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Choses à Savoir SCIENCES

Le koala peut-il vraiment prédire la météo ?

Les facultés de certains animaux n'en finissent pas de nous étonner. Dans une récente étude, des scientifiques révèlent ainsi que les koalas seraient capables de prévoir le temps à venir.


Ces animaux, observés dans la nature, n'ont pas besoin des prévisions météo pour savoir que des jours chauds les attendent. Selon les zoologues, il s'y préparent en abaissant leur température corporelle.


Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont observé ces marsupiaux dans leur habitat naturel, en Australie. Durant deux semaines, ils ont étudié leur comportement, notamment dans les jours les plus chauds.


Les scientifiques ont noté que, dans des conditions climatiques ordinaires, la température corporelle des koalas se maintenant à un peu plus de 36°C.


Ils furent surpris de constater que, par un jour de canicule, où le thermomètre avait grimpé à près de 41°C, ces petits animaux avaient, dès le lever du jour, abaissé leur température à 32,4°C. Jamais une température corporelle aussi basse n'avait été constatée.


Les marsupiaux avaient donc "senti" à l'avance que ce jour connaîtrait une véritable canicule. Et ils avaient adapté leur température en conséquence. Selon les zoologues, la température corporelle des koalas dépend donc étroitement de celle de l'air.


Ainsi, leur température corporelle pourrait-elle lentement augmenter avec la chaleur ambiante, sans que les koalas soient obligés de se rafraîchir régulièrement, afin que la sudation permette d'évacuer la chaleur. Une technique qui permet à ces animaux d'économiser une eau toujours assez rare dans ces régions sèches.


Les koalas seraient donc capables d'autoréguler leur température en fonction des conditions climatiques. Ce qui leur serait plus utile, pour survivre aux jours caniculaires, que d'autres techniques déjà observées.


En effet, les koalas ont l'habitude, durant les périodes chaudes, de se serrer contre les arbres, afin de rafraîchir leur corps.


Même si ces méthodes révèlent la faculté d'adaptation de ces animaux, elles ne suffiront peut-être pas à les protéger des conséquences du réchauffement climatiques. En effet, si des températures supérieures à 40 °C deviennent fréquentes, ces marsupiaux seront alors en danger.

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  • Quels sont les animaux à l'espérance de vie la plus courte ?

    02:02|
    L'homme voit son espérance de vie augmenter sans cesse. En France, par exemple, elle dépasse aujourd'hui les 80 ans. Dans le monde animal, la tortue des Galapagos vit plus de 150 ans et le requin du Groenland dépasse même l'âge vénérable de 400 ans.Mais, à l'inverse, certains animaux ont une vie très fugace. Ce sont surtout les insectes qui, sur Terre, vivent le moins longtemps. Ainsi le moucheron ne vit qu'une petite semaine, alors que la mouche, avec laquelle il ne faut pas le confondre, ne dépasse pas 17 jours s'il s'agit d'un mâle.De leur côté, les abeilles n'ont qu'un mois et demi pour faire leur récolte de pollen. Plus chanceuses, les gracieuses libellules volètent durant quatre mois au-dessus des étangs.Quant aux fourmis, leur espérance de vie dépend des espèces. Dans certaines d'entre elles, les insectes meurent au bout de quelques mois, alors que d'autres peuvent vivre des dizaines d'années.Une existence encore plus fugaceMais il est un insecte qui passe encore moins de temps sur Terre. Cet insecte, c'est l'éphémère. Son nom dit assez à quel point sa vie est courte.Tout dépend, cependant, de ce que l'on entend par là. L'affirmation est exacte s'il s'agit de l'insecte sous sa forme achevée. Elle l'est moins si l'on prend en compte les diverses phases de son existence.Comme nombre d'insectes, en effet, l'éphémère subit des transformations. Il est d'abord une larve, puis devient une nymphe, un état intermédiaire entre la larve et l'insecte lui-même.Or, ces nymphes, qui restent immobiles et ne se nourrissent pas, peuvent ainsi rester sous l'eau des mois durant et même jusqu'à deux ans. Les ailes de l'insecte se forment aussi durant cette période.Devenus des insectes à part entière, les éphémères ne vivent que quelques heures, voire quelques minutes pour certains d'entre eux. Il est vrai que, dépourvus de bouche et de tube digestif, ils sont incapables de s'alimenter.La nature leur a assigné une autre mission, celle de se reproduire. Aussi laissent-ils des milliers d'œufs afin d'assurer la survie de l'espèce.
  • Pourquoi le PhénylThioCarbamide a été utilisé comme test de paternité ?

    02:14|
    Le PhénylThioCarbamide, abrégé en PTC, est un composé organique qu'élaborent certaines plantes, comme le brocoli, pour repousser les herbivores. Cette substance leur donne en effet un goût amer.En 1931, un certain Arthur Fox, chimiste travaillant pour la société DuPont, fait une curieuse découverte à propos du PTC. Au cours d'une expérience, pendant laquelle cette substance était vaporisée, il remarque qu'un de ses collègues ressent un goût amer dans la bouche.Lui, de son côté, ne sent rien. Intrigué par cette différence de ressenti, Arthur Fox poursuit ses recherches. Et il constate alors que la sensibilité à cette saveur amère du PTC est liée à la présence d'un gène.On le trouve davantage chez certaines populations, comme les Amérindiens. L'homme de Néandertal en était lui aussi fréquemment porteur.Un gène héréditaireLe scientifique découvre que ce gène a une particularité : il est héréditaire. Autrement dit, il se transmet, dans la grande majorité des cas, des parents aux enfants.Il n'en fallait pas plus pour inclure ce gène dans les preuves permettant d'établir la paternité d'un individu. Il rejoint alors d'autres éléments, fréquemment utilisés, comme le groupe sanguin ou la couleur des yeux.La recherche de paternité a donc souvent recours au PTC avant la mise au point des tests ADN.Une méthode abandonnéeL'apparition de ces tests n'explique pas, à elle seule, l'abandon du PTC comme preuve de paternité. En effet, deux personnes peuvent posséder ce gène sans que cela prouve, de manière certaine, l'existence d'une parenté entre elles.Par ailleurs, la preuve de paternité fournie par ce gène a finalement paru trop fragile. En effet, elle ne portait que sur un seul gène. Une telle base a semblé d'autant moins suffisante que, pour mettre en évidence la paternité d'un individu, on utilise aujourd'hui plus de vingt éléments différents.On ne pouvait donc se contenter d'un seul marqueur qui, pris isolément, ne constitue pas une preuve assez solide.En revanche, cette sensibilité au goût amer du PTC, plus grande chez les gros fumeurs, pourrait les aider à moins fumer.
  • Quelle « bulle » vient d'être découverte ?

    02:03|
    Une récente découverte vient encore d'améliorer notre connaissance de l'univers. À vrai dire, ce n'est pas vraiment une surprise pour les astronomes. En effet, on soupçonnait, depuis les années 1970, la présence de cette "bulle de galaxies" dont l'existence est désormais confirmée.Cette structure, qui se trouve à environ 820 millions d'années-lumière de notre galaxie, se présente comme une sorte de coquille, dont le cœur, constitué d'un super amas de galaxies, semble entouré d'un grand vide. Et la Voie lactée, 10.000 fois moins large, fait piètre figure face à cette masse d'un milliard d'années-lumière de diamètre.Cette bulle de galaxies sphérique daterait d'environ 13,8 milliards d'années. Il s'agirait donc d'un vestige des premiers temps de l'univers, apparu voilà environ 14 milliards d'années.Elle a été baptisée Ho'oleilana, une expression tirée d'un chant hawaïen, qui signifie "murmures de l'éveil". Une manière poétique d'évoquer les commencements du monde.Des vibrations acoustiquesPour les spécialistes, cette formation, en forme de bulle, aurait pu apparaître, dès les premiers âges de l'univers, sous l'impulsion de sortes de vibrations sonores. Le phénomène aurait cessé environ 380.000 ans après le Big Bang.L'arrêt de ces vibrations aurait en quelque sorte figé ces bulles, dont la taille se serait accrue avec l'expansion de l'univers.Cette découverte permettra d'étoffer nos connaissances sur les débuts de l'univers, mais aussi sur son expansion. En observant la manière dont cette bulle de galaxies continue de gonfler, on devrait en apprendre davantage sur la vitesse à laquelle les galaxies s'éloignent toujours les unes des autres.L'un des auteurs de l'étude révélant l'existence de Ho'oleilana avait déjà découvert, voilà près de 10 ans, un super amas comprenant environ 100.000 galaxies. La nôtre s'y trouve d'ailleurs comprise.Ainsi, les chercheurs remplissent sans cesse l'espace interstellaire de nouvelles galaxies, certaines nous permettant en plus de remonter aux tout premiers temps de l'univers.Mais une telle quête est loin d'être terminée. Grâce à la mise en service de nouveaux instruments, comme le télescope spatial Euclid, lancé en juillet dernier, d'autres bulles de galaxies devraient être découvertes.
  • Pourquoi parle t-on de l'effet Mandela ?

    01:57|
    Tout est parti de la découverte faite par une chercheuse américaine. En effet, elle a longtemps cru que Nelson Mandela était mort en prison dans les années 1980.Elle a fini par apprendre que le célèbre opposant à l'apartheid était encore bien vivant à cette époque-là. En effet, libéré en 1990, il est élu à la tête de l'Afrique du Sud quatre ans plus tard, et meurt nonagénaire en 2013.Or, cette chercheuse, spécialisée dans les études sur le paranormal, s'est aperçue qu'elle était loin d'être la seule à croire au décès prématuré de Nelson Mandela. En partant de cette anecdote, elle s'est rendu compte que de nombreuses personnes partageaient ainsi de faux souvenirs.Elle a dès lors appelé ce phénomène l'"effet Mandela".Une expérience significativeLes scientifiques ont voulu s'assurer qu'il avait un quelconque fondement scientifique. Pour ce faire, ils ont tenté une petite expérience.Ils ont réuni un groupe de volontaires d'une centaine de personnes. À chacune, ils ont montré 40 images, qui montraient notamment des logos ou des personnages. Chaque image se présentait sous trois versions, dont une seule était correcte, les deux autres ayant subi des modifications.Les participants étaient ensuite amenés à reconnaître la version authentique. Ce faisant, ils devaient indiquer, par une note de 1 à 5, à quel point ils avaient confiance dans la décision prise.Les résultats tendraient à démontrer que l'"effet Mandela" existe bel et bien. En effet, deux participants sur trois ont opté pour la version incorrecte de l'image et ont persévéré dans leur choix.La chose est d'autant plus étonnante que ces volontaires ne l'avaient jamais vue. Et pour cause, elle n'existe pas ! C'est le cas, par exemple, de l'emblème du Monopoly, le célèbre petit bonhomme à moustaches et en chapeau claque.Ils étaient certains qu'il arborait un monocle, alors qu'il n'en porte pas. De très nombreux participants partageaient donc ce faux souvenir. Il semblerait alors que les gens aient tendance à engranger les mêmes images, même si elles ne correspondent pas à la réalité
  • Le silence est-il un son ?

    02:01|
    Depuis longtemps, les philosophes essaient de déterminer la nature du silence. N'existe-t-il que par rapport au son, dont il serait en quelque sorte l'opposé ? Ou constitue-t-il un son en lui-même, qu'il serait possible d'entendre ?Des chercheurs ont voulu en avoir le cœur net. Pour mieux comprendre la manière dont peut être ou non perçu le silence, ils ont étudié quelques illusions sonores.Comme leur nom l'indique, il s'agit de sons que nous ne percevons pas correctement. Ainsi, les auditeurs auront souvent l'impression qu'un signal sonore long se prolonge plus longtemps que deux signaux courts. Et pourtant, la durée des deux "bips" courts et du "bip" long est identique.Le silence comme un son ?Des chercheurs se sont alors demandé si on ne pouvait pas se servir de ces illusions sonores pour mieux comprendre la nature du silence. Pour ce faire, un millier de volontaires a été invité à écouter des enregistrements.On leur a fait entendre l'environnement sonore d'un marché ou d'une gare, mais en ménageant, au milieu de tout ce bruit, des temps de silence. Puis, on a demandé à ces auditeurs d'indiquer quels moments de silence leur avaient paru les plus longs.De nombreux participants ont indiqué qu'à un moment donné, ils ont cru percevoir un temps de silence plus long, qui leur paraissait durer deux fois plus longtemps que deux courts intervalles de silence. Autrement dit, on retrouvait le schéma des illusions sonores.En réalité, tous les moments de silence insérés dans les enregistrements avaient la même durée. Aucun n'était plus court ou plus long qu'un autre. Mais, le fait que des participants aient cru remarquer des différences entre ces temps de silence, montre bien qu'ils les ont perçus de façon distincte, comme ils l'auraient fait pour des sons.Cette perception du silence comme une expérience auditive à part entière expliquerait pourquoi nous sommes tellement frappés par le contraste entre un environnement bruyant et le silence qui lui succède.Si, par conséquent, les scientifiques pensent que le silence pourrait être perçu comme une sorte de "son", ils ignorent encore comment le cerveau traite cette information.
  • Les cygnes restent-ils vraiment fidèles toute leur vie ?

    01:56|
    Les couples durables, dont les partenaires demeurent fidèles l'un à l'autre, font l'objet de commentaires flatteurs. Pour beaucoup, en effet, la fidélité à long terme reste un idéal difficile à atteindre.Il en va ainsi chez les humains. Mais qu'en est-il des animaux ? Pour certains d'entre eux, la fidélité n'est pas un vain mot. En effet, nombre d'espèces sont monogames, et, chez certaines d'entre elles, les partenaires restent fidèles, parfois jusqu'à la mort.C'est notamment le cas des cygnes noirs, qui ont fini par devenir une sorte d'emblème de la fidélité animale. Il faut toutefois nuancer cette affirmation.Si ces oiseaux forment bien des couples stables, il leur arrive d'avoir des "aventures" avec d'autres cygnes. Certaines études ont en effet montré que ces infidélités sexuelles étaient relativement fréquentes. Mais un cygne revient toujours vers son partenaire de prédilection.Un partage des tâchesSi les oiseaux sont plus volontiers monogames que les mammifères, par exemple, c'est qu'ils ne sont pas trop de deux pour s'occuper des petits.Pour mener cette entreprise à bien, une femelle a tout intérêt à repérer un mâle en qui elle ait confiance et à le garder auprès d'elle le plus longtemps possible. En se répartissant les tâches, il leur sera ainsi plus facile de prendre en charge leur progéniture.Car c'est plus difficile pour un oiseau que pour un mammifère. En effet, l'embryon d'un chiot, par exemple, sera mieux protégé par le ventre de sa mère que par la fragile coquille de l'œuf qui attend d'éclore.Le couple de cygnes est donc obligé de couver ces œufs et de veiller à ce que rien ne leur arrive. Une fois les oisillons sortis de leur coquille, il faut aussi les nourrir. Et les oiseaux femelles n'ont pas de lait pour abreuver leurs petits.Il leur faut donc sans cesse quitter le nid pour aller chercher leur pitance. L'un pourra s'en charger tandis que l'autre restera au nid.D'après les spécialistes, cette constante coopération, dans les soins à donner aux petits, mais aussi dans la défense de leur territoire, renforcerait encore les liens qui unissent ces oiseaux fidèles.
  • Pourquoi le groupe sanguin de type O est-il si spécial ?

    02:01|
    On le sait, le sang humain est l'objet d'une classification en groupes sanguins. Elle se fait en fonction de la présence ou de l'absence de certains antigènes à la surface des globules rouges.Les antigènes sont des substances (des protéines par exemple) reconnues par les anticorps de notre organisme et capables de déclencher une réponse immunitaire.C'est en tenant compte de ces antigènes que les scientifiques ont déterminé les groupes sanguins. Cette classification repose sur deux systèmes : le système ABO, découvert au tout début du XXe siècle, et le système Rhésus.Elle comprend quatre groupes sanguins de base, A, B, AB et O, divisés à leur tour en deux versions, positive et négative, ce qui fait au total huit groupes sanguins.Des donneurs universelsDans l'ensemble, le groupe sanguin 0 est le plus répandu, et le groupe A le plus rare. Mais la fréquence de ces groupes sanguins dépend beaucoup du patrimoine génétique des populations concernées.Ainsi, la prévalence du groupe A est plus importante en France qu'en Inde, par exemple, où le groupe B est très répandu.Très fréquent, le groupe sanguin O comporte une autre particularité. En effet, on ne trouve, dans ce cas, aucun antigène à la surface des globules rouges. On pourrait penser que, de ce fait, ce type de sang est compatible avec les autres groupes sanguins.En fait, ce n'est le cas que du groupe 0-. En effet, ce sang peut être transfusé dans les veines de n'importe quel patient, car il est compatible avec les huit groupes sanguins. Une personne de groupe 0- ne peut elle-même recevoir que du sang de ce groupe.C'est pour cette raison que les personnes de groupe sanguin 0- sont considérées comme des "donneurs universels". Par contre, les titulaires du groupe 0+ ne peuvent donner leur sang qu'à des personnes possédant un groupe sanguin de rhésus positif.Ce qui rend ce groupe tout de même très intéressant, 85 % des Français, par exemple, possédant un groupe de rhésus positif. À l'opposé, le groupe sanguin le moins compatible est le groupe AB+.
  • Pourquoi Internet dépend des fonds marins ?

    01:52|
    Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le trafic sur Internet dépend très peu de l'espace. Aussi les câbles sous-marin jouent-ils à cet égard un frôle bien plus important que les satellites. La capacité de transport des premiers dépasse en effet largement celle des seconds.En effet, 99 % du réseau Internet dépend de ces câbles ! Il faut dire qu'ils sont beaucoup moins coûteux que les satellites. Il en existe plus de 400, qui s'étendent au fond des océans sur environ 1,3 million de kilomètres.Le plus long de ces câbles, qui relie l'Europe de l'Ouest à l'Asie du Sud-Est, n'a pas moins de 39.000 kilomètres de long. De nouveaux câbles ne cessent d'être installés, 36 pour la seule année 2020.Grâce à la fibre optique, les données sont ainsi transportées à la vitesse de la lumière, certains pays, comme les États-Unis ou la France, jouant un peu le rôle cde plaques tournantes.Aujourd'hui, ces câbles sont déployés sous l'eau par les États, mais aussi par les géants du web.Des équipements fragilesDes informations sensibles et d'innombrables transactions financières transitent par ces câbles sous-marins, qui sont devenus un indispensable moyen de communication.Or, ils sont assez vulnérables. Chaque année, les ancres des bateaux de pêche rompent une centaine de câbles. Le mouvement de certains navires fait d'ailleurs suspecter des entreprises délibérées de sabotage. Il faut dire que la masse croissante de données transportées renforce les convoitises et les rivalités.Certains sabotages semblent d'ailleurs avérés, comme ces arrachages de câbles destinés à isoler l'Europe du reste du monde. Ce n'est pas pour des raisons politiques que certains marins s'en prennent à ces câbles, mais simplement pour en récupérer les matériaux.Les mesures prises pour faire face à ces menaces et renforcer ces équipements semblent insuffisantes. En effet, les États semblent plus préoccupés par les dangers liés à la cybercriminalité.Ces attaques contre les câbles sous-marins ne sont pas nouvelles, notamment en temps de guerre. Ainsi, dès la Première Guerre mondiale, les Allemands se sont emparés des câbles asurant les liaisons télégraphiques de la France et du Royaume-Uni.
  • Peut-on vraiment voir le Mont Blanc depuis la Tour Eiffel ?

    01:56|
    Tous les écoliers de France le savent : du haut de ses 4.810 mètres, le mont Blanc est le plus haut sommet de l'Hexagone. Il doit donc se voir de très loin. Et, de fait, on peut parfois l'apercevoir depuis la Suisse ou même l'Alsace.Certains prétendent même qu'un visiteur parvenu au sommet de la Tour Eiffel pourrait distinguer cette montagne.Il est vrai que l'œil humain est capable de discerner des objets très éloignés. Et il les verra d'autant mieux qu'ils sont plus hauts et que l'observateur est lui-même plus grand.Ainsi, si une personne d'1,80 m peut distinguer un homme à une distance de près de 4,80 km, il pourra apercevoir la flèche de la cathédrale de Chartres, qui s'élève à plus de 110 m du sol, même s'il se trouve à 38 km de là.Une planète sphériqueAlors, est-il possible de voir le mont Blanc depuis la Tour Eiffel ? Sans répondre encore à cette question, il faut rappeler que certaines conditions doivent être réunies pour qu'un observateur distingue un objet lointain.Il faut d'abord qu'aucun obstacle n'obstrue le champ de vision de l'observateur. Par ailleurs, il verra plus loin s'il gagne en hauteur. À cet égard, la Tour Eiffel est donc un bon point d'observation.Notre planète étant sphérique, les objets que l'observateur s'efforce de voir vont finir par disparaître sous la ligne d'horizon. Pour calculer cette distance, à partir de laquelle les objets ne sont plus visibles, il faut recourir au célèbre théorème de Pythagore.Il nous enseigne que le mont Blanc est visible à 247,5 km à la ronde, alors que la Tour Eiffel, haute de 324 m peut être encore aperçue par un observateur situé à 64,2 km. Or, comme la distance de Paris au mont Blanc est d'un peu plus de 475 km, il est donc impossible de percevoir la montagne du haut du célèbre monument parisien.En altitude, enfin, la lumière ne se diffuse pas tout à fait en ligne droite, ce qui limite la perception des objets lointains.