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Choses à Savoir SCIENCES

Pourquoi parle-t-on du “phénomène de Lazare” ?

Le phénomène de Lazare, souvent appelé "syndrome de Lazare" ou "effet Lazare," désigne un événement rare dans lequel une personne semble ressusciter spontanément après l’arrêt de la réanimation cardio-respiratoire (RCR). Ce phénomène doit son nom à Lazare de Béthanie, ressuscité par Jésus dans la Bible, et représente une curiosité médicale encore peu comprise.

 

Scientifiquement, le phénomène de Lazare implique qu’un patient initialement déclaré en état de mort apparente reprend spontanément une activité cardiaque après l’arrêt des tentatives de réanimation. Cette reprise de la circulation peut se produire plusieurs minutes après que les efforts de réanimation ont été interrompus. Depuis la première mention de ce phénomène en 1982, moins de 40 cas documentés dans la littérature médicale en font une occurrence très rare, et il suscite encore de nombreuses interrogations parmi les professionnels de la santé.

 

Hypothèses et mécanismes proposés 

Bien que le mécanisme exact de ce phénomène ne soit pas entièrement compris, plusieurs hypothèses ont été avancées. L’une des explications les plus probables est le "retour spontané de la circulation" (ROSC) après la réanimation, qui pourrait être lié à des facteurs comme la réperfusion tardive du cœur ou la relaxation progressive de la pression thoracique. Pendant la RCR, une pression positive est exercée sur le thorax, ce qui peut limiter le flux sanguin vers le cœur. En arrêtant la RCR, cette pression se relâche, ce qui peut permettre au sang de retourner vers le cœur et de redémarrer la circulation.

 

Des études ont également exploré le rôle du potassium sérique et d'autres électrolytes dans le syndrome de Lazare. Dans certains cas, une accumulation temporaire de potassium dans le sang peut interférer avec la conduction cardiaque, et la stabilisation de ces niveaux pourrait permettre au cœur de retrouver une activité spontanée.

 

Conséquences médicales et éthiques 

Le phénomène de Lazare soulève des préoccupations éthiques et pratiques. D’un point de vue médical, il remet en question la procédure de déclaration de décès. Les médecins doivent désormais être prudents en déclarant la mort après une réanimation et, dans certains cas, attendent quelques minutes après l'arrêt de la RCR pour éviter un diagnostic prématuré.

 

Des études récentes encouragent à examiner les patients pendant au moins 10 minutes après l’arrêt de la RCR pour détecter un éventuel retour spontané de la circulation. Cela souligne l’importance de procédures standardisées et de formations pour les professionnels de la santé afin de gérer efficacement et éthiquement ce phénomène.

 

En somme, bien que le phénomène de Lazare reste rare, il est d'une importance cruciale pour les soins médicaux d’urgence et suscite un intérêt croissant dans la recherche médicale.

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  • Quelles sont les différentes étapes de la vie du Soleil ?

    02:34|
    Le Soleil, comme toute étoile, traverse plusieurs phases de vie marquées par des changements dans son noyau et son enveloppe, dictés par les processus de fusion nucléaire. Ces étapes sont déterminées par la masse de l’étoile, qui contrôle les types de réactions nucléaires possibles et la durée de chaque phase. 1. Formation (Nébuleuse et Protoétoile)   La vie du Soleil commence dans une nébuleuse, un immense nuage de gaz et de poussières. Sous l’effet de la gravité, ce nuage se contracte, et des régions denses se forment, conduisant à la création d’une protoétoile. Dans cette phase, le noyau du Soleil se réchauffe progressivement en raison de l’effondrement gravitationnel, jusqu’à atteindre une température suffisante pour déclencher la fusion de l’hydrogène en hélium. 2. Séquence principale   Une fois la fusion de l’hydrogène enclenchée, le Soleil entre dans la séquence principale, une phase stable où il reste la majorité de sa vie, environ 10 milliards d’années. Dans cette étape, le noyau du Soleil maintient un équilibre entre la pression de radiation, produite par la fusion nucléaire, et la gravité qui tend à comprimer l’étoile. La fusion de l’hydrogène produit de l’énergie sous forme de lumière et de chaleur, qui irradie dans l’espace, et l'étoile reste stable. 3. Géante rouge   Lorsque le carburant en hydrogène dans le noyau commence à s'épuiser, cet équilibre est rompu. Le noyau se contracte et se réchauffe tandis que les couches externes s'étendent, transformant le Soleil en une géante rouge. Dans cette phase, des réactions de fusion de l’hydrogène continuent dans une coquille autour du noyau, tandis que le noyau contracté devient suffisamment chaud pour initier la fusion de l'hélium en carbone et oxygène. 4. Nébuleuse planétaire et naine blanche   Après la phase de géante rouge, le Soleil commence à perdre ses couches externes, éjectant un flux de gaz et de poussières qui forment une nébuleuse planétaire. Ce processus laisse derrière lui un noyau dense et chaud : une naine blanche. La naine blanche est composée principalement de carbone et d'oxygène et ne subit plus de réactions nucléaires. Elle brille faiblement en raison de la chaleur résiduelle et refroidit progressivement. 5. Naine noire   Enfin, après des milliards d'années, la naine blanche se refroidira et s’éteindra complètement, devenant une "naine noire". Elle ne rayonnera plus d’énergie, marquant la fin de la vie de notre Soleil. Cependant, ce stade est purement théorique, car l'univers n’est pas encore assez vieux pour que des naines noires se soient formées. Ainsi, le cycle de vie du Soleil, long de milliards d’années, est caractérisé par des transformations structurelles et énergétiques qui finiront par en faire une étoile éteinte et dense.
  • Comment fonctionnerait le vaisseau spatial nommé “collecteur de Bussard” ?

    02:27|
    Le collecteur Bussard, également connu sous le nom de collecteur interstellaire de Bussard, est une proposition théorique pour un vaisseau spatial qui pourrait se propulser en collectant et en utilisant l’hydrogène interstellaire comme carburant. Imaginée par le physicien Robert W. Bussard en 1960, cette idée repose sur la possibilité d'exploiter l'abondance de particules d’hydrogène dans l’espace interstellaire pour alimenter une réaction de fusion nucléaire. L’idée centrale du collecteur Bussard est de résoudre deux défis majeurs des voyages interstellaires : le poids du carburant et la durée du voyage. Plutôt que d’emporter de grandes quantités de carburant, le vaisseau capterait le matériau interstellaire au fur et à mesure de son déplacement, le rendant ainsi potentiellement autonome sur de longues distances. Pour capter cet hydrogène, le collecteur Bussard utiliserait un champ électromagnétique massif pour diriger les atomes d’hydrogène vers une chambre de confinement. Le champ, supposé d’une taille gigantesque, pourrait théoriquement étendre son influence sur des kilomètres pour collecter les particules éparses présentes dans l’espace interstellaire. Une fois l’hydrogène capté, le vaisseau pourrait en théorie l’utiliser comme carburant dans un réacteur de fusion nucléaire. Cette fusion nucléaire, où des atomes d’hydrogène fusionnent pour former de l’hélium, libère une quantité énorme d’énergie selon l'équation d'Einstein \(E = mc^2\). Cette énergie pourrait être utilisée pour propulser le vaisseau à des vitesses relativistes, c'est-à-dire proches de la vitesse de la lumière.  Cependant, le concept du collecteur Bussard rencontre plusieurs défis techniques majeurs. L'un des principaux est la densité très faible de l'hydrogène interstellaire, qui impose au vaisseau d'atteindre des vitesses très élevées pour collecter une quantité d'hydrogène suffisante à la fusion. De plus, la mise en œuvre d'un champ électromagnétique de l'ampleur nécessaire pour attirer ces particules serait extrêmement complexe et consommerait une grande quantité d’énergie. En résumé, le collecteur Bussard est un concept séduisant pour les voyages interstellaires à grande échelle, mais il reste pour le moment hypothétique. Il repose sur des technologies de confinement et de fusion nucléaire qui n’existent pas encore à l'échelle requise et qui devraient surmonter des défis énergétiques et techniques considérables.
  • Pourquoi les plaques tectoniques bougent-elles au lieu de rester immobiles ?

    01:35|
    Les plaques tectoniques bougent principalement en raison de la chaleur interne de la Terre, qui crée des mouvements de convection dans le manteau. Ces mouvements, combinés à d'autres forces, entraînent le déplacement lent mais constant des plaques à la surface terrestre. Pour comprendre ce mécanisme, il est essentiel d'examiner la structure interne de la Terre et les processus qui se produisent en profondeur. Structure de la Terre et Convection Mantellique La Terre est composée de plusieurs couches : la croûte (où se trouvent les plaques tectoniques), le manteau, et le noyau (interne et externe). Le manteau est composé de roches solides, mais elles sont capables de s'écouler très lentement sur de longues périodes en raison des températures extrêmement élevées (jusqu'à 4 000°C). La chaleur interne de la Terre provient en grande partie de la désintégration radioactive d'éléments tels que l'uranium, le thorium et le potassium, ainsi que de la chaleur résiduelle de la formation de la planète. Cette chaleur entraîne des mouvements de convection dans le manteau : les roches chaudes montent vers la surface, tandis que les roches plus froides redescendent en profondeur. Ce mouvement lent et circulaire du manteau crée des "courants de convection", qui exercent des forces sur les plaques tectoniques à la surface, les poussant à se déplacer. Forces qui Animent les Plaques Tectoniques Plusieurs forces spécifiques sont impliquées dans le mouvement des plaques : 1. Poussée au niveau des dorsales médio-océaniques : Les dorsales médio-océaniques sont des chaînes de montagnes sous-marines où de nouvelles plaques se forment par le refroidissement de la lave qui remonte du manteau. Le magma chaud s'écoule de ces dorsales, repoussant les plaques de chaque côté. Ce processus est connu sous le nom de "poussée de dorsale".  2. Traction de plaque (slab pull) : Lorsque les plaques tectoniques s'éloignent des dorsales et se refroidissent, elles deviennent plus denses. Cette densité accrue fait que les plaques océaniques s'enfoncent sous les plaques continentales dans des zones appelées "zones de subduction". La force gravitationnelle tire alors la plaque enfoncée vers le bas, entraînant le reste de la plaque avec elle. Cette traction est l'une des forces les plus puissantes qui déplacent les plaques tectoniques. 3. Courants de convection dans le manteau : Les mouvements de convection dans le manteau, déjà mentionnés, agissent comme un tapis roulant qui entraîne les plaques à la surface. Ces mouvements peuvent parfois se combiner avec la poussée et la traction pour accélérer ou ralentir le déplacement des plaques. Pourquoi les Plaques Ne Sont-elles Pas Immobiles ? Les plaques tectoniques ne sont pas immobiles parce que la Terre n'est pas statique. La chaleur interne de la planète et les forces de convection du manteau génèrent un mouvement constant qui se traduit par la dynamique des plaques. De plus, la gravité et la pression jouent également un rôle dans la subduction et le déplacement des plaques. En d'autres termes, tant que la Terre produira de la chaleur interne et que des différences de température existeront dans le manteau, les plaques continueront à se déplacer. Conclusion Le mouvement des plaques tectoniques est un phénomène complexe résultant de la chaleur interne de la Terre, des courants de convection dans le manteau, de la poussée au niveau des dorsales océaniques et de la traction gravitationnelle des plaques subductées. Ce processus dynamique façonne la surface de la Terre, créant des montagnes, des volcans, et des tremblements de terre. Tant que la Terre générera de la chaleur, ces mouvements tectoniques continueront à transformer notre planète.  
  • Courir sous la pluie permet-il d'être moins mouillé qu'en marchant ?

    02:27|
    La question de savoir s'il est préférable de courir ou de marcher sous la pluie pour rester le plus sec possible a intrigué à la fois les scientifiques et les amateurs de physique pendant des décennies. Cette problématique repose sur des principes simples de physique, mais les résultats varient en fonction de nombreux facteurs, tels que la vitesse de déplacement, l'angle de la pluie, et l'intensité des précipitations. Études et Analyses Théoriques Des études scientifiques ont examiné cette question en utilisant des modèles théoriques et des expériences pratiques. En 1991, Franco Bocci, un physicien italien, a publié une étude dans *European Journal of Physics* où il a modélisé la quantité de pluie reçue par une personne en fonction de sa vitesse. L'étude a conclu que courir permet de réduire la quantité totale d'eau reçue, car cela diminue le temps passé sous la pluie. En d'autres termes, plus vous passez de temps sous la pluie, plus vous êtes exposé aux gouttes tombantes. Les Principes Physiques L'idée principale derrière cette théorie repose sur deux types de pluie que l'on reçoit en se déplaçant sous une averse : 1. La pluie tombant du haut : C'est la pluie qui vous mouille naturellement lorsque vous êtes debout immobile.2. La pluie frontale : Lorsque vous vous déplacez, vous "rencontrez" également les gouttes de pluie qui frappent votre avant. En marchant, vous passez plus de temps sous la pluie, ce qui signifie que vous recevez plus de pluie tombant du haut. En courant, vous réduisez le temps passé sous la pluie, bien que vous rencontriez plus de pluie frontale. Cependant, pour des vitesses de course typiques, la réduction du temps sous la pluie est plus importante que l'augmentation de la pluie frontale, ce qui explique pourquoi courir mouille généralement moins. Expériences Empiriques Une étude réalisée par Thomas Peterson et Trevor Wallace, publiée en 2006 dans *Weather*, a cherché à tester cette théorie par des expériences pratiques. Les chercheurs ont placé des mannequins et des personnes sous des conditions contrôlées de pluie artificielle. Ils ont découvert que ceux qui couraient étaient en moyenne moins mouillés que ceux qui marchaient sur la même distance. Ils ont confirmé que la réduction du temps passé sous la pluie compensait largement l'augmentation de la pluie frontale reçue en courant. De plus, en 2012, une équipe de chercheurs de l'Université de Bristol a examiné les effets de divers facteurs comme l'intensité de la pluie, la direction du vent et la vitesse de déplacement. Ils ont trouvé que courir était généralement plus avantageux, sauf dans certaines situations particulières où la pluie tombe à un angle extrême. Dans ces cas, le fait de courir rapidement peut augmenter l'exposition aux gouttes, annulant certains des avantages. Conclusion En résumé, courir sous la pluie permet généralement de rester moins mouillé que marcher. Les études scientifiques montrent que la réduction du temps d'exposition compense l'augmentation de la pluie frontale que vous rencontrez en courant. Cependant, l'efficacité de cette stratégie dépend de facteurs comme l'intensité de la pluie et la direction du vent. Si la pluie tombe presque verticalement, il est plus avantageux de courir. Dans des conditions de pluie oblique, les avantages peuvent varier, mais dans la plupart des situations courantes, courir reste la meilleure option pour limiter l'humidité.
  • Quel évènement bouleverse la vie sur Terre tous les 36 millions d’années ?

    02:11|
    Selon la théorie de la tectonique des plaques, mise au point au début du XXe siècle, la lithosphère, composée de la croûte terrestre et de la partie supérieure du manteau, est découpée en plaques. Celles-ci bougent les unes par rapport aux autres. Ainsi, la collision de deux plaques est à l'origine de l'orogénèse, autrement dit de la formation des montagnes. Dans certaines zones, par contre, les plaques ont tendance à s'éloigner l'une de l'autre. C'est notamment le cas dans les zones de dorsales océaniques, qui désignent des chaînes de montagnes sous-marines.  Des cycles de 36 millions d'années  Ce mouvement de séparation des plaques entraîne la formation d'une fissure. Le magma, dont sont faites les dorsales, remonte alors et colmate cette faille. Mais elle fabrique aussi une nouvelle croûte océanique, qui tend à relever le fond des océans et, avec lui, le niveau de la mer. Par ailleurs, il arrive qu'une plaque plonge sous une autre. Ce phénomène de subduction se traduit notamment par une baisse du plancher océanique. Pour les scientifiques, cette alternance entre la montée et la baisse du fond océanique, et donc du niveau des mers, favoriserait l'apparition de nouvelles espèces et l'extension de la biodiversité. Ainsi, quand le niveau de la mer monte, la vie se développe dans les poches d'eau peu profondes formées par l'immersion de nouvelles zones. D'après les chercheurs, ces variations du niveau des mers, liées notamment aux mouvements tectoniques, se produiraient depuis environ 250 millions d'années. Ils ont également remarqué que les plaques tectoniques, à l'origine des fluctuations du niveau de la mer, suivent un cycle de 36 millions d'années. Les plaques se déplacent durant cette longue période, avant de se refroidir et de redescendre vers les profondeurs de la Terre. L'ensemble de ce mécanisme assurerait donc, tous les 36 millions d'année, des "pics" de biodiversité. Par ailleurs, la formation des chaînes de montagne, provoquée par la collision de deux plaques tectoniques, n'est pas sans influence sur les précipitations et les températures. Aussi l'impact de ce phénomène sur la biodiversité doit-il également être pris en compte.
  • Le stress donne-t-il vraiment les cheveux blancs ?

    02:17|
    La relation entre le stress et le blanchiment des cheveux est un sujet qui a intrigué les chercheurs pendant des décennies. Si l'idée que le stress puisse accélérer le grisonnement est souvent évoquée, des études scientifiques récentes ont permis de mieux comprendre les mécanismes biologiques impliqués et de confirmer cette hypothèse. Le Processus de Pigmentation des Cheveux La couleur des cheveux est déterminée par la présence de mélanine, un pigment produit par les mélanocytes situés dans les follicules pileux. Avec l'âge, la production de mélanine diminue naturellement, entraînant le blanchiment progressif des cheveux. Cependant, des facteurs externes, y compris le stress, peuvent influencer ce processus. Le Rôle du Stress Des études sur des modèles animaux et des recherches récentes sur des humains suggèrent que le stress peut effectivement accélérer la dépigmentation des cheveux. En 2020, une étude publiée dans *Nature* a montré que le stress aigu active le système nerveux sympathique, qui libère de la noradrénaline dans les follicules pileux. Cette libération soudaine provoque l'épuisement des cellules souches mélanocytaires, essentielles pour la production de mélanine. Une fois ces cellules souches épuisées, elles ne peuvent plus régénérer la pigmentation, ce qui entraîne le blanchiment des cheveux . Des expériences menées sur des souris ont également mis en évidence ce lien. Les chercheurs ont soumis les souris à un stress intense et ont observé une perte rapide de la pigmentation des poils. Les résultats ont révélé que la libération excessive de noradrénaline provoquait la migration et l'épuisement des cellules souches responsables de la couleur, confirmant un lien direct entre le stress et le grisonnement accéléré . Mécanismes Biologiques Le mécanisme par lequel le stress entraîne le blanchiment des cheveux est principalement lié à l’activation du système nerveux sympathique et à la libération d'hormones du stress, telles que l'adrénaline et le cortisol. Une autre étude, publiée dans *Cell*, a montré que le stress chronique pouvait également affecter la régénération des cellules souches dans d'autres parties du corps, soulignant l'impact global du stress sur la biologie cellulaire . Stress et Blanchiment Réversible ? Une question importante est de savoir si les effets du stress sur le grisonnement sont réversibles. Bien que les effets du stress aigu puissent conduire à un épuisement permanent des cellules souches mélanocytaires, les chercheurs ont observé que dans certains cas de stress temporaire ou modéré, les cheveux peuvent retrouver leur couleur normale une fois que le stress est réduit. Une étude publiée dans *eLife* en 2021 a démontré que certains cheveux gris redevenaient pigmentés après une réduction significative du stress chez les participants, suggérant que le processus pourrait être, dans certains cas, partiellement réversible . Conclusion En résumé, les preuves scientifiques indiquent clairement que le stress peut accélérer le processus de blanchiment des cheveux en perturbant les cellules souches responsables de la production de mélanine. Le mécanisme principal implique la libération de noradrénaline et d'autres hormones du stress, qui épuisent ces cellules souches. Toutefois, dans certains cas, la réduction du stress peut potentiellement inverser partiellement le processus. Ces découvertes soulignent l'impact profond que le stress peut avoir non seulement sur la santé mentale, mais aussi sur la biologie cellulaire et l'apparence physique.
  • Combien de temps peut-on survivre enterré vivant ?

    02:36|
    La survie lorsqu'une personne est enterrée vivante dépend de plusieurs facteurs cruciaux : la quantité d'oxygène disponible, l'espace dans lequel elle est enfermée, le niveau de stress, ainsi que l'état physique de la personne. Les études scientifiques sur ce sujet sont limitées pour des raisons éthiques, mais certains principes de physiologie humaine permettent d'estimer le temps de survie. Facteurs Affectant la Survie 1. Quantité d'Oxygène Disponible : Le facteur le plus déterminant est la quantité d'air disponible. Un adulte moyen consomme environ 0,5 litre d'oxygène par minute au repos. Un espace confiné tel qu'un cercueil ou une cavité d'environ 0,5 m³ contiendrait environ 150 litres d'air. Étant donné qu'environ 21 % de l'air est composé d'oxygène, cela représente 31,5 litres d'oxygène disponible. À un rythme de respiration normal (repos), la personne consommerait cette quantité en environ 2 à 3 heures. Cependant, l'augmentation du dioxyde de carbone (CO2) dans un espace confiné entraînerait une suffocation rapide. 2. Augmentation du CO2 et Asphyxie : À mesure que la personne consomme de l'oxygène, la concentration en CO2 augmente, créant une situation d'hypercapnie. Une étude sur les effets de l'hypercapnie montre que la concentration de CO2 entre 5 et 10 % provoque des symptômes graves comme l'hyperventilation, la panique et, finalement, la perte de conscience . En espace clos, cela peut survenir en moins d'une heure après l'épuisement partiel de l'oxygène disponible. 3. Impact Psychologique et Physique : Le niveau de panique influence également le taux de consommation d'oxygène. Une personne calme pourrait ralentir sa respiration, prolongeant ainsi sa survie. Mais en réalité, la plupart des gens éprouveraient de la panique, ce qui augmente la consommation d'oxygène. Un article publié dans *Resuscitation* montre que l'hyperventilation due à la panique peut doubler ou tripler la consommation d'oxygène . Études et Expérimentations Les études empiriques directes sur la survie en étant enterré vivant sont rares, mais il existe des récits historiques et des reconstitutions contrôlées. En 2011, un illusionniste américain, Anthony Britton, a tenté de survivre à un enterrement volontaire en étant enfermé sous terre. Cependant, il a dû être sauvé après moins de 30 minutes, soulignant les dangers liés au manque d'oxygène et à la panique . Une autre étude sur la survie en espace confiné, publiée dans *Applied Physiology*, révèle que l'hypoxie (manque d'oxygène) associée à l'accumulation de CO2 peut entraîner une perte de conscience en moins de 15 à 20 minutes, suivie de la mort dans l'heure si aucune ventilation n'est disponible . Conclusion En résumé, une personne enterrée vivante pourrait survivre quelques heures au maximum, mais en réalité, les niveaux de panique et la disponibilité limitée d'oxygène réduiraient ce temps de manière significative. La mort survient généralement par asphyxie, provoquée par l'épuisement de l'oxygène et l'accumulation de dioxyde de carbone. Bien que des récits et des expériences existent, les cas réels de survie en étant enterré vivant sont extrêmement rares, et la science ne soutient pas l'idée d'une survie prolongée sans ventilation adéquate.
  • Quels mystérieux objets ont survolé une base américaine ?

    01:54|
    Les ovnis font régulièrement la une de l'actualité. C'est notamment le cas de ceux qui ont survolé, en décembre 2023, la base militaire de Langley en Virginie. Des témoins les ont aperçus durant les 17 jours qu'a duré le phénomène. D'après ces témoignages, les appareils aperçus dans le ciel étaient de tailles variables, allant de 5 à 7 mètres de longueur. Les survols avaient plutôt lieu en soirée, les appareils s'annonçant par des lumières clignotantes, vertes, rouges ou blanches. Ces mystérieux ovnis n'avaient donc pas l'intention de passer inaperçus. Un survol toujours inexpliqué Par ailleurs, ils n'ont montré aucune intention hostile ni souhaité entrer en contact avec le sol. Leur vitesse a été estimée par les observateurs à plus de 160 km/h. Ces vaisseaux émettaient également des lumières, formant dans le ciel des figures qui disparaissaient brusquement. Il est à noter que, parmi les témoins de ce phénomène, figurent plusieurs militaires haut gradés. L'armée n'a pas tenté d'abattre ces mystérieux engins, de crainte de retombées possibles sur les civils. La police a cependant tenté de les suivre. Les agents se sont ainsi dirigés vers un parc, où trois ovnis avaient semblé atterrir. Mais ils ont décollé avant que les voitures de police ne puissent arriver sur place. Ce qui s'est passé à Langley n'est pas un cas isolé. En effet, le survol de bases militaires ou de sites sensibles par des engins non identifiés s'est déjà produit à plusieurs reprises. En 2023, un site nucléaire, près de Las Vegas, a ainsi reçu la visite d'ovnis. À chaque fois, de telles visites suscitent des inquiétudes quant à la sécurité de ces lieux. Pour l'instant, ni l'armée ni le FBI n'ont pu expliquer l'apparition de ces ovnis. Ces officiels ont émis l'hypothèse habituelle, selon laquelle ces engins pourraient avoir été fabriqués par la Russie ou la Chine, sans qu'aucun élément concret n'atteste une telle éventualité. Le survol de la base de Langley par des objets volants non identifiés n'a donc reçu, pour le moment, aucune explication valable.