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Choses à Savoir PLANETE
Pourquoi certaines fleurs s’ouvrent et se ferment ?
De nombreuses fleurs possèdent un mécanisme d’ouverture et de fermeture appelé nyctinastie, un phénomène contrôlé par des stimuli environnementaux, notamment la lumière, la température et l’humidité. Ce comportement fascinant leur permet d’optimiser leur survie et leur reproduction.
1. Le rôle de la lumière : la nyctinastie
Le principal facteur influençant ce mouvement est la lumière. La nyctinastie est un rythme circadien (un cycle biologique de 24 heures) qui fait que certaines fleurs s’ouvrent le jour et se referment la nuit.
Exemples :
Le tournesol (Helianthus) suit le soleil mais n’a pas de fermeture nocturne.
La tulipe, la marguerite et le pissenlit s’ouvrent au lever du soleil et se ferment au coucher.
Ce phénomène est contrôlé par la turgescence, un changement de pression dans les cellules des pétales. Lorsqu’il y a de la lumière, les cellules absorbent de l’eau et gonflent, provoquant l’ouverture des fleurs. À l’inverse, dans l’obscurité, elles perdent de l’eau et les pétales se referment.
2. Protection contre le froid et l’humidité
Certaines fleurs se referment pour éviter les dommages causés par le froid nocturne ou par l’humidité excessive qui pourrait favoriser le développement de champignons.
Exemple : les coquelicots ferment leurs pétales pour empêcher l’eau de s’accumuler et d’abîmer leurs tissus fragiles.
3. Stratégie de pollinisation
L’ouverture et la fermeture des fleurs permettent aussi de réguler l’accès aux pollinisateurs.
Fleurs diurnes : Certaines plantes, comme les marguerites et les lys, s’ouvrent en journée pour attirer les abeilles et les papillons qui sont actifs sous le soleil.
Fleurs nocturnes : D’autres, comme le jasmin et la belle-de-nuit, s’ouvrent à la tombée de la nuit pour attirer des pollinisateurs nocturnes comme les papillons de nuit ou certaines chauves-souris.
4. Protection contre les prédateurs
En se refermant la nuit, certaines fleurs réduisent leur visibilité aux insectes nuisibles ou aux herbivores qui pourraient les dévorer.
Conclusion
L’ouverture et la fermeture des fleurs sont des adaptations évolutives sophistiquées, influencées par la lumière, la température et la nécessité de maximiser la pollinisation tout en minimisant les risques environnementaux. Ce phénomène témoigne de la grande intelligence adaptative des plantes face à leur environnement.
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Pourquoi les posidonies sont essentielles à la biodiversité ?
01:51|Les posidonies (Posidonia oceanica) sont des plantes sous-marines qui forment d’immenses prairies au fond de la mer Méditerranée. Bien plus qu’une simple végétation marine, elles jouent un rôle fondamental dans l’équilibre des écosystèmes marins. Leur disparition progressive, due aux activités humaines, représente une menace majeure pour la biodiversité.1. Un habitat et un refuge pour la faune marineLes herbiers de posidonie abritent une multitude d’espèces animales et végétales. Ils servent de nurserie pour de nombreux poissons et crustacés, qui y trouvent un abri contre les prédateurs et un environnement propice à leur reproduction. Des espèces emblématiques comme le mérou, la seiche ou encore certaines étoiles de mer y passent une partie de leur cycle de vie.Ces herbiers sont également un réservoir de biodiversité : plus de 400 espèces de plantes et 1 000 espèces animales y cohabitent. Ils offrent une source de nourriture essentielle pour certains organismes, contribuant ainsi à la chaîne alimentaire marine.2. Un rôle essentiel dans la lutte contre l’érosionLes posidonies jouent un rôle clé dans la stabilisation des fonds marins et la protection des littoraux. Leurs longues racines et rhizomes forment un tapis dense qui fixe les sédiments, empêchant leur dispersion. Ce processus limite l’érosion des côtes et protège les plages du recul face aux tempêtes et aux courants marins.De plus, les feuilles mortes des posidonies, souvent retrouvées sur les plages sous forme de banquettes brunes, participent aussi à la protection du littoral en freinant l’érosion causée par les vagues.3. Un puissant puits de carboneLes prairies sous-marines de posidonie sont parmi les meilleurs pièges à carbone naturels. Elles absorbent le dioxyde de carbone (CO₂) présent dans l’eau et stockent ce carbone dans leurs sédiments pendant des milliers d’années. Elles contribuent ainsi à atténuer le réchauffement climatique bien plus efficacement que les forêts terrestres à surface équivalente.4. Une plante menacée par les activités humainesMalgré son importance, la posidonie est en déclin à cause de plusieurs facteurs :L’ancrage des bateaux, qui arrache les herbiers et les empêche de se régénérer. La pollution et l’urbanisation du littoral, qui dégradent leur habitat. Le changement climatique, qui modifie la température et l’acidité de l’eau. ConclusionLes posidonies sont de véritables piliers de l’écosystème marin. Leur préservation est essentielle pour protéger la biodiversité, stabiliser les littoraux et lutter contre le réchauffement climatique. Protéger ces herbiers, c’est préserver l’équilibre fragile de la Méditerranée.Pourquoi l'effet du “miroir sale” aggrave-t-il le réchauffement climatique ?
02:24|L’effet du "miroir sale" est un phénomène qui aggrave le réchauffement climatique en réduisant la capacité de la Terre à réfléchir la lumière du soleil. Il est principalement lié à la pollution et aux particules fines en suspension dans l’air, qui assombrissent des surfaces naturellement réfléchissantes comme la neige et la glace.1. Comment fonctionne l’albédo ?L’albédo est la capacité d’une surface à réfléchir la lumière solaire. Une surface claire, comme la neige ou la glace, a un albédo élevé : elle renvoie une grande partie du rayonnement solaire dans l’espace, contribuant ainsi à refroidir la planète. En revanche, une surface sombre, comme l’océan ou le sol, absorbe davantage de chaleur.2. La pollution et le noircissement des surfaces réfléchissantesLorsque des particules de pollution – notamment le carbone suie (black carbon) issu de la combustion des énergies fossiles et de la biomasse – se déposent sur la neige ou la glace, elles réduisent son albédo. Cette couche de particules foncées absorbe la chaleur et accélère la fonte des surfaces glacées. Ce phénomène est particulièrement marqué dans l’Arctique, sur les glaciers de montagne et dans les régions enneigées proches des zones industrielles.3. Un cercle vicieux amplifiant le réchauffementLa réduction de l’albédo entraîne une absorption plus importante de chaleur, ce qui accélère la fonte des glaces et expose des surfaces plus sombres en dessous (océan, sol, roches). Ces nouvelles surfaces absorbent encore plus de chaleur, ce qui aggrave la fonte et libère davantage de gaz à effet de serre comme le méthane piégé dans le pergélisol. Ce cercle vicieux contribue à une accélération du réchauffement climatique.4. Conséquences à l’échelle mondialeAccélération de la fonte des glaciers et de la banquise : augmentation du niveau de la mer et perturbation des courants océaniques. Modification du climat : l’Arctique se réchauffe plus vite que le reste de la planète, influençant les courants atmosphériques et provoquant des vagues de froid ou des sécheresses dans d’autres régions. Impacts sur la biodiversité : les espèces dépendantes de la glace, comme les ours polaires, voient leur habitat disparaître. ConclusionL’effet du "miroir sale" est un facteur aggravant du changement climatique. Limiter les émissions de suie et de particules fines, notamment en réduisant l’usage des énergies fossiles, est essentiel pour ralentir ce processus et préserver les surfaces réfléchissantes de la planète.Pourquoi brûler ses déchets verts est mauvais pour l’environnement ?
02:38|Brûler ses déchets verts – feuilles mortes, branches, résidus de tonte – peut sembler une solution rapide et efficace pour s’en débarrasser. Pourtant, cette pratique a des conséquences néfastes pour l’environnement, la santé humaine et même la biodiversité. C’est pourquoi elle est de plus en plus réglementée, voire interdite dans de nombreux pays.1. Une pollution de l’air importanteLorsque des déchets verts sont brûlés à l’air libre, la combustion est incomplète. Contrairement à un incinérateur industriel équipé de filtres, un simple feu de jardin libère une grande quantité de polluants toxiques. Parmi eux :Les particules fines (PM10 et PM2.5) : elles pénètrent profondément dans les poumons et aggravent les maladies respiratoires. Le monoxyde de carbone (CO) : ce gaz réduit l’oxygénation du sang et peut être dangereux en cas d’exposition prolongée. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) : certains sont cancérigènes et s’accumulent dans l’environnement. Les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV) : ils contribuent à la formation de l’ozone troposphérique, un polluant responsable de maladies respiratoires et de dommages aux cultures. Selon l’Ademe (Agence de la transition écologique), brûler 50 kg de déchets verts émet autant de particules fines qu’une voiture moderne roulant sur 18 000 km !2. Une menace pour la biodiversitéLes tas de végétaux laissés à sécher avant d’être brûlés peuvent abriter de nombreux insectes, amphibiens, hérissons et autres petits animaux. Lorsque ces déchets sont incendiés, ces espèces périssent dans les flammes. De plus, la destruction de cette matière organique prive le sol d’un apport naturel de nutriments essentiels.3. Un risque d’incendieBrûler ses déchets verts augmente considérablement les risques d’incendie, notamment en période de sécheresse. Un feu mal maîtrisé peut se propager rapidement aux forêts ou aux habitations voisines, causant des dégâts considérables.4. Une perte de ressources précieusesLes déchets verts ne sont pas des déchets ordinaires : ils peuvent être valorisés sous forme de compost, paillage ou bois de chauffage. Le compostage permet d’enrichir les sols naturellement, réduisant le besoin d’engrais chimiques, tandis que le paillage limite l’évaporation de l’eau et protège les plantations.ConclusionPlutôt que de les brûler, il est préférable de recycler ses déchets verts en les broyant, compostant ou en les déposant en déchetterie. Cela permet de préserver la qualité de l’air, de limiter les risques d’incendie et de valoriser ces matières organiques au profit des sols et de la biodiversité.Pourquoi les lacs du Tibet s'agrandissent-ils ?
02:04|Alors que partout dans le monde, les lacs se tarissent sous l’effet du changement climatique et de l’activité humaine, le plateau tibétain fait figure d’exception. En seulement trois décennies, le nombre et la superficie des lacs y ont considérablement augmenté. Un phénomène qui intrigue les scientifiques, car il semble aller à l’encontre des tendances globales.Le plateau tibétain, souvent surnommé le "troisième pôle" en raison de ses immenses réserves d’eau douce, subit de profonds bouleversements climatiques. Les études montrent que les températures y augmentent plus vite que la moyenne mondiale, entraînant la fonte accélérée des glaciers. Ce surplus d’eau glaciaire alimente directement les lacs. Par ailleurs, le pergélisol – sol gelé en permanence – dégèle progressivement, libérant de l’eau qui s’ajoute aux réserves existantes.Un autre facteur crucial réside dans les changements des précipitations. Le réchauffement climatique modifie les régimes de la mousson asiatique, entraînant des pluies plus fréquentes et plus abondantes sur certaines parties du plateau tibétain. En parallèle, l’évaporation y reste relativement modérée en raison de l’altitude élevée et des températures encore froides. Ainsi, les lacs reçoivent plus d’eau qu’ils n’en perdent, favorisant leur expansion.Toutefois, cette transformation du paysage tibétain n’est pas sans conséquences. L’agrandissement des lacs submerge des infrastructures, déplaçant parfois des communautés locales. Il perturbe aussi les écosystèmes et menace certaines espèces adaptées à un environnement plus sec. De plus, la fonte des glaciers, bien qu’elle alimente temporairement les lacs, annonce un futur incertain. Une fois ces réserves épuisées, les sources d’eau douce risquent de se raréfier, avec des implications majeures pour les populations d’Asie qui dépendent des fleuves issus du plateau tibétain.Les scientifiques poursuivent leurs recherches pour comprendre précisément ces dynamiques et anticiper leurs effets à long terme. Une meilleure compréhension du phénomène tibétain pourrait éclairer les impacts du changement climatique à l’échelle mondiale et aider à mieux gérer les ressources en eau dans les décennies à venir.Pourquoi le “salmon run” est un phénomène spectaculaire ?
01:57|Le Salmon Run en Alaska est l’un des événements naturels les plus impressionnants du monde. Il désigne la migration massive des saumons qui quittent l’océan pour remonter les rivières et frayer (se reproduire). Ce phénomène vital pour l’écosystème alaskien se produit chaque été et attire non seulement des milliers de touristes, mais aussi une grande diversité de prédateurs, notamment les ours grizzlis et les aigles.Le Cycle de Vie du Saumon PacifiqueLe Salmon Run concerne principalement les saumons du Pacifique, dont les principales espèces sont :Le saumon rouge (sockeye) Le saumon royal (chinook) Le saumon argenté (coho) Le saumon rose (humpy) Le saumon keta (chum) Le cycle de vie du saumon commence en eau douce. Après l’éclosion des œufs dans les rivières, les jeunes saumons passent un à plusieurs mois en eau douce avant de rejoindre l’océan. Ils y vivent plusieurs années, se nourrissant abondamment jusqu’à atteindre leur maturité.Lorsque vient le moment de la reproduction, un instinct puissant les pousse à retrouver la rivière de leur naissance, parfois en parcourant des milliers de kilomètres. Cette migration épuise les saumons, qui arrêtent de se nourrir, mobilisent leurs réserves énergétiques et changent même de couleur et de forme en arrivant en eau douce. Une fois la ponte effectuée, ils meurent peu après, nourrissant ainsi l’écosystème fluvial.Un Événement Crucial pour l’ÉcosystèmeLe Salmon Run joue un rôle fondamental dans la chaîne alimentaire de l’Alaska :Les ours grizzlis attendent les saumons aux cascades, attrapant habilement les poissons en plein saut. Les aigles pygargues, emblèmes des États-Unis, se nourrissent des carcasses. Les loups et autres mammifères profitent aussi de l’abondance de nourriture. Les forêts riveraines bénéficient des nutriments apportés par les carcasses de saumons, enrichissant le sol. Un Enjeu Économique et EnvironnementalL’Alaska est le premier producteur de saumon sauvage au monde. La pêche commerciale est un secteur vital pour l’État, mais elle est strictement réglementée pour éviter la surexploitation et assurer la durabilité des populations de saumons.Cependant, le changement climatique, la pollution et la modification des habitats aquatiques menacent ce cycle naturel. La conservation du Salmon Run est donc essentielle, non seulement pour la biodiversité, mais aussi pour les peuples autochtones et les industries qui en dépendent.Pourquoi un sanglier est-il mort sur une plage bretonne ?
01:47|La mort d’un sanglier sur une plage de Bretagne, notamment dans la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), a été attribuée à un phénomène bien connu mais inquiétant : la prolifération des algues vertes. L’autopsie de l’animal a révélé qu’il avait inhalé une quantité toxique d’hydrogène sulfuré (H₂S), un gaz issu de la décomposition de ces algues, provoquant son asphyxie.Les algues vertes en Bretagne : un fléau récurrentDepuis plusieurs décennies, les côtes bretonnes sont touchées par la prolifération des algues vertes, principalement du genre Ulva. Ces algues se développent en grande quantité dans certaines baies, notamment celles exposées à des apports excessifs de nitrates, souvent issus de l’agriculture intensive (engrais et déjections animales).Lorsque ces algues s’échouent sur les plages et s’accumulent en épaisseurs importantes, elles entrent en putréfaction, libérant des gaz toxiques, dont l’hydrogène sulfuré.L’hydrogène sulfuré : un gaz dangereuxL’hydrogène sulfuré (H₂S) est un gaz incolore, au forte odeur d’œuf pourri, qui se forme lors de la décomposition des matières organiques en milieu anaérobie (sans oxygène). À faible concentration, il provoque des irritations des yeux et des voies respiratoires. Mais à forte dose, il agit comme un neurotoxique puissant, entraînant une perte de connaissance rapide, puis une asphyxie en quelques minutes.C’est ce qui est arrivé au sanglier. En fouillant le sable ou les algues en décomposition, il a inhalé une quantité mortelle de H₂S, ce qui a entraîné son étouffement immédiat.Un risque aussi pour l’HommeCe phénomène n’est pas sans danger pour l’Homme. Plusieurs cas de morts suspectes ont été recensés en Bretagne ces dernières années :En 2009, un ramasseur d’algues est décédé dans la baie de Saint-Michel-en-Grève. Des chevaux et chiens ont également succombé à l’inhalation du gaz. Malgré les alertes et les tentatives de nettoyage, la prolifération des algues vertes demeure une problématique environnementale et sanitaire majeure en Bretagne, mettant en danger la faune, les riverains et les visiteurs.Pourquoi dit-on que le vent d'Autan noir rend fou ?
02:09|Le vent d’Autan, et plus particulièrement l’Autan noir, est un vent du sud-est qui souffle sur le sud-ouest de la France, notamment en Occitanie et dans la région de Toulouse. Il est souvent décrit comme un vent mystérieux et malfaisant, au point qu’un dicton local affirme : « Vent d’Autan rend fou ». Mais pourquoi cette réputation ?Les caractéristiques de l’Autan noirL’Autan est un vent chaud et sec qui naît en Méditerranée avant d’être canalisé entre les Pyrénées et le Massif central. Il existe en deux formes :L’Autan blanc, plus doux et modéré. L’Autan noir, plus fort et persistant, pouvant souffler pendant plusieurs jours avec des rafales dépassant les 100 km/h. L’Autan noir est particulièrement redouté car il s’accompagne d’un ciel sombre et menaçant, annonçant souvent l’arrivée d’une dégradation pluvieuse. Mais son effet ne se limite pas à la météo : il a aussi un impact sur le psychisme.Un vent qui perturbe le corps et l’espritPlusieurs phénomènes expliquent pourquoi ce vent peut « rendre fou » :1. Des variations de pression atmosphériqueL’Autan provoque de brusques changements de pression, qui peuvent entraîner des migraines, une fatigue accrue et une sensation de tension.2. Une sécheresse de l’airEn asséchant l’atmosphère, il peut irriter les muqueuses et provoquer des troubles du sommeil, augmentant ainsi l’irritabilité.3. Un effet sur le système nerveuxDes études ont montré que certains vents chauds, comme le foehn dans les Alpes ou le sirocco en Italie, influent sur la production de sérotonine, un neurotransmetteur qui régule l’humeur. Un déséquilibre peut accentuer le stress et la nervosité.4. Une durée prolongéeL’Autan noir peut durer plusieurs jours, créant une sensation d’oppression qui épuise les nerfs.Une croyance ancrée dans la culture populaireDepuis des siècles, les habitants du sud-ouest de la France associent l’Autan noir à une agitation inhabituelle, des accès de colère ou des comportements étranges. Certains médecins et psychiatres auraient même observé une augmentation des hospitalisations en psychiatrie lors de ses épisodes.Qu’il s’agisse d’un effet réel ou d’une suggestion collective, le vent d’Autan noir reste, encore aujourd’hui, un phénomène fascinant qui alimente les légendes du sud de la France.Qu'est-ce que la banque de graines pour l'Apocalypse ?
01:23|La banque de graines pour l’Apocalypse, plus officiellement appelée la Réserve mondiale de semences de Svalbard, est un gigantesque coffre-fort souterrain situé sur l’archipel norvégien du Svalbard, au-delà du cercle polaire arctique. Elle a été inaugurée en 2008 et sert à préserver la biodiversité agricole mondiale en stockant des échantillons de semences de cultures du monde entier.Pourquoi cette banque de graines a-t-elle été créée ?L’objectif principal est de protéger la diversité génétique des plantes alimentaires contre des menaces potentielles telles que :Les catastrophes naturelles (séismes, inondations, incendies) Les guerres et conflits Le changement climatique Les maladies et parasites agricoles Les erreurs humaines ou accidents dans les banques de semences nationales et régionales Comment fonctionne-t-elle ?La banque de Svalbard fonctionne comme une assurance mondiale : elle ne remplace pas les banques de semences existantes, mais offre un duplicata de sécurité. Elle peut contenir jusqu’à 4,5 millions d’échantillons de semences, chaque échantillon contenant en moyenne 500 graines. Elle est creusée dans une montagne de grès, à 120 mètres de profondeur, ce qui la protège des séismes et du réchauffement climatique. La température est maintenue à -18°C, empêchant la germination et ralentissant la dégradation des graines. Les échantillons restent la propriété des pays ou institutions qui les envoient. Un coffre-fort déjà utiliséEn 2015, la banque de semences a été utilisée pour la première fois. La Syrie a demandé des semences pour recréer une banque régionale détruite par la guerre.Une précaution pour l'avenir ?Surnommée la "chambre forte de l’Apocalypse", cette réserve pourrait jouer un rôle essentiel si une catastrophe majeure menaçait la production alimentaire mondiale. Elle est un symbole de prévoyance face aux incertitudes climatiques et géopolitiques du futur.