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Choses à Savoir ÉCONOMIE
L’essence vendue en supermarché est-elle de moins bonne qualité ?
À l'heure où le prix des carburants reste élevé, les automobilistes cherchent à faire des économies. Certains fréquentent donc assidument les pompes des supermarchés, qui distribuent une essence ou un diesel souvent moins chers.
Mais l'octroi de ces rabais fait surgir une question récurrente : ce carburant bon marché est-il de moins bonne qualité ? Sur ce point, les avis sont partagés.
Les détaillants, qui gèrent les milliers de stations-service desservant le territoire national, émettent souvent des doutes sur les carburants des grandes surfaces. À les en croire, ils sont certes moins chers, mais ils ne permettraient pas de faire autant de kilomètres et, à la longue, ils endommageraient le moteur.
À l'appui de leurs dires, ils invoquent les services de marques pétrolières reconnues, qui vendraient aux détaillants un carburant de qualité. À l'inverse, les grandes surfaces, soucieuses seulement du prix, seraient moins regardantes sur la qualité du produit.
Le rôle des additifs
Du côté des spécialistes et des associations d'usagers, on nuance le propos. Pour eux, le carburant en provenance des raffineries, distribué aussi bien aux détaillants qu'aux supermarchés, est le même.
Et, dans tous les points de vente, la qualité des carburants de base est identique. C'est autre chose en ce qui concerne les carburants "premium", moins présents dans les grandes surfaces.
En effet, les distributeurs ajoutent certains additifs à ces carburants haut de gamme. Il peut s'agir d'anti-mousse ou d'antigel par exemple. Ces additifs préviennent notamment la corrosion du moteur, qui dure ainsi plus longtemps, et tendent à diminuer la consommation de carburant.
Les spécialistes conseillent, surtout pour les moteurs diesel, de faire un plein "premium" de temps à autre. Or, ce carburant, plus onéreux, serait moins souvent disponible aux pompes des grandes surfaces, qui ajoutent généralement moins d'additifs.
Par ailleurs, on entend parfois dire que les cuves de carburant des supermarchés sont moins souvent nettoyées, ce qui mêlerait à l'essence des impuretés plus nombreuses. Une affirmation qu'il est bien difficile de vérifier.
En résumé, tout dépend du type de carburant choisi. L'automobiliste désireux d'alimenter son véhicule avec du carburant "premium" le trouvera plus facilement dans les stations-service.
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Quelles sont les exceptions à la trêve hivernale ?
02:04|La trêve hivernale, mise en place en 1954, suite au célèbre appel de l'abbé Pierre, va en principe du 1er novembre au 31 mars inclus de l'année suivante. Une expulsion ne peut pas avoir lieu durant cette période. Ce qui ne signifie pas qu'elle est annulée, mais seulement reportée à la fin de la trêve hivernale. Il existe cependant des exceptions à cette règle. Certaines tiennent à la personne concernée. Ainsi, la justice peut décider, même durant cette période, l'expulsion d'un conjoint qui, en vertu du prononcé d'une ordonnance de non-conciliation, n'est pas autorisé à rester dans le domicile conjugal. La même règle s'applique à un conjoint violent, dont le juge aura ordonné l'expulsion. De même, un squatteur peut être expulsé pendant la trêve hivernale. Cette expulsion vient sanctionner son intrusion illégale dans les lieux. Enfin, un locataire dont le relogement est assuré peut être expulsé durant cette période, pour peu que le nouveau logement réponde à ses besoins. Là encore, cependant, une décision de justice est nécessaire. ...Ou au type de logement Certaines exceptions concernent plutôt le type de logement. Ainsi, une personne voulant demeurer dans un immeuble menacé de péril peut être expulsée, et ce même durant la trêve hivernale. En effet, les autorités ne peuvent la laisser sciemment courir un danger. C'est le seul cas où, compte tenu de l'urgence de la situation, une expulsion peut avoir lieu sans que la justice intervienne. Une solution de relogement, ou d'hébergement, doit cependant être prévue. Par ailleurs, l'occupant d'un logement étudiant peut en être expulsé, même durant cette période, s'il cesse de remplir les conditions lui donnant droit à ce logement. Ce sera le cas, par exemple, s'il perd son statut d'étudiant. Cependant, l'expulsion ne peut avoir lieu que si le tribunal administratif en a décidé ainsi. La suspension des expulsions, durant la trêve hivernale, n'est pas la seule mesure destinée à protéger des locataires en difficulté. En effet, les coupures d'électricité et de gaz sont également interdites durant cette période, même si les fournisseurs d'énergie peuvent réduire la puissance de distribution.La Grèce reste-t-elle une forte destination touristique ?
02:07|La Grèce est, par tradition, l'une des destinations les plus prisées des touristes. En 2024, le pays continue de séduire de très nombreux visiteurs. En août, il a attiré, par rapport à l'été précédent, 6,6 % de touristes supplémentaires. Le chiffre passe même à près de 10 % sur la période allant de janvier à août 2024. Cette affluence est d'ailleurs telle que, pour la réduire, le gouvernement a prévu d'augmenter fortement le prix d'entrée de certains sites. Le billet pour l'Acropole devrait ainsi passer de 10 euros, au début 2024, à 30 euros en 2025. Une mesure destinée à réduire la pression du surtourisme. ....Insuffisant pour assurer la prospérité du secteur Même si la Grèce reste une destination très appréciée, le bilan touristique est pourtant mitigé. En effet, si les touristes demeurent très nombreux, les revenus du secteur tendent à baisser. En août 2024, le tourisme a rapporté 1,8 % de moins qu'à la même période de l'année précédente. Sur les 8 premiers mois de l'année 2024, les revenus du secteur ont même fléchi de 3,2 % par rapport à 2023. De fait, les touristes séjournent moins longtemps dans le pays et y dépensent moins d'argent. C'est notamment le cas des visiteurs venant du Nord de l'Europe, qui représentent la majorité des touristes. Les étés caniculaires et les feux de forêt que la Grèce a connus au cours des deux étés précédents les découragent sans doute de prolonger leur séjour sur place ou même de passer leurs vacances en Grèce. D'autres observateurs incriminent la médiocrité de certaines infrastructures, comme les aéroports ou la gestion des déchets. Ils constatent également que, si le secteur touristique progresse toujours, sa croissance est moins forte que dans d'autres pays méditerranéens et balkaniques. Pour donner un nouvel élan au secteur, ils préconisent une diversification de l'offre touristique. Ils conseillent notamment de développer l'attractivité de sites éloignés des côtes et de favoriser les séjours hors saison. Ce qui permettrait de trouver des alternatives à l'habituel label "soleil et mer" qui a fait, jusque ici, la réputation de la Grèce.Quelle est la réforme fiscale pour les loueurs sur Airbnb ?
02:00|Dans certains pays, des villes toujours plus nombreuses s'en prennent à la location saisonnière, qui passe souvent par des plateformes comme Airbnb. Elle est notamment accusée de faire augmenter le prix des loyers et de raréfier l'offre de logements loués sur le long terme. Cette pratique chasserait les habitants du centre-ville et accentuerait la crise du logement. Le gouvernement comme les députés annoncent donc leur intention de remédier à ces inconvénients. De nouvelles mesures sont proposées, tant dans le projet de loi de finances pour 2025 que dans les propositions de la commission des finances de l'Assemblée Nationale. La possible suppression d'un avantage fiscal La première disposition concerne les Loueurs en meublé non professionnels (LMNP). Ils disposaient jusque là d'un avantage fiscal. En effet, la perte de valeur de leur bien n'était pas intégrée dans la plus-value qu'ils pouvaient réaliser en cas de vente du logement. Ce qui leur permettait de payer moins d'impôts. Le projet de loi de finances propose de supprimer cet avantage fiscal. À l'Assemblée, où l'examen du projet de loi a commencé le 21 octobre, certains députés proposent d'appliquer cette mesure à la seule location saisonnière. D'après eux, en effet, une telle mesure, appliquée à tous les loueurs de meublés, tendrait à décourager les investisseurs, peu désireux de payer davantage d'impôts. Par ailleurs, elle pénaliserait certains locataires, comme les étudiants, qui ont souvent recours à la location meublée. Une augmentation de la TVA ? Si l'amendement proposé par la commission des finances de l'Assemblée était adopté, les loueurs de meublés touristiques, du type Airbnb, devraient également facturer la TVA à leurs clients, comme le font déjà les hôtels. Actuellement, les seuls loueurs de meublés devant facturer cette taxe sont ceux proposant trois des prestations suivantes : le petit-déjeuner, la fourniture de linge, la réception de la clientèle ou l'entretien régulier du logement. Les meublés répondant à ces critères sont très rares. Si elle était adoptée, cette mesure tendrait donc à renchérir le prix des locations saisonnières. Pour les auteurs de l'amendement, elle établirait une concurrence plus loyale entre les logements Airbnb et les hôtels.Pourquoi l’Etat devient-il actionnaire du Doliprane ?
02:01|Au fil des années, le Doliprane est devenu le médicament le plus utilisé par les Français. Depuis 60 ans, ce remède à base de paracétamol soulage douleurs et fièvre. Il fait donc un peu partie du patrimoine national. Or, le laboratoire qui le fabrique, Sanofi, a annoncé son intention de le céder à un fonds d'investissement américain. Plus précisément, il compte lui vendre 50 % d'Opella, la filiale qui produit le Doliprane. On se doute qu'une telle annonce a suscité une certaine émotion en France. Le gouvernement se devait de réagir à la perte annoncée de ce fleuron de l'industrie pharmaceutique française. L'État entre au capital d'Opella Pour couper court à d'éventuelles polémiques, Antoine Armand, le nouveau ministre de l'Économie, s'est empressé d'annoncer la participation de l'État au capital d'Opella. Il devient donc un actionnaire de cette filiale de Sanofi, en s'emparant d'environ 2 % du capital. Si, en tant qu'actionnaire minoritaire, il ne sera pas à même de décider de la stratégie du groupe, il pourra du moins en orienter les décisions. C'est du moins ce qu'il espère. Cette prise de participation se fera par le biais de la banque publique d'investissement Bpifrance. Les pouvoirs publics ne donnent pas de précisions sur le coût de cette opération. Elle leur paraît de toute façon nécessaire, à la fois pour préserver l'emploi dans ce secteur et pour assurer la continuité de l'approvisionnement. Le gouvernement aurait également posé des conditions, qui auraient été acceptées, concernant l'emploi et l'investissement. Il aurait aussi reçu l'assurance, de la part de Sanofi, que la production du médicament se ferait toujours en France. Le ministre espère ainsi rassurer les syndicats et les salariés du site de Lisieux, qui emploie 250 personnes. Le message s'adresse aussi à tous ceux qui voient cette vente comme le signe supplémentaire d'une certaine perte de "souveraineté sanitaire". Nombre d'observateurs et d'acteurs de la vie économique se montrent cependant sceptiques sur la capacité de l'État, avec une participation aussi faible au capital, à vraiment influer sur la politique de la filiale de Sanofi.Pourquoi mieux vaut-il changer son permis de conduire au plus vite ?
02:44|Le permis de conduire au format "papier rose", actuellement détenu par près de 30 millions de Français, va définitivement disparaître en 2033. Pour éviter l'engorgement des services administratifs, comme celui observé après la période Covid où les délais d'attente atteignaient parfois six mois, il est conseillé d'anticiper son remplacement. Le nouveau format, de la taille d'une carte bancaire, présente plusieurs avantages. Plus pratique à transporter, il offre également une meilleure sécurité grâce à des éléments uniquement visibles aux ultraviolets, ce qui complique sa falsification. Cette version plastifiée est aussi plus résistante que l'ancien format papier, qui avait tendance à se dégrader avec le temps et l'humidité, risquant d'être refusé par les forces de l'ordre ou les loueurs de véhicules. Le remplacement s'effectue exclusivement en ligne et gratuitement, sans nécessité de timbre fiscal. Pour les personnes peu à l'aise avec internet, une assistance est proposée dans les points France services. Contrairement à l'ancien permis rose qui était valable à vie, le nouveau format devra être renouvelé tous les quinze ans, sans frais ni examen, permettant ainsi une mise à jour régulière des informations personnelles comme la photo et l'adresse.A propos de conduite, et donc de radars malheureusement, saviez-vous qu’un tiers des amendes sert à rembourser la dette françaiseLes amendes routières représentent une source de revenus de plus en plus importante pour l'État français. L'année 2023 a marqué un record historique avec des recettes totales de 2,076 milliards d'euros, dépassant largement le précédent record de 2017 qui s'élevait à 1,978 milliard d'euros, et les 1,874 milliard d'euros perçus en 2022.Les radars automatiques ont généré à eux seuls 965 millions d'euros, soit 46,5% de ces recettes. La répartition de ces sommes suit des règles précises : une partie finance l'entretien et le déploiement des radars, une autre est allouée à la sécurité routière, et les collectivités territoriales en reçoivent également une part.Cependant, l'État prélève une portion croissante de ces recettes pour contribuer au désendettement du pays. En 2023, ce prélèvement a atteint 690 millions d'euros, contre 614 millions en 2022, alors qu'il oscillait entre 400 et 500 millions d'euros les six années précédentes. Désormais, environ un tiers des recettes des amendes routières est directement utilisé pour réduire la dette nationale, montrant une tendance claire de l'État à puiser davantage dans cette source de revenus.Qu’est-ce que le “vol à la récolte” ?
01:49|Chaque semaine, ou presque, de nouvelles techniques de vol ou d'escroquerie sont révélées par les médias. L'une des plus récentes nous vient d'Espagne. Ce "vol à la récolte", comme on l'a baptisée, est notamment répandue en Catalogne. Elle ne consiste pas à voler des épis de blé dans les champs, mais à dérober leurs effets personnels aux automobilistes. Les escrocs ciblent les consommateurs qui sortent d'un supermarché en poussant devant eux un caddie plein de victuailles. Ils les suivent sur le parking jusqu'à leur voiture. Là, ils attendent, avant de l'aborder, que la personne commence à ranger ses courses dans son coffre. Ils s'approchent alors de la voiture et prétendent qu'elle a laissé tomber ses clefs, son téléphone portable ou son portefeuille. L'un des aigrefins prétend l'aider et retient son attention. Le temps qu'elle vérifie l'absence de ces objets, un autre malfrat a déjà ouvert la porte avant du véhicule, qu'il sait ouverte, et prend tout ce qu'il trouve sur les sièges et dans la boîte à gants. Quand le consommateur se rend compte de ce qui se passe, les escrocs sont déjà partis. Les immenses parkings des plus grands supermarchés, comme celui de La Jonquera, non loin de la frontière française, servent souvent de cadres à ce nouveau type d'arnaque. Il est très possible, sinon même probable, qu'une telle escroquerie finisse par se répandre en France. De fait, les deux pays sont frontaliers. Certains Français, en vacances ou habitant près de la frontière, ont déjà été victimes du "vol à la récolte". Les brigades mobiles de la police catalane n'ont pas manqué d'avertir les clients de l'existence de cette escroquerie. Ils l'ont notamment fait au moyen d'une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Dans ce domaine, en effet, l'information des consommateurs est la meilleure parade. Une fois mis au courant, les clients n'ont plus qu'à redoubler de vigilance. Si quelqu'un qu'ils ne connaissent pas s'approche d'eux pendant qu'ils déchargent leurs courses, ils doivent rester sur leurs gardes et ne pas se laisser distraire.Qui détient la dette française ?
02:04|La dette de la France atteint un montant préoccupant. En 2024, elle devrait encore augmenter de plus de 52 milliards, pour s'établir à près de 3 160 milliards d'euros, soit une augmentation de plus de 58 milliards d'euros par rapport à l'année précédente. Cette somme représente plus de 110 % du PIB. Par ailleurs, la France devant emprunter davantage en 2024, 285 milliards d'euros, contre 270 milliards en 2023, le remboursement de la dette publique pourrait devenir, d'ici 2027, le premier poste de dépenses dans le budget de l'État. La prépondérance des prêteurs étrangers Il est légitime de se demander qui détient cette dette. Contrairement à d'autres pays, où les obligations et les bons du Trésor émis par l'État sont surtout entre les mains de nationaux, plus de la moitié de ces titres, en France, sont détenus par des investisseurs étrangers. Parmi ces créanciers, on peut citer des fonds de pension et des banques, dont la Banque centrale européenne (BCE), qui détient près d'un quart de la dette française. D'après les chiffres de la Banque de France, ces derniers en possèderaient plus de 51 % . Il faut noter que plus des deux tiers de ces prêteurs sont des Européens. Le chiffre peut sembler élevé, surtout si on le compare à la situation du début des années 2000, où seulement 28,7 % des obligations émises étaient aux mains d'investisseurs étrangers. Mais il est en net recul par rapport au début des années 2010, où les prêteurs étrangers ont détenu jusqu'à 70 % de la dette française. Dans ce domaine, la France occupe une situation moyenne parmi les pays de l'OCDE. Elle se place en effet à la 5e place en termes de détention de la dette par des non-résidents. Elle est largement derrière la Finlande, dont 60 % de la dette est détenue par des prêteurs étrangers, mais se situe au même niveau, ou à peu près, que l'Allemagne, l'Irlande ou le Danemark. Malgré ces chiffres alarmants, les obligations françaises trouvent encore preneurs, ce qui prouve que les investisseurs étrangers ont toujours confiance dans l'économie de notre pays.A partir de quel montant paie-t-on l’impot sur le revenu en France ?
02:11|Les sommes dues au titre de l'impôt sur le revenu pèsent lourd dans le budget de certains contribuables. En revanche, d'autres n'ont rien à payer au fisc. Mais à partir de quel montant sont-ils déclarés non imposables ? Il est calculé en fonction du barème. Cet élément de calcul est progressif. Il se compose de tranches de revenus, dont chacune correspond à un taux d'imposition. Ainsi, les contribuables rattachés à la tranche 1 ne paient pas d'impôt, alors que ceux relevant de la tranche 5 sont imposés à hauteur de 45 % de leur revenu. Le montant à payer ne dépend pas seulement des revenus, mais aussi de la situation personnelle et de la composition du foyer. Les seuils à ne pas dépasser Le barème progressif de l'impôt sur le revenu est déterminé par le projet de loi de finances initiale (LFI), transmis au Parlement par le gouvernement. De fait, ce barème est modifié chaque année, pour tenir compte de l'évolution des prix. Compte tenu des prévisions d'inflation, le barème pour 2025 doit être revalorisé de 2 %. Ainsi, le seuil de revenus à ne pas dépasser, dans la première tranche du barème, qui concerne les personnes non imposables, passe à 11 520 euros, contre 11 294 euros en 2024. Rappelons que les revenus pris en compte, pour déterminer le montant de l'impôt pour 2025, sont ceux de 2024. Mais ce seuil de 11 520 euros peut être trompeur. En effet, d'après la loi de finances de 2024, une personne seule et sans enfants est exonérée d'impôt jusqu'à hauteur de 16 762 euros de revenus nets annuels. Une somme obtenue après avoir retranché un abattement de 10 % pour frais professionnels. Autrement dit, une personne seule, et sans enfants, déclarant jusqu'à 18 624 euros en 2023 n'avait aucun impôt à payer. Si l'on tient compte de la revalorisation de 2 %, ce même contribuable sera exempté d'impôt, en 2025, s'il n'a pas déclare plus de 18 996 euros en 2024. Enfin, une personne devant moins de 61 euros d'impôt ne devra rien au fisc non plus.Qu’est-ce que la batterie THAAD antimissiles ?
02:08|Depuis l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, l'État hébreu doit se défendre contre des menaces venues du Hezbollah libanais et de l'Iran. Jugé pourtant très efficace, le système de défense antiaérienne d'Israël, baptisé le "dôme de fer", a pourtant montré quelques défaillances. En effet, les missiles lancés par l'Iran, le 1er octobre dernier, et les roquettes récemment tirées par le Hezbollah, ont été moins facilement arrêtées. Cette dernière attaque aurait même fait des victimes dans la population israélienne. Une aide américaine bienvenue Cette moindre efficacité du dôme de fer a incité les Américains à renforcer le système de défense israélien. En effet, les États-Unis ont décidé d'installer en Israël une batterie de défense anti-missiles baptisée THAAD. Cette décision montre à quel point l'alliance traditionnelle entre les deux pays est plus solide que jamais. Ce système de défense antiaérienne, qui sera manœuvré par des militaires américains, se compose de 6 à 9 lanceurs, pouvant propulser entre 48 et 72 missiles d'interception. Le dispositif est capable d'intercepter des missiles dont la portée est de moins de 1 000 kilomètres. Mais il peut aussi arrêter les missiles pouvant atteindre un objectif situé entre 3 000 et 5 000 kilomètres. Or, l'Iran utilise précisément de tels missiles, de portée intermédiaire. Ce bouclier semble donc bien adapté au type de menace contre laquelle Israël devra sans doute se garder dans un proche avenir. D'autant que cette batterie est également capable de connaître la vitesse des missiles lancés, ce qui lui permet d'ajuster la riposte. Le système THAAD sera d'autant plus efficace qu'il est conçu pour détruire des missiles volant à haute altitude. Les ogives tirées par la batterie grimpent jusqu'à 150 kilomètres, ce qui leur permet d'anéantir les missiles évoluant dans la haute atmosphère. Une aubaine pour Israël, car le dôme de fer intercepte surtout les missiles évoluant à faible altitude. Ce n'est pas la première fois qu'un tel dispositif est déployé sur le sol israélien. Mais cette nouvelle batterie viendra compléter, de manière plus efficace, un système de défense qui a montré certaines lacunes.