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Choses à Savoir ÉCONOMIE

Pause estivale – Rendez-vous le 1er septembre !

Je vous souhaite de passer un bel été ! Rendez-vous le 1er septembre pour la reprise sur Choses à Savoir Economie.

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  • Quoi de neuf pour les fromages Kiri, Boursin et La Vache qui rit ?

    01:40|
    Le groupe fromager Bel, producteur des marques emblématiques Kiri, Boursin et La Vache qui rit, a annoncé son intention d'abandonner les emballages en aluminium pour ses produits phares. Cette décision s'inscrit dans une démarche écologique visant à réduire l'empreinte environnementale de l'entreprise. Motivations environnementales L'aluminium, bien que léger et résistant, présente des défis en matière de recyclage et de production. Sa fabrication est énergivore et génère des émissions de CO₂ significatives. En optant pour des emballages en papier recyclé et recyclable, Bel cherche à diminuer son impact écologique et à répondre aux attentes croissantes des consommateurs en matière de durabilité. Conformité aux réglementations La législation française impose aux entreprises du secteur alimentaire d'éliminer les emballages non recyclables d'ici 2030. En anticipant cette échéance, Bel démontre son engagement à respecter les normes environnementales et à se positionner en leader de l'innovation durable dans l'industrie fromagère. Investissements et innovations Pour concrétiser cette transition, Bel investit plusieurs dizaines de millions d'euros dans le développement de nouveaux emballages et l'adaptation de ses lignes de production. Après quatre ans de recherche, un emballage en papier pour le fromage Kiri sera testé dès 2025. Selon la directrice générale de Bel, Cécile Beliot, ce nouveau packaging, recyclable et biodégradable, pourrait être déployé à travers le monde dès 2026.  Réactions des consommateurs La transition vers des emballages en papier représente un changement notable pour les consommateurs habitués aux emballages en aluminium. Bel prévoit de mener des tests consommateurs pour évaluer l'acceptation de ces nouveaux emballages et ajuster sa stratégie en conséquence. L'objectif est de maintenir la qualité et la praticité des produits tout en adoptant des solutions plus respectueuses de l'environnement. Conclusion En abandonnant les emballages en aluminium au profit de matériaux recyclables, Bel s'engage dans une démarche proactive de responsabilité environnementale. Cette initiative reflète une volonté d'aligner ses pratiques sur les exigences réglementaires et les attentes des consommateurs, tout en contribuant à la préservation de l'environnement.
  • Quel est le juste prix pour un sapin de Noël ?

    01:33|
    À l'approche des fêtes de fin d'année, l'acquisition d'un sapin de Noël est une tradition pour de nombreuses familles. Le prix d'un sapin varie en fonction de plusieurs critères, notamment la taille, l'espèce, la qualité et le lieu d'achat. Taille et espèce du sapin La taille la plus demandée se situe entre 150 et 175 cm, représentant environ 80 % des ventes. Les espèces les plus courantes sont le Nordmann et l'Épicéa. Le Nordmann est apprécié pour sa résistance à la chute des aiguilles, tandis que l'Épicéa est prisé pour son parfum traditionnel. Prix moyen selon l'espèce et la taille - Nordmann de 150-175 cm : Le prix varie généralement entre 39 et 45 euros. Dans certaines régions, comme les Vosges, les prix peuvent atteindre 50 à 55 euros pour cette taille. - Épicéa de 150-175 cm : Souvent moins cher que le Nordmann, l'Épicéa de cette taille se vend généralement entre 20 et 30 euros. Facteurs influençant le prix - Qualité : Les sapins de qualité supérieure, avec une forme harmonieuse et une densité de branches élevée, sont vendus à un prix plus élevé. - Lieu d'achat : Acheter directement chez le producteur ou dans une ferme peut être plus économique. Par exemple, à la sapinière O’Vent des sapins en Vendée, un Nordmann de 175-200 cm est vendu 44 euros en direct. Les magasins appliquent généralement une marge, augmentant le prix final. - Région : Les prix peuvent varier selon les régions en raison des coûts de transport et de la disponibilité locale. Impact des conditions économiques et climatiques La sécheresse de 2022 et l'augmentation des coûts ont affecté la filière du sapin naturel. Cependant, en 2024, une météo favorable et une légère diminution du prix des carburants ont permis aux producteurs de maintenir les prix de 2023. Néanmoins, certains producteurs craignent que la baisse du pouvoir d'achat n'incite certaines familles à se passer de sapin cette année. Conseils pour un achat optimal - Comparer les offres : Visitez plusieurs points de vente pour comparer les prix et la qualité des sapins proposés. - Privilégier les circuits courts : Acheter directement chez le producteur peut offrir un meilleur rapport qualité-prix. - Anticiper l'achat : Acheter son sapin dès la fin novembre peut permettre de bénéficier d'un plus large choix et de meilleurs prix. En conclusion, le "juste prix" d'un sapin de Noël dépend de nombreux facteurs. Il est recommandé de définir ses critères prioritaires (taille, espèce, budget) et de comparer les offres disponibles pour faire un choix éclairé.
  • Combien de frannciliens habitent en pavillon ?

    01:31|
    En Île-de-France, environ un quart des habitants résident dans des pavillons, soit des maisons individuelles. Cette proportion est notablement inférieure à la moyenne nationale, où près de 60% des ménages vivent en maison individuelle. Cette différence s'explique principalement par la densité urbaine élevée de la région parisienne et la prédominance des immeubles collectifs. Selon les données de l'Insee, l'Île-de-France comptait environ 12 millions d'habitants en 2023. Ainsi, avec 25% de la population vivant dans des pavillons, cela représente environ 3 millions de Franciliens. Cette répartition varie toutefois selon les départements : les zones périphériques, comme la Seine-et-Marne ou les Yvelines, affichent une proportion plus élevée de maisons individuelles, tandis que Paris intra-muros en compte très peu. Plusieurs facteurs influencent cette distribution. Historiquement, l'urbanisation rapide de la région a favorisé la construction d'immeubles pour répondre à la demande croissante de logements. De plus, le coût élevé du foncier en Île-de-France rend l'accès à la propriété individuelle plus difficile pour de nombreux ménages. Néanmoins, la crise sanitaire a renforcé l'attrait pour les maisons avec jardin, poussant certains Franciliens à s'éloigner des centres urbains pour bénéficier d'un cadre de vie plus spacieux. En conclusion, bien que la maison individuelle soit moins répandue en Île-de-France qu'au niveau national, elle demeure le mode d'habitat d'environ un quart des Franciliens, soit environ 3 millions de personnes. Cette proportion reflète les spécificités urbaines et économiques de la région, tout en soulignant une aspiration persistante des habitants pour ce type de logement.
  • Pourquoi les bennes de collecte de vêtements sont en train de disparaître ?

    01:51|
    Depuis quelques années, les bennes de récupération de vêtements, présentes dans de nombreuses villes françaises, se font de plus en plus rares. Derrière ce phénomène, plusieurs causes s'entremêlent, mais toutes pointent vers une problématique commune : la surproduction et la surconsommation liées à la fast fashion.Une montagne de textiles inutilisablesLa fast fashion, cette industrie qui renouvelle sans cesse ses collections à bas prix, a provoqué une explosion de la consommation de vêtements. Résultat : les bennes débordent de textiles souvent de mauvaise qualité, fabriqués à partir de fibres synthétiques mélangées, difficiles, voire impossibles, à recycler. Si autrefois les vêtements usagés trouvaient une seconde vie via le recyclage ou la revente, la majorité des textiles récupérés aujourd’hui ne sont pas réutilisables. Ils finissent incinérés ou en décharge, contribuant à la pollution.Une saturation des acteurs de la collecteLes associations et entreprises chargées de la récupération des textiles, comme Le Relais ou Emmaüs, peinent à faire face. Leur modèle économique repose sur la valorisation des vêtements, mais l’afflux massif de textiles inutilisables met en péril leur équilibre financier. Les coûts de tri et d’élimination des déchets augmentent, alors que la revente de vêtements de seconde main ne compense plus ces charges. Face à ces contraintes, beaucoup choisissent de réduire leur nombre de points de collecte, d’où la disparition progressive des bennes dans nos quartiers.Une prise de conscience insuffisanteCe phénomène met aussi en lumière l’échec partiel des campagnes de sensibilisation au tri et à la consommation responsable. Beaucoup continuent de considérer les bennes comme des poubelles, y jetant des vêtements sales, déchirés, voire des objets non textiles. À cela s’ajoute le manque de transparence des marques de fast fashion quant à l’impact environnemental de leurs produits.Que faire face à ce constat ?La disparition des bennes interpelle sur la nécessité d’un changement en profondeur. Les consommateurs doivent réduire leur consommation, privilégier des vêtements de meilleure qualité et prolonger leur durée de vie. Parallèlement, des solutions comme la consigne textile, le développement de filières locales de recyclage ou l’encadrement de la production de la fast fashion pourraient aider à limiter les dégâts.En attendant, pour les habitants comme cette femme de Vitry-sur-Seine, il faudra repenser la gestion des vêtements usagés. Une prise de conscience collective devient urgente pour éviter que cette crise ne s’aggrave davantage.
  • Combien coûte l’assurance de prêt immobilier pour un fumeur ?

    01:51|
    Les assureurs calculent leurs primes en fonction des risques potentiels que leur font courir leurs clients. À cet égard, l'âge est un facteur pris en compte par les assurances, mais aussi le tabagisme. En effet, un fumeur est plus susceptible de contracter des affections graves, comme le cancer ou les maladies cardiovasculaires, et donc de décéder prématurément. Ainsi, un fumeur désireux d'acheter un bien immobilier devra payer plus cher son assurance emprunteur. Selon les assureurs, la prime peut être augmentée, en moyenne, de 75 à 150 %. Son montant varie généralement en fonction de l'âge du fumeur, mais peut aussi dépendre de la consommation quotidienne de cigarettes.  Une habitude de vie qui doit être connue de l'assureur  Pour un fumeur, le surcoût est donc notable. Selon le site "Magnolia.fr", un comparateur d'assurances emprunteur, un fumeur âgé de 35 ans paiera, en moyenne, entre 72 et 300 euros de plus par an, pour son assurance emprunteur, qu'un non-fumeur du même âge. Si l'on en croit Empruntis, une référence en matière de crédits et d'assurances, la différence est encore plus frappante pour des assurés âgés. En effet, un fumeur de plus de 70 ans paierait 3 000 euros de plus, sur sa cotisation annuelle, qu'un client du même âge mais non-fumeur. Les renseignements relatifs à la santé de l'assuré, parmi lesquels figure l'habitude de fumer, sont indiqués dans le questionnaire médical qui lui est remis. Depuis juin 2022, il demeure obligatoire pour les prêts supérieurs à 200 000 euros et pour les assurés devant continuer à rembourser leur emprunt après l'âge de 60 ans. Relevant du secret médical, ces informations restent confidentielles. L'assuré doit garantir leur authenticité. Un fumeur n'a aucun intérêt à mentir et à vouloir passer pour un non-fumeur. En effet, si la vérité est découverte, le contrat peut être annulé et le contrevenant s'expose à des amendes et même à des poursuites judiciaires. Certains assureurs demandent que tout changement, dans les habitudes de vie, soit signalé. Ce qui peut être profitable à un fumeur qui, en cours de contrat, cesserait de fumer.
  • Quelle pourrait être l’augmentation des frais de notaire ?

    01:54|
    Alors que la discussion sur le budget 2025 se poursuit au Parlement, le Premier ministre tente d'apaiser la colère des présidents de départements. En effet, ils s'insurgent contre les efforts demandés par le gouvernement, qui voudrait leur voir faire cinq milliards d'euros d'économies, alors que leurs recettes se rétractent. C'est dans ce contexte tendu que Michel Barnier a proposé d'inscrire dans le projet de loi de finances (PLF) une augmentation de 0,5 % des frais de notaire, qui devrait s'appliquer durant trois ans. De façon officielle, on les appelle des "droits de mutation à titre onéreux" (DMTO). De fait, l'appellation "frais de notaire" est incorrecte et ne rend pas compte de la réalité. En effet, ces sommes, perçues lors de la vente d'un bien immobilier, ne vont pas dans la caisse du notaire, mais, pour l'essentiel, dans celle des départements et communes concernés. Rappelons que ces frais s'élèvent à 2 % du prix d'achat pour l'acquisition d'un logement neuf, et à 8 % dans l'ancien.  Une menace pour le marché immobilier ?  S'il était adopté, ce relèvement des DMTO pourrait rapporter un milliard d'euros aux départements. Une manne qui pourrait compenser en partie la suppression de la taxe d'habitation. Par contre, cette augmentation ne ferait pas l'affaire des acheteurs, et notamment des primo-accédants. En effet, pour un jeune ménage, qui a peu d'épargne, cette somme supplémentaire, pour modeste qu'elle puisse paraître, peut le dissuader d'acheter le bien. Rappelons que ces "frais de notaire" ne sont pas inclus dans le prêt immobilier et qu'ils sont donc entièrement à la charge de l'acheteur. Pour un logement estimé à 300 000 euros, ce relèvement de 0,5 % représente une charge supplémentaire de 1 500 euros, trop lourde pour certains acheteurs. D'une manière générale, l'annonce d'une telle mesure pourrait compromettre la reprise du marché immobilier. Ce nouveau dynamisme du secteur s'explique notamment par la baisse des taux immobiliers qui, depuis novembre 2023, sont passés, en moyenne, de 4,5 % à 3,5 %. Les professionnels craignent donc que le relèvement des DMTO, s'il était acté, n'enraye le redémarrage du secteur. 
  • Qui touchera la prime de Noel cette année ?

    02:07|
    Les Français dépensent, en moyenne, près de 500 euros à l'occasion de Noël. Pour ne pas laisser à l'écart de cette fête les personnes les plus modestes, la CAF, la Mutualité sociale agricole (MSA), ou France Travail, qui a succédé à Pôle Emploi, leur versent, depuis 1998, une prime spéciale. Les bénéficiaires de cette prime ne changent pas en 2024. En effet, elle est toujours attribuée aux personnes percevant certains minima sociaux. Elle l'est alors de manière automatique, sans qu'il soit nécessaire de calculer les revenus de ces personnes. Ont ainsi droit à la prime de Noël les titulaires du Revenu de solidarité active (RSA), versé par les Caisses d'allocations familiales. Pour rappel, il s'élève à 565 euros pour une personne seule. Les bénéficiaires de l'Allocation de solidarité spécifique (ASS) toucheront aussi la prime. Réservée aux chômeurs en fin de droits, cette prestation est versée par France Travail. Enfin, les bénéficiaires de l'Allocation équivalent retraite (AER) sont également concernés. Cette aide, proposée aux demandeurs d'emploi n'ayant pas atteint l'âge légal de la retraite, ne concerne que les personnes dont les droits ont été ouverts avant le 1er janvier 2011.  Un montant variable  La prime de Noël est ainsi versée à 2,3 millions de personnes. Son montant dépend de la composition du foyer. Ainsi, une personne seule touchera une aide de 152,45 euros. Une famille comptant trois personnes recevra 274,41 euros. Il peut s'agir aussi bien d'un couple avec un enfant que d'un parent isolé avec deux enfants. Pour une famille de cinq personnes, composée d'un couple et de trois enfants, la prime sera de 381,12 euros. Mais un parent isolé avec quatre enfants aura droit à un chèque de 396,37 euros. Quant au parent isolé ayant cinq enfants à charge, il percevra 457,35 euros. Au-delà de ce nombre, la CAF versera 60,98 euros pour chaque personne supplémentaire. Cette année, la prime de Noël devrait apparaître sur le compte bancaire des bénéficiaires dès le 13 décembre. Ils n'ont pas de démarches à effectuer, car son versement est automatique.
  • Pourquoi Paris et Berlin sont-ils opposés sur le Mercosur ?

    02:11|
    En cet automne 2024, les agriculteurs français descendent à nouveau dans la rue. Parmi les motifs de mécontentement, figure leur opposition à l'accord de libre-échange qui pourrait être conclu entre l'UE et le Mercosur, un ensemble commercial regroupant plusieurs pays d'Amérique latine. Concernant près de 800 millions de personnes et portant sur plus de 40 milliards d'euros d'échanges, c'est le plus important à ce jour. Mais le traité, formellement approuvé en 2019, n'a pas été signé de manière officielle. Ce retard est lié aux réticences de certains pays, comme la France et l'Italie. En effet, les agriculteurs français craignent la concurrence de produits d'Amérique du Sud exemptés de droits de douane. Si l'accord était conclu, près de 160 000 tonnes de viande bovine en provenance du Brésil ou d'Argentine pourraient inonder le marché européen. Le monde agricole est d'autant plus mécontent que ces produits ne respectent pas toujours les normes européennes, notamment en matière de sécurité alimentaire.  Les Allemands favorables à l'accord  Les autorités françaises soutiennent les agriculteurs et s'opposent, pour l'instant, à la conclusion de l'accord entre l'UE et le Mercosur. Mais tous les membres de l'UE ne partagent pas ce point de vue. En effet, l'Allemagne approuve cet accord et presse la Commission européenne de le conclure au plus tôt. Le chancelier Scholz voit dans ce traité une excellente opportunité pour l'industrie allemande. De fait, la croissance de nombreux secteurs industriels allemands est surtout liée aux exportations. La suppression, ou du moins la forte baisse, des droits de douane, permettraient aux Allemands de vendre plus facilement leurs voitures en Amérique latine. Certaines branches de l'industrie, comme l'automobile, pourraient ainsi se redresser. Le marasme actuel de Volkswagen est l'illustration des déboires que connaît ce secteur. D'autres produits phares, comme les machines-outils, pourraient aussi prendre le chemin de l'Amérique latine. La conclusion de l'accord ouvrirait aux produits allemands un marché d'environ 270 millions de consommateurs. Une perspective qui ne séduit pas seulement les Allemands. En effet, d'autres pays, comme l'Espagne ou les Pays-Bas, se montrent également favorables au traité.
  • Dans quel business Blablacar va-t-il se lancer ?

    01:56|
    Blablacar va se lancer sur un nouveau marché. En effet, la plateforme de covoiturage a l'intention de vendre des billets de train. Ce n'est pas une nouveauté pour l'entreprise, qui a déjà développé cette activité en Espagne. Les passagers pourraient ainsi acheter leurs billets sur la plateforme dès l'année prochaine, ou en 2026 au plus tard. Blablacar attend de connaître les résultats de la vente en Espagne avant de se lancer en France. Optimiste, le groupe espère écouler quelques millions de billets d'ici trois à cinq ans. Cependant, le pari est ambitieux. En effet, il ne semble pas facile de se faire une place dans un secteur dominé par SNCF Connect, la filiale de la compagnie ferroviaire nationale. De fait, celle-ci vend près de 210 millions de billets par an, ce qui lui permet de contrôler environ 85 % du marché. La grande majorité des voyageurs l'utilisent sans même penser qu'elle puisse avoir des concurrents. Et pourtant ils existent. En effet, les passagers désirant voyager sur les lignes de compagnies étrangères, comme Renfe ou Trenitalia, qui ont investi le réseau national, ne trouveront pas de billets sur SNCF Connect. D'autres entreprises, comme Kombo ou Trainline, se sont lancées dans cette activité. Tout comme la plateforme de covoiturage Uber. Il reste donc bien peu d'espace pour Blablacar. L'entreprise sera d'autant plus difficile que ce secteur d'activité semble assez peu rentable. En effet, les acteurs concernés déplorent la modestie de la commission versée par la SNCF à chaque vente de billet. Cette commission, à 2,9 % actuellement, pourrait baisser dans les années à venir. Et elle n'est que de 1 % pour la vente d'un billet Ouigo, le train low cost de la SNCF. Pour les entreprises du secteurs, ces taux sont trop bas pour permettre de dégager des bénéfices. Dans ces conditions, les billets seraient même vendus à perte. Avec des marges aussi faibles, Blablacar ne pourra pas proposer de réductions à ses clients. Ils pourront cependant comparer les offres sur un site unique, ce qui leur fera gagner du temps.