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Choses à Savoir SCIENCES

Pourquoi dit-on que la Terre est à son aphélie ?

La Terre est dite à son aphélie lorsqu'elle se trouve à la plus grande distance de son orbite par rapport au Soleil. Ce terme provient des mots grecs "apo" (loin de) et "hélios" (Soleil). L'orbite de la Terre autour du Soleil est une ellipse, et non un cercle parfait, ce qui signifie que la distance entre la Terre et le Soleil varie tout au long de l'année.


L'aphélie se produit généralement début juillet, environ six mois après le périhélie, qui est le point où la Terre est la plus proche du Soleil. Pendant l'aphélie, la Terre se trouve à environ 152,1 millions de kilomètres du Soleil, comparé à environ 147,1 millions de kilomètres lors du périhélie. Cette différence de 5 millions de kilomètres peut sembler significative, mais elle n'a qu'un effet mineur sur les saisons et le climat terrestre.


L'effet de cette variation de distance est compensé par d'autres facteurs, notamment l'inclinaison de l'axe terrestre. L'inclinaison de 23,5 degrés de l'axe de la Terre par rapport à son plan orbital est la principale cause des saisons. En été, l'hémisphère incliné vers le Soleil reçoit plus de lumière solaire directe et donc plus de chaleur, tandis qu'en hiver, l'hémisphère incliné loin du Soleil reçoit moins de lumière solaire directe.


Le fait que l'aphélie se produise en été dans l'hémisphère nord et en hiver dans l'hémisphère sud pourrait sembler paradoxal, mais c'est l'inclinaison de l'axe de la Terre qui domine l'impact sur les saisons plutôt que la distance variable au Soleil. En réalité, l'hémisphère nord bénéficie d'étés légèrement plus frais et d'hivers légèrement plus doux en raison de la Terre étant plus éloignée du Soleil pendant l'été et plus proche pendant l'hiver.


L'aphélie, tout comme le périhélie, est une conséquence de la loi des orbites elliptiques de Kepler, qui stipule que les planètes suivent des trajectoires elliptiques avec le Soleil à l'un des foyers. Comprendre ces points extrêmes de l'orbite terrestre nous aide à mieux saisir la dynamique des saisons et l'interaction complexe entre les divers facteurs qui influencent le climat de notre planète.


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  • Comment définir une planète ?

    01:58|
    On sait que notre système solaire compte 8 planètes. Quant à l'univers, il en comporterait des centaines de milliards. Mais comment définir ces corps célestes ?Pour répondre à cette question, il faut d'abord rappeler comment ils se forment. Les planètes se constituent peu à peu autour des disques proto-planétaires qui entourent les étoiles en formation.Ces disques sont composés de gaz et de poussières qui, en s'agglomérant, finissent par donner naissance à une planète. Par ailleurs, un corps céleste mérite ce nom quand il est assez volumineux pour que la gravité puisse lui donner cette forme sphérique qui caractérise une planète.Mais la définition doit encore être complétée. Une planète c'est aussi un corps céleste qui, toujours grâce à la gravité, a réussi à éliminer de son orbite tout autre corps d'une taille comparable.Ne correspondant pas à cette partie de la définition, Pluton a été rayé de la liste des planètes de notre système solaire. De fait, l'orbite de Pluton, dans la "ceinture de Kuiper", comprend nombre d'objets semblables à ce corps céleste qu'on préfère appeler aujourd'hui une "planète naine".Enfin, une planète est un corps céleste tournant autour d'une étoile, comme la Terre autour du Soleil.Certains scientifiques font cependant valoir l'insuffisance de cette définition. Ainsi, la forme sphérique ne se retrouve pas dans toutes les planètes du système solaire. De fait, Mercure et Vénus, par exemple, sont plus rondes que Saturne, qui doit sa forme aplatie à sa vitesse de rotation.Par ailleurs, toutes les orbites des planètes ne sont pas vides d'objets célestes. Ainsi, celle de Jupiter, par exemple, peut être traversée par des comètes ou des astéroïdes.Aussi ces astronomes proposent-ils une nouvelle définition : une planète serait un corps céleste orbitant autour d'une ou plusieurs étoiles et doté d'une certaine masse. Pour ces scientifiques, on évite ainsi d'intégrer dans la définition les éléments relatifs à la forme et au "nettoyage" de l'orbite, qui ne leur semblent pas vraiment convaincants.
  • Pourquoi les États-Unis viennent tout juste de gagner un million de kilomètres carrés ?

    02:13|
    Les États-Unis viennent de revendiquer la possession d'une zone d'un million de km2, soit près de deux fois la superficie de la France. Ils ne se sont pas agrandis par la conquête militaire, mais par la revendication d'eaux territoriales plus étendues.En effet, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS), adoptée en 1982, permet aux États concernés de revendiquer, notamment, la possession de plateaux continentaux au-delà de 200 milles marins.Ces régions, généralement peu profondes, sont une extension marine de zones terrestres. Un pays peut ainsi gérer, par-delà ses eaux territoriales, de vastes secteurs, dont les ressources halieutiques et minières sont parfois considérables.Les autorités américaines ont d'abord recueilli, durant des années, les données géologiques destinées à appuyer leurs revendications. C'est sur la base de ces informations qu'ils réclament à présent de vastes zones maritimes.Elles sont situées dans sept secteurs différents. En effet, ces extensions maritimes concernent aussi bien les rivages de l'Atlantique que ceux du Pacifique ou du golfe du Mexique. Ces zones offshore se trouvent aussi au large de l'Alaska comme au-delà de certaines possessions outre-mer, comme les îles Mariannes.Cette revendication se heurte cependant à certains obstacles juridiques. En effet, si plus de 160 pays ont ratifié l'UNCLOS, ce n'est pas le cas des États-Unis. De leur côté, les Américains soulignent le sérieux de leur démarche, entreprise en collaboration avec des agences officielles.Les autorités se sont notamment appuyées sur l'"United States geological survey", un organisme gouvernemental qui recueille des données sur les ressources terrestres. Mais cet argument ne convainc pas tout le monde, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer restant la référence obligée en matière de revendications maritimes.Si beaucoup d'observateurs restent prudents, c'est que de telles prétentions peuvent bouleverser certains équilibres géopolitiques. On se souvient ainsi des tensions provoquées par les revendications concurrentes, en mer de Chine du Sud, de la Chine et de certains de ses voisins, comme le Vietnam ou les Philippines.
  • Pourquoi les cactus ont-ils des épines ?

    01:54|
    Les cactus, membres de la famille des Cactacées, ont développé des épines en raison de plusieurs adaptations évolutives cruciales pour leur survie dans des environnements arides. Ces épines, qui étaient autrefois des feuilles, remplissent plusieurs fonctions essentielles.1. Réduction de la perte d'eau :Dans les environnements désertiques, l'eau est une ressource précieuse. Les feuilles traditionnelles, par leur grande surface, permettent une importante évapotranspiration, ce qui entraîne une perte d'eau significative. Les cactus ont évolué pour avoir des épines à la place de feuilles, réduisant ainsi considérablement la surface exposée et donc la perte d'eau par évaporation. Cette adaptation est cruciale pour la conservation de l'eau dans des conditions où elle est rare.2. Protection contre les herbivores :Les épines servent également de mécanisme de défense contre les herbivores. Dans les environnements désertiques, la végétation est rare et les animaux herbivores sont souvent désespérés de trouver de la nourriture. Les épines dissuadent ces animaux de manger les cactus, augmentant ainsi leurs chances de survie. Certains cactus possèdent des épines particulièrement longues et acérées qui peuvent infliger des blessures douloureuses, tandis que d'autres ont des épines plus courtes et plus denses qui créent une barrière impénétrable.3. Protection contre le rayonnement solaire :Dans les déserts, l'ensoleillement est intense. Les épines des cactus peuvent aider à protéger la plante contre les dommages causés par les rayons du soleil en créant une sorte d'ombre sur la surface de la plante. Cette ombre réduit la température de la surface de la plante, limitant ainsi les dommages dus à la chaleur excessive et à la radiation solaire.4. Collecte d'eau :Certaines épines de cactus sont adaptées pour collecter l'humidité de l'air. La condensation de la rosée sur les épines peut être dirigée vers la base de la plante, où elle est absorbée par le système racinaire. Cette capacité à capter l'eau atmosphérique, même minimale, est une autre adaptation essentielle pour la survie dans des environnements extrêmement arides.Les épines des cactus sont le résultat d'adaptations multiples et complexes qui permettent à ces plantes de survivre et de prospérer dans des environnements hostiles. Elles réduisent la perte d'eau, protègent contre les prédateurs, modèrent l'exposition au soleil et aident à la collecte d'eau, démontrant ainsi l'ingéniosité de l'évolution pour surmonter les défis environnementaux.
  • Qu'est-ce que la résonance Schumann ?

    01:50|
    La résonance de Schumann doit son nom au physicien allemand Winfried Otto Schumann, qui en découvre l'existence théorique dans les années 1950. Il s'agit d'une onde de très basse fréquence, qui se produit dans le champ magnétique de la Terre.Elle se manifeste entre la surface de notre planète et l'ionosphère, une partie de l'atmosphère terrestre comprise entre 60 et 1 000 kilomètres d'altitude.Cette résonance de Schumann est générée par les décharges électriques provoquées par les éclairs. Considérée comme le "battement de cœur" de la Terre, elle est influencée par divers phénomènes, comme les activités électriques ou la composition de l'atmosphère.La résonance de Schumann est au cœur d'importantes recherches scientifiques. En effet, des chercheurs se sont aperçus que sa fréquence était comparable avec celle des ondes alpha, caractéristiques de l'activité électrique du cerveau chez un sujet éveillé et détendu.Cette similitude ne concerne pas seulement les êtres humains, mais aussi les animaux. D'où l'idée, parfois avancée, que cette résonance de Schumann serait associée à la vie, d'une manière ou d'une autre.De là à prétendre qu'elle pouvait avoir un effet bénéfique, il n'y avait qu'un pas, que certains se sont empressés de franchir. Des scientifiques pensent en effet que la résonance de Schumann pourrait améliorer nos fonctions cognitives et la qualité de notre sommeil.Plusieurs expériences ont été menées pour tenter de mesurer les effets de cette onde de très basse fréquence. L'une d'elles a consisté à isoler des volontaires dans un bunker, que la résonance de Schumann ne pouvait pas atteindre.Les participants ne tardent pas à se plaindre de migraines et d'une certaine détresse psychologique. Exposés à la résonance, au moyen d'un équipement spécifique, ils expriment une nette et rapide amélioration. D'autres expériences se sont attachées aux conséquences des orages, producteurs de cette résonance, sur l'activité cérébrale.En dehors de ce domaine de la santé humaine, les applications scientifiques de la résonance de Schumann ne manquent pas. Elle est notamment utilisée pour étudier certaines parties de l'atmosphère terrestre ou mieux comprendre les mécanismes du climat.
  • Existe-t-il un animal sans prédateur ?

    01:57|
    On le sait, un prédateur est un animal qui, dans un territoire donné, chasse d'autres animaux pour se nourrir. En régulant le nombre de certains animaux et en favorisant la sélection naturelle, les prédateurs contribuent à l'équilibre des écosystèmes naturels.Ce qui n'est pas le cas du prédateur le plus efficace, qui n'est autre que l'homme. Par la mise au point d'armes meurtrières et l'étendue de son champ d'action, il aurait plutôt tendance à détruire ces équilibres.En dehors de l'homme, qui peut s'attaquer à tous les animaux, certains d'entre eux n'ont pas de prédateurs naturels.Il existe en effet, dans la nature, des animaux qui deviennent rarement la proie des autres. Ils le doivent généralement à une taille et une force particulières. C'est le cas des éléphants ou des grands félins, comme les lions ou les tigres.Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient toujours à l'abri des attaques. En effet, un éléphanteau ou un lionceau, ainsi que des animaux malades ou isolés, peuvent finir sous la dent d'un prédateur audacieux.Dans le monde aquatique, on trouve aussi des animaux quasi invulnérables. Du fait de sa masse imposante, la gigantesque baleine n'a rien à craindre d'éventuels ennemis. C'est aussi le cas du grand requin blanc, que sa vélocité et ses puissantes mâchoires protègent des autres animaux.Il doit cependant surveiller sa progéniture, dont la faiblesse peut tenter des prédateurs en maraude, comme les orques. Comme les requins, les crocodiles sont au sommet de la chaîne alimentaire. Ce qui signifie qu'ils n'ont rien à redouter, sinon, comme toujours, de la part de l'homme.Si l'on quitte le monde des eaux pour celui des airs, on y voit se mouvoir de grands oiseaux qui, hors la balle du fusil, n'ont pas à craindre d'éventuels prédateurs. En effet, les aigles et les grands rapaces volent sans se soucier de leurs attaques.Enfin, les défenses naturelles de certains animaux découragent les prédateurs. Ainsi, les piquants acérés du porc-épic le préservent, en principe, de toute attaque.
  • Quel est le contraire de la sensation de « dèjà vu » ?

    01:57|
    Peut-être avez-vous déjà expérimenté ce que l'on appelle d'ordinaire la sensation de "déjà-vu". Confronté à une situation que vous n'avez jamais vécue, ou un lieu que vous n'avez jamais visité, vous avez pourtant l'impression que vous les connaissez l'un et l'autre.Comme si vous étiez déjà passé dans cet endroit où, pourtant, vous êtes sûr de n'être jamais venu. Ce qui ne veut pas dire que vous éprouvez la réminiscence d'un événement déjà vécu dans une vie antérieure.C'est du moins ce que prétendent les scientifiques, qui y voient plutôt une particularité du fonctionnement du cerveau....Mais aussi de "jamais-vu"Il existe une sensation contraire au déjà-vu, le "jamais-vu". C'est un phénomène tout aussi curieux, mais moins fréquent.Il se produit quand vous êtes confronté à un quelque chose de très familier, et même de quotidien, et que, pourtant, vous ne reconnaissez pas. Il peut s'agir du visage d'un de vos proches, qui vous apparaît, tout à coup, comme celui d'un étranger.Les conducteurs éprouvent parfois cette étrange impression. À un moment donné, les voilà incapables de passer une vitesse ou de déclencher les essuie-glaces, comme s'ils n'avaient jamais appris à le faire.Au milieu d'un morceau qu'il a joué des centaines de fois, un musicien peut avoir du mal à déchiffrer un passage. Comme s'il n'avait jamais vu la partition.Les scientifiques ont voulu mieux comprendre ce phénomène. Aussi ont-ils demandé à un groupe formé de 92 personnes de recopier plusieurs fois des mots assez simples. Ils avaient le droit de s'arrêter.Et, de fait, 70 % de ces volontaires ont cessé d'écrire parce qu'ils éprouvaient une curieuse sensation, proche de celle du jamais-vu. Ils ont déclaré avoir eu le sentiment de perdre le contrôle de leur main.Pour les scientifiques, l'explication réside sûrement dans le caractère répétitif d'un geste ou dans la trop grande familiarité d'une sensation. C'est un peu comme si le cerveau, confronté à l'aspect trop mécanique d'un geste, voulait ramener le sujet à la réalité. Ce serait en quelque sorte comme une reprise de contrôle de sa part.
  • Y a-t-il de la vie sur Europe ?

    02:00|
    Les astronomes sont toujours à la recherche de la vie dans l'univers et, pour commencer, dans notre système solaire. Mars paraît un candidat sérieux, mais c'est aussi le cas d'Europe, un des satellites de Jupiter que, de ce fait, on appelle aussi une "lune".Grâce au puissant télescope James Webb, les scientifiques ont détecté, à la surface d'Europe, la présence de dioxyde de carbone. Il s'agit là d'un des éléments nécessaires à l'apparition de la vie, du moins telle que nous la connaissons sur Terre.Les chercheurs se sont demandé si ce dioxyde de carbone ne pouvait pas provenir d'une météorite. Après avoir examiné cette hypothèse, finalement rejetée, ils ont conclu de leurs observations que la source de ce CO2 venait bien du satellite lui-même.Un océan souterrainPour les astronomes, en effet, ce dioxyde de carbone s'échapperait d'un océan souterrain. De fait, il s'étendrait sous l'épaisse couche de glace qui constitue la surface du satellite, à plusieurs dizaines de kilomètres de profondeur. Et les scientifiques ajoutent qu'il s'agit d'eau chaude et salée.Cet océan serait très vaste, puisqu'il se situe, d'après les astronomes, dans une région large de pas moins de 1.800 kilomètres. Il s'agit d'une zone au relief très tourmenté, dont les fissures et les crêtes pourraient avoir été provoquées, du moins en partie, par la remontée des eaux chaudes de l'océan souterrain.En remontant, l'océan aurait laissé du sel à la surface, donnant à la région une coloration jaune inhabituelle.De la vie aurait-elle pu se développer dans l'océan souterrain d'Europe ? Pour l'instant, nul ne sait s'il contient tous les éléments nécessaires à son apparition. Pour en apprendre davantage, les scientifiques devront être patients.Le temps qu'arrivent sur place les deux sondes envoyées sur Jupiter. L'une, lancée par l'Agence spatiale européenne, est partie en avril dernier, l'autre, qui dépend du programme de la NASA, doit prendre son envol en 2024.Il leur faudra huit ans pour arriver à destination. D'ici là, il est vrai, le télescope James Webb aura peut-être livré d'autres informations précieuses.
  • Le télétravail aide-t-il à lutter contre le réchauffement climatique ?

    02:03|
    La récente pandémie de Covid a contribué à un changement des modes de travail. Ainsi, la part du télétravail n'a cessé de progresser, notamment dans les pays anglo-saxons. Les salariés concernés travaillent à distance toute la semaine ou seulement quelques jours.Dans ce dernier cas, on parle d'une organisation du travail "hybride". Qu'il travaille à domicile de manière permanente ou seulement de temps à autre, l'adapte du télétravail fait du bien à la planète. Il participerait en effet, à sa manière, à la lutte contre le réchauffement climatique.C'est en tous cas la conclusion d'une récente étude. Elle révèle que les activités des salariés recourant à plein temps au télétravail émettent 54 % de gaz à effet de serre en moins que celles d'une personne se rendant chaque jour sur son lieu de travail.Et cette diminution serait de 29 % pour les salariés s'adonnant au télétravail quelques jours par semaine. Cet affaiblissement significatif de l'empreinte carbone est lié en grande parie à la réduction des trajets professionnels.Un bilan à relativiserMais les auteurs de l'étude relativisent toutefois ces résultats encourageants. En effet, le bilan ne serait pas aussi positif qu'il peut paraître au premier abord.En effet, les salariés choisissant la forme hybride du télétravail profitent parfois de cette nouvelle organisation, qui leur donne davantage de temps libre, pour s'installer plus loin de leur lieu de travail. Ils élisent alors domicile dans des villages où la vie leur semble plus agréable.Mais s'ils se rendent moins souvent à leur bureau, le trajet qui les en sépare est plus long. En termes d'émission de gaz à effet de serre, l'économie est alors négligeable. D'autant que ces salariés ont tendance à se déplacer plus souvent, pour des raisons personnelles.Par ailleurs, les appareils utilisés par ces travailleurs à domicile ne sont pas toujours équipés de dispositifs réduisant leur consommation d'énergie. On a ainsi calculé qu'une imprimante à usage domestique est plus énergivore que les appareils utilisés dans les entreprises.Par conséquent, il n'est pas certain que le bilan écologique du télétravail doit être nuancé.
  • Pourquoi les hommes ont-ils des tétons ?

    01:54|
    L'utilité de certains de nos organes ne saute pas aux yeux. Ainsi, les médecins s'accordent à dire que l'appendice ne sert à rien, du moins pour les adultes. Aussi peut-on le leur retirer sans dommages.Il en va de même des tétons chez les hommes. On ne voit pas très bien ce qu'ils peuvent en faire. Dans la mesure où ils n'allaitent pas, ils pourraient tout aussi bien s'en passer.Mais ce n'est pas tout à fait vrai. De fait, la lactation, chez l'homme, n'est pas impossible. On rapporte le cas de pygmées d'Afrique centrale qui, à force de s'occuper de leurs nourrissons, ont réussi à les allaiter. Ce qui prouve que les hommes en sont capables.Et dans le règne animal, on trouve des mâles, chez certaines espèces de chauves-souris notamment, qui possèdent des mamelles donnant du lait. Même si du lait n'en coule pas, la succion d'un téton peut calmer momentanément un bébé assoiffé.Une affaire de chromosomesCeci étant, les hommes donnant le sein à leurs enfants ne courent pas les rues. Alors pourquoi la nature les a-t-elle dotés de ces tétons qui ne leur servent à rien ?C'est la génétique qui nous donne la réponse. On sait que le chromosome X est possédé par les hommes comme par les femmes, mais qu'il est contenu dans deux paires différentes, XX pour les femmes et XY pour les hommes.Jusqu'à six ou huit semaines, c'est le chromosome X qui pilote le développement du fœtus. On sait qu'il est à l'origine de la formation des organes sexuels féminins et de la libération d'hormones femelles comme les œstrogènes.Sous l'impulsion de ce chromosome, les seins commencent donc à se former. Mais, chez les garçons, le processus est arrêté par le chromosome Y, qui devient actif au bout de six à huit semaines.Ce chromosome reprend donc ses droits et met fin à ce début de féminisation de l'embryon. Mais les tétons étant déjà formés, il ne peut les supprimer. Ils sont donc le vestige de cette première phase du développement du fœtus.