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Choses à Savoir SCIENCES

Pourquoi ne faut-il pas pleurer dans l'espace ?

On sait que, dans l'espace, le corps humain ne se comporte pas comme sur terre. C'est d'ailleurs pour les habituer à ces nouvelles conditions que les astronautes sont soumis à un entraînement complet avant de partir en mission.


Les cosmonautes doivent donc adapter leurs comportement à leur nouvel habitat. Ainsi doivent-ils s'abstenir de pleurer. Sur terre, une telle action, si elle exprime de la tristesse, n'a rien de gênant ou de dangereux.


En effet, quand un terrien pleure, les larmes qui se forment alors sont attirées, comme toute chose, par la gravité terrestre et coulent donc le long des joues.


Mais dans l'espace, il n'en va pas de même. Là, en effet, la pesanteur liée à la gravité terrestre ne joue pas. En état d'apesanteur, la larme qui se forme dans l'œil de l'astronaute ne s'écoule pas vers le bas, comme sur terre.


L'eau, qui ne peut plus s'échapper de cette manière, va s'accumuler autour des yeux. Au bout d'un certain temps, des picotements apparaissent. Et, si rien n'est fait, une sensation de brûlure peut se manifester.


Peu à peu, une véritable poche d'eau se forme sous les yeux, ce qui n'est guère agréable pour le cosmonaute. Et si cette boule grossit assez, elle finit par se détacher et flotter dans l'espace. C'est ainsi qu'il est possible de voir ses larmes danser autour de soi.


Si l'astronaute est dans le vaisseau spatial, il lui suffit de prendre un mouchoir et d'essuyer ce trop-plein d'eau. Mais il ne peut le faire s'il en est sorti. Dans ce cas, en effet, il a dû mettre son casque.


C'est la mésaventure qui est arrivée, en 2001, au cosmonaute Andrew Feustel. Il a en effet reçu du liquide antibuée dans l'œil. Le casque sur la tête, il ne pouvait s'essuyer les yeux. Il en a donc été réduit à se frotter le visage contre la mousse qui tapissait l'intérieur de son casque.


Si un cosmonaute se sent un peu déprimé, il a donc tout intérêt à ne pas sortir de son vaisseau !  

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  • Quelle est la plus ancienne œuvre d'art figurative au monde ?

    02:00
    La plus ancienne œuvre d'art figurative connue au monde est effectivement une peinture rupestre représentant un cochon sauvage, découverte sur l'île de Sulawesi en Indonésie. Cette peinture a été datée d'environ 45 500 ans, bien que certaines estimations mentionnent qu'elle pourrait avoir jusqu'à 51 000 ans.La peinture représente un cochon verruqueux de Sulawesi (Sus celebensis), une espèce encore présente sur l'île aujourd'hui. La fresque montre l'animal avec des caractéristiques détaillées, notamment des poils faciaux et des verrues faciales distinctives, indiquant un niveau élevé de compétence artistique de la part des créateurs. Elle mesure environ 136 cm de long et 54 cm de haut.Cette découverte a été faite dans la grotte de Leang Tedongnge, située dans une vallée isolée entourée de falaises de calcaire abruptes. Les conditions d'accès difficiles et l'isolement géographique ont probablement contribué à la préservation de cette peinture pendant des dizaines de milliers d'années.Les archéologues ont utilisé la datation par uranium-thorium pour déterminer l'âge de la peinture. Cette méthode mesure les couches minérales qui se sont formées sur la peinture, fournissant une estimation de l'âge minimum de l'œuvre.Cette découverte est particulièrement significative car elle repousse les limites chronologiques de l'art figuratif humain, démontrant que les premiers humains anatomiquement modernes en Asie du Sud-Est possédaient déjà des capacités artistiques avancées. Elle contribue également à notre compréhension de l'évolution de l'art et de la culture humaine, indiquant que les comportements symboliques et artistiques étaient déjà développés à une époque très ancienne, indépendamment des régions géographiques.En résumé, la peinture rupestre de Sulawesi, représentant un cochon verruqueux et datée d'environ 45 500 à 51 000 ans, est actuellement la plus ancienne œuvre d'art figurative connue au monde. Cette découverte offre un aperçu précieux sur les capacités artistiques et symboliques des premiers humains dans cette région.
  • Pourquoi le projet Iter est-il si unique ?

    02:20
    Le projet nucléaire ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) est l'une des initiatives scientifiques les plus ambitieuses du monde, visant à démontrer la faisabilité de la fusion nucléaire comme source d'énergie pratiquement illimitée, propre et sûre. Situé à Cadarache, en France, ITER est une collaboration internationale impliquant 35 pays, dont l'Union européenne, les États-Unis, la Russie, la Chine, l'Inde, le Japon et la Corée du Sud.La fusion nucléaire est le processus qui alimente le soleil et les étoiles. Contrairement à la fission nucléaire, qui divise les atomes pour libérer de l'énergie, la fusion combine des noyaux atomiques légers, comme ceux de l'hydrogène, pour former des noyaux plus lourds, libérant ainsi une immense quantité d'énergie. Ce processus produit très peu de déchets radioactifs et utilise des combustibles abondants et largement disponibles, tels que le deutérium et le tritium.ITER vise à construire et à exploiter le plus grand tokamak du monde, un dispositif en forme de tore où des champs magnétiques puissants sont utilisés pour confiner un plasma de très haute température nécessaire à la fusion. Le but est de générer 500 mégawatts de puissance de fusion avec une entrée de seulement 50 mégawatts, démontrant ainsi un gain énergétique significatif.Le projet ITER comprend plusieurs étapes clés : la construction de l'infrastructure, l'assemblage du tokamak, la mise en service des systèmes et enfin l'exploitation expérimentale. Le premier plasma est prévu pour la seconde moitié de la décennie 2020, avec des opérations de fusion complète à suivre dans les années 2030.ITER est conçu pour répondre à de nombreux défis scientifiques et technologiques, notamment le contrôle du plasma à des températures de l'ordre de 150 millions de degrés Celsius, la gestion des matériaux soumis à des conditions extrêmes et l'intégration de systèmes complexes. Si le projet réussit, il pourrait ouvrir la voie à des réacteurs de fusion commerciale, transformant le paysage énergétique mondial en fournissant une source d'énergie durable et respectueuse de l'environnement pour les générations futures.
  • Pourquoi dit-on que la Terre est à son aphélie ?

    02:20
    La Terre est dite à son aphélie lorsqu'elle se trouve à la plus grande distance de son orbite par rapport au Soleil. Ce terme provient des mots grecs "apo" (loin de) et "hélios" (Soleil). L'orbite de la Terre autour du Soleil est une ellipse, et non un cercle parfait, ce qui signifie que la distance entre la Terre et le Soleil varie tout au long de l'année.L'aphélie se produit généralement début juillet, environ six mois après le périhélie, qui est le point où la Terre est la plus proche du Soleil. Pendant l'aphélie, la Terre se trouve à environ 152,1 millions de kilomètres du Soleil, comparé à environ 147,1 millions de kilomètres lors du périhélie. Cette différence de 5 millions de kilomètres peut sembler significative, mais elle n'a qu'un effet mineur sur les saisons et le climat terrestre.L'effet de cette variation de distance est compensé par d'autres facteurs, notamment l'inclinaison de l'axe terrestre. L'inclinaison de 23,5 degrés de l'axe de la Terre par rapport à son plan orbital est la principale cause des saisons. En été, l'hémisphère incliné vers le Soleil reçoit plus de lumière solaire directe et donc plus de chaleur, tandis qu'en hiver, l'hémisphère incliné loin du Soleil reçoit moins de lumière solaire directe.Le fait que l'aphélie se produise en été dans l'hémisphère nord et en hiver dans l'hémisphère sud pourrait sembler paradoxal, mais c'est l'inclinaison de l'axe de la Terre qui domine l'impact sur les saisons plutôt que la distance variable au Soleil. En réalité, l'hémisphère nord bénéficie d'étés légèrement plus frais et d'hivers légèrement plus doux en raison de la Terre étant plus éloignée du Soleil pendant l'été et plus proche pendant l'hiver.L'aphélie, tout comme le périhélie, est une conséquence de la loi des orbites elliptiques de Kepler, qui stipule que les planètes suivent des trajectoires elliptiques avec le Soleil à l'un des foyers. Comprendre ces points extrêmes de l'orbite terrestre nous aide à mieux saisir la dynamique des saisons et l'interaction complexe entre les divers facteurs qui influencent le climat de notre planète.
  • Pourquoi l'astéroïde qui a tué les dinosaures aurait favorisé l’invention du vin ?

    02:20
    L'astéroïde qui a frappé la Terre il y a environ 66 millions d'années, marquant la fin du Crétacé et causant l'extinction massive des dinosaures, a également favorisé l'émergence et la diversification des plantes à fleurs, y compris les ancêtres des vignes produisant du raisin. Cet événement cataclysmique, connu sous le nom d'impact de Chicxulub, a entraîné des changements environnementaux drastiques qui ont remodelé les écosystèmes terrestres.Lorsque l'astéroïde a frappé la péninsule du Yucatán, il a libéré une énergie équivalente à des milliards de bombes atomiques, provoquant des incendies mondiaux, des tsunamis et un hiver nucléaire. Ces conditions ont anéanti environ 75 % des espèces vivantes, y compris les dinosaures non aviaires, et ont conduit à un effondrement des écosystèmes dominés par les grands reptiles.Cette extinction de masse a créé des niches écologiques vacantes, ouvrant la voie à une diversification rapide des espèces survivantes et à l'apparition de nouvelles formes de vie. Parmi ces survivants figuraient les plantes à fleurs (angiospermes), qui avaient commencé à se diversifier avant l'impact, mais dont la diversification s'est accélérée après. Les angiospermes, grâce à leurs fleurs et leurs fruits, étaient particulièrement aptes à coloniser les nouveaux environnements et à établir des relations mutualistes avec les insectes pollinisateurs et les animaux frugivores.Les vignes, dont le raisin est issu, font partie de cette grande famille des angiospermes. Les conditions post-impact ont favorisé la diversification de ces plantes, qui ont pu coloniser les nouveaux habitats ouverts par la disparition des dinosaures herbivores géants. Sans ces grands consommateurs, les plantes à fleurs ont pu prospérer, se diversifier et évoluer pour produire une variété de fruits adaptés à la dispersion par les nouveaux groupes d'animaux émergents, comme les mammifères et les oiseaux.Ainsi, l'extinction des dinosaures a indirectement favorisé l'évolution et la diversification des plantes à fleurs, y compris celles produisant des fruits comme le raisin. Ce phénomène illustre comment des événements cataclysmiques peuvent remodeler la vie sur Terre, ouvrant des opportunités pour de nouvelles formes de vie et influençant la biodiversité que nous connaissons aujourd'hui.
  • Quelle espèce animale réalise des opérations chirurgicales ?

    01:58
    Les fourmis Matabele (Megaponera analis) sont une espèce fascinante, principalement connue pour leur comportement remarquable de soins aux blessés, souvent comparé à des opérations chirurgicales. Ces fourmis se nourrissent principalement de termites, qu'elles chassent lors de raids organisés. Ces expéditions peuvent être dangereuses, et il n'est pas rare que certaines fourmis soient blessées par les soldats termites.Lorsqu'une fourmi Matabele est blessée, elle sécrète une phéromone de détresse pour alerter ses congénères. Les fourmis non blessées répondent en transportant la fourmi blessée de retour au nid. Une fois dans le nid, commence ce que l'on pourrait appeler des "soins chirurgicaux".Le traitement des blessures chez les fourmis Matabele implique principalement le léchage intensif des plaies. Ce comportement de léchage sert plusieurs fonctions cruciales. D'abord, il nettoie la plaie, enlevant ainsi les débris et les particules potentiellement infectieuses. Ensuite, il aide à désinfecter la blessure grâce aux enzymes et aux substances antimicrobiennes présentes dans la salive des fourmis.Ce processus de léchage peut durer des minutes, voire des heures, en fonction de la gravité de la blessure. Les études ont montré que les fourmis blessées qui reçoivent ce traitement ont une bien meilleure chance de survie que celles qui ne reçoivent pas de soins. En effet, la probabilité de survie passe de 20% pour les fourmis non soignées à environ 90% pour celles qui sont léchées et nettoyées.Ce comportement complexe de soins aux blessés illustre non seulement l'ingéniosité des fourmis Matabele, mais aussi l'importance de la coopération et de l'altruisme au sein de leur société. En soignant les membres blessés de leur colonie, les fourmis Matabele augmentent la survie globale de la colonie, démontrant une stratégie évolutive efficace et sophistiquée pour faire face aux dangers inhérents à leur mode de vie prédateur.
  • Combien d'exticntion de masse la Terre a-t-elle subi ?

    02:01
    La plupart des espèces apparues sur la Terre ont une durée de vie limitée, certaines résistant plus longtemps que d'autres. De fait, plus de 99 % des organismes vivants ayant vécu sur notre planète ont cessé d'exister.Mais certaines disparitions sont plus brutales et concernent davantage d'espèces. On les appelle, pour cette raison, des "extinctions de masse".Les scientifiques en recensent cinq en tout. À chaque fois, des catastrophes naturelles ont précipité, en un temps record, la fin de 75 à 90 %¨des espèces présentes sur la Terre. L'extinction la plus connue, qui s'est produite voilà environ 66 millions d'années, a provoqué la disparition des dinosaures. La chute d'une énorme météorite serait en partie responsable de ce destin tragique.D'autres extinctions de masse sont liées à des changements climatiques. Ainsi, l'extinction massive la plus ancienne, celle de l'Ordovicien-Silurien, qui s'est produite voilà environ 444 millions d'années, est due à une glaciation de grande ampleur.La calotte glaciaire s'est beaucoup accrue, emprisonnant ainsi d'importantes quantités d'eau. Ce qui a entraîné une baisse sensible du niveau des océans. Le retrait de la mer et le refroidissement du climat entraînent alors la disparition d'environ 85 % des espèces vivant sur Terre.Une autre extinction massive, dite du Dévonien, a commencé il y a environ 380 millions d'années. En une vingtaine d'années, elle a provoqué l'anéantissement des trois quarts des espèces présentes sur notre planète.D'après les spécialistes, elle est due à la baisse brutale du niveau d'oxygène dans les mers. Le volcanisme serait peut-être à l'origine de ce phénomène.Si l'on en croit certains scientifiques, nous serions à l'aube d'une sixième extinction de masse, plus rapide encore que les précédentes. Cette fois-ci, elle ne serait pas liée à des événements naturels, mais à l'action de l'homme.D'après une étude récente, le taux de disparition des espèces serait cent fois plus élevé que lors des autres extinctions massives. Et encore ces chiffres alarmants ne portent-ils que sur les espèces connues par l'homme. De quoi inquiéter l'espèce humaine sur son propre devenir.
  • Qu'est ce que la parthénogenèse ?

    02:00
    L'homme et la plupart des animaux connaissent un mode de reproduction sexué. L'accouplement du mâle et de la femelle permet la fécondation de l'ovule par un spermatozoïde.Mais il n'en va pas de même avec la "parthénogenèse". Le nom même de ce mode de reproduction, tiré des mots grecs "parthenos", qui veut dire "vierge", et "genesis", qui signifie "naissance", en souligne toute la singularité.Dans ce cas, en effet, l'embryon se forme dans le ventre de sa mère sans l'intervention d'un mâle. Il s'agit donc d'une forme de reproduction asexuée. Dans la parthénogenèse, les gènes habituellement fournis par les spermatozoïdes sont produits par un processus très complexe.La plupart du temps, les rejetons nés de cette manière sont des femelles, parfaitement identiques à leur mère. Dans quelques cas, cependant, la parthénogenèse peut aboutir à la naissance de mâles fertiles.Si la parthénogenèse est fréquente dans le monde végétal, on la rencontre beaucoup moins souvent dans le règne animal.Ce mode de reproduction est plus courant chez les insectes, comme les fourmis, les abeilles ou encore les pucerons. Mais de nombreux vertébrés se reproduisent pourtant de cette façon.Parmi les quelque 80 espèces concernées, on trouve d'abord des reptiles et des poissons. Ainsi, certains lézards ou des serpents à sonnette ont recours à la parthénogenèse.Il est rare qu'elle soit choisie par des animaux plus volumineux. On cite notamment le cas de plusieurs requins femelles, élevés en captivité. En 2016, des bébés requins sont nés dans l'aquarium d'une ville d'Australie, alors que le bassin n'abritait que des femelles. Plus récemment, d'autres bébés requins sont nés de cette façon dans un aquarium de Sardaigne.Le zoo de Louisville, aux États-Unis, a également été témoin d'une de ces naissances singulières. En effet, un python réticulé, un immense serpent de plus de 4 mètres de long, a pondu des œufs sans jamais avoir été approché par un mâle. En 2006, un dragon de Komodo, pensionnaire d'un zoo anglais, a fait la même chose.
  • La rotation de la Terre affecte-t-elle les vols ?

    01:54
    Chacun sait que la Terre tourne sur elle-même en une journée. Sa vitesse de rotation est de 1670 km/h. On pourrait alors se demander si la rotation de notre planète exerce une quelconque influence sur un trajet en avion.Autrement dit, la vitesse de l'avion sera-t-elle accélérée par ce mouvement ? À cette question, il faut répondre par la négative. En effet, la vitesse de rotation n'augmente pas du seul fait qu'on se trouve en altitude.Dans l'avion, la vitesse de rotation de la Terre est la même que si les passagers se trouvaient au sol. Ils ne s'en aperçoivent pas, dans la mesure où tout, autour de nous, se déplace à la même vitesse, y compris l'air qui porte l'avion.Ce déplacement de tous les objets, joint à la constance de la vitesse de rotation et à la prédominance de la force de gravitation, qui l'emporte sur la force centrifuge, explique aussi que nous soyons insensibles à ce phénomène de rotation.Et pourtant, selon la direction qu'il prend, un avion ne va pas toujours aussi vite. Il est en effet soumis à la force des vents. Or, ces vents sont eux-mêmes influencés par la force de Coriolis, une force inertielle, liée à la rotation de la Terre, qui influence les trajectoires de façon différente, selon qu'il s'agit de l'hémisphère Nord ou de l'hémisphère Sud.Du fait de l'action de cette force, les vents soufflent plutôt d'ouest en est dans les régions tempérées et dans l'autre sens dans les régions tropicales.Dans les régions tempérées, par conséquent, certains de ces vents, comme le jet-stream, soufflent d'ouest en est. Aussi tendent-ils à accélérer la vitesse de l'avion. Ainsi, un vol New-York-Paris, donc d'ouest en est, sera plus rapide, du fait de l'action de ces vents, qu'un vol dans le sens inverse.La rotation de la Terre ne joue donc pas un rôle direct dans l'accélération de l'avion. Elle donne naissance à la force de Coriolis, qui a elle-même une influence sur la direction des courants aériens.
  • Pourquoi les scribes égyptiens souffraient-ils d'arthrose ?

    02:07
    Dans l'Égypte antique, les scribes jouaient un rôle essentiel. En effet, ces fonctionnaires, capables de manier la complexe écriture égyptienne, devaient recopier et classer tous les documents administratifs.Cette maîtrise de l'écriture permettait aux scribes de faire partie de l'élite de la société. En effet, on estime que seulement 1 à 5 % de la population était alphabétisée.Pour accomplir leur travail, ils s'asseyaient dans la position dite du tailleur, avec les jambes croisées. Ils posaient ensuite une tablette sur leurs cuisses, destinée à recevoir le papyrus sur lequel ils écrivaient. Il leur arrivait également d'écrire sur des tessons de poterie.Certains scribes écrivaient aussi accroupis ou même debout, la position adoptée dépendant des circonstances. Pour écrire, ils utilisaient un calame, un roseau taillé en pointe.Or, même si ces fonctionnaires ne faisaient pas un travail de force, ils étaient sujets à ce que nous appellerions aujourd'hui des maladies professionnelles. C'est du moins la conclusion à laquelle est parvenue une équipe de scientifiques tchèques.Ils ont étudié les ossements d'une trentaine de scribes, enterrés dans une nécropole entre 2700 et 2180 avant notre ère. Ils ont alors comparé ces ossements avec ceux d'un groupe d'hommes appartenant à un autre milieu.Ils ont remarqué, sur les ossements appartenant aux scribes, des atteintes osseuses plus prononcées, dues à l'arthrose. Certaines régions du squelette, comme les vertèbres cervicales, l'épaule, le genou ou encore la main, étaient plus touchées que d'autres.Pour les chercheurs, la présence d'arthrose, dans ces zones précises, serait due à l'activité même des scribes. Elle se caractérisait en effet par des tâches répétitives, effectuées dans une position immobile.Pour écrire, le scribe devait légèrement pencher la tête, ce qui entraînait un fléchissement de la colonne vertébrale. La pression exercée devait provoquer les maux de dos que nombre de nos contemporains ressentent toujours dans l'exercice de leur activité professionnelle.Pour apprécier la nature du travail des scribes, les scientifiques se sont fondés sur les statues ou les illustrations qui les représentent en train d'écrire.