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Choses à Savoir ÉCONOMIE

Pourquoi Air France s'attend à une baisse de revenus cet été ?

On aurait pu croire que les Jeux olympiques, organisés à Paris en juillet 2024, allaient attirer une masse de touristes dans la capitale. Or ce n'est pas vraiment le cas.


C'est du moins ce qui ressort de certains indicateurs. Ainsi, Air France-KLM et sa filiale low cost Transavia France font état, pour l'été, d'un nombre de passagers inférieur aux prévisions.


La compagnie parle même d'un "évitement" délibéré de la capitale par les visiteurs étrangers. Si l'on en croit les responsables d'Air France, le décalage avec les autres grandes villes européennes serait significatif.


Une tendance confirmée par les chiffres publiés par l'office de tourisme de la capitale. Il annonçait en effet, le mois dernier, une baisse de près de 15 % du nombre de voyageurs étrangers devant rejoindre Paris au mois de juillet. Le recul était d'ailleurs manifeste dès le mois de mai.


Il semble donc que beaucoup de touristes aient décidé d'éviter une capitale surpeuplée, durant une période où les prix des hébergements vont sans doute exploser.


Les vols internationaux ne sont pas les seuls concernés par cette baisse de fréquentation. Les vols intérieurs sont tout aussi touchés. En effet, la demande, pour les mois d'été, n'est pas à son niveau habituel. Ce qui veut dire qu'un certain nombre de Français semblent avoir reporté leurs vacances.


Ils ne partiront qu'après avoir assisté aux épreuves des Jeux olympiques, s'ils ont pu trouver des places, ou regardé leur retransmission à la télévision.


De ce fait, les responsables d'Air France font grise mine. Ils annoncent en effet une baisse de leurs recettes pour la saison estivale. Pour la période comprise entre juin et août 2024, la compagnie s'attend à perdre entre 160 et 180 millions d'euros.


Elle se rassure cependant, en rappelant que ce mouvement de repli devrait être provisoire. La situation devrait revenir à la normale après les Jeux olympiques. En effet, les réservations pour la fin août et le mois de septembre, en nette hausse, lui redonnent de l'espoir.

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  • Pourquoi votre salaire va probablement baisser en septembre ?

    01:42|
    Le salaire du mois de septembre est souvent attendu avec impatience, pour étoffer un budget quelque peu écorné par les vacances d'été. Mais vous pouvez avoir, à cet égard, une mauvaise surprise.En effet, certains salariés vont découvrir une paye moins importante que prévu. Non que les salaires aient subi une baisse inattendue. Le problème n'est pas là. En fait, cette éventuelle diminution est liée au système de prélèvement à la source.Depuis l'adoption de cette réforme, en effet, le salaire mensuel est amputé d'une partie de l'impôt sur le revenu dû par le salarié.Une question de pourcentageOr, le montant de ce prélèvement mensuel dépend du pourcentage établi par l'administration fiscale et transmis ensuite à l'employeur. Et ce pourcentage lui-même est fonction de ce que le salarié déclare au fisc.Si la somme déclarée en 2024, qui correspond aux revenus perçus en 2023, est plus importante que dans la déclaration précédente, le pourcentage de prélèvement va augmenter. Ce qui diminue d'autant le salaire que vous allez toucher.Et comme, chaque année, c'est en septembre que l'administration procède à cette révision, le salaire de ce mois peut accuser une baisse par rapport à celui du mois précédent.Vous n'êtes d'ailleurs pas obligé d'attendre votre salaire pour en vérifier le montant. Vous serez renseigné plus rapidement en consultant votre espace personnel, sur le site des impôts.Comment éviter la baisse ?Une fois sur le site, des rubriques spécifiques vous permettent cependant de demander une modification de votre taux de prélèvement. Ce n'est cependant qu'une solution provisoire.Certes, vous pouvez obtenir une baisse de ce taux, ce qui évitera d'entamer votre salaire. Mais l'administration n'ayant pas perçu la somme attendue, elle vous la réclamera l'année suivante. Vous aurez du moins des ressources inchangées pour cette année, ce qui peut vous permettre de mener à bien un projet personnel.Enfin, si vous percevez d'autres revenus en plus de votre salaire, vous pouvez ne pas communiquer votre taux de prélèvement personnalisé à votre employeur, qui appliquera alors un taux neutre.
  • Comment être exonéré de taxe foncière ?

    02:02|
    La taxe foncière, payée par les propriétaires de logements comme par les entreprises, ne cesse de s'alourdir. En 2024, elle devrait progresser, au minimum, de 3,9 %, certaines villes prévoyant une augmentation pouvant aller jusqu'à plus de 20 %.Elle devient donc une véritable charge pour certains contribuables. Il est cependant possible d'en être exempté. Et d'abord pour des raisons liées à l'âge. Ainsi, les contribuables âgés de 75 ans et plus, au 1er janvier 2024, profitent d'une exonération totale de la taxe foncière.De leur côté, les propriétaires âgés de 65 ans et plus ont droit à un dégrèvement, pour peu qu'ils justifient d'un certain niveau de ressources.En effet, la modestie des revenus permet aussi de profiter de l'exonération de la taxe foncière. Si le propriétaire d'une résidence principale respecte les conditions de ressources, elle est accordée automatiquement, alors qu'il faut en faire la demande pour une résidence secondaire.Pour en bénéficier, il ne faut pas dépasser certains seuils, fixés à 12 455 euros par an pour une part fiscale ou à 19 107 euros pour 2 parts.Les ressources des titulaires de certaines allocations correspondent à ces limites. C'est notamment le cas des bénéficiaires de l'Allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), de l'Allocation adulte handicapé (AAH) ou de l'Allocation supplémentaire d'invalidité (ASI).Il est également à noter que les résidents d'une maison de retraite ou d'un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) peuvent être dispensés de taxe foncière. À condition, toutefois, qu'ils satisfassent aux conditions de ressources prévues et que leur résidence principale soit inoccupée.Enfin, le logement lui-même peut permettre de bénéficier d'une exonération de la taxe foncière. C'est notamment le cas si le propriétaire d'un appartement ou d'une maison a entrepris des travaux de rénovation énergétique.Mais l'exonération n'est consentie que pour cinq ans, au maximum. Elle peut être partielle ou totale et dépend de l'ampleur des travaux réalisés.Par ailleurs, les propriétaires de logements neufs profitent d'une exonération limitée à deux ans.
  • Quel bilan pour le Pass Rail ?

    01:52|
    Emmanuel Macron veut encourager les jeunes à voyager. Pour ce faire, il a souhaité la création d'un outil adapté. Il se présente sous la forme d'un Pass Rail. Vendu 49 euros, ce titre de transport a permis aux jeunes de 16 à 27 ans d'emprunter à volonté TER et trains Intercités pendant l'été.Grâce au Pass, le voyageur concerné pouvait prendre autant de trains qu'il le souhaitait durant un mois. L'initiative a été couronnée de succès, même si elle n'a pas suscité l'engouement imaginé par le Président de la République.En effet, l'Élysée tablait sur 700 000 abonnements vendus, alors qu'il s'en est écoulé un peu plus de 235 000. Ce qui représente tout de même une réussite notable. Ce chiffre ne signifie d'ailleurs pas que 235 000 jeunes ont profité de cette offre, un certain nombre d'acheteurs ayant pu renouveler leur abonnement.Plus de 2 millions de trajetsLes acheteurs du Pass Rail ont effectué 2,3 millions de trajets durant l'été. Avec deux millions de trajets, les TER ont été plébiscités, alors que les détenteurs du Pass n'ont fait que 190 000 trajets à bord des Intercités.Chaque possesseur du Pass s'en est servi, en moyenne, 8 à 9 fois. Un beau résultat, loin cependant du record atteint par un passager, qui a pu parcourir 13 000 kilomètres grâce au Pass Rail.Dans l'ensemble, cette offre a suscité assez peu de commentaires négatifs, même si beaucoup d'acheteurs déplorent que les TGV en soient exclus. Par ailleurs, la difficulté de réserver un trajet longue distance, sans passer par les TGV, a été soulignée.La SNCF répond qu'elle n'a pu concevoir à temps un filtre de recherche plus adapté. Ces quelques réserves ne remettant pas en cause le succès global du Pass, la société voit dans ce titre de transport un produit d'appel destiné à attirer, de manière plus pérenne, de nouveaux clients.De quoi rentabiliser sans doute une mesure qui a coûté 15 millions d'euros, 80 % de cette somme étant prise en charge par l'État et le reste par les régions.
  • La mascotte des JO s'est elle bien vendue ?

    01:54|
    Si la mascotte des jeux olympiques et paralympiques de Paris s'appelle une phryge, c'est qu'elle s'inspire du bonnet phrygien, symbole de la Révolution française. Présenté au public en novembre 2022, ce petit personnage n'a pas fait l'unanimité.Mais ces réserves initiales ont vite été oubliées. En effet, l'engouement suscité par cette mascotte, au début des Jeux, ne s'est pas démenti depuis.En ce début septembre 2024, l'entreprise qui la fabrique annonce en avoir vendu plus d'un million d'exemplaires, ce qui représente un incontestable succès commercial. Une aubaine pour la firme, qui a vu son chiffre d'affaires augmenter de 40 %.Au moment de l'ouverture de la compétition, et tout au long des Jeux, les consommateurs se sont précipités sur ce produit phare. Dans une grande enseigne commerciale, il s'en est écoulé plus de 120 000 exemplaires en cinq jours. Un tel succès explique que la phryge soit devenu le produit dérivé numéro un.Et son image est partout, sur des t-shirts, des sacs à dos ou des tasses. Tous produits qui devraient rapporter près de 130 millions d'euros.Une réussite pour la production françaiseL'emblème des JO était fabriqué aussi bien en Chine qu'en Bretagne, où 400 000 peluches sont sorties de l'usine. Ce double choix permettait à la fois de limiter en partie les coûts de production et de présenter l'image de qualité d'un produit local.Si cette mascotte a réussi à surmonter les réticences, jusqu'à devenir le symbole incontesté des Jeux, c'est grâce à une campagne de communication réussie. De fait, la peluche a été très présente sur les réseaux sociaux, ce qui a beaucoup contribué à son succès. Et elle a séduit d'emblée les jeunes spectateurs.L'entreprise ayant conçu la phryge se félicite bien sûr de cette réussite. Elle l'encourage à maintenir en France la production de peluches, malgré un coût de production plus élevé.Elle envisage même l'ouverture d'une école consacrée à la formation du personnel. Et une réflexion est déjà en cours sur l'adoption de dessins susceptibles de séduire d'autres acheteurs potentiels.
  • Pourquoi la hausse de la consommation de saucisses inquiète-t-elle ?

    02:03|
    Même si, à première vue, ils peuvent paraître assez fantaisistes, certains signes pourraient annoncer une légère dégradation de l'économie américaine. C'est le cas de la consommation des saucisses.Plus économiques, elles remplaceraient, en temps de crise, des viandes plus chères. Ce qui soulagerait le budget alimentation des ménages américains.De fait, 8 milliards de saucisses se seraient vendues aux États-Unis en 2023. En tête des ventes, on trouve de grandes métropoles, comme New York ou Los Angeles. La hausse record des loyers, dans ces villes, pourrait expliquer, en partie, cette forte augmentation de la consommation de saucisses.Sans surprise, ce sont les Américains aux ressources les plus modestes qui se replient sur ce produit moins coûteux. Parmi eux, on trouve notamment les jeunes, les familles nombreuses ou les représentants des classes populaires.Un signe avant-coureur de récession ?Cette ruée sur la saucisse serait-elle donc le signe avant-coureur d'une récession ? Pour l'instant, l'économie américaine semble se porter plutôt bien. En effet, la situation de l'emploi est satisfaisante et l'inflation, qui se maintient à environ 3 %, semble sous contrôle.Par ailleurs, une possible baisse des taux d'intérêt, annoncée prochainement par la Réserve fédérale (FED), pourrait stimuler les investissements et la consommation.D'autres indices sont pourtant plus inquiétants. En premier lieu, il ne faut pas oublier que, si l'inflation paraît maîtrisée, elle a atteint les 8 % en 2022, ce qui a contribué à rogner le pouvoir d'achat des ménages.D'ailleurs, malgré cette relative accalmie de l'inflation, l'indice des prix à la consommation est toujours orienté à la hausse. De ce fait, les Américains consomment moins et tardent parfois à payer leurs factures.Ce rebond dans la vente des saucisses pourrait donc bien exprimer l'inquiétude des Américains quant à l'état de leurs finances. Sous son aspect anecdotique, il pourrait s'agir d'un indicateur fiable, annonçant des lendemains difficiles pour l'économie américaine.Il n'est d'ailleurs pas le seul de son espèce. Des économistes ont bien imaginé un indice "café au lait", destiné à surveiller l'hyperinflation qui continue à miner l'économie du Venezuela.
  • Combien de retraités continuent de travailler ?

    02:11|
    La retraite ne signifie pas toujours une rupture avec le monde professionnel. En effet, une étude de L'insee révèle que 13 % des retraités continuent de travailler. Ils intègrent alors le dispositif "cumul emploi retraite", qui leur permet, dans certaines conditions, d'ajouter une rémunération à leur pension de retraite.Certaines catégories de travailleurs continuent plus volontiers à travailler que d'autres. Ainsi, un tiers des indépendants poursuivent leur activité après avoir pris leur retraite. C'est encore plus vrai du secteur libéral, dans lequel plus de 40 % des retraités travaillent encore. Quant aux salariés, ils sont moins nombreux à conserver une activité à ce moment de leur vie.Les retraités qui choisissent cette option semblent y avoir réfléchi avant. En effet, ils sont déjà au travail dans les six mois qui suivent leur mise à la retraite. Cette transition avait donc été organisée en amont.Les motifs incitant certains à ne pas lâcher le pied, au moment de la retraite, sont variés. Les raisons financières sont le plus souvent invoquées. Ainsi, d'après les chiffres publiés par l'Insee, 38 % des retraités reprenant le travail le font pour percevoir un revenu supplémentaire.Cette raison est plus souvent avancée par des personnes faisant face à des charges financières, comme le remboursement d'un prêt immobilier par exemple. Par ailleurs, la nécessité de toucher une rémunération complémentaire s'impose plus souvent aux locataires qu'aux propriétaires. La présence d'un enfant à charge peut aussi conduire certains retraités à augmenter leurs ressources.Mais la poursuite d'un travail, au-delà de la retraite, ne s'explique pas seulement par des raisons financières. Selon l'Insee, en effet, si 36 % des retraités, soit à peu près autant que les personnes invoquant des motifs financiers, veulent poursuivre leur activité, c'est qu'ils en retirent une satisfaction.Cette poursuite de l'activité améliore sensiblement le niveau de vie des personnes concernées. En effet, selon une étude publiée par le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco, les retraités continuant à travailler toucheraient, en moyenne, 923 euros bruts par mois. Ce qui leur permettrait d'augmenter par 1,5 leurs revenus mensuels.  
  • L’essence vendue en supermarché est-elle de moins bonne qualité ?

    02:03|
    À l'heure où le prix des carburants reste élevé, les automobilistes cherchent à faire des économies. Certains fréquentent donc assidument les pompes des supermarchés, qui distribuent une essence ou un diesel souvent moins chers.Mais l'octroi de ces rabais fait surgir une question récurrente : ce carburant bon marché est-il de moins bonne qualité ? Sur ce point, les avis sont partagés.Les détaillants, qui gèrent les milliers de stations-service desservant le territoire national, émettent souvent des doutes sur les carburants des grandes surfaces. À les en croire, ils sont certes moins chers, mais ils ne permettraient pas de faire autant de kilomètres et, à la longue, ils endommageraient le moteur.À l'appui de leurs dires, ils invoquent les services de marques pétrolières reconnues, qui vendraient aux détaillants un carburant de qualité. À l'inverse, les grandes surfaces, soucieuses seulement du prix, seraient moins regardantes sur la qualité du produit.Le rôle des additifsDu côté des spécialistes et des associations d'usagers, on nuance le propos. Pour eux, le carburant en provenance des raffineries, distribué aussi bien aux détaillants qu'aux supermarchés, est le même.Et, dans tous les points de vente, la qualité des carburants de base est identique. C'est autre chose en ce qui concerne les carburants "premium", moins présents dans les grandes surfaces.En effet, les distributeurs ajoutent certains additifs à ces carburants haut de gamme. Il peut s'agir d'anti-mousse ou d'antigel par exemple. Ces additifs préviennent notamment la corrosion du moteur, qui dure ainsi plus longtemps, et tendent à diminuer la consommation de carburant.Les spécialistes conseillent, surtout pour les moteurs diesel, de faire un plein "premium" de temps à autre. Or, ce carburant, plus onéreux, serait moins souvent disponible aux pompes des grandes surfaces, qui ajoutent généralement moins d'additifs.Par ailleurs, on entend parfois dire que les cuves de carburant des supermarchés sont moins souvent nettoyées, ce qui mêlerait à l'essence des impuretés plus nombreuses. Une affirmation qu'il est bien difficile de vérifier.En résumé, tout dépend du type de carburant choisi. L'automobiliste désireux d'alimenter son véhicule avec du carburant "premium" le trouvera plus facilement dans les stations-service.
  • Quels sont les effets d'une adolescence passée dans la précarité ?

    02:01|
    Les conditions dans lesquelles se déroulent l'enfance et l'adolescence d'une personne influent sur sa vie d'adulte. Un constat confirmé par une récente étude. D'après ses résultats, en effet, un quart des adolescents ayant vécu dans la précarité deviennent des adultes pauvres.Cette proportion n'est que de 10% pour les adolescents ayant connu une plus grande aisance. Cette étude est issue d'un travail mené, en 2019, sur 5 500 volontaires, âgés de 30 à 54 ans.Avec une situation familiale comparable, le risque de connaître la pauvreté à l'âge adulte est 1,6 fois plus élevé pour un adolescent ayant connu la précarité que pour un jeune élevé dans des conditions plus favorables. Et cette proportion est encore plus élevée pour les femmes.Un parcours scolaire tronquéCette forme de reproduction sociale peut s'expliquer de diverses manières. La première raison est relative au parcours scolaire. En effet, le quart des adolescents pauvres ne sont titulaires que du brevet des collèges, ou se sont même arrêtés avant.Parmi les adolescents ayant connu plus d'aisance, un sur dix, seulement, se situe à ce niveau d'études. De même, les adolescents pauvres sont deux fois moins nombreux à faire des études supérieures.Ce parcours scolaire tronqué s'explique souvent par des décrochages ou même la nécessité d'interrompre ses études pour travailler. De nombreux jeunes, en effet, sont obligés d'aider leur famille financièrement.Ces études interrompues expliquent le choix, souvent conditionné, des professions exercées par les adultes. De fait, environ 60 % des anciens adolescents pauvres deviennent employés ou ouvriers, contre seulement 40 % pour le reste de la population.Il ne faut pas faire preuve, cependant, d'un trop grand déterminisme. En effet, si près de 30 % des adolescents pauvres font partie, à l'âge adulte, des 20 % de personnes ayant le niveau de vie le plus faible, un sur trois se hisse parmi les 40 % ayant le niveau de vie le plus élevé. Ce qui signifie que, loin de tout fatalisme, l'ascension sociale concerne aussi les adolescents vivant dans la précarité.
  • Quel est le patrimoine de Kamala Harris ?

    02:00|
    Première femme à accéder au poste de Vice-Présidente des États-Unis, Kamala Harris sera sans doute la candidate démocrate à la prochaine élection présidentielle, qui se tiendra en novembre prochain.En effet, elle a été adoubée par le Président Biden, qui a finalement décidé, le 21 juillet, de se retirer de la compétition. La Vice-Présidente a aussitôt reçu le soutien des grands ténors du parti ainsi que de nombreuses promesses de dons.Kamala Harris sera sans doute amenée, comme Joe Biden, à publier sa déclaration de revenus, une tradition que Donald Trump n'avait pas respectée.Un patrimoine immobilierL'ancienne sénatrice de Californie sera donc amenée à dévoiler l'étendue de son patrimoine. Celui-ci se compose d'abord de trois résidences. L'une d'elles, située à Los Angeles, comprend une piscine.Kamala Harris et son mari, Douglas Emhoff, possèdent également un appartement de 150 m2 à Washington. Compte tenu du prix de l'immobilier dans la capitale fédérale, on ne sera pas étonné que le couple ait dû débourser 1,4 million de dollars pour l'acquérir.De son côté, le mari de Kamala Harris, qui est avocat, avait acheté, dans le quartier résidentiel de Brentwood, à Los Angels, une maison de 100 m2. La valeur de ces trois biens est estimée à 8 millions de dollars.D'autres sources de revenusDu côté de ses revenus, Kamala Harris perçoit, en tant que Vice-Présidente, un salaire annuel brut de 230 000 dollars. Elle a aussi écrit des livres, dont un ouvrage sur son expérience de Procureur général de Californie. Ces ouvrages lui ont rapporté, en 2021, quelque 450 000 dollars de droits d'auteur.Dans la dernière déclaration officielle, faite auprès des services compétents, le patrimoine financier du couple (en dehors de l'immobilier) est évalué à près de 4,8 millions de dollars.Ces économies sont investies dans divers titres financiers, surtout des actions et des obligations. Féru de transactions boursières, Douglas Emhoff a réussi, en 2023, à multiplier par deux la fortune du couple.Du côté du passif, les déclarations montrent que d'importantes dettes ont été remboursées en 2022.