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Choses à Savoir ÉCONOMIE
Que sont exactement les BRICS ?
Les BRICS sont un groupe économique et politique composé de cinq grandes nations : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Ce bloc représente une coalition des principales économies émergentes, visant à coopérer sur des enjeux mondiaux et à renforcer leur influence collective. L'acronyme BRICS provient des initiales de ces pays.
Le concept des BRICS a été introduit en 2001 par Jim O'Neill, économiste de Goldman Sachs, pour désigner les économies émergentes ayant un fort potentiel de croissance et susceptibles de remodeler l'économie mondiale. Initialement appelé BRIC (sans l’Afrique du Sud), le groupe s’est formellement constitué en 2009 lors d’un sommet inaugural à Ekaterinbourg, en Russie. En 2010, l’Afrique du Sud a rejoint l’alliance, donnant naissance aux BRICS.
Les BRICS représentent une part significative de l’économie mondiale :
• Population : Ces cinq pays rassemblent environ 40 % de la population mondiale, soit plus de 3 milliards d’habitants.
• Économie : En termes de PIB global, les BRICS représentent environ 25 % du PIB mondial, avec une croissance souvent supérieure à celle des pays développés.
Ces pays se distinguent par des économies diversifiées : la Chine et l’Inde sont des géants industriels et technologiques, le Brésil et la Russie sont riches en ressources naturelles, et l’Afrique du Sud est une porte d’entrée vers le marché africain.
Les BRICS se réunissent régulièrement pour discuter de sujets tels que le commerce, le développement, l’environnement et la gouvernance mondiale. Ils visent à :
• Réformer les institutions financières internationales comme le FMI et la Banque mondiale, jugées trop centrées sur les pays développés.
• Promouvoir un ordre mondial multipolaire en réduisant la domination des pays occidentaux.
Une réalisation notable est la création de la Nouvelle Banque de Développement (NDB) en 2014, destinée à financer des projets d’infrastructure dans les pays membres et au-delà.
Malgré leur potentiel, les BRICS font face à des défis tels que des intérêts divergents, des niveaux de développement disparates et des tensions géopolitiques (notamment entre la Chine et l’Inde). Néanmoins, ils restent un acteur clé dans le remodelage de l'économie mondiale, offrant une alternative à l’hégémonie occidentale.
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Quel est le prix d’un appartement en station de ski ?
01:35|Le prix d'un appartement dans une station de ski en France varie considérablement en fonction de la localisation, de la renommée de la station et des caractéristiques spécifiques du bien immobilier. Voici un aperçu des prix moyens au mètre carré dans différentes stations et massifs français : Stations de ski les plus onéreuses : - Val d’Isère : Cette station prestigieuse affiche des prix moyens d'environ 11 200 € par mètre carré pour un appartement et 16 100 € par mètre carré pour un chalet. - Courchevel et Megève : Ces stations haut de gamme présentent également des prix élevés, bien que légèrement inférieurs à ceux de Val d’Isère. Prix moyens par massif : - Alpes du Nord : Le prix moyen d'un appartement est de 3 574 € par mètre carré, soit environ 232 412 € pour un appartement de 60 m². - Alpes du Sud : Les appartements se négocient en moyenne à 2 340 € par mètre carré, équivalant à 128 400 € pour un 60 m². - Pyrénées : Le prix moyen est de 1 657 € par mètre carré, soit environ 99 441 € pour un appartement de 60 m². Facteurs influençant les prix : - Renommée de la station : Les stations internationales et prisées, comme Val d’Isère ou Courchevel, affichent des prix plus élevés en raison de leur attractivité et de leurs infrastructures haut de gamme. - Altitude et enneigement : Les stations situées à plus haute altitude, garantissant un meilleur enneigement, tendent à avoir des prix plus élevés. - Accessibilité et infrastructures : La proximité des grandes villes, la qualité des remontées mécaniques et des services offerts influencent également les prix de l'immobilier.Qu’est-ce que la « loi spéciale » ?
02:14|Pour éviter une paralysie administrative en cas d’absence de budget 2025 voté, Emmanuel Macron a annoncé une «loi spéciale» à venir avant la mi-décembre. De quoi s’agit-il ?Une « loi spéciale » est un dispositif juridique rarement utilisé en France, destiné à prévenir une paralysie de l’État lorsque le budget annuel n’est pas voté à temps. Elle garantit la continuité des services publics tout en évitant un blocage administratif et financier. Ce mécanisme est prévu par l’article 45 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), qui régit la gestion des finances publiques françaises.Le contexte d’utilisationEn France, le budget de l’État, qui prend la forme d’une loi de finances, doit être voté par le Parlement avant le début de l’année suivante. Ce budget détermine les recettes et les dépenses publiques, ainsi que leur répartition. En cas d’échec des discussions parlementaires, la loi spéciale permet d’assurer le fonctionnement minimum de l’État et de ses services, en s’appuyant sur les règles budgétaires de l’année précédente.Les caractéristiques d’une loi spécialeLa loi spéciale autorise le gouvernement à continuer de percevoir les impôts et de financer les dépenses indispensables. Cependant, elle impose des limitations strictes pour éviter tout dépassement financier non contrôlé. Par exemple, les crédits budgétaires accordés ne peuvent pas dépasser ceux de l’année précédente, ce qui signifie que le gouvernement doit gérer les ressources avec prudence.Ce dispositif est exceptionnel, car il court-circuite le processus normal de délibération démocratique sur le budget. Il est donc envisagé uniquement en cas d’urgence ou de blocage institutionnel. Le gouvernement doit soumettre cette loi spéciale au Parlement, qui peut ensuite en débattre et la modifier avant de l’adopter.Si elle permet de maintenir le fonctionnement des services publics (éducation, santé, sécurité, etc.), une loi spéciale peut aussi engendrer des tensions politiques. Elle est perçue comme un signal d’échec dans la coopération entre le gouvernement et le Parlement. De plus, elle limite la capacité d’adaptation aux défis budgétaires actuels, car elle se base sur un cadre financier parfois obsolète.En somme, une loi spéciale est une solution temporaire et pragmatique face à une situation d’urgence budgétaire. Elle reflète la volonté de préserver la stabilité des services publics tout en respectant les contraintes institutionnelles et démocratiques.Quelle mesure l’Australie a-t-elle prise contre les réseaux sociaux ?
02:31|Le 28 novembre 2024, le Parlement australien a adopté une loi interdisant l'accès aux réseaux sociaux pour les jeunes de moins de 16 ans, une première mondiale visant à protéger les adolescents des dangers en ligne. Cette législation concerne des plateformes telles que Facebook, Instagram, TikTok, X (anciennement Twitter) et Snapchat. Objectifs de la loi Le gouvernement australien, sous la direction du premier ministre Anthony Albanese, a mis en avant les risques pour la santé mentale et physique des jeunes liés à l'utilisation excessive des réseaux sociaux. Les préoccupations incluent le cyberharcèlement, l'exposition à des contenus inappropriés et les impacts négatifs sur l'image corporelle, notamment chez les jeunes filles. Mécanismes de mise en œuvre Les entreprises technologiques sont tenues de mettre en place des systèmes efficaces de vérification de l'âge pour empêcher les moins de 16 ans de créer des comptes. En cas de non-conformité, elles s'exposent à des amendes pouvant atteindre 50 millions de dollars australiens (environ 30,7 millions d'euros). Les plateformes disposent d'un délai d'un an pour se conformer à ces exigences, avec des essais prévus dès janvier 2025. Réactions et critiques La loi a suscité des réactions mitigées. Certains parents et groupes de protection de l'enfance saluent cette initiative visant à protéger les jeunes des dangers en ligne. Cependant, des experts en technologie et des entreprises de réseaux sociaux expriment des inquiétudes quant à la faisabilité et aux conséquences potentielles de cette interdiction. Ils craignent que les jeunes cherchent à contourner les restrictions, les exposant à des espaces en ligne moins sécurisés. De plus, des préoccupations sont soulevées concernant la protection de la vie privée et l'accès des jeunes à des ressources en ligne essentielles, notamment pour les communautés marginalisées. Exemptions et considérations Certaines plateformes, telles que les applications de messagerie, les services de jeux en ligne et les outils éducatifs comme YouTube et WhatsApp, sont exemptées de cette interdiction, reconnaissant leur rôle essentiel dans la communication et l'éducation des jeunes. Le gouvernement a également précisé que les parents et les enfants ne seraient pas pénalisés en cas de violation de la loi, la responsabilité incombant aux entreprises technologiques. Perspectives internationales Cette législation australienne est observée de près par d'autres pays envisageant des mesures similaires pour protéger les jeunes en ligne. Des nations comme la France, la Norvège et le Royaume-Uni étudient des initiatives comparables, ce qui pourrait annoncer une tendance mondiale vers une réglementation accrue de l'accès des mineurs aux réseaux sociaux. En somme, l'Australie a pris une mesure audacieuse en interdisant l'accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans, visant à protéger les jeunes des dangers en ligne. Toutefois, la mise en œuvre efficace de cette loi et ses implications à long terme restent à évaluer.Quel accord pourrait conclure les USA et le Vénézuela ?
02:01|En 2024, les États-Unis et le Venezuela ont exploré la possibilité d'un accord visant à échanger un allègement des sanctions pétrolières contre des mesures vénézuéliennes pour réduire les flux migratoires vers le nord. Cette initiative reflète une approche pragmatique face à des défis économiques et migratoires croissants. Contexte et motivations Le Venezuela, détenteur des plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde, a vu sa production pétrolière chuter drastiquement en raison de sanctions internationales et d'une gestion économique défaillante. Cette situation a exacerbé la crise humanitaire, poussant des millions de Vénézuéliens à fuir vers les pays voisins et, pour certains, jusqu'aux États-Unis. En parallèle, les États-Unis cherchent à stabiliser les prix de l'énergie et à gérer les flux migratoires à leur frontière sud. Propositions de l'accord Des acteurs économiques américains, notamment des dirigeants pétroliers et des investisseurs obligataires, ont suggéré que l'administration Trump allège les sanctions pétrolières contre le Venezuela en échange d'engagements de Caracas à freiner l'émigration vers le nord. Cette proposition vise à relancer la production pétrolière vénézuélienne, offrant ainsi une source d'énergie supplémentaire sur le marché mondial, tout en répondant aux préoccupations migratoires des États-Unis. Défis et critiques Toutefois, cette approche suscite des débats. Certains estiment qu'elle pourrait légitimer le régime de Nicolás Maduro, accusé de violations des droits de l'homme et de fraude électorale. De plus, la capacité du gouvernement vénézuélien à contrôler efficacement les flux migratoires est mise en question, compte tenu de l'ampleur de la crise économique et sociale interne. Perspectives futures La mise en œuvre d'un tel accord nécessiterait des négociations complexes et des garanties solides de la part du Venezuela. Pour les États-Unis, il s'agirait de trouver un équilibre entre la nécessité de stabiliser les marchés énergétiques, de gérer les défis migratoires et de promouvoir la démocratie et les droits de l'homme. La situation reste évolutive, et les décisions futures dépendront de l'évolution politique au Venezuela et des priorités stratégiques de l'administration américaine.Quel premier ministre coûte le plus cher aux Français ?
02:03|Les anciens Premiers ministres français bénéficient, après leur mandat, de divers avantages financés par l'État, tels que la mise à disposition de véhicules avec chauffeurs et de collaborateurs. Ces privilèges, bien que réglementés, engendrent des coûts significatifs pour les contribuables. En 2023, les dépenses associées à ces avantages ont atteint 1,42 million d'euros, marquant une augmentation de 11 % par rapport à l'année précédente. Classement des anciens Premiers ministres selon les coûts engendrés en 2023 : 1. Bernard Cazeneuve : Avec des dépenses totalisant 218 658 euros, Bernard Cazeneuve, qui a occupé le poste de Premier ministre de décembre 2016 à mai 2017, est l'ancien chef de gouvernement le plus coûteux pour l'État en 2023. 2. Dominique de Villepin : Ses dépenses s'élèvent à 197 539 euros, le plaçant en deuxième position. 3. Jean-Pierre Raffarin : Avec 167 467 euros de dépenses, il occupe la troisième place. 4. Lionel Jospin : Ses dépenses atteignent 162 012 euros, le positionnant en quatrième place. 5. François Fillon : Les dépenses associées à ses avantages s'élèvent à 140 039 euros. À l'opposé, certains anciens Premiers ministres ont généré des coûts moindres. Par exemple, Jean Castex n'a dépensé que 3 607 euros en frais automobiles en 2023. De plus, Édouard Philippe et Laurent Fabius ne bénéficient pas de ces avantages en raison de leurs fonctions actuelles respectives de maire du Havre et de président du Conseil constitutionnel. Il est important de noter que depuis un décret de 2019, les avantages en nature pour les anciens Premiers ministres sont limités à une durée de dix ans et cessent lorsqu'ils atteignent 67 ans. Cependant, cette réglementation ne s'applique qu'aux Premiers ministres ayant quitté leurs fonctions après la promulgation du décret, laissant les précédents bénéficiaires sans ces restrictions. Face à l'augmentation des dépenses liées aux anciens Premiers ministres, des voix s'élèvent pour appeler à une réduction de ces avantages. La députée Marie-Christine Dalloz a notamment souligné la nécessité d'une plus grande exemplarité, surtout dans un contexte de contraintes budgétaires accrues. En conclusion, bien que les avantages accordés aux anciens Premiers ministres visent à reconnaître leurs services rendus, ils engendrent des coûts notables pour l'État. La mise en place de réglementations plus strictes et une prise de conscience accrue de la part des bénéficiaires pourraient contribuer à une gestion plus équilibrée de ces dépenses publiques.Pourquoi la production de vin chute à son plus bas niveau depuis 60 ans ?
01:38|En 2024, la production mondiale de vin a chuté à son niveau le plus bas depuis 1961, une situation attribuée principalement à des conditions climatiques défavorables qui ont affecté les principales régions viticoles du globe. Impact des aléas climatiques Les vignobles ont subi une série d'événements météorologiques extrêmes, notamment des sécheresses, des gels tardifs et des précipitations excessives, qui ont compromis la qualité et la quantité des récoltes. Par exemple, en France, la production viticole a diminué de 23 % par rapport à l'année précédente, atteignant 36,9 millions d'hectolitres. Cette baisse est due à des conditions météorologiques défavorables généralisées, avec des régions comme le Jura enregistrant une réduction de 71 % de leur production en raison du gel et du mildiou. Sécheresse et stress hydrique Dans des zones comme l'Espagne et l'Italie, la sécheresse prolongée a entraîné un stress hydrique sévère pour les vignes, réduisant leur capacité à produire des raisins de qualité. Ces conditions ont conduit à une diminution significative des rendements, contribuant à la baisse globale de la production mondiale de vin. Maladies de la vigne Les conditions humides ont favorisé la prolifération de maladies telles que le mildiou, une infection fongique qui attaque les feuilles et les grappes, entraînant des pertes substantielles. En France, le mildiou a causé des pertes importantes, notamment dans les régions de Bordeaux et du Val de Loire. Conséquences économiques et adaptation Cette baisse de production a des répercussions économiques majeures pour les producteurs de vin, affectant les revenus et l'emploi dans les régions viticoles. Face à ces défis, les viticulteurs sont contraints d'adapter leurs pratiques agricoles, en adoptant des techniques de viticulture durable et en sélectionnant des cépages plus résistants aux conditions climatiques extrêmes. Conclusion La chute de la production mondiale de vin en 2024 met en lumière la vulnérabilité du secteur viticole face aux changements climatiques. Il est essentiel de renforcer les stratégies d'adaptation et de résilience pour assurer la pérennité de cette industrie emblématique.Pourquoi la note de la France est-elle une surprise ?
01:52|Le 29 novembre 2024, l'agence de notation Standard & Poor's (S&P) a décidé de maintenir la note de la dette souveraine de la France à « AA- » avec une perspective stable, surprenant ainsi de nombreux observateurs qui anticipaient une possible dégradation. Contexte économique et budgétaire Cette décision intervient dans un contexte où la France fait face à une détérioration de sa situation budgétaire. En mai 2024, S&P avait abaissé la note française de « AA » à « AA- », pointant du doigt un déficit budgétaire de 5,5 % du PIB en 2023, supérieur aux prévisions initiales. De plus, l'agence exprimait des doutes quant à la capacité du pays à ramener ce déficit en dessous de 3 % d'ici 2027. Éléments ayant influencé la décision de S&P Plusieurs facteurs ont pu contribuer au maintien de la note en novembre : - Efforts de consolidation budgétaire : Le gouvernement français a mis en place des mesures visant à réduire le déficit public et à maîtriser la dette, démontrant une volonté de stabiliser les finances publiques. - Stabilité politique relative : Malgré des défis politiques, la France a évité des crises majeures susceptibles de compromettre la mise en œuvre de réformes économiques nécessaires. - Résilience économique : L'économie française a montré des signes de résilience face à des chocs externes, soutenue par une diversification sectorielle et une base industrielle solide. Réactions et perspectives Le gouvernement français a accueilli favorablement cette décision, y voyant une reconnaissance de ses efforts pour assainir les finances publiques. Toutefois, cette situation ne doit pas conduire à un relâchement. Les agences de notation, y compris S&P, continueront de surveiller attentivement l'évolution des indicateurs budgétaires et économiques. Une dégradation future reste possible si les objectifs de réduction du déficit et de la dette ne sont pas atteints. Conclusion Le maintien de la note « AA- » par S&P en novembre 2024 offre à la France un répit inattendu, reflétant une certaine confiance dans les mesures prises pour stabiliser les finances publiques. Néanmoins, il est impératif pour le gouvernement de poursuivre ses efforts de consolidation budgétaire afin de préserver cette notation et d'éviter une éventuelle dégradation future.Pourquoi Elon Musk veut-il remplacer les avions de chasse ?
01:44|Elon Musk, entrepreneur et innovateur reconnu, a récemment exprimé sa conviction que les avions de chasse pilotés sont devenus obsolètes et devraient être remplacés par des drones autonomes. Il estime que l'avenir de la guerre aérienne repose sur des systèmes sans pilote, plus efficaces et moins coûteux. Critique des avions de chasse traditionnels Musk a critiqué le programme F-35, l'un des avions de chasse les plus avancés et coûteux au monde, le qualifiant de "coûteux et inefficace" à l'ère des drones. Il a souligné que la conception du F-35 présente des défauts et que les avions pilotés sont désormais surpassés par les drones en termes de performance et de coût. Avantages des drones autonomes Les drones offrent plusieurs avantages par rapport aux avions pilotés : - Coûts réduits : La fabrication et l'entretien des drones sont généralement moins onéreux que ceux des avions de chasse traditionnels. - Absence de risque humain : L'utilisation de drones élimine le danger pour les pilotes, évitant ainsi les pertes humaines en cas de mission périlleuse. - Manœuvrabilité accrue : Les drones peuvent effectuer des manœuvres que les avions pilotés ne peuvent pas réaliser en raison des limitations physiologiques des pilotes. - Endurance prolongée : Les drones peuvent rester en vol plus longtemps sans les contraintes liées à la fatigue humaine. Réactions et implications Les déclarations de Musk ont suscité des réactions variées. Certains experts reconnaissent la validité de ses critiques, notamment concernant les coûts et la complexité du F-35. Cependant, ils soulignent que les défis liés aux drones autonomes, tels que la fiabilité des systèmes et les considérations éthiques, doivent être soigneusement évalués. Malgré les critiques, le F-35 reste un élément central de la défense nationale pour de nombreux pays, y compris les États-Unis. Les responsables du Pentagone et de Lockheed Martin, le fabricant du F-35, ont défendu les capacités avancées de l'appareil et son importance stratégique. Conclusion Elon Musk plaide pour une transition vers des drones autonomes dans le domaine de la guerre aérienne, arguant que les avions de chasse pilotés sont dépassés. Cette position reflète une tendance croissante vers l'automatisation et l'utilisation de technologies avancées dans les opérations militaires. Cependant, la mise en œuvre de telles technologies nécessite une évaluation approfondie des défis techniques, éthiques et stratégiques associés.