Partager

cover art for Pourquoi les sushis se vendent-ils moins ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Pourquoi les sushis se vendent-ils moins ?

Les sushis sont très appréciés des Français, qui en sont les plus gros consommateurs en Europe. Ce mets japonais, composé notamment de poisson cru, de fruits de mer et de riz, est très populaire dans l'hexagone depuis une vingtaine d'années.


Et sa consommation s'est encore accrue durant l'épidémie de Covid. En effet, le chiffre d'affaires des restaurants de sushis augmente de 20 % entre 2019 et 2022. Mais, en réalité, il marque le pas dès 2021, la progression n'étant que de 2 % entre 2021 et 2022.


Depuis quelques années, par conséquent, les Français semblent se détourner de ce plat. À tel point qu'une enseigne de restauration, spécialisée dans les sushis, a dû mettre la clef sous la porte.


Un sondage, réalisé au début de cette année, montre que les Français préfèrent les pizzas, les burgers ou les kebabs aux sushis. D'après cette enquête, seules 15 % des personnes interrogées ont déclaré avoir mangé des sushis.


Mais comment expliquer ce désamour ? La première raison en est le coût. Parmi les produits de la restauration rapide, le sushi était déjà l'un des plus chers. Il fallait en effet dépenser une vingtaine d'euros, en moyenne, pour s'en régaler.


Alors que, dans certains fast-foods, on pouvait, avec la moitié de cette somme, s'offrir un menu avec un burger. Et du fait de l'enchérissement de certains de ses ingrédients, comme le saumon, le prix des sushis a encore augmenté.


Par ailleurs, les consommateurs ressentent peut-être une certaine lassitude. En effet, le sushi peine à se réinventer, contrairement à d'autres spécialités de la restauration rapide. C'est donc devenu un plat un peu trop banal.


Certains mets profitent en plus d'une offre plus large, les burgers, par exemple, étant aussi bien servis aujourd'hui dans des restaurants traditionnels que dans des enseignes de restauration rapide. Ce qui n'est pas forcément le cas des sushis.


Enfin, d'autres spécialités culinaires japonaises, comme les ramens, un plat à base de pâtes et de bouillon de poisson, concurrencent de plus en plus les sushis.

More episodes

View all episodes

  • Comment les crypto monnaies sont-elles imposées ?

    02:01
    Les cryptomonnaies rencontrant un succès croissant, de nombreuses personnes achètent ou vendent des bitcoins ou des ethereums, pour ne citer que quelques-unes de ces devises numériques.Cet engouement a conduit le gouvernement à préciser les règles présidant à l'imposition de ces cryptomonnaies.Les gains réalisés par un particulier, à l'occasion de la cession de cryptomonnaies, ne sont imposables que si les sommes en jeu dépassent 305 euros dans l'année. N'est pas non plus imposable l'échange d'une cryptomonnaie contre une autre.Si le détenteur de cryptomonnaies réalise, au cours de l'année, des plus-values supérieures à 305 euros, celles-ci sont imposables.Dans ce cas, le contribuable a le choix entre deux solutions. Il peut d'abord opter pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu. Mais il peut préférer le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, comprenant un impôt forfaitaire à 12,8 %, auquel s'ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux.Chaque contribuable choisira la solution qui lui paraîtra le mieux répondre à ses intérêts.Si cette cession d'actifs numériques relève d'une activité professionnelle, les gains qui en proviennent sont imposés, depuis le 1er janvier 2023, au titre des bénéfices non commerciaux (BNC), et non plus au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).La loi ne précisant pas à partir de quel moment cette cession de cryptomonnaies entre dans le cadre d'une activité professionnelle, chaque situation doit être examinée en particulier. L'administration étudiera notamment la fréquence de l'achat et de la vente des cryptomonnaies.Enfin, en cas de pertes, donc de moins-values, le particulier n'a droit à aucun avantage particulier. Ainsi, la moins-value ne peut pas être reportée sur les années suivantes.Le minage consiste à créer de nouvelles unités de cryptomonnaies et aussi à vérifier et à valider les transactions. Ces tâches sont confiées à des "mineurs" qui, en échange, reçoivent une compensation financière.Les gains qu'ils retirent ainsi de cette activité sont imposés au titre des bénéfices non commerciaux (BNC).
  • Les réseaux sociaux nous sont-ils nécessaires?

    01:50
    Si de très nombreux Français utilisent les réseaux sociaux au quotidien, beaucoup d'entre eux ne cachent pas une certaine méfiance à leur endroit. Ainsi, selon un récent sondage, la moitié des utilisateurs préféreraient vivre dans un monde où ils n'existent pas.Une proportion plus importante qu'en Allemagne ou aux États-Unis, où les réseaux sociaux semblent mieux acceptés. Mais ce qui inquiète surtout nos compatriotes, c'est leur influence potentielle sur les enfants.Selon cette enquête, 8 Français sur 10 estiment en effet que les réseaux sociaux leur font courir un véritable danger. Les mineurs y seraient exposés à des tentatives de harcèlement et à des contenus violents ou pornographiques.Pour beaucoup de sondés, ces applications propagent également de fausses nouvelles et sont un vecteur majeur de désinformation. Il faut noter que cette mauvaise image des réseaux sociaux est encore plus répandue chez les sondés plus âgés.Les Français ne se font pas seulement du souci pour leurs enfants. Plus de 70 % d'entre eux considèrent que les réseaux sociaux accordent trop d'importance aux opinions "les plus extrêmes".De ce point de vue, ils représentent, pour la moitié des sondés, une véritable menace pour le "fonctionnement de la démocratie". On le voit, nos compatriotes ne se font pas d'illusions sur les dangers potentiels des réseaux sociaux.Certains de ces sites sont d'ailleurs jugés plus inquiétants que d'autres, la plateforme TikTok étant la plus critiquée.On ne s'étonnera pas que, dans ces conditions, les personnes interrogées demandent un contrôle plus strict des réseaux sociaux. Près de 60 % d'entre elles estiment en effet que les pouvoirs publics n'ont pas mis en place une régulation suffisante de ces plateformes.Et les trois quarts des sondés approuvent l'idée d'une majorité numérique, fixée à 15 ans, une proposition faite récemment par le Président Macron. Près de 60 % des Français sont même favorables à une interdiction des réseaux sociaux pour les mineurs. Beaucoup d'entre eux insistent également sur la nécessité d'une procédure efficace de vérification de l'âge des utilisateurs.
  • Le marché de l'immobilier continue-t-il de chuter ?

    01:51
    Toutes les réponses à tes questions !Le marché immobilier n'est toujours pas au mieux de sa forme. En effet, le montant des crédits immobiliers n'a jamais été aussi bas depuis près de 10 ans.D'après les statistiques publiées par la Banque de France, ils s'élevaient, au début mai 2024, à 6,7 milliards d'euros, contre environ 6 milliards en octobre 2014, où ils avaient atteint leur niveau le plus bas.Et ce volume de crédits a encore baissé par rapport au mois dernier, où il se situait à 7,4 milliards d'euros. Dans l'ensemble, ces crédits destinés à l'habitant auraient diminué de plus de 22 % depuis mars 2022.Autre signe de cette mauvaise santé du marché immobilier : le nombre de permis de construire, qui a fléchi de près de 25 % en 2023. On ne s'étonnera pas, dans ces conditions, que la construction de nouveaux logements soit également à la peine.En effet, les mises en chantier se sont raréfiées en 2023, et seulement 287.100 logements ont été édifiés, soit un recul de 22 % par rapport à l'année précédente. De ce point de vue, la situation est plus mauvaise que dans la période précédant l'épidémie de Covid. En effet, les ouvertures de chantier accusent un repli de plus de 24 % par rapport à cette période.L'une des principales raisons de ce marasme doit être recherchée dans le niveau des taux d'intérêt des crédits immobiliers. Même s'ils ont amorcé une légère décrue, ils atteignaient encore près de 4 % en mars 2024, toutes durées confondues.Les candidats à l'achat sont également découragés par un niveau toujours élevé des prix de l'immobilier. Par ailleurs, les conditions d'octroi du crédit se sont encore durcies, sous l'effet de mesures prises par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), qui fixe les règles en la matière.Dans leur ensemble, les acheteurs potentiels reportent leur décision, dans l'attente d'une baisse significative des taux. Cette véritable crise du marché immobilier s'explique enfin par l'augmentation des coûts de construction et la hausse des prix du foncier.
  • Combien de jours faut-il pour vendre un bien immobilier ?

    01:49
    Il faut de plus en plus de temps aux propriétaires pour vendre leurs logements, surtout s'ils sont situés en ville. C'est du moins ce qui ressort d'une récente enquête, menée auprès d'environ 30.000 agences immobilières.Dans toutes les villes, le constat est le même. Les délais de vente ne cessent de s'allonger. Selon cette enquête, la vente de ces biens, situés dans les plus grandes agglomérations françaises, a nécessité, entre mai 2023 et mai 2024, 17 jours supplémentaires.Il s'agit cependant d'une moyenne, ces délais variant selon les villes. Ainsi, il fallait, en mai 2023, 65 jours pour vendre un logement à Nice, et 79 jours un an plus tard. Mais, durant la même période, le délai ne s'est accru que de 11 jours à Aix-en-Provence.À l'inverse, en mai 2024, les propriétaires antibois devaient patienter 20 jours de plus, par rapport à la même période de l'année précédente.Il est vrai que de tels délais peuvent paraître relativement raisonnables. En effet, en 2024, le propriétaire d'un bien doit patienter environ 3 mois avant de pouvoir le vendre.Le temps d'attente tend cependant à augmenter dans les grandes villes où, voilà environ 2 ans, il fallait compter 60 jours, en moyenne, pour vendre son bien.Ces délais ne sont pas non plus uniformes. Ils varient en effet selon les logements. Dans les grandes villes, les petites et moyennes surfaces sont plus demandées et se vendent donc plus vite.Ainsi, selon des chiffres datant de 2022, un studio se vendait en 74 jours, en moyenne, alors que la transaction n'aboutissait, pour un appartement de 3 pièces, qu'au bout de 76 jours.La situation de l'appartement ou de la maison influe aussi sur le délai de vente. Dans certains secteurs, plus prisés que d'autres, les transactions sont plus rapides. Il faut aussi tenir compte de l'examen des droits de préemption des locataires ou des collectivités locales, qui peut également ralentir la vente.Des prix trop élevés, ou le caractère atypique d'un bien, tendent aussi à prolonger le délai de vente.
  • Pourquoi les « vols fantômes » sont-ils un scandale ?

    01:58
    La compagnie australienne Quantas va devoir indemniser des milliers de passagers mécontents. Et on peut comprendre leur colère.En effet, la compagnie admet avoir délibérément trompé les usagers, en leur vendant des sièges sur des vols qui avaient été annulés ou reprogrammés à la hâte. Le scandale de ces "vols fantômes" a provoqué des critiques unanimes, des autorités australiennes en premier lieu.De fait, la commission chargée d'examiner cette affaire a jugé "inacceptable" la conduite de la compagnie. Sa nouvelle directrice, Vanessa Hudson, a d'ailleurs reconnu que les clients, obligés parfois de renoncer à leurs projets de vacances, avaient été laissés à eux-mêmes. Et elle admet que, dans cette circonstance, Quantas n'a pas même respecté ses propres règles.Elle a également admis que de nombreux clients n'avaient pas été prévenus à temps de l'annulation ou de la modification de leur vol. Et elle présente ses excuses pour les désagréments subis. Ce qui ne sera sans doute pas suffisant pour apaiser le ressentiment légitime des passagers.Ce comportement inapproprié a valu à la compagnie aérienne une amende d'un montant notable. Elle devra débourser, en tout, près de 80 millions de dollars, dont 13 millions serviront à indemniser les passagers lésés. Ils seraient environ 86.000 à pouvoir profiter de ce remboursement.Quantas, qui a plus d'un siècle d'existence, est pourtant une véritable institution dans le pays. On l'a même baptisée "l'esprit de l'Australie". Cette nouvelle affaire va cependant porter un coup supplémentaire à un crédit déjà bien entamé.En effet, durant la récente crise sanitaire liée au Covid, la compagnie avait fortement augmenté le prix de ses billets et licencié 1.700 personnes. Ce qui avait provoqué de vives réactions, de la part des usagers comme de celle des syndicats.Des déconvenues qui ne sont sans doute pas étrangères au fléchissement des bénéfices de l'entreprise, en baisse de plus de 13 % au second semestre 2023. Les efforts de Vanessa Hudson, qui avait commencé à redorer le blason de Quantas, sont donc en partie annulés par ce scandale des "vols fantômes".
  • Qui paie l'impôt sur la fortune immobilière ?

    02:12
    L'impôt sur la fortune immobilière (IFI) a remplacé, en 2018, l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Cet impôt a rapporté, en 2023, près de 2 milliards d'euros à l'État, soit une progression de 22 % par rapport à l'année précédente. Les Français redevables de ce nouvel impôt composent une élite financière très restreinte.D'après les chiffres du ministère de l'Économie, seulement 143 337 foyers fiscaux étaient assujettis à cet impôt en 2020, soit environ 0,3 % des ménages. Ils étaient près de 176 000 en 2023.Le petit nombre de contribuables concernés n'a rien d'étonnant. En effet, seules les personnes dont le patrimoine immobilier est supérieur à 1,3 million d'euros sont soumises à cet impôt.La moitié des Français payant l'IFI possèdent un patrimoine immobilier compris entre 1,3 et 1,8 million d'euros. Pour les trois quarts d'entre eux, ce patrimoine varie entre 1,3 million d'euros et 2,5 millions d'euros.Quant aux contribuables les plus fortunés, qui détiennent des biens immobiliers d'une valeur de plus de 10 millions d'euros, ils ne sont qu'une poignée. En effet, moins de 1 500 personnes sont à la tête d'une telle fortune.On ne s'étonnera guère que la grande majorité de ces Français très aisés soient relativement âgés. En effet, près de 90 % d'entre eux ont plus de 55 ans, un tiers ayant même dépassé les 75 ans.En revanche, seuls 3 % ont moins de 45 ans. Les Français redevables de l'IFI déclarent en moyenne 150 000 euros de revenus par an, soit environ 12 700 euros par mois. Ils font partie du 1 % des Français les plus riches.Les revenus de ces personnes ne proviennent que pour la moitié des salaires et pensions, qui représentent 95 % des ressources des Français non assujettis à l'IFI.Ce sont leurs divers placements qui fournissent à ces Français fortunés l'autre moitié de leurs revenus. L'investissement dans l'immobilier locatif représente, à lui seul, près de 21 % de ces revenus. Le reste vient des dividendes des actions ou d'autres actifs financiers. Enfin, les plus-values représentent environ 2,5 % de leurs ressources.
  • Combien les français donnent-ils aux associations ?

    01:38
    La générosité des Français ne se dément pas, même si, en 2023, elle a accusé un léger fléchissement. En 2021, les dons consentis aux associations avaient augmenté de 4,5 % par rapport à 2020, année durant laquelle les donateurs s'étaient déjà montrés généreux.Ces dons se montaient à 149 euros en moyenne, soit une progression d'environ 2 % par rapport à l'année précédente. D'après le Baromètre des générosités, les Français s'étaient montrés encore plus larges dans leurs dons en 2022.Ils ont en effet donné, cette année-là, 200 euros en moyenne. Des dons un peu plus étriqués en 2023, puisqu'ils se montent, en moyenne, à 191 euros.Dans l'ensemble, les dons tendent donc à s'amenuiser. En 2023, en effet, 65 % des personnes concernées ont fait des dons inférieurs à 100 euros. Et 46 % de ces donateurs ont versé des sommes comprises entre 1 et 50 euros.Parmi les causes pouvant expliquer ce léger fléchissement de la générosité des Français, figurent, en bonne place, les effets de l'inflation. En effet, pour 87 % des personnes interrogées, toujours dans le cadre de ce Baromètre de la générosité, la baisse de ressources liée à l'inflation expliquerait le caractère plus modique de leurs dons.Contraints de surveiller davantage leurs dépenses, les Français n'en sont pas moins prêts à aider leurs compatriotes en difficulté. Mais pas forcément en donnant de l'argent aux associations.En effet, 45 % des sondés se disent prêts à les soutenir par des dons de matériel, 44 % d'entre eux se disant prêts à donner de leur temps plutôt que de l'argent.Par ailleurs, les gens se souciant davantage de la destination de leurs dons, ils ont plus tendance à en faire à des associations de quartier ou même à leurs proches.On ne s'étonnera pas que cette légère diminution du montant des dons inquiète les associations, dont c'est une source de revenus essentielle. Le Président des Restos du Cœur considère même que, dans ces conditions, l'association pourrait cesser ses activités d'ici trois ans.
  • Combien d'argent de poche les enfants reçoivent-ils ?

    01:42
    Les parents qui donnent de l'argent de poche à leurs enfants y voient un moyen de leur apprendre à l'utiliser et à renforcer leur autonomie. Aujourd'hui, environ un enfant sur deux, dans la tranche 10-18 ans, reçoit régulièrement de l'argent de poche. Et l'âge auquel il en touche pour la première fois serait un peu au-dessus de 7 ans.Les parents donnent, en moyenne, 29 euros d'argent de poche par mois à leurs enfants. Les sommes données varient selon leur âge. Ainsi, les 8-10 ans reçoivent 24 euros par mois, en moyenne, alors que les 13-14 ans empochent 32 euros.Il s'agit surtout d'espèces, l'argent liquide représentant près de 90 % des sommes versées.Mais que font les enfants de cet argent de poche ? Ils sont plus nombreux à vouloir le dépenser. En effet, une enquête révèle que, pour la première fois depuis 5 ans, ils préfèrent la dépense à l'épargne.De fait, 52 % entendent dépenser leur argent de poche, alors que seulement 45 % veulent plutôt le mettre de côté. Et la majorité de ceux qui le dépensent, soit 57 % des enfants interrogés, entendent le faire seuls, sans solliciter les conseils d'un adulte.La moitié des enfants dépensent leur argent en ligne. Certains soulignent d'ailleurs les dangers de ces achats précoces sur Internet, insistant sur la nécessité d'un accompagnement.Ils suivent aussi les tendances du moment. Comme leurs parents, en effet, beaucoup d'entre eux se tournent vers les objets d'occasion. Ainsi, près de 70 % des enfants disent utiliser leur argent de poche pour en acheter.Dans la même logique, près de la moitié d'entre eux affirment d'ailleurs leur intention de revendre les vêtements ou les objets dont ils n'ont plus l'usage.Enfin, recevoir de l'argent de poche semble avoir familiarisé les enfants avec un environnement financier qu'ils paraissent mieux comprendre. Ainsi, plus de la moitié d'entre eux savent ce qu'est un budget. Et plus de 70 % de ces enfants sont sensibles, comme leurs parents, aux effets de l'inflation.
  • Qu'est-ce que l'arnaque appelée « spoofing » ?

    01:56
    On le sait, les escrocs rivalisent d'imagination pour tromper leurs victimes. Aussi les arnaques ne cessent-elles de se multiplier, en utilisant les supports les plus variés.L'une d'elles s'est imposée comme l'une des escroqueries les plus utilisées en 2023. Il s'agit du "spoofing", fondée sur l'usurpation d'identité. L'escroc se fait alors passer pour un conseiller bancaire.Il appelle sa victime et prétend lui téléphoner depuis la banque où elle est cliente. Pour mieux la duper, l'escroc fait apparaître le véritable numéro de téléphone de la banque en question.Certains logiciels permettent en effet d'afficher le numéro souhaité sur l'appareil du destinataire. Ceci fait, l'arnaqueur prétend que quelqu'un essaie de vider les comptes de la personne.Il lui demande alors ses codes bancaires, afin de transférer l'argent qui reste sur un compte prétendument sécurisé. Effrayés par une telle perspective, certaines personnes tombent dans le panneau et permettent ainsi aux escrocs de s'emparer de sommes parfois importantes.Les pouvoirs publics ont entrepris de combattre le "spoofing". En effet, en vertu de la loi Naegelen, entrée en application à l'été 2023, les opérateurs auront l'obligation d'authentifier les numéros de téléphone.Ainsi, à partir de l'automne prochain, l'ensemble des opérateurs téléphoniques devra veiller à ce que les numéros soient conformes au plan de numérotation mis en place par l'ARCEP, l'autorité de régulation du secteur des communications.Si le numéro n'est pas authentifié, il devra être immédiatement bloqué. Le problème est que ce dispositif ne s'applique qu'aux correspondants appelant depuis la France. Or les adeptes du "spoofing" composent souvent leurs numéros frauduleux à l'étranger. Dans ce cas, ce dispositif de sauvegarde ne fonctionne pas.Une vigilance renforcée, de la part des usagers, représente donc la seule parade efficace. Ils ne doivent jamais communiquer, par téléphone ou par mail, des informations confidentielles, comme les identifiants ou les codes bancaires.Et ce même s'ils ont reçu un code de sécurité, que certains escrocs sont capables de leur envoyer. Les banques ne cessent d'ailleurs de rappeler qu'elles ne demandent jamais de tels renseignements à leurs clients, du moins de cette manière.