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Choses à Savoir HISTOIRE

Que sont devenus les enfants de Louis XVI et Marie-Antoinette ?

On le sait, Louis XVI et Marie-Antoinette ont été guillotinés durant la Révolution française, le premier le 21 janvier 1793, la seconde le 16 octobre de la même année.


Mais que sont devenus les enfants du couple royal ? Sur les quatre enfants nés de cette union, deux, Louis-Joseph et Sophie-Béatrice sont morts en bas âge, avant le déclenchement de la Révolution.


De son côté, Louis-Charles de France, né le 27 mars 1785, devient dauphin, donc successeur désigné de son père, à la mort de son frère aîné, en 1789. En 1791, il sera désigné comme prince royal.


Après la journée du 10 août 1792, qui marque la fin de la Monarchie, le dauphin est enfermé, avec ses parents et sa sœur, dans la prison du Temple. À la mort de son père, en janvier 1793, le jeune prince est reconnu Roi par les royalistes, et la plupart des pays étrangers, sous le nom de Louis XVII.


En juillet 1793, Louis-Charles est enlevé à sa mère et confié à un cordonnier, qui doit transformer le petit prince en un citoyen ordinaire. Laissé seul, dans une chambre obscure, l'enfant, rongé par la tuberculose, se réfugie dans le silence. Il meurt le 8 juin 1795, à l'âge de dix ans.


Premier enfant du couple royal, Marie-Thérèse de France, appelée "Madame Royale", naît le 19 décembre 1778. En 1792, elle suit ses parents et son frère à la prison du Temple.


Après l'exécution de sa mère et celle de sa tante, Madame Elisabeth, en mai 1794, la jeune princesse se retrouve seule. Elle devient dès lors "l'orpheline du Temple". En décembre 1795, la princesse est finalement échangée contre des prisonniers français.


Elle est alors accueillie, à la Cour de Vienne, par la famille de sa mère. En juin 1799, elle épouse son cousin germain, le duc d'Angoulême, fils aîné du futur Charles X. Rentrée en France à la Restauration, en 1814, elle doit de nouveau s'exiler en 1830 et, en 1851, meurt sans descendance au château de Frohsdorf, en Autriche.

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  • Qui surnomme-t-on la « Première dame des Nazis » ?

    02:02
    Hitler ne l'ayant épousée qu'à la veille de son suicide, Eva Braun ne pouvait jouer, du moins officiellement, le rôle de première dame du IIIe Reich. C'est donc Magda Goebbels, l'épouse du ministre de la Propagande, qui la remplaça dans cette fonction symbolique.Née en 1901, Magda était la fille illégitime d'un riche ingénieur. Elle est élevée par un négociant juif, Richard Friedländer, que sa mère épouse en 1908 et qui la considère comme sa fille.Il est à noter que, devenue l'égérie des nazis, Magda Goebbels ne fera rien pour éviter la déportation à son beau-père, qui meurt au camp de Buchenwald en 1939.En 1921, Magda, qui aime le luxe et les belles toilettes, se marie avec un industriel fortuné. Elle en divorce, au début des années 1930, mais son mari lui laisse toutefois un appartement somptueux et des revenus confortables.Ce ne sont pas tant ses convictions que l'ennui lié à sa vie de riche oisive qui pousse Magda vers le nazisme. Elle y trouve moins une cause à défendre qu'une activité susceptible d'occuper ses longues heures de loisir. Elle y voit aussi une façon de satisfaire son goût du pouvoir et le moyen de côtoyer les puissants du jour.Fascinée par un discours de Josef Goebbels, qui est alors le responsable du parti à Berlin, elle adhère au parti national-socialiste en 1930. L'année suivante, elle épouse le futur ministre de la Propagande.Dès lors, elle est considérée comme la femme la plus en vue du régime. Belle et sophistiquée, toujours vêtue avec une élégance recherchée, elle évoque plus une actrice d'Hollywood qu'une femme allemande telle que la voyaient les nazis.Quoi qu'il en soit, elle est de toutes les réceptions officielles. Si elle n'a pas de fonction politique, Magda Goebbels assume donc un véritable rôle de représentation.Elle reste fidèle à son mari et au régime jusqu'au bout. Réfugiée avec Goebbels et Hitler dans le bunker de Berlin, elle n'hésite pas, le 1er mai 1945, à empoisonner ses six enfants, avant de se suicider elle-même, en compagnie de son mari et du Führer.
  • Qu'est-ce que l'Oblast autonome juif ?

    02:09
    Israël est souvent considéré comme le seul territoire réservé aux Juifs. Or il en existe un autre, même s'il ne s'agit pas d'un État souverain.Cette région d'accueil, qui se trouve en Russie, porte d'ailleurs le nom d'"Oblast autonome juif". Rappelons que l'"oblast" est une unité administrative russe. Cet "oblast juif" a été créé en 1934, dans une région très éloignée de Sibérie, à la frontière avec la Chine.D'une superficie d'un peu plus de 36.000 km2, cette région autonome, qui a pour capitale Birobidjan, abrite une population clairsemée. En effet, un recensement de 2016 comptait environ 166.000 habitants. Le yiddish est la langue officielle de ce nouvel oblast, l'hébreu étant plutôt la langue du culte.Malgré l'antisémitisme latent des responsables russes et soviétiques, les Juifs étaient considérés comme une véritable nationalité par les bolcheviks, au même titre que les autres peuples d'URSS.Ils n'étaient cependant majoritaires dans aucune région, même s'ils étaient très nombreux dans la partie occidentale du pays. Les responsables soviétiques leur cherchent donc une terre d'accueil.Ils choisissent cette région du Birobidjan, comme on l'appelle aussi, située à plus de 5.000 kilomètres de Moscou. Dès 1928, on encourage les Juifs à s'y installer, notamment au moyen de primes attractives.La création de cet oblast autonome s'explique de diverses manières. Dans l'esprit de Staline, il s'agissait sans doute surtout d'éloigner de Moscou, et de la Russie occidentale, des Juifs toujours considérés avec méfiance, pour leur absence d'enracinement dans un pays et des activités jugées trop proches du "capitalisme".La présence de ces nouveaux habitants devait aussi renforcer une région dépeuplée, mais que la proximité de la Chine rendait sensible. Enfin, cette solution était jugée préférable au sionisme, critiqué par les responsables soviétiques.Cette région, aux confins du pays, et dépourvue d'infrastructures, n'attira pourtant que peu de Juifs. En 1939, ils ne représentaient que la cinquième de la population totale. Aujourd'hui, cet "oblast autonome juif" n'a de juif que le nom. En effet, les Juifs y sont à peine plus de 2.000.
  • Pourquoi les procès de Leipzig ont suscité l'émoi ?

    02:05
    Le procès de Nuremberg, qui, en 1946, condamne à mort plusieurs dignitaires nazis, est resté dans toutes les mémoires. Mais, on le sait moins, une série de procès similaire fut organisée au lendemain de la Première Guerre mondiale.Prévus par le traité de Versailles, ils se sont tenus à Leipzig en 1921. Environ 45 soldats et officiers allemands, ainsi qu'un officier de police, y sont jugés pour crimes de guerre.Les autorités françaises souhaitaient que les procès aient lieu en France, mais l'Allemagne refuse l'extradition des prévenus. Aussi sont-ils jugés dans leur pays, par des magistrats allemands.Certains sont accusés d'avoir ordonné des exécutions sommaires, d'autres d'avoir fait subir de mauvais traitements à des prisonniers. On reproche aussi à des marins d'avoir coulé des navires-hôpitaux et à un officier de police d'avoir torturé des enfants accusés de sabotage.À l'époque déjà, les procès de Leipzig sont l'objet d'une vive controverse. Certains en contestent d'abord l'impartialité, car seuls des Allemands comparaissent devant le tribunal. Or, d'après de nombreux témoignages, des actions contraires aux lois de la guerre auraient été commises dans les deux camps.De son côté, la presse française dénonce aussi la partialité du tribunal, mais pour une autre raison. Pour elle, en effet, des magistrats allemands ne pouvaient pas se montrer sévères envers leurs compatriotes, d'autant que le public était tout acquis aux accusés.On proteste aussi contre la clémence du verdict. En effet, plusieurs des accusés sont acquittés. D'autres ne sont condamnés qu'à quelques mois de prison, la peine la plus sévère ne dépassant pas quatre ans de réclusion.Des voix se font également entendre pour déplorer l'absence, dans le box des accusés, des vrais responsables de ces atrocités. Certains estiment en effet que les prévenus ne sont que des subalternes, qui ne faisaient qu'obéir aux ordres reçus.Les procès de Leipzig sont donc souvent perçus comme une parodie de justice. Les organisateurs du procès de Nuremberg, après le second conflit mondial, s'inspireront de cet exemple pour mettre au point une procédure plus satisfaisante.
  • Qui est Sophie Scholl et le mouvement de la rose blanche ?

    01:44
    Le nom de Sophie Scholl est l'un de ceux qui sont le plus souvent cités pour évoquer les rares Allemands assez courageux pour s'opposer à Hitler et à son régime. Son souvenir fait justice de cette affirmation, parfois entendue, selon laquelle tous les Allemands auraient les complices, plus ou moins actifs, de l'oppression nazie.L'esprit de résistance de Sophie Scholl puise à plusieurs sources. Sa foi chrétienne d'abord, qui l'empêche d'accepter la ségrégation sociale et le racisme imposés par le régime.L'exemple de sa famille ensuite. Elle est en effet influencée par les idées de son père, Robert Scholl, maire d'Ulm après la guerre, qui est hostile au nazisme, et par l'expérience de son frère, témoin, sur le front de l'Est, des atrocités nazies.Au printemps 1942, Sophie Scholl, qui a alors 21 ans, participe, à Munich, à la fondation de la "Rose blanche", l'un des rares mouvements de résistance à s'être constitués au cœur même de l'Allemagne nazie.Les autres membres du groupe sont à peine plus âgés que Sophie Scholl, qu'il s'agisse de son frère, Hans, étudiant en médecine, ou de son ami Alexander Schmorell, qui commence lui aussi, juste avant la guerre, des études de médecine.Les affiliés rédigent alors des tracts dénonçant le nazisme. Ils les glissent sur les parebrises des voitures et n'hésitent pas à les distribuer dans la rue. Sophie circule même dans le pays, pour faire connaître les idées du groupe.Le 18 février 1943, elle est surprise, avec son frère, à lancer des tracts dans la cour de l'université de Munich. Ils sont aussitôt dénoncés à la Gestapo.Après un procès expéditif, devant le "tribunal du peuple", Sophie Scholl est condamnée à mort, le 22 février, et guillotinée le jour même, dans la cour de la prison, en compagnie de son frère.De son côté, Alexander Schmorell sera exécuté en juillet 1943, à Munich, alors que dix autres membres de la Rose Blanche sont déportés dans un camp de concentration.
  • Quelle est l'histoire terrifiante de Gruinard Island ?

    02:08
    Ce ne sont pas les monuments ni d'éventuels vestiges, ni même l'aspect pittoresque du site, qui attirent les visiteurs sur la petite île Gruinard. En effet, cette île, située sur la côte occidentale de l'Écosse, a toujours été inhabitée et son paysage rocheux est assez banal.Si certains touristes sont intéressés par cet endroit, c'est que l'île Gruinard fut l'objet, durant la Seconde Guerre mondiale, d'une expérience sinistre.Elle relève en effet de la guerre bactériologique dont les Britanniques ont sérieusement envisagé l'emploi, et ce dès le premier conflit mondial.Au début de la Seconde Guerre mondiale, le département chargé de préparer cette forme de guerre développe une arme fondée sur l'utilisation des spores d'une bactérie, autrement dit de ses cellules reproductrices.Cette bactérie provoque la maladie du charbon, une infection potentiellement mortelle, qui, en temps ordinaire, atteint surtout les animaux.En 1942, une bombe contenant cet agent infectieux est larguée sur l'île Gruinard. L'opération, baptisée "Vegetarian", a été menée dans le plus grand secret. Son but est de mesurer l'efficacité de cette arme bactériologique.Pas sur des hommes, bien sûr, l'île étant de toute façon inhabitée. Mais sur les moutons rassemblés sur place pour l'occasion. Et ce test grandeur nature se révèle concluant, puisque tout le troupeau est décimé par le redoutable bacille.Un film tourné sur place, et déclassifié par la suite, montre notamment comment les cadavres des animaux sont incinérés ou enterrés profondément.Mais la décontamination de l'île s'avère difficile. Au début des années 1970, une inspection révèle en effet que les spores de la bactérie subsistent encore dans le sol.Aussi l'île est-elle placée en quarantaine. Des panneaux en interdisent l'accès et même l'approche. En 1986, une opération de grande envergure est menée par les pouvoirs publics, afin de débarrasser l'île de ses spores mortelles.Elle semble réussir puisque, 4 ans plus tard, l'endroit est déclaré sûr. Pour bien le montrer, le ministre de la Défense se rend d'ailleurs sur place.
  • Pourquoi les chevaliers teutoniques sont-ils célèbres ?

    02:08
    Avec les templiers et les hospitaliers, les chevaliers teutoniques sont l'un des grands ordres à la fois religieux et militaires apparus au Moyen-Âge.Cette confrérie, reconnue en 1191 par le Pape Clément III, est, à ses débuts, un ordre hospitalier, voué à l'assistance des soldats et des pèlerins venus en Terre Sainte à l'occasion de la troisième croisade, qui débute en 1190. Pour leur venir en aide, ils ouvrent un hospice, destiné notamment à soigner et héberger les blessés.Au départ, les membres de cet ordre sont des moines, qui prononcent les traditionnels vœux de pauvreté, d'obéissance et de chasteté. Ils reçoivent le droit d'élire un maître à la tête de l'ordre.Cependant, l'ordre se militarise peu à peu. Reconnu en tant qu'ordre militaire par le Pape Innocent III, en 1198, il se compose de moines mais aussi de chevaliers, qui portent une grande cape blanche, ornée d'une croix noire et jurent fidélité à leur chef, qui devient le grand maître de l'ordre.Les chevaliers teutoniques continuent leurs activités de bienfaisance, mais ils se lancent aussi, à l'appel de la papauté, dans des expéditions militaires, souvent dirigées contre des hérétiques ou des païens.À partir de la fin du XIIe siècle, ils combattent ainsi, dans le cadre des "croisades baltes", les peuples de la région, dont la plupart sont restés fidèles au paganisme.Non loin de là, les Prussiens, un autre peuple des rives de la mer Baltique, résistent farouchement aux tentatives de christianisation. En 1226, l'Empereur germanique Frédéric II fait appel aux chevaliers teutoniques pour les vaincre et les convertir.Il leur confère en outre la souveraineté sur les territoires qu'ils seraient amenés à conquérir. C'est ainsi que l'ordre fonde un État en Prusse et conquiert, au cours du XIVe siècle, de vastes territoires en Pologne et en Lituanie.Ainsi, l'ordre des chevaliers teutoniques devient-il une véritable puissance, qui amorce son déclin dès le début du XVe siècle. Après sa sécularisation, en 1525, l'ordre se replie en Allemagne et survit sous une autre forme, avant d'être dissous en 1809.
  • Comment un sumo a-t-il sauvé la vie de Charlie Chaplin ?

    02:06
    Le célèbre acteur Charlie Chaplin fut mêlé, bien malgré lui, à une tentative de coup d'État fomentée le 15 mai 1932 au Japon.Dans les années 1930, la vie politique de l'archipel nippon était en effet particulièrement agitée. À l'origine de ces nombreux soubresauts, on trouve souvent l'armée, et notamment la marine, infiltrée par des éléments nationalistes souvent très radicaux.Ils réclamaient notamment, sur le modèle des régimes autoritaires d'Europe, un pouvoir plus fort et un développement de la marine, freiné par le traité de Londres qui, en 1930, réduit les dimensions de la marine japonaise.Dans la perspective d'un conflit possible avec l'Occident, il fallait également s'emparer par la force des ressources naturelles dont manquait le Japon et qu'on pourrait notamment trouver en Chine.Le 15 mai 1932, des officiers de marine et d'autres militaires décident de tenter un coup de force. Leur but est notamment d'assassiner le Premier ministre, ainsi que d'autres notables, et de détruire le siège de certaines grandes banques.Mais un autre de leurs objectifs est plus insolite. Ils avaient en effet prévu de tuer Charlie Chaplin ! En effet, l'acteur était alors en visite dans le pays. Dans l'esprit de ces jeunes officiers fanatisés, ce meurtre constituerait un "casus belli" avec les États-Unis, déclenchant ce conflit qui leur semblait inévitable pour assurer la suprématie mondiale du Japon.Mais les conjurés, dont la vie des vedettes de cinéma n'était sans doute pas la première préoccupation, n'oubliaient qu'une chose. Bien que vivant depuis longtemps en Amérique, Chaplin était toujours citoyen britannique.Quoi qu'il en soit, le père de Charlot échappa de peu à l'attentat qui le visait. En effet, l'acteur était bien l'hôte du Premier ministre, comme le savaient les militaires, et devait assister, le soir choisi pour l'action, à une cérémonie en sa compagnie.Mais Charlie Chaplin avait décidé, au dernier moment, de voir une compétition de sumos, où l'accompagna finalement le fils de son hôte. C'est donc sans doute le vif intérêt de Chaplin pour la culture japonaise qui lui a sauvé la vie.
  • Pourquoi l'essai nucléaire Béryl fut-il une catastrophe ?

    02:00
    Dès que la France se fut dotée de l'arme nucléaire, les autorités programmèrent des essais nucléaires. Les premiers ont lieu au sud de l'Algérie, possession française jusqu'en 1962, puis, à partir de 1966, en Polynésie française.Le second de ces essais, dont le nom de code était "Béryl", se déroule dans le Hoggar, un massif algérien se trouvant au cœur du Sahara, au sud du pays. Il s'agit donc d'une zone très isolée, parcourue cependant par des populations nomades."Béryl" fait partie des essais souterrains réalisés par la France. En effet, pour éviter les potentiels effets néfastes de tels essais, tant sur les hommes que sur l'environnement, l'explosion atomique doit avoir lieu dans des galeries creusées en sous-sol.Lors de cet essai, réalisé le 1er mai 1962, un accident se produit. En effet, un nuage radioactif s'échappe du tunnel. On s'est aperçu, à la suite de ce grave incident, que les mesures prises pour empêcher toute fuite radioactive étaient insuffisantes.De fait, une des galeries, dont l'effondrement devait en partie colmater d'éventuelles brèches, ne s'était pas écroulée assez tôt. Par ailleurs, d'autres obstacles, comme un bouchon en béton et de très épaisses portes d'acier, n'avaient pas résisté au souffle de l'explosion.Les éléments radioactifs échappés des galeries ont sans doute contaminé de nombreuses personnes. À commencer par des officiels, dont la présence sur le site de l'essai montre la confiance qu'avaient en leur travail les personnels chargés d'aménager le site.Ainsi, Gaston Palewski, alors ministre chargé de la recherche scientifique, était persuadé, selon certains témoignages, que la leucémie dont il mourra 22 ans plus tard était liée à cet accident.Quant au cancer dont Pierre Messmer, alors ministre des Armées, et futur Premier ministre, mourra en 2007, rien n'indique qu'il soit dû aux conséquences de cet accident nucléaire.Au total, un millier de personnes, dont des militaires et des populations locales auraient pu être contaminées par les fuites radioactives. Mais il n'est pas possible d'en préciser davantage le nombre.
  • A quelle occasion 9 français ont affronté 4 000 soldats italiens ?

    02:09
    Le 17 juin 1940, plus d'un mois après l'offensive éclair lancée par les Allemands sur le front occidental, les troupes françaises sont en pleine déroute. Le maréchal Pétain, Président du Conseil, demande aux soldats de "cesser le combat" et annonce aux Français qu'il vient de demander à l'ennemi quelles seraient ses conditions pour mettre un terme aux hostilités.En ce même jour de juin, cependant, les Français doivent faire face à un autre adversaire. En effet, l'Italie, alliée de l'Allemagne nazie, a attendu jusqu'au 10 juin 1940 pour déclarer la guerre à la France.Entrés tardivement dans la guerre, les Italiens ont des objectifs plus modestes que les Allemands. Mais il leur faut tout de même remporter quelques victoires et pénétrer sur le territoire français, conditions nécessaires pour obtenir certains dédommagements, et même des gains territoriaux, ainsi qu'une zone d'occupation en France.La guerre déclarée, voilà donc les troupes italiennes en campagne. Pas question, ici, de lancer des chars à l'assaut du territoire ennemi. Les montagnes qui s'élèvent à la frontière des deux pays rendraient leur progression impossible.Par ailleurs, les fortifications de la célèbre ligne Maginot, qui vont jusqu'en Corse, protègent en partie les cols et les routes sinueuses que doivent emprunter les soldats italiens.L'une de ces fortifications a été aménagée à l'avant du pont de Pont Saint-Louis, une voie de passage obligée pour les troupes italiennes. En effet, l'endroit a été miné er une barrière anti-chars y a été installée.Les hommes occupant l'avant-poste, qui surveille le pont, ont à leur disposition un canon anti-char, des mitrailleuses et d'autres armements.Quand Les 4.000 soldats du XVe corps d'armée italien s'avancent sur le pont, ce 17 juin 1940, ils trouvent face à eux un effectif composé, en tout et pour tout, de 9 hommes. Et pourtant, ce faible effectif va opposer à ses assaillants une résistance acharnée, ne cédant à l'adversaire qu'à l'annonce du message du maréchal.Si, au terme de cet affrontement, seulement deux soldats français sont blessés, environ 200 Italiens sont hors de combat.