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Choses à Savoir SANTE
Pourquoi certaines personnes pleurent du sang ?
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Rediffusion - Si vous ne connaissez pas Vlad l’Empaleur, vous connaissez sans doute le personnage qu’il a inspiré, le célèbre et sanguinaire comte Dracula. Vlad III, quant à lui, a laissé à la postérité des écrits qui ont été finement examinés et ont permis de se faire..
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Comment différencier un simple oubli de la maladie d'Alzheimer ?
02:06|Tout le monde oublie des choses. Perdre ses clés, oublier un rendez-vous ou avoir du mal à retrouver un mot sont des expériences courantes. Cependant, ces petits oublis sont généralement anodins et liés à la fatigue, au stress ou à l’âge. En revanche, lorsqu’un trouble de la mémoire devient récurrent et s’accompagne d’autres symptômes cognitifs, il peut s’agir d’un signe précoce de la maladie d’Alzheimer.Les oublis béninsLes oublis liés à l’âge ou à un manque d’attention sont généralement sans gravité. Une personne en bonne santé peut oublier le nom d’un collègue mais le retrouver plus tard. Elle peut aussi égarer un objet, mais finira par se rappeler où elle l’a posé en réfléchissant. Ces oublis ne perturbent pas significativement la vie quotidienne et sont souvent associés à des périodes de stress ou de fatigue.Les signes de la maladie d'AlzheimerLa maladie d'Alzheimer, en revanche, affecte progressivement la mémoire, mais aussi le raisonnement et le comportement. Voici quelques différences clés :Des oublis plus graves : Une personne atteinte d’Alzheimer ne se souvient pas d’un événement même après qu’on lui ait rappelé. Elle peut oublier des conversations entières ou répéter sans cesse la même question. Des troubles de l’orientation : Se perdre dans des endroits familiers, ne plus savoir quel jour on est ou ne plus reconnaître des visages proches sont des signes préoccupants. Des difficultés à accomplir des tâches courantes : Oublier comment préparer un plat habituel ou utiliser un appareil du quotidien peut indiquer un trouble cognitif plus profond. Des troubles du langage : La personne peut avoir du mal à trouver les mots, employer des termes inappropriés ou perdre le fil de la conversation. Des changements d’humeur et de comportement : L’irritabilité, l’anxiété, le repli sur soi et la méfiance sont aussi des signaux d’alerte. En résumé, un simple oubli est ponctuel et corrigé avec un effort de concentration. La maladie d'Alzheimer, elle, entraîne des oublis persistants qui perturbent la vie quotidienne. Si des doutes persistent, une consultation médicale est essentielle pour un diagnostic précoce.La bière donne-t-elle du cholestérol ?
02:21|La bière est une boisson alcoolisée qui fait partie de nombreuses cultures et de nombreuses occasions sociales. Mais la question qui revient souvent est : est-ce que la bière peut augmenter le taux de cholestérol ? Pour y répondre, il est important de comprendre comment l’alcool, et en particulier la bière, peut interagir avec notre métabolisme et influencer la santé cardiaque.Commençons par clarifier un concept essentiel : il existe deux types de cholestérol. Le "bon" cholestérol (HDL) et le "mauvais" cholestérol (LDL). Le cholestérol LDL est celui qui peut s'accumuler dans les artères et contribuer à la formation de plaques, augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires. En revanche, le cholestérol HDL aide à éliminer l'excès de cholestérol du sang, ce qui protège le cœur.En ce qui concerne la bière, la consommation modérée d'alcool, y compris la bière, a montré qu’elle pouvait avoir un effet positif sur le cholestérol HDL, c'est-à-dire qu'elle pourrait augmenter le "bon" cholestérol. Cela pourrait théoriquement réduire les risques cardiovasculaires, en particulier lorsqu'elle est consommée dans le cadre d'un mode de vie équilibré. Une étude suggère qu'une consommation modérée, comme un à deux verres par jour, peut augmenter les niveaux de HDL, ce qui contribue à protéger le cœur.Cependant, il est important de nuancer cette information. La bière, comme toutes les boissons alcoolisées, peut aussi avoir des effets négatifs sur la santé si elle est consommée en excès. Une consommation excessive d’alcool, y compris de bière, peut augmenter les niveaux de triglycérides dans le sang, ce qui peut entraîner une élévation du cholestérol LDL, le mauvais cholestérol. De plus, l'alcool peut perturber le métabolisme des graisses et entraîner un gain de poids, ce qui, à long terme, peut augmenter les risques de maladies cardiovasculaires.Il faut aussi prendre en compte les calories contenues dans la bière. Une consommation excessive de bière peut contribuer à un apport calorique trop élevé, ce qui peut favoriser l’obésité. L’obésité est elle-même un facteur de risque majeur pour l’augmentation du cholestérol LDL et le développement de maladies cardiaques.En conclusion, la bière, consommée de manière modérée, ne devrait pas directement affecter négativement le cholestérol. Elle peut même avoir un effet bénéfique en augmentant le cholestérol HDL. Cependant, comme pour toute chose, la clé réside dans la modération. Une consommation excessive peut conduire à un déséquilibre dans les niveaux de cholestérol et augmenter les risques pour la santé cardiaque.Quels sont les effets immédiats d'un baiser sur notre organisme ?
02:22|Les baisers, un geste simple mais intime, peuvent avoir des effets profonds sur notre cerveau et notre santé. Bien qu'ils soient souvent perçus comme une expression d'affection ou de désir, les baisers ont en réalité de nombreux effets physiologiques et psychologiques qui peuvent être bénéfiques pour la santé.D'un point de vue neurologique, les baisers stimulent de nombreuses zones du cerveau, notamment celles liées au plaisir et à la récompense. Lorsqu'on embrasse quelqu'un, notre cerveau libère des substances chimiques telles que la dopamine, l’ocytocine et les endorphines. La dopamine, souvent appelée "hormone du plaisir", est liée à la sensation de bien-être et de bonheur, ce qui explique pourquoi un baiser peut provoquer une sensation immédiate de plaisir. L’ocytocine, surnommée "l'hormone de l'amour", favorise les liens sociaux et l'attachement, renforçant ainsi les relations interpersonnelles. Les endorphines, quant à elles, agissent comme des analgésiques naturels, réduisant la douleur et apportant un sentiment général de relaxation et de bonheur.Les baisers ont également un effet positif sur le stress. En réduisant les niveaux de cortisol, l'hormone du stress, les baisers contribuent à diminuer l'anxiété et à induire une sensation de calme. Cela peut avoir des bienfaits immédiats sur la santé mentale et physique, en réduisant les risques associés au stress chronique, tels que les maladies cardiovasculaires.Du point de vue de la santé physique, les baisers peuvent améliorer la circulation sanguine. En s’embrassant, les muscles du visage se contractent et se détendent, ce qui stimule la circulation sanguine et, potentiellement, la santé de la peau. Un autre effet bénéfique est l’activation des glandes salivaires. L’échange de salive pendant un baiser peut aider à éliminer les bactéries de la bouche, réduisant ainsi les risques de caries et améliorant la santé buccale. De plus, la salive contient des enzymes qui aident à neutraliser l’acidité et à protéger l’émail des dents.Enfin, les baisers peuvent renforcer le système immunitaire. L'échange de bactéries pendant un baiser peut stimuler le système immunitaire en exposant le corps à de nouvelles souches microbiennes, ce qui pourrait, à long terme, renforcer la réponse immunitaire. Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, il est prouvé que des expositions modérées aux microbes aident le système immunitaire à devenir plus résilient.En conclusion, les baisers ne sont pas seulement un acte d’amour ou de désir, mais ils ont aussi des effets positifs sur le cerveau et la santé physique. Ils réduisent le stress, améliorent l’humeur, renforcent les liens sociaux et peuvent même être bénéfiques pour la santé bucco-dentaire et le système immunitaire.Quel effet le jeûne intermittent a-t-il sur les cheveux ?
02:30|Le jeûne intermittent, qui consiste à alterner des périodes de jeûne et d'alimentation, est devenu une méthode populaire pour améliorer la santé générale, perdre du poids et optimiser les fonctions métaboliques. Cependant, une conséquence inattendue de cette pratique sur le corps est son impact potentiel sur la santé capillaire.Tout d’abord, le jeûne intermittent peut affecter la santé des cheveux en raison des variations des niveaux nutritionnels. Lorsque le corps est privé de nourriture pendant une longue période, il peut réduire la priorité qu'il accorde à des fonctions non essentielles, comme la croissance des cheveux, pour conserver son énergie. Le processus de croissance capillaire peut être ralenti si l'alimentation est insuffisante ou déséquilibrée. Par exemple, un apport insuffisant en protéines, en vitamines et en minéraux essentiels peut entraîner une fragilité et une chute des cheveux.La biotine, le zinc, le fer, les vitamines du groupe B, et la vitamine D sont cruciaux pour maintenir des cheveux forts et sains. Si le jeûne intermittent conduit à des carences nutritionnelles, cela pourrait affecter directement la phase de croissance des cheveux, appelée anagène, et provoquer une chute excessive, appelée effluvium télogène, où une plus grande quantité de cheveux entre dans la phase de repos avant de tomber.En revanche, certains chercheurs suggèrent que le jeûne intermittent pourrait aussi avoir des effets positifs sur la santé capillaire à long terme. Le processus de jeûne déclenche l’autophagie, un mécanisme cellulaire de nettoyage où les cellules endommagées sont éliminées et régénérées. Cela pourrait, théoriquement, encourager la régénération des follicules pileux et améliorer la santé des cheveux, surtout si l'alimentation pendant les fenêtres d'alimentation est riche en nutriments bénéfiques pour les cheveux.D’autre part, le jeûne intermittent peut réduire les niveaux de stress en diminuant la production de cortisol, l'hormone du stress. Moins de stress pourrait signifier moins de risques de perte de cheveux liée au stress, comme l’alopécie de traction ou l’effluvium de stress. Cependant, les effets du jeûne intermittent sur les cheveux dépendent largement de la manière dont la personne l’applique, de la qualité de son alimentation et de son état de santé général.En conclusion, bien que le jeûne intermittent puisse avoir des effets bénéfiques sur la santé en général, ses effets sur les cheveux varient d'une personne à l'autre. Il est essentiel de s'assurer que le régime alimentaire est équilibré et riche en nutriments pour éviter des conséquences indésirables, comme la perte de cheveux.Se frotter une banane sur le visage aide-t-il à avoir une plus belle peau ?
02:01|Se frotter une banane sur le visage est un remède populaire que certains croient bénéfique pour la peau, mais est-ce vraiment efficace ? Analysons cette pratique sous un angle scientifique.La banane est riche en vitamines et minéraux, notamment la vitamine A, C, E, et les antioxydants, qui sont connus pour leurs effets bénéfiques sur la peau. La vitamine C, par exemple, est essentielle pour la production de collagène, une protéine qui donne à la peau son élasticité et sa fermeté. La vitamine E, quant à elle, aide à nourrir et hydrater la peau en la protégeant des dommages causés par les radicaux libres, qui accélèrent le vieillissement cutané.La banane contient également de l'amidon et des sucres naturels qui, lorsqu'ils sont appliqués sur la peau, peuvent apporter une légère hydratation et un effet apaisant. Elle possède des propriétés anti-inflammatoires, ce qui peut être bénéfique pour les personnes ayant la peau irritée ou sujette à l'acné. L'application de pulpe de banane peut ainsi offrir un soulagement temporaire pour les peaux sèches ou sensibles.Cependant, il est important de noter que l'efficacité de cette méthode dépend de chaque type de peau. Si les bananes apportent des nutriments à la peau, ces éléments ne pénètrent pas aussi profondément qu’un soin de peau spécialement formulé pour traiter des problématiques spécifiques comme l’acné ou les rides. Les produits cosmétiques professionnels contiennent des concentrations plus élevées d'ingrédients actifs et des formules qui permettent une meilleure absorption et une action plus ciblée.D'autre part, frotter une banane sur la peau pourrait ne pas être aussi hygiénique que d'autres méthodes de soin. La pulpe de banane, une fois appliquée, pourrait obstruer les pores, surtout si elle n'est pas correctement retirée. De plus, la banane pourrait contenir des résidus de pesticides si elle n’est pas bien lavée, ce qui peut être contre-productif.Pour résumer, bien que la banane offre des bienfaits nutritionnels pour la peau grâce à ses vitamines et minéraux, l'application directe sur le visage ne doit pas être considérée comme une solution miracle pour obtenir une peau parfaite. Pour des résultats plus durables et visibles, il est conseillé d'intégrer des soins de peau professionnels qui ciblent spécifiquement vos besoins, tout en ayant une alimentation équilibrée riche en antioxydants et nutriments.Donc, si frotter une banane sur le visage peut avoir un léger effet hydratant et apaisant, il ne remplace pas un soin de peau complet et adapté.Le cardio brûle-t-il plus de graisse que la musculation ?
02:13|L’idée selon laquelle le cardio brûle plus de graisse que la musculation est largement répandue. Pourtant, la réponse est plus nuancée et dépend de plusieurs facteurs : l’intensité de l’exercice, la durée, et l’impact sur le métabolisme de base.Dépense calorique : cardio vs musculationLe cardio, comme la course à pied ou le vélo, brûle effectivement plus de calories pendant l'exercice que la musculation. Selon les données du Harvard Medical School, voici une estimation de la dépense calorique pour une personne de 70 kg :- Course à pied (8 km/h) : environ 600 kcal/heure- Vélo (20 km/h) : environ 500 kcal/heure- Entraînement de musculation modéré : environ 250 kcal/heure- Musculation intense (type circuit training) : environ 400 kcal/heureOn constate donc que le cardio entraîne une dépense calorique immédiate plus importante. Cependant, cette vision est incomplète si l’on prend en compte les effets post-exercice.Effet post-combustion et métabolisme de baseLa musculation génère un phénomène appelé EPOC (Excess Post-Exercise Oxygen Consumption), qui entraîne une augmentation de la dépense calorique pendant plusieurs heures après l'entraînement. Une étude publiée dans le Journal of Strength and Conditioning Research (2002) montre que le métabolisme reste élevé jusqu'à 38 heures après une séance intense de musculation, alors que l’effet EPOC du cardio dure environ 2 à 3 heures seulement.De plus, la musculation permet d’augmenter la masse musculaire, ce qui a un impact direct sur le métabolisme de base. Chaque kilo de muscle supplémentaire brûle environ 13 kcal de plus par jour au repos, selon une étude de McArdle et al. (2015).Quel est le plus efficace pour brûler la graisse ?Une méta-analyse publiée dans Obesity Reviews (2018) a comparé les effets du cardio et de la musculation sur la perte de graisse. Résultat : le cardio permet une perte de poids plus rapide à court terme, mais la musculation permet une perte de graisse plus durable, car elle préserve la masse musculaire et augmente le métabolisme de repos.Conclusion : si votre objectif est de brûler des graisses rapidement, le cardio est efficace. Mais pour une transformation physique durable, incluant une perte de graisse tout en maintenant un métabolisme élevé, la musculation couplée à un déficit calorique est la meilleure stratégie.Pourquoi faut-il éviter le pamplemousse avec certains médicaments ?
02:04|Le pamplemousse est un fruit aux multiples bienfaits, riche en vitamine C et en antioxydants. Pourtant, il peut devenir dangereux lorsqu’il est consommé avec certains médicaments. Ce phénomène est bien documenté en pharmacologie et repose sur son interaction avec une enzyme clé du métabolisme des médicaments.Un effet sur le métabolisme des médicamentsLe principal problème du pamplemousse vient de sa capacité à inhiber une enzyme du foie et de l’intestin, appelée cytochrome P450 3A4 (CYP3A4). Cette enzyme joue un rôle majeur dans la dégradation de nombreux médicaments avant leur passage dans la circulation sanguine. En bloquant son action, le pamplemousse empêche le métabolisme normal de ces substances, ce qui peut entraîner une accumulation excessive du médicament dans l’organisme et augmenter le risque d’effets secondaires graves.Quels médicaments sont concernés ?De nombreuses classes de médicaments sont affectées, notamment :- Les statines (anti-cholestérol) : Une étude publiée dans The American Journal of Medicine (1998) a montré que la consommation de jus de pamplemousse pouvait augmenter jusqu’à 15 fois la concentration de certaines statines (simvastatine, atorvastatine). Cela accroît le risque d’effets secondaires comme des douleurs musculaires, voire des atteintes musculaires sévères (rhabdomyolyse).- Les antihypertenseurs : Une recherche menée en 2012 dans The Canadian Medical Association Journal a démontré que le pamplemousse augmentait la concentration de certains inhibiteurs calciques (comme l’amlodipine et le félodipine), entraînant une chute excessive de la pression artérielle et des risques de vertiges ou de syncope.- Les immunosuppresseurs (utilisés après une greffe) et certains anxiolytiques (comme le triazolam) sont également impactés, avec un risque de toxicité accru.Combien de temps dure l’effet du pamplemousse ?L’effet inhibiteur du pamplemousse sur le CYP3A4 peut durer jusqu’à 72 heures après ingestion. Cela signifie qu’il ne suffit pas d’espacer la prise du médicament et la consommation du fruit ; il est préférable de l’éviter complètement si votre traitement est concerné.ConclusionLe pamplemousse peut perturber le métabolisme de nombreux médicaments en augmentant leur concentration sanguine, ce qui accroît les effets secondaires et la toxicité. Il est donc essentiel de lire les notices et de demander conseil à un professionnel de santé avant de consommer ce fruit si vous prenez un traitement.Quels sont les vrais effets de la pleine Lune sur le sommeil ?
02:41|Depuis des siècles, la pleine Lune est accusée d’influencer le comportement humain, notamment le sommeil. Mais que dit la science sur cette question ? Plusieurs études récentes ont tenté d’évaluer si notre repos nocturne est réellement affecté par les cycles lunaires.Moins de sommeil et endormissement plus longUne étude menée en 2013 par Christian Cajochen et son équipe de l’Université de Bâle (Current Biology) a observé que, durant la pleine Lune, les participants mettaient 5 minutes de plus à s’endormir et dormaient 20 minutes de moins en moyenne. De plus, leur sommeil paradoxal (phase associée aux rêves et à la consolidation de la mémoire) était réduit de 30 %. Ces résultats s’appuient sur des enregistrements polysomnographiques effectués en laboratoire, montrant une baisse de la production de mélatonine, l’hormone du sommeil.Une étude plus récente, menée en 2021 par Leandro Casiraghi de l’Université de Washington (Science Advances), a confirmé ces résultats en observant des populations aussi bien urbaines que rurales. L’étude a révélé que les individus dorment moins longtemps et s’endorment plus tard à l’approche de la pleine Lune. L’effet était encore plus marqué chez les populations vivant sans éclairage artificiel, suggérant que la lumière de la Lune pourrait jouer un rôle dans la régulation de notre rythme circadien.Explications possibles1. Influence de la lumière lunaire- Avant l’éclairage artificiel, la pleine Lune pouvait prolonger l’activité humaine le soir, retardant naturellement l’endormissement. Aujourd’hui encore, cette influence pourrait persister, notamment chez les personnes sensibles aux variations de lumière.2. Rythmes biologiques et évolution- Certains chercheurs avancent que notre biologie aurait évolué en fonction des cycles lunaires. La pleine Lune étant plus lumineuse, nos ancêtres, exposés à plus de dangers nocturnes, auraient développé une vigilance accrue, expliquant un sommeil plus léger et plus court durant cette phase.3. Effet placebo et croyances populaires- Les croyances autour de la pleine Lune pourraient également influencer notre perception du sommeil. Si une personne pense dormir moins bien ces nuits-là, son cerveau pourrait inconsciemment conditionner un sommeil plus fragmenté.ConclusionLes effets de la pleine Lune sur le sommeil sont modestes mais bien réels, selon les études. Toutefois, leur impact reste faible comparé à d’autres facteurs comme le stress, l’alimentation ou l’exposition aux écrans. Pour mieux dormir, il est donc plus utile de se concentrer sur ces éléments plutôt que de craindre l’influence de notre satellite nocturne.Quel est le test “de la cuillère” qui permet de savoir si vous manquez de sommeil ?
02:14|Le test de la cuillère, mis au point par le Dr Nathaniel Kleitman, physiologiste et pionnier de la recherche sur le sommeil, est une méthode simple pour évaluer son niveau de somnolence et détecter un éventuel manque de sommeil chronique.Principe du testL'idée de Kleitman repose sur la capacité d’un individu à s’endormir rapidement lorsque les conditions sont propices au repos. Pour réaliser le test, il faut suivre ces étapes :1. Se placer dans une pièce sombre et calme, en début d’après-midi (moment où la vigilance baisse naturellement).2. S’allonger sur un lit ou un canapé, en tenant une cuillère en métal dans la main, placée au bord du lit.3. Placer une assiette en métal au sol, juste en dessous de la main qui tient la cuillère.4. Regarder l’heure, puis fermer les yeux et essayer de s’endormir.5. Lorsque le sommeil survient, les muscles se relâchent, la cuillère tombe et fait du bruit en heurtant l’assiette.6. Se réveiller immédiatement et noter l’heure pour calculer le temps mis à s’endormir.Interprétation des résultatsKleitman considérait que le temps mis à sombrer dans le sommeil révélait le niveau de dette de sommeil d’un individu. Voici comment interpréter les résultats :- Si vous vous endormez en moins de 5 minutes : vous êtes en privation sévère de sommeil et souffrez probablement d’un déficit chronique.- Si vous vous endormez entre 5 et 10 minutes : vous avez un certain manque de sommeil, mais il est encore modéré.- Si vous mettez plus de 15 minutes : votre niveau de vigilance est normal et vous ne souffrez pas d’un déficit majeur.Validité scientifique du testBien que ce test soit une manière empirique de mesurer la somnolence diurne, il n’est pas un outil de diagnostic formel. Toutefois, plusieurs études, dont celles publiées dans le Journal of Sleep Research, confirment que la rapidité d’endormissement est un bon indicateur d’un manque de sommeil chronique.ConclusionLe test de la cuillère du Dr Kleitman est une technique simple pour évaluer son niveau de fatigue. Si vous vous endormez en moins de 5 minutes, il est peut-être temps de revoir vos habitudes de sommeil et d’accorder plus d’importance à votre récupération nocturne.