de développer 1 000 projets d'ici à 2027.Parmi les solutions émergentes, Hydraloop se distingue. Ce système compact, autonome et sans produits chimiques permet de recycler jusqu'à 45 % de l'eau utilisée. Proposé en deux modèles – le H300 pour les habitations et le H600 pour les hôtels, campings et résidences collectives – Hydraloop traite les eaux des douches, bains et machines à laver via un processus en cinq étapes, incluant un bioréacteur éliminant les bactéries. L'eau ainsi purifiée peut ensuite être réutilisée pour les toilettes, l'irrigation des jardins ou les piscines.Conçu par une entreprise néerlandaise et distribué en France par H2O Care, basée près de Toulouse, Hydraloop permet d'économiser des centaines de litres d'eau par foyer. Cette innovation a été récompensée par deux prix au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas en 2020 et 2023, et figure parmi les « 50 initiatives qui pourraient changer la France » selon la fondation Solar Impulse, présidée par l'explorateur suisse Bertrand Piccard. Avec ces avancées, la France semble résolument engagée vers une gestion plus durable de ses ressources en eau.
  • Qu’est-ce que le « clou d’or », témoin d’une Terre de glace ?

    02:07|
    Il y a environ 700 millions d'années, la Terre a traversé l'une des glaciations les plus extrêmes de son histoire. Durant 60 millions d'années, les températures ont chuté de manière drastique, transformant notre planète en une immense boule de glace, un épisode connu sous le nom de glaciation sturtienne. Cet événement fait partie des deux épisodes de « Terre Boule de Neige » survenus au cours du Cryogénien. Selon certaines études, ces conditions extrêmes auraient stimulé l'évolution, favorisant l'émergence des organismes multicellulaires que l'on observe à la fin de cette période glaciaire. Les fluctuations climatiques rapides et intenses du Cryogénien auraient agi comme un puissant agent de sélection naturelle, obligeant les organismes à s'adapter à des conditions de vie radicalement différentes.Plusieurs sites géologiques à travers le monde témoignent de cette période, mais la plupart ne permettent d'observer qu'une partie de cet épisode glaciaire. La formation de Port Askaig, située en Irlande et en Écosse, se distingue. Cette formation, épaisse de 1,1 kilomètre, pourrait avoir conservé l'intégralité de cette glaciation, offrant ainsi des informations précieuses sur son début et sa fin. Des chercheurs ont récemment daté avec précision les roches de cette formation, révélant que les sédiments glaciaires se sont déposés entre 720 et 662 millions d'années, couvrant toute la durée de la glaciation.Ce qui rend cette formation unique, c'est la possibilité d'observer la transition progressive d'un environnement tropical, où prospéraient des cyanobactéries, vers un monde glacé. Cette transition, exceptionnellement bien conservée, pourrait faire du site de Garvellachs en Écosse un Point Stratotypique Mondial, ou « clou d'or », un repère désigné par la Commission internationale de stratigraphie pour marquer la transition entre deux étages géologiques. Un tel statut pourrait attirer de nombreux visiteurs curieux de découvrir un chapitre fascinant de l'histoire de la Terre.
  • Mexique : quelles sont les « zones sacrifiées » où les cancers explosent ?

    02:06|
    Sur les rives d’un réservoir contaminé, suspecté de provoquer une hausse des cancers dans la région, Yury Uribe, habitante de Tepetitlán, près du barrage Endhó dans l'État d'Hidalgo, lutte depuis des années contre un véritable désastre environnemental. Ce barrage, situé au nord de Mexico, reçoit les eaux usées de la capitale et de sa banlieue, ainsi que des résidus industriels. Les eaux troubles du réservoir, où flottent moustiques, déchets et parfois même des cadavres humains, témoignent de l'ampleur du problème.Depuis deux décennies, Yury et les 10 830 habitants de Tepetitlán se battent pour stopper la pollution des puits. Membre du Mouvement social de la Terre, une ONG créée en 2004, Yury s'efforce de faire connaître cette tragédie qui frappe une zone de 25 000 hectares, qualifiée de "zone sacrificielle" par le gouvernement en 2019. "Ces zones sont sacrifiées pour que Mexico puisse bien fonctionner", dénonce la militante.La lutte n'a pas été vaine. Grâce à une enquête approfondie de la chaîne N+, récompensée par le prix de journalisme Breach-Valdez 2024, la réalité alarmante de cette pollution a été mise en lumière. Selon cette enquête, les décès par cancer ont augmenté de 189 % dans la région de Tula entre 2010 et 2020, contre 30 % dans le reste du Mexique. Cette mobilisation a conduit, en juin dernier, à une première victoire : les autorités ont annoncé leur intention de déclarer la région du barrage Endhó "zone de restauration écologique", un "acte de justice sociale" selon le ministère de l'Environnement.Pour les habitants, la pollution est sans conteste liée aux cancers et aux maladies gastro-intestinales qui ravagent la communauté. Les autorités ont promis d’enquêter sur ce lien, tandis que les eaux du barrage continuent d’irriguer les cultures de la vallée du Mezquital, fournissant des aliments de base comme le maïs et le piment aux marchés de Mexico et d’autres États.
  • Des radeaux de plastique et d'algues destructeurs en Antarctique ?

    01:52|
    L'océan est de plus en plus envahi par des déchets plastiques, mais quel est le risque que ces fragments atteignent l'Antarctique, le dernier continent encore largement préservé ? Des chercheurs australiens et néo-zélandais se sont penchés sur cette question en utilisant des simulations informatiques. Leur étude, publiée dans *Global Change Biology* le 22 août 2024, a exploré les courants marins et les vagues entre 1997 et 2015 pour déterminer d'où proviennent les débris qui pourraient finir par s'échouer sur le continent blanc.Leurs conclusions sont préoccupantes : les débris plastiques, les algues et le bois mort peuvent voyager sans effort depuis les îles subantarctiques comme les Kerguelen, mais aussi depuis des régions beaucoup plus éloignées comme l'Australie, l'Afrique et l'Amérique du Sud. « Le continent blanc subit un bombardement constant de tout ce qui flotte, qu'il s'agisse d’algues ou de bouteilles en plastique », explique le Dr Adele Morrison de l'Université nationale australienne.Ces débris transportent avec eux des organismes marins, souvent des espèces invasives, qui menacent l'écosystème fragile de l'Antarctique. « L'augmentation des plastiques et autres débris d'origine humaine dans les océans multiplie les opportunités pour ces organismes d'atteindre l'Antarctique », souligne le Dr Hannah Dawson, de l'Université de Tasmanie. Jusqu'à présent, la glace de mer a agi comme une barrière naturelle, empêchant ces organismes de coloniser le continent. Mais cette glace est en recul, notamment en raison du changement climatique, ce qui pourrait faciliter leur installation. Si cette tendance se poursuit, les chercheurs avertissent que les écosystèmes de l'Antarctique pourraient être gravement affectés. Les microplastiques retrouvés dans la neige antarctique en 2019 avaient déjà mis fin au mythe d'un continent vierge, isolé du reste du monde.
  • Tesla coupe 500 000 arbres pour sa nouvelle usine en Allemagne ?

    01:50|
    La construction d'une nouvelle usine Tesla en Allemagne suscite des interrogations : a-t-elle vraiment nécessité l’abattage de 500 000 arbres ? C'est ce que semblent indiquer des images satellites. Tesla, leader des énergies propres, a choisi une zone rurale près de Berlin pour installer une immense usine dédiée à la production de voitures électriques. Cette installation, qui s'étend sur 329 hectares auparavant boisés, a vu son paysage transformé de manière radicale entre mars 2020 et mai 2023. Selon l'agence environnementale Kayros, environ 500 000 arbres auraient été abattus, éliminant ainsi une capacité de stockage de 13 000 tonnes de CO2 par an, l'équivalent des émissions de 2 800 voitures américaines.Mais l'affaire ne s'arrête pas là. Tesla prévoit d’agrandir son usine, une annonce qui a provoqué la colère des associations écologistes. Ces dernières dénoncent également plusieurs incidents environnementaux depuis le début des activités, notamment des fuites de diesel, de peinture et d'aluminium dans les sols environnants. De son côté, l'administration locale a précisé que les arbres abattus étaient destinés à la production de bois et auraient été coupés de toute façon. Tesla a par ailleurs annoncé avoir planté un million d’arbres à proximité pour compenser ceux qui ont été abattus.La controverse reste vive, opposant les besoins industriels et les préoccupations écologiques, dans un contexte où Tesla cherche à renforcer sa présence en Europe tout en répondant aux critiques sur son impact environnemental.
  • UE : quelles taxes pour les véhicules électriques chinois ?

    02:02|
    Fin août, la Commission européenne a annoncé des contre-mesures à l'égard de l'industrie automobile électrique chinoise, qu'elle juge excessivement subventionnée. Pour rétablir ce qu'elle considère comme une concurrence plus équitable, Bruxelles a décidé d'augmenter significativement le prix des véhicules électriques assemblés en Chine lorsqu'ils sont importés au sein de l'Union européenne.Ces nouvelles mesures se traduiront par l'imposition de lourds droits de douane sur ces véhicules. Cependant, la surtaxe ne touchera pas tous les constructeurs de la même manière. Par exemple, Tesla, qui ne bénéficie pas de subventions étatiques, se verra appliquer un taux de surtaxe relativement modéré de 9 %, en plus des 10 % de droits de douane habituels. En revanche, les constructeurs ayant coopéré avec Bruxelles subiront une surtaxe de 21,3 %, tandis que ceux qui n'ont pas coopéré, seront frappés par une surtaxe de 36 %.Certaines marques chinoises ont réussi à obtenir des taux moins élevés. Geely, par exemple, s'en sort avec une surtaxe de 19 %, tandis que BYD, concurrent sérieux de Tesla, se voit appliquer un taux de 17 %. Ce chiffre pourrait s'expliquer par les grandes ambitions de BYD en Europe, où Bruxelles cherche à encourager l'installation d'usines sur le territoire de l'Union européenne. BYD a déjà commencé la construction de sa première usine européenne en Hongrie, prévue pour démarrer en 2025. Cependant, la marque chinoise ne se limite pas à l'Europe : elle a aussi annoncé la future construction d'une usine en Turquie, dont la production, destinée au marché européen, ne sera pas soumise aux mêmes taux douaniers élevés que ceux appliqués aux véhicules importés de Chine.