Allez j'ose !

Sa voix et son podcast Métamorphose m’ont accompagné pendant des périodes bien difficiles, alors, c’est pleine de gratitude que je suis arrivée devant Anne Ghesquière le jour du rendez-vous.  Fondatrice du magazine FémininBio, productrice du podcast Métamorphose, auteure et directrice de collection, Anne Ghesquière est une exploratrice du bien-être. Elle a trouvé son chemin pour s’accepter dans toute sa complexité. A la fois hyperactive et ancrée, hyper sociale et sauvage, elle est en paix avec qui elle a été, qui elle est, et ce qu’elle est en train de devenir aujourd'hui à 52 ans.  Vous le savez, ce podcast n’a absolument pas vocation à faire de la promotion, mais il y a des livres qui deviennent des compagnons, des amis je dirais même. On les garde tout près de soi, on les annote, on en corne les pages les plus marquantes, et on y revient pour se faire du bien. Pour moi, le dernier livre d’Anne Ghesquière « Va, vis et deviens conscient de toi-même » fait partie de ceux-là. Il propose 12 pistes pour une meilleure connaissance de soi.  S’il y a bien un moment, dans notre perpétuelle métamorphose, où il ne faut pas se perdre de vue, c’est bien à la ménopause. Alors j’ai eu envie d’entendre Anne nous raconter où elle en est de cette traversée.

Plume irrésistible, talent acéré, humour cinglant...Je pars à la rencontre d’une femme élégante, brillante, piquante, une journaliste et autrice au regard perçant et à la voix si singulière : oui, je parle bien d’Élisabeth Quin.Elle est une des rares femmes de plus de 55 ans qu’on peut encore voir à la télévision, où elle anime chaque soir sur ARTE le magazine 28 minutes dans lequel elle s’empare de l’actualité et propose une autre façon de regarder le monde.Du coup, je me suis dit qu’elle avait aussi, surement, une autre façon de regarder la ménopause.Je m’apprête donc à interviewer une des intervieweuses les plus brillantes de la sphère médiatique - autant vous dire que j’ai un tout petit peu la pression au moment où je débarque sur le palier d’Élisabeth Quin...

A l’époque où je travaillais comme journaliste mode, elle était déjà incontournable dans le milieu. Je me souviens, elle travaillait pour Prada. Aujourd’hui elle occupe le poste hautement stratégique de chargée des relations publiques chez Christian Dior. Mathilde Favier est un peu l’ambassadrice de l’excellence de la haute couture, son métier lui demande d’incarner au quotidien l’élégance à la française. Alors forcément, moi qui sais que la ménopause freine beaucoup d’entre nous au travail, je me demande comment ça a pu se passer pour Mathilde Favier dans le milieu sans pitié de la mode ?  J’ai réussi à l'attraper au vol entre le Festival de Cannes et un shooting à Venise. Et, à l’abri des paillettes et des tapis rouges, j’ai découvert une femme douce et solaire, qui, comme nous toutes, a dû trouver des ressources pour faire face aux imprévus du corps et de la vie.  Lorsqu’elle a appris qu’elle était atteinte d’un cancer et que la chimiothérapie précipiterait sa ménopause alors qu'elle avait 46 ans, le plus important était de vivre. En affrontant la maladie, elle s'est frayé un chemin vers plus de tolérance, plus de recul aussi. Elle nous raconte.

Aujourd’hui on a rendez-vous avec un tempérament. Elle a imposé son charisme et son franc parler sur nos écrans pendant presque trente ans. La Matinale, les maternelles, le supplément, le grand Journal, c’était elle. Aujourd'hui, avec son amie et associée Alexandra, elle a décidé de produire : des fictions, des webséries, des magazines... Ainsi que des évènements solidaires et féminins comme octobre Rose. Elle sort aujourd'hui même un média digital qui s’adresse aux femmes de plus de 45 ans et un livre, son livre : « la femme invisible ». C’était donc le timing parfait pour aller se faire une petite causette ménopause avec Maïtena Biraben.  Et pour découvrir son nouveau média "Mesdames", c'est par ici : https://mesdames.media/

Aujourd’hui, dans Allez J’ose !, j’ai eu envie de vous proposer un épisode un peu différent. Un épisode où deux voix se répondent et s’entremêlent. Celle d’une femme et, une fois n’est pas coutume, celle d’un homme aussi.Elle est comédienne, metteuse en scène et autrice.Il est psychiatre, psychothérapeute et auteur de nombreux ouvrages.Ils ne se connaissent pas, mais auraient probablement beaucoup de choses à se dire. Mathilda May et Christophe André se parlent, par voix interposées, de la ménopause, du temps qui passe et des différentes façons d’y faire face. Je les ai rencontrés tous les deux…Avec Mathilda, on a discuté en en regardant la pluie tomber; avec Christophe, on a bavardé dans son jardin, au son du chant des oiseaux.Deux voixDeux vécusDeux regardsÇa vous dit ? Alors on est parti !Et n'oubliez pas le dernier livre de Christophe André, S'estimer et s'oublier, sorti cette année aux Editions Odile Jacob.

Je crois qu'une des choses que je préfère dans ce podcast c'est que je ne sais jamais à l'avance ce qui va se passer.Chaque tournage est une petite aventure humaine et la promesse d'une belle rencontre.Elle promène ses taches de rousseur et son regard mutin sur nos petits et nos grands écrans depuis presque 30 ans.Tour à tour brigande, rebelle, héroïne romantique, sardinière en colère, mère dépassée… Aujourd’hui, c’est en grand-mère drôle et grandiloquente qu’on la croise régulièrement dans l’inoxydable série CLEM, sur TF1.Carole Richert m’attend sur son palier, un immense sourire aux lèvres.Et je sais déjà qu’on va passer un joli moment.