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Choses à Savoir SANTE
Pourquoi a-t-on le nez rouge quand on boit de l'alcool ?
L’alcool est connu pour ses propriétés vasodilatatrices. En provoquant l’élargissement des vaisseaux sanguins, la molécule d’éthanol accentue le flux de sang et se montre responsable d’un rougissement de la surface de la peau. Mais pourquoi la coloration s’accentue-t-elle plus particulièrement au niveau du nez ? Pour comprendre ce phénomène, il faut s’intéresser aux particularités anatomiques de notre organe sensoriel.
Inflammation et vasodilatation : le double effet de l’alcool
Commençons par examiner les causes du rougissement de la peau lors d’une prise d’alcool. La molécule d’éthanol agit sur le système nerveux central en favorisant la libération de certains neurotransmetteurs. Ces derniers agissent au niveau des muscles lisses qui entourent les vaisseaux sanguins. En présence d’alcool, ils se relâchent et favorisent la dilatation des parois des veines, artères et capillaires. Le sang circule alors plus librement, et sa présence plus importante se constate par le rougissement de la peau dans les zones très irriguées du corps.
D’autre part, l’alcool provoque aussi une inflammation car l’organisme réagit face à cette molécule qu’il considère comme nocive. L’inflammation est une réaction immunitaire marquée par un gonflement, par une chaleur et par un rougissement de la zone concernée.
Pourquoi les rougeurs apparaissent surtout sur le nez ?
Le nez comporte de nombreux petits capillaires, des vaisseaux sanguins qui irriguent les tissus. Lorsque l’alcool provoque la vasodilatation, ces capillaires se dilatent plus facilement, ce qui entraine l’apparition de rougeurs marquées sur le nez.
Le nez est également une zone du visage peu couverte par d’autres tissus tels que la graisse ou les muscles, qui pourraient camoufler la dilatation sanguine. Les vaisseaux se trouvent en surface, très proches de la peau. Leur augmentation de volume se remarque donc plus facilement que sur d’autres parties du corps.
Facteurs et conditions qui aggravent les rougeurs au nez
Parfois, la condition médicale de la personne ou des facteurs additionnels aggravent les rougeurs qui apparaissent après une consommation d’alcool. Les personnes qui ont la peau claire ou très claire rougissent ainsi plus facilement, car leur épiderme laisse davantage passer la lumière donc la couleur des vaisseaux. Certaines prédispositions génétiques entrainent aussi un rougissement plus rapide.
La chaleur, la consommation d’épices ou la prise de médicaments contribuent à dilater les vaisseaux, et peuvent amplifier le phénomène de rougeur du nez. Des affections cutanées spécifiques comme la rosacée induisent aussi une sensibilité accrue à la vasodilatation et à l’inflammation induites par l’alcool, avec des symptômes plus sévères en cas de consommation alcoolisée.
Comment éviter les rougeurs au visage après avoir consommé de l’alcool ?
La solution la plus efficace pour rétablir la coloration habituelle de la peau est de s’hydrater en buvant beaucoup d’eau, soit après avoir consommé de l’alcool, soit en même temps, en alternant entre un verre alcoolisé et un verre d’eau pure. L’hydratation de la peau avec une crème et le sommeil permettent également de récupérer un visage plus clair après une soirée festive.
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De quoi meurt-on le plus en France ?
02:33|Une étude collaborative menée par l'Inserm, la DREES et Santé publique France dresse un bilan de la mortalité en France pour l'année 2022. Cette année-là, le pays a enregistré 673 190 décès, avec une répartition presque égale entre les femmes (50,2 %) et les hommes (49,8 %). Bien que l'impact de la Covid-19 ait considérablement diminué par rapport aux deux années précédentes, 2022 a néanmoins connu un excès de 54 000 décès toutes causes confondues par rapport aux prévisions établies en l'absence d'épidémie.L'étude met en lumière les cinq principales causes de mortalité en France :1. Les tumeurs demeurent la première cause de décès depuis 2005, représentant 25,5 % des décès en 2022, soit 171 630 cas. Les hommes sont plus touchés que les femmes, avec les cancers du poumon, du côlon-rectum, du sein et du pancréas étant les plus meurtriers.2. Les maladies cardio-neurovasculaires occupent la deuxième place, responsables de 20,8 % des décès. Ces pathologies, incluant l'infarctus du myocarde, l'AVC et l'insuffisance cardiaque, affectent principalement les personnes âgées et constituent la cause de décès la plus fréquente chez les 85 ans et plus. Entre 2021 et 2022, une légère augmentation de la mortalité due à ces maladies a été observée chez les femmes, tandis qu'elle est restée stable chez les hommes.3. Les maladies de l'appareil respiratoire (hors Covid-19) ont connu une forte progression en 2022, représentant 6,7 % des décès et devenant ainsi la troisième cause de mortalité. Cette hausse pourrait s'expliquer en partie par les épidémies de grippe saisonnière et la circulation active d'autres virus respiratoires. Ces décès concernent principalement des personnes âgées, la moitié touchant des patients de 86 ans ou plus.4. Les causes externes, comprenant les accidents, suicides et homicides, ont été responsables de 44 800 décès, soit 6,7 % du total. La mortalité due aux accidents a augmenté dans toutes les classes d'âge, notamment chez les plus de 85 ans. Les causes externes représentent la deuxième cause de mortalité chez les personnes de moins de 65 ans, après les tumeurs.5. La Covid-19, bien qu'en recul, reste la cinquième cause de décès en France en 2022. Le nombre de décès dus à cette maladie a diminué d'environ un tiers par rapport à 2021, grâce à une immunité collective élevée, une large couverture vaccinale et la moindre virulence des variants.Cette étude souligne l'importance continue des maladies chroniques et des facteurs environnementaux dans la mortalité en France, tout en mettant en évidence l'impact persistant, bien que réduit, de la pandémie de Covid-19 sur la santé publique.Quelle est la température idéale pour une douche ?
01:58|L'importance de la douche pour l'hygiène personnelle est bien connue, mais son impact sur le système immunitaire est souvent négligé. Une étude récente, publiée dans la revue Thermal Biology, révèle que la température de l'eau de douche pourrait jouer un rôle crucial dans le renforcement de notre immunité. Des chercheurs égyptiens ont mené une étude sur 60 adultes en bonne santé, âgés de 18 à 45 ans, divisés en deux groupes : l'un prenant des douches chaudes quotidiennes, l'autre des douches froides, pendant trois mois. Les résultats sont surprenants : le groupe "douche froide" a montré une augmentation significative des taux d'immunoglobulines et une meilleure immunité humorale, cruciale pour la protection contre les virus et les bactéries. En revanche, le groupe "douche chaude" a connu une diminution notable de ces mêmes marqueurs immunitaires. Ces découvertes suggèrent que les douches froides pourraient constituer une méthode simple et accessible pour renforcer le système immunitaire. Les chercheurs évoquent même son potentiel comme thérapie alternative pour les maladies auto-immunes telles que la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde ou le psoriasis. Cependant, ils soulignent la nécessité de recherches plus approfondies sur des populations plus larges. Dans cette étude, une douche "froide" était définie comme ayant une température ne dépassant pas 20°C, voire 15°C. Toutefois, il est important d'adopter une approche progressive pour éviter un choc thermique. Les experts recommandent de commencer par appliquer l'eau froide sur les extrémités du corps, puis de remonter progressivement vers le buste. Une autre méthode consiste à débuter par une douche tiède et à diminuer graduellement la température. Il est intéressant de noter que ces découvertes s'ajoutent aux recommandations existantes sur la durée et la fréquence des douches. Les dermatologues conseillent généralement des douches courtes de 3 à 4 minutes, en se concentrant sur les zones clés comme les aisselles, l'aine et les pieds. En conclusion, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, l'intégration de douches froides dans notre routine quotidienne pourrait offrir des bénéfices significatifs pour notre santé immunitaire.Quel animal sert à certifier la qualité de l’eau potable ?
02:00|La ville de Poznań, en Pologne, utilise des palourdes pour vérifier la qualité de l'eau potable. Ce système repose sur l'utilisation de huit palourdes d'eau douce, généralement de l'espèce *Unio tumidus*, qui agissent comme des bioindicateurs de la qualité de l'eau. Ce procédé, bien qu’inhabituel, s'avère être une méthode naturelle et efficace pour surveiller en temps réel l'état de l'eau destinée à la consommation humaine. Fonctionnement du système : 1. Les palourdes comme bioindicateurs : Les palourdes filtrent constamment l'eau pour se nourrir, ce qui les rend extrêmement sensibles aux changements dans la qualité de l'eau. Lorsqu'elles détectent des substances toxiques ou des changements dans la composition de l'eau, elles réagissent rapidement en fermant leurs coquilles, un comportement de défense qui sert de signal d’alerte. 2. Surveillance en temps réel : Huit palourdes sont équipées de capteurs fixés à leurs coquilles, surveillant en permanence leurs mouvements d'ouverture et de fermeture. Ces palourdes sont placées dans des réservoirs d'eau par lesquels passe l'eau potable avant d'être distribuée aux habitants de la ville. 3. Détection des contaminants : Si les palourdes détectent des contaminants tels que des métaux lourds, des produits chimiques, ou d'autres polluants, elles ferment leurs coquilles simultanément. Ce comportement déclenche automatiquement une alerte dans le système de surveillance. Cette réponse instantanée permet aux opérateurs de prendre des mesures immédiates, comme l'arrêt de la distribution de l'eau, pour éviter que de l'eau contaminée ne parvienne aux consommateurs. 4. Système complémentaire : Bien que les palourdes soient un outil puissant pour la surveillance de la qualité de l'eau, elles ne remplacent pas les méthodes de tests chimiques standards, mais elles les complètent en offrant une vigilance constante et une réponse rapide aux changements imprévus de la qualité de l'eau. Avantages du système : Le recours aux palourdes est économique, écologique et extrêmement sensible, permettant une détection des polluants qui pourrait être plus lente ou plus complexe avec des équipements uniquement technologiques. Ce système innovant n'est pas unique à Poznań et est utilisé dans d'autres villes à travers le monde, démontrant son efficacité et sa pertinence en tant que solution de surveillance de l'eau potable. En intégrant des éléments naturels au processus de contrôle, ce système offre une couche supplémentaire de sécurité pour garantir la qualité de l'eau fournie aux résidents.Combien de temps faut-il pour digérer un repas ?
02:10|La digestion d'un repas complet est un processus complexe qui peut prendre de 6 à 8 heures, mais le temps exact varie en fonction de plusieurs facteurs, notamment le type de nourriture consommée, la santé digestive, l'âge et l'activité physique de la personne. Voici un aperçu des étapes de la digestion et du temps approximatif requis à chaque étape : 1. Bouche (1 à 2 minutes) : La digestion commence dès que la nourriture entre dans la bouche. Les enzymes salivaires amorcent la dégradation des glucides pendant que les dents broient les aliments en petites particules. 2. Estomac (2 à 4 heures) : La nourriture passe ensuite dans l'estomac, où elle est mélangée aux sucs gastriques acides. Ces sucs décomposent les protéines et transforment le bol alimentaire en une substance semi-liquide appelée chyme. Les repas riches en graisses, protéines, et fibres prennent plus de temps à se décomposer que les repas principalement constitués de glucides simples. 3. Intestin grêle (3 à 5 heures) : Le chyme se déplace vers l'intestin grêle, où se déroule l'essentiel de la digestion et de l'absorption des nutriments. Les enzymes pancréatiques et la bile décomposent les graisses, les protéines et les glucides en leurs composants de base (acides gras, acides aminés, et glucose) qui sont ensuite absorbés dans le sang. 4. Côlon (6 à 48 heures) : Ce qui reste du chyme (fibres, eau, et résidus non digérés) passe dans le côlon. Là, les bactéries intestinales fermentent les fibres et d'autres résidus alimentaires, ce qui peut prendre entre 6 heures et 2 jours selon l'individu. Le côlon récupère l'eau et forme les selles, qui seront ensuite éliminées. En résumé, la digestion complète d'un repas prend en moyenne de 6 à 8 heures, mais le processus de passage des résidus alimentaires dans le côlon peut prolonger ce temps à plusieurs jours avant leur élimination complète.Pourquoi mieux vaut-il pas boire de l’alcool en prenant des antibiotiques ?
02:24|Consommer de l'alcool en prenant des antibiotiques peut avoir divers effets sur l'organisme. 1. Impact sur le métabolisme des antibiotiques : - Ralentissement du métabolisme : L'alcool et certains antibiotiques sont métabolisés par les mêmes enzymes hépatiques. Boire de l'alcool peut ralentir le métabolisme des antibiotiques, augmentant ainsi leur concentration dans le sang, ce qui peut accroître le risque d'effets secondaires. - Diminution de l'efficacité : Dans certains cas, l'alcool peut au contraire accélérer le métabolisme des antibiotiques, diminuant leur concentration dans le sang et réduisant leur efficacité pour traiter l'infection. 2. Réactions spécifiques : Effet de type disulfirame (Antabuse) : - Certains antibiotiques lorsqu’ils sont couplés avec de l’alcool peuvent provoquer une réaction de type disulfirame. - Symptômes : Cette réaction provoque des nausées, des vomissements, des bouffées de chaleur, des maux de tête, une accélération du rythme cardiaque, et parfois une hypotension sévère. Cela se produit parce que l'alcool est métabolisé en acétaldéhyde, un composé toxique normalement éliminé rapidement par une enzyme que certains antibiotiques justement, inhibent ! 3. Augmentation des effets secondaires : - Toxicité hépatique : La combinaison d'alcool et d'antibiotiques peut augmenter le risque de toxicité hépatique, surtout avec des antibiotiques comme l'isoniazide et la rifampicine utilisés pour traiter la tuberculose. - Effets gastro-intestinaux : L'alcool peut irriter la muqueuse gastro-intestinale, augmentant ainsi les effets secondaires gastro-intestinaux des antibiotiques tels que les nausées, les vomissements, et les douleurs abdominales. 4. Impact sur le système immunitaire : - L'alcool affaiblit le système immunitaire, ce qui peut compromettre la capacité de l'organisme à lutter contre l'infection, rendant le traitement antibiotique moins efficace. 5. Déshydratation et effets sur la guérison : - L'alcool est un diurétique, ce qui peut entraîner une déshydratation. La déshydratation peut compliquer la guérison en affaiblissant l'état général du corps et en aggravant les effets secondaires des antibiotiques. 6. Altération de la vigilance et des fonctions cognitives : - L'alcool peut intensifier les effets secondaires neurologiques de certains antibiotiques, comme la somnolence, les étourdissements ou la confusion, ce qui peut être dangereux, surtout si l'on doit conduire ou utiliser des machines. Conclusion :Il est généralement recommandé d'éviter l'alcool pendant un traitement antibiotique pour éviter ces effets néfastes. Même si certains antibiotiques n'ont pas de réaction directe avec l'alcool, l'effet combiné sur l'organisme affaibli et en guérison n'est jamais idéal. Il est préférable de suivre les conseils de votre médecin ou pharmacien concernant les interactions spécifiques avec l'alcool pour le type d'antibiotique que vous prenez.Quel légume a des vertus anti-inflammatoires puissantes ?
02:03|Oui, le chou possède des vertus anti-inflammatoires, et cela est soutenu par plusieurs mécanismes scientifiques basés sur sa composition biochimique. Voici une explication détaillée et scientifique des propriétés anti-inflammatoires du chou : 1. Richesse en antioxydants :Le chou, en particulier le chou vert et le chou rouge, est riche en antioxydants, notamment :- Vitamine C : Un puissant antioxydant qui aide à neutraliser les radicaux libres, réduisant ainsi le stress oxydatif, qui est un facteur clé de l'inflammation chronique.- Flavonoïdes : Le chou contient des flavonoïdes tels que la quercétine, connue pour ses effets anti-inflammatoires. La quercétine inhibe la production des médiateurs pro-inflammatoires dans le corps, comme les cytokines et les enzymes impliquées dans les réponses inflammatoires. 2. Présence de composés soufrés : les glucosinolates :Les glucosinolates sont des composés soufrés présents dans les légumes crucifères, dont le chou fait partie. Lorsqu'ils sont dégradés dans le corps, ils forment des isothiocyanates, des molécules qui ont des propriétés anti-inflammatoires. Ces composés agissent en inhibant les enzymes qui participent à la réponse inflammatoire. Par exemple, le composé sulforaphane (un type d'isothiocyanate) a montré, dans des études, des effets protecteurs contre l'inflammation en réduisant l'activation de NF-κB (un facteur de transcription impliqué dans la régulation de la réponse inflammatoire). 3. Effet sur les cytokines inflammatoires :Des études ont montré que certains extraits de chou peuvent moduler la production de cytokines. Les cytokines sont des molécules de signalisation produites par les cellules du système immunitaire, qui peuvent promouvoir l'inflammation (comme l'IL-6, TNF-α). Le chou, en raison de ses composés bioactifs, peut aider à réduire la production de ces cytokines pro-inflammatoires, réduisant ainsi l'inflammation dans les tissus. 4. Action sur la santé digestive :Le chou, grâce à sa teneur élevée en fibres et en composés antioxydants, peut améliorer la santé digestive. Une digestion saine est essentielle pour limiter l’inflammation systémique, car un déséquilibre dans la flore intestinale (dysbiose) peut conduire à une inflammation chronique. Les fibres contenues dans le chou favorisent un bon équilibre du microbiote intestinal, ce qui peut indirectement réduire l'inflammation. 5. Études et données cliniques :Plusieurs études ont mis en évidence les propriétés anti-inflammatoires du chou et d'autres légumes crucifères. Par exemple, des études in vitro (en laboratoire) et in vivo (chez les animaux) ont montré que les composés actifs du chou réduisent les marqueurs inflammatoires et aident à protéger contre des maladies inflammatoires comme l'arthrite, les maladies cardiovasculaires, et certains types de cancer liés à l'inflammation chronique. Conclusion scientifique :Le chou a des propriétés anti-inflammatoires prouvées scientifiquement grâce à sa richesse en antioxydants, en flavonoïdes, en composés soufrés comme les glucosinolates, et à ses effets sur la santé digestive. Ces éléments réduisent le stress oxydatif et l'activité des cytokines pro-inflammatoires, ce qui en fait un aliment bénéfique dans la lutte contre l'inflammation.Quelle est la meilleure heure pour boire son thé ?
01:39|Boire du thé au bon moment est important pour éviter d'interférer avec l'absorption du fer, surtout si vous êtes préoccupé par une carence en fer. Le thé contient des tanins, des substances qui peuvent se lier au fer non héminique (présent dans les aliments d'origine végétale) et réduire son absorption dans le corps. Voici les meilleurs moments pour boire du thé sans nuire à l'absorption du fer : 1. Éviter le thé pendant et juste après les repas : - Pourquoi : Les tanins du thé peuvent inhiber l'absorption du fer non héminique présent dans des aliments comme les légumes, les légumineuses et les céréales. Pour éviter cet effet, il est recommandé de ne pas boire du thé pendant ou juste après les repas. - Intervalle recommandé : Attendre au moins 1 à 2 heures après un repas avant de boire du thé permet de réduire l'impact sur l'absorption du fer. 2. Boire du thé entre les repas : - Pourquoi : Boire du thé entre les repas, lorsque votre corps n'est pas en train d'absorber activement du fer alimentaire, permet de profiter des bienfaits du thé (antioxydants, détente) sans compromettre l'absorption du fer. - Moment idéal : En milieu de matinée ou en milieu d'après-midi, lorsque vous êtes entre deux repas. 3. Consommer de la vitamine C avec vos repas : - Pourquoi : La vitamine C augmente l'absorption du fer non héminique et peut contrebalancer l'effet des tanins du thé. Consommer des aliments riches en vitamine C (comme les agrumes, le poivron, le brocoli) au cours des repas aide à améliorer l'absorption du fer, même si vous buvez du thé plus tard. - Exemple : Si vous buvez du thé dans les heures qui suivent un repas, assurez-vous d'avoir inclus des sources de vitamine C dans votre repas pour compenser l'effet des tanins. En résumé :- Évitez le thé pendant et juste après les repas (attendez 1 à 2 heures après un repas).- Buvez-le entre les repas (en milieu de matinée ou d'après-midi).- Ajoutez de la vitamine C à vos repas pour améliorer l'absorption du fer, en particulier si votre régime est riche en fer non héminique. Ainsi, vous pouvez profiter de votre thé sans risque de carence en fer.Pourquoi on a faim quand on ne fait rien ?
02:51|Le sentiment de faim, même lorsque l’on ne fait rien, peut sembler paradoxal, mais il est en réalité un phénomène régulé par un ensemble complexe de mécanismes physiologiques et psychologiques. Voici une explication scientifique de ce processus : 1. La régulation hormonale de la faim :Le sentiment de faim est principalement régulé par des hormones qui sont produites en fonction des signaux que le corps reçoit sur l'état des réserves d'énergie. Les principales hormones impliquées sont : - Ghréline : C'est l'hormone de la faim. Elle est sécrétée principalement par l'estomac lorsqu'il est vide. Plus le taux de ghréline est élevé, plus vous ressentez la faim, même si vous ne faites aucune activité physique.- Leptine : Elle est produite par les cellules graisseuses et signale au cerveau que le corps a assez de réserves d'énergie. Lorsque la leptine diminue, le cerveau reçoit le signal de manger, même sans grande dépense d'énergie. 2. Le métabolisme basal :Même lorsque nous sommes au repos (comme en regardant la télévision ou en restant assis), le corps consomme de l'énergie pour maintenir les fonctions vitales, comme :- Le battement du cœur- La respiration- Le maintien de la température corporelle- L'activité cérébrale Ces fonctions nécessitent une quantité d'énergie minimale, appelée métabolisme basal, qui peut représenter 60 à 70 % de la dépense énergétique totale quotidienne. Le corps réclame donc de l’énergie (via la faim) pour maintenir ces processus, même lorsqu'il n'y a pas d'activité physique évidente. 3. Les fluctuations de la glycémie :Lorsque nous mangeons, en particulier des glucides, la glycémie (le taux de sucre dans le sang) augmente. Cette élévation déclenche la libération d'insuline, une hormone qui aide à absorber le glucose dans les cellules. Cependant, après un certain temps, la glycémie redescend, et cette baisse peut déclencher une sensation de faim, même sans dépense énergétique importante. Si les repas sont composés de glucides simples, cette fluctuation peut être rapide, entraînant des pics de faim fréquents. 4. Facteurs psychologiques et comportementaux :- Conditionnement et habitudes alimentaires : Le cerveau est souvent conditionné par l'habitude de manger à certains moments de la journée, indépendamment des besoins énergétiques. Si vous êtes habitué à manger à des heures régulières, vous pouvez ressentir la faim à ces moments-là, même sans avoir bougé.- Ennui et gestion émotionnelle : Parfois, la faim peut être confondue avec des sensations comme l'ennui, l'anxiété ou le stress. Le cerveau associe souvent l'absence d'activité à la prise alimentaire, surtout si cela est devenu une habitude comportementale. 5. Le mécanisme de préservation énergétique :Le corps humain a évolué pour survivre en période de famine, et il a donc tendance à "anticiper" les besoins énergétiques. Même si vous ne faites rien, le cerveau envoie des signaux de faim pour éviter un futur déficit d'énergie. Ce mécanisme était avantageux à une époque où la nourriture était rare, car il incitait les individus à manger dès que possible pour stocker de l'énergie sous forme de graisse. 6. Les variations hormonales au repos :Lorsque nous sommes au repos, les niveaux d’insuline et de ghréline peuvent fluctuer. Ces fluctuations hormonales augmentent parfois la sensation de faim, même si l'activité physique est faible.Quel est le meilleur moment de la journée pour manger du sucre ?
01:41|Le meilleur moment de la journée pour manger du sucre dépend de l'objectif et de la manière dont le corps utilise ce sucre. Voici les moments les plus appropriés selon différentes perspectives : 1. Le matin ou au petit-déjeuner : - Raison : Manger du sucre le matin, en combinaison avec d'autres aliments (protéines, fibres, graisses), peut fournir de l'énergie pour bien commencer la journée. Le corps est souvent plus apte à métaboliser le sucre à ce moment-là, après une nuit de jeûne. - Avantage : Cela peut aider à prévenir les fringales plus tard dans la journée et soutenir la concentration. 2. Autour d'une séance d'activité physique : - Avant l'exercice : Consommer des glucides rapides avant une séance d'exercice peut fournir de l'énergie immédiate, améliorant ainsi la performance. Il est recommandé d'avoir une petite quantité de sucre simple (comme un fruit) environ 30 minutes avant une activité. - Après l'exercice : Après une activité physique intense, le sucre aide à restaurer les réserves de glycogène dans les muscles. Couplé à une source de protéines, il favorise la récupération musculaire et la reconstitution des réserves d'énergie. 3. En milieu de matinée ou d'après-midi (éviter le soir) : - Raison : En mangeant du sucre à des moments de la journée où vous avez encore de l'activité physique ou mentale, il est plus probable que l'énergie soit utilisée rapidement par le corps, ce qui évite les pics d'insuline et le stockage sous forme de graisse. - Avantage : Cela peut vous aider à rester énergisé et à éviter la fatigue de l'après-midi sans provoquer un coup de fatigue plus tard. 4. À éviter tard le soir : - Raison : Manger du sucre le soir, surtout avant de dormir, peut perturber le sommeil en augmentant les niveaux d'énergie juste avant d'aller au lit. De plus, l'excès de sucre consommé à ce moment-là est moins susceptible d'être utilisé comme énergie et plus susceptible d'être stocké sous forme de graisse. - Avantage d'éviter : Favoriser un sommeil réparateur et éviter le stockage des excès caloriques. Conclusion :- Le matin ou après l'exercice sont les meilleurs moments pour consommer du sucre, car le corps est prêt à l'utiliser comme source d'énergie. - En fin de journée, mieux vaut réduire sa consommation pour éviter les effets négatifs sur le sommeil et le stockage des graisses. Manger du sucre en petites quantités et dans le cadre d'une alimentation équilibrée reste crucial pour éviter les pics glycémiques et leurs effets indésirables.