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Choses à Savoir SCIENCES

Depuis quand l'Homme porte-t-il des vêtements ?

Certaines inventions essentielles ont permis aux hommes préhistoriques de survivre dans des environnements parfois hostiles. C'est le cas pour la découverte du feu, mais aussi pour celle des vêtements.


Il est difficile de dire avec précision à partir de quel moment nos lointains ancêtres ont décidé de se couvrir. Cette décision aurait pu être prise à l'époque où ils ont perdu l'abondante toison de poils qui les protégeait du froid.


Selon les spécialistes, cela pourrait remonter à une période comprise entre 1,2 et 3 millions d'années. Par ailleurs, certains indices laissent à penser que des hominidés auraient pu se vêtir de peaux de bêtes voilà 800 000 ans.


L'étude de l'ADN de poux contemporains de certains hommes préhistoriques s'est également révélée instructive. Certains de ces insectes logeant plutôt dans les vêtements, les scientifiques ont pu en conclure que, dans une période comprise entre 170 000 et 83 000 ans, les hommes abritant ces poux étaient sans doute vêtus.


Si les hommes préhistoriques se sont mis à porter des vêtements, c'est surtout pour lutter contre les rigueurs du climat. La nécessité de se préserver du froid s'est imposée au fur et à mesure des migrations qui ont mené les hominidés vers des contrées moins chaudes.


Ces vêtements primitifs étaient faits de peaux et de fourrures d'animaux. D'abord simplement jetées sur les épaules, ces peaux furent ensuite percées à l'aide de poinçons puis cousues avec des aiguilles d'ivoire ou d'os. Les premières remontent à environ 20 000 ans.


Toutefois, ces vêtements n'avaient pas qu'une fonction utilitaire. Nos ancêtres les concevaient aussi comme des parures, au même que certains bijoux primitifs.


Des archéologues ont en effet retrouvé des sortes de ficelles, fabriquées avec des fibres de lin sauvage. Datant d'environ 30 000 ans, elles servaient notamment à coudre des vêtements. Or, certaines d'entre elles étaient colorées.


Quant au plus ancien vêtement tissé que l'on ait jamais découvert, il s'agit d'une tenue féminine. Retrouvée en Égypte, la "robe Tarkhan" date en effet de 5 000 ans.


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  • Pourquoi les avions ne survolent-ils pas le Tibet ?

    01:45|
    Le Tibet, souvent surnommé « le toit du monde », est une région à la fois fascinante et redoutable pour l’aviation. Situé sur le plateau tibétain, à une altitude moyenne de 4 500 mètres, ce territoire présente des conditions géographiques et climatiques uniques qui posent de sérieux défis aux avions de ligne, expliquant pourquoi le survol de cette zone est généralement évité.Le plateau tibétain est entouré de montagnes parmi les plus hautes du monde, comme l’Himalaya. En cas d’urgence, comme une dépressurisation de la cabine, les avions doivent descendre rapidement à une altitude sécuritaire où l’oxygène est suffisant pour les passagers et l’équipage. Or, dans cette région, la topographie accidentée rend cette manœuvre extrêmement difficile, voire impossible, car les montagnes atteignent souvent plus de 7 000 mètres, soit bien au-dessus des altitudes sûres pour une descente d’urgence.Le Tibet dispose de très peu d’aéroports capables d’accueillir des avions en détresse. Les pistes d’atterrissage y sont rares, et celles existantes sont souvent situées à des altitudes extrêmes, ce qui complique les opérations d’atterrissage et de décollage en raison de la faible densité de l’air. Cette dernière réduit la portance des ailes et diminue l’efficacité des moteurs, rendant les manœuvres encore plus risquées.Le Tibet est connu pour ses conditions climatiques changeantes et souvent extrêmes. Les vents violents, les turbulences et les tempêtes de neige peuvent représenter un danger sérieux pour les avions. De plus, la région est sujette à des courants ascendants et descendants puissants, provoqués par les variations de température entre les sommets glacés et les vallées.Enfin, la couverture radar et les systèmes de navigation sont moins performants dans cette région éloignée et montagneuse. Cela complique la gestion des vols et augmente le risque d’accidents en cas de problème technique ou de conditions de vol difficiles.En résumé, le Tibet est une région où les risques pour l’aviation sont élevés en raison de l’altitude, du relief, des conditions météorologiques et des infrastructures limitées. Par prudence, les compagnies aériennes préfèrent contourner cette zone, garantissant ainsi la sécurité des passagers et des équipages.
  • Est-il possible d'utiliser une boussole dans l'espace ?

    02:15|
    Sur Terre, le champ magnétique est généré par le mouvement du noyau externe liquide, créant une géodynamo qui oriente l'aiguille de la boussole vers le nord magnétique. Cette magnétosphère s'étend jusqu'à environ 370 000 kilomètres de la planète. Au-delà, l'influence du champ terrestre s'estompe, laissant place à d'autres forces magnétiques, notamment celles du vent solaire et des champs magnétiques interplanétaires.Dans l'espace interplanétaire, le vent solaire, composé de particules chargées émises par le Soleil, transporte un champ magnétique faible et fluctuant. Une boussole se retrouverait alors sans référence stable, rendant son aiguille incapable de pointer vers une direction fixe. De plus, les champs magnétiques des autres planètes, comme Jupiter, bien que puissants, sont trop éloignés pour influencer une boussole de manière significative.Sur des corps célestes tels que la Lune ou Mars, la situation n'est guère meilleure. La Lune ne possède pas de champ magnétique global actif, bien que certaines roches lunaires conservent des traces d'un ancien champ, créant des anomalies magnétiques locales trop faibles pour orienter une boussole. De même, Mars a perdu sa géodynamo, et les champs résiduels présents dans certaines régions de sa croûte ne suffisent pas à fournir une orientation fiable.Pour naviguer et étudier les champs magnétiques dans l'espace, les scientifiques utilisent des instruments sophistiqués tels que les magnétomètres. Ces dispositifs mesurent avec précision l'intensité et la direction des champs magnétiques locaux. Par exemple, la sonde Juno, en orbite autour de Jupiter, est équipée de magnétomètres qui ont permis de cartographier le champ magnétique géant de la planète, s'étendant sur des millions de kilomètres.En conclusion, une boussole traditionnelle, dépendante du champ magnétique terrestre, devient inopérante dans l'espace en raison de l'absence de champs magnétiques stables et uniformes. Les missions spatiales s'appuient donc sur des technologies avancées pour la navigation et l'étude des environnements magnétiques extraterrestres, rendant la boussole obsolète au-delà de notre planète.
  • Pourquoi une lumière bleue peut surgir au cœur d’une avalanche ?

    02:22|
    Le dimanche 27 octobre 2024, un astrophotographe chinois a capturé un phénomène rare et fascinant sur le mont Xiannairi, dans les montagnes de la Chine. Alors qu’il photographiait les étoiles, une avalanche s’est déclenchée sous ses yeux, illuminant la glace d’une mystérieuse lueur bleue. Ce spectacle intrigant trouve son explication dans une combinaison de phénomènes physiques complexes liés aux conditions extrêmes de l’événement. La neige, constituée de cristaux de glace, agit comme un filtre naturel pour la lumière. Lorsqu'une avalanche se déclenche, les cristaux subissent une compression extrême et des frottements intenses. La lumière qui pénètre dans la neige est alors diffusée et absorbée. Ce processus, appelé diffusion sélective, favorise la dispersion des longueurs d’onde courtes, comme le bleu, tandis que les longueurs d’onde plus longues, comme le rouge, sont absorbées. Ce même phénomène donne leur teinte bleutée aux crevasses glaciaires et explique la coloration observée par l’astrophotographe. Au cœur de l’avalanche, les cristaux de glace subissent des fractures microscopiques dues aux forces mécaniques. Ces fractures libèrent de l’énergie sous forme de lumière visible dans un phénomène connu sous le nom de triboluminescence. Cette émission lumineuse, souvent dans la gamme du bleu ou du violet, résulte de la rupture des liaisons moléculaires dans la glace, un processus amplifié par la vitesse et l’intensité de l’avalanche. Les mouvements rapides et turbulents des particules de neige au sein d’une avalanche génèrent également des charges électrostatiques. Ces charges peuvent s’accumuler et se décharger brutalement, créant des éclairs lumineux similaires à des mini-éclairs. La combinaison de ces décharges, de la triboluminescence et de la diffusion sélective contribue à l’apparition de cette lumière bleue énigmatique. Le phénomène capturé sur le mont Xiannairi est exceptionnel car il nécessite des conditions spécifiques : une avalanche puissante, une neige dense et compacte, ainsi qu’un environnement sombre permettant de voir cette lumière. Cet événement immortalisé par hasard illustre de manière spectaculaire les merveilles physiques qui peuvent émerger dans des moments de chaos naturel, liant l’art de l’astrophotographie à la science de la nature.
  • Pourquoi le Danemark installe-t-il des lampadaires à lumière rouge ?

    01:46|
    Le Danemark expérimente l'installation de lampadaires diffusant une lumière rouge pour réduire l’impact de l’éclairage public sur l’environnement et la biodiversité. Ce projet innovant, déjà testé dans certaines municipalités, s’inscrit dans une démarche de développement durable et de protection des écosystèmes.La lumière blanche, utilisée dans la majorité des lampadaires traditionnels, contient une grande part de lumière bleue. Or, cette dernière perturbe le cycle circadien des êtres vivants, qu’il s’agisse d’insectes, d’oiseaux, ou même d’humains. Les animaux nocturnes, particulièrement sensibles à la lumière bleue, voient leurs comportements affectés, ce qui perturbe la pollinisation, les migrations et même leur reproduction. La lumière rouge, en revanche, a un impact moindre sur la faune, car elle est moins perçue par les animaux et ne perturbe pas leur orientation naturelle.Outre ses bienfaits pour la biodiversité, la lumière rouge permet de diminuer la pollution lumineuse. Contrairement à la lumière blanche, elle crée une ambiance plus tamisée qui limite la dispersion de la lumière dans le ciel nocturne, favorisant ainsi l’observation des étoiles et la préservation des écosystèmes nocturnes. Cette démarche s’inscrit dans une tendance globale visant à protéger les espaces naturels des effets néfastes de l’éclairage artificiel.L’installation de lampadaires à lumière rouge fait également partie des efforts du Danemark pour réduire sa consommation énergétique. Ces dispositifs, souvent équipés de LED rouges, consomment moins d’électricité que les lampes traditionnelles. Cela contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en offrant une solution durable et économique pour l’éclairage public.Cette initiative danoise pourrait inspirer d’autres nations à repenser leurs systèmes d’éclairage public en tenant compte de l’environnement. En effet, le défi consiste à trouver un équilibre entre les besoins humains en termes de sécurité et les impératifs de préservation de la biodiversité. En adoptant la lumière rouge, le Danemark montre qu’il est possible de concilier innovation technologique et respect de la nature.Cette approche est un exemple concret d’action locale ayant des répercussions positives à l’échelle planétaire.
  • Qu’est-ce que “l’effet de gloire”?

    01:52|
    L’effet de gloire est un phénomène optique rare qui se produit lorsqu’une source lumineuse, comme le Soleil, éclaire un nuage de gouttelettes ou de particules. On peut parfois observer cet effet sur Terre, par exemple, depuis un avion, lorsque le Soleil projette une lumière sur un nuage et qu’un halo coloré se forme autour de l’ombre de l’avion. Ce phénomène est causé par la diffusion et la réflexion multiples de la lumière à travers des particules ou des gouttes d’eau. En astronomie, détecter un effet de gloire est une prouesse, car cela implique de distinguer un phénomène semblable à travers d’immenses distances, souvent sur des exoplanètes, c’est-à-dire des planètes situées en dehors de notre système solaire. Cela nécessite des instruments extrêmement sensibles capables d’analyser précisément la lumière provenant d’une étoile après qu’elle a traversé l’atmosphère de l’exoplanète. Pourquoi est-ce important pour les exoplanètes ? Si un effet de gloire est détecté sur une exoplanète, cela révèle des informations cruciales sur son atmosphère. Voici pourquoi : 1. Taille et nature des particules atmosphériques :   L’effet de gloire se produit uniquement si les particules dans l’atmosphère sont d’une taille spécifique, souvent des gouttelettes d’eau ou des cristaux de glace. Ainsi, il pourrait suggérer la présence de nuages ou même d’eau liquide, un élément clé pour la vie. 2. Caractéristiques de l’atmosphère : La façon dont la lumière est dispersée peut indiquer la composition chimique de l’atmosphère, sa densité, et même son homogénéité. Des astronomes ont récemment détecté un phénomène atmosphérique rare, appelé « effet de gloire », sur l'exoplanète ultra-chaude WASP-76b, située à environ 637 années-lumière de la Terre. Cette observation, réalisée grâce aux données du satellite Cheops de l'Agence spatiale européenne (ESA) et d'autres missions de l'ESA et de la NASA, marque la première identification possible d'un tel effet en dehors de notre système solaire.  En résumé, l’effet de gloire est une fenêtre exceptionnelle sur les atmosphères exoplanétaires, révélant des indices précieux sur leur composition et leur potentiel d’habitabilité.
  • Quelle est la spécificité du cerveau des gardiens de but ?

    01:53|
    Rediffusion - Sur un terrain de football, la tâche d'un gardien de but n'est pas simple. Il doit en effet anticiper, en un temps record, les actions des joueurs et la position du ballon. Il doit donc prendre, dans un délai très court, de nombreuses décisions.
  • D'où vient la puissance des « superbolts » ?

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    Rediffusion - Quand un orage se déclare, des éclairs ne tardent pas à se produire. Ces décharges électriques, qui s'accompagnent de l'explosion sonore de la foudre et se manifestent par des flashs de lumière éblouissants, relient le nuage au sol.
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    Rediffusion - Quand un enseignant rend une copie ou un devoir à un élève, les corrections apparaissent en rouge sur la feuille. Elles sont ainsi plus visibles. Du moins est-ce l'usage général. Et il ne date pas d'hier !
  • Pourquoi les oiseaux des villes ont-ils des yeux de plus en plus petits ?

    01:51|
    Rediffusion - Des chercheurs américains ont étudié la taille du corps et des yeux de 500 espèces d'oiseaux vivant en permanence dans divers quartiers de la ville de San Antonio, au Texas, et dans sa périphérie.