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Fracas
Quand les luttes féministes s'emparent du langage - avec Mona Gérardin-Laverge
Mona Gérardin-Laverge est Docteure en Philosophie, chercheuse associée à La Sorbonne et autrice d’une thèse intitulée : Le langage est un lieu de lutte. Dans celle-ci, elle réfléchit au rôle du langage dans la construction du genre et des luttes féministes.
Dans cet épisode de Fracas, Mona Gérardin-Laverge problématise la prise de parole et explique pourquoi les enjeux féministes tournent autant autour du langage. Elle dit notamment que prendre la parole, que ce soit pour témoigner d’une expérience vécue ou encore par le biais de slogans, permet aux personnes qui parlent et aussi à celles qui entendent, de prendre conscience.
Sur le même sujet, nous vous conseillons d’écouter l’épisode de Fracas : Des conversations joyeuses pour faire avancer les luttes politiques. Juliette Rousseau s’y interroge sur la manière dont on peut mener des luttes sans se laisser prendre par la violence du monde que l’on veut changer.
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Découvrez Le Bémol, la nouvelle saison d'Injustices
02:21|Le Bémol, la nouvelle saison d’Injustices qui questionne la place des femmes cheffes dans le domaine musical. Pourquoi le monde de la musique résiste-t-il encore à l’arrivée de femmes de pouvoir ? En 2020, la Philharmonie de Paris a commandé à la musicologue Nathalie Krafft une étude qui montre qu’un peu moins de 6% des grands orchestres dans le monde étaient dirigés par des femmes. Enquêter sur la rareté des femmes cheffes d’orchestre, c’est bien plus que se pencher sur l’histoire du monde de la musique classique. C’est interroger le rapport des femmes à l’autorité, au pouvoir, et celui que la société est prête à leur laisser prendre. Ce qui est en jeu, c’est le regard que l’on porte encore tous et toutes, sur les femmes qui dirigent.Une enquête de Marine Revol en cinq épisodes, à découvrir dans le flux d'Injustices.Cette saison d'Injustices a été rendue possible par le festival Soeurs Jumelles.85. Thibaut : l’art du plaidoyer
24:27||Saison 1, Ep. 85Après des études en gestion de projet humanitaire, Thibaut part en volontariat au Congo avec France Volontaire. Là-bas, il forme les associations locales à une méthodologie d’action stratégique pour défendre le deuxième plus grand massif forestier du monde. Dans cet épisode, il raconte comment le plaidoyer s’est professionnalisé ces dernières années et de quelle manière il permet d’interpeller les décideurs politiques, le secteur privé et les citoyens aux questions d’intérêt général. Cette mini-série de Fracas vous est présentée en partenariat avec France Volontaires, la plateforme française du volontariat international, qui vous accompagne dans des missions de volontariat international d’échange et de solidarité. Cet épisode de Fracas a été écrit et tourné par Antonella Francini. Mélody Wattez en a fait le montage. Charles de Cillia a fait la réalisation et le mixage. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée d’Elsa Berthault.84. Emmanuel : volontaire sans frontières
20:42||Saison 1, Ep. 84S’engager pour la solidarité internationale, ce n’est pas forcément partir d’un pays aisé et se porter volontaire dans un pays en développement. La solidarité internationale, c’est aussi la réciprocité des échanges. Dans cet épisode, Emmanuel, un jeune togolais, nous raconte son année de volontariat en France, et comment cette expérience a pu enrichir son engagement pour la jeunesse de retour dans son pays. Cette mini-série de Fracas vous est présentée en partenariat avec France Volontaires, la plateforme française du volontariat international, qui vous accompagne dans des missions de volontariat international d’échange et de solidarité. Cet épisode de Fracas a été écrit et tourné par Antonella Francini. Mélody Wattez en a fait le montage. Charles de Cillia a fait la réalisation et le mixage. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée d’Elsa Berthault.83. Charlène : se faire la voix de l’Amazonie
23:22||Saison 1, Ep. 83Comment utiliser sa voix pour porter ses engagements ? Charlène, volontaire au Pérou avec France Volontaires, raconte dans cette nouvelle mini-série de Fracas comment elle a porté sa voix pour protéger la forêt amazonienne. Elle en est maintenant convaincue : si tout le monde faisait entendre sa voix et ses engagements, il y aurait un impact positif généralisé. Cette mini-série de Fracas vous est présentée en partenariat avec France Volontaires, la plateforme française du volontariat international, qui vous accompagne dans des missions de volontariat international d’échange et de solidarité. Cet épisode de Fracas a été écrit et tourné par Antonella Francini. Mélody Wattez en a fait le montage. Charles de Cillia a fait la réalisation et le mixage. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée d’Elsa Berthault.82. Être créatif sous la censure - avec Boris Mikhaïlov
20:14||Saison 1, Ep. 82Comment s’exprimer lorsqu’on vit presque asphyxié entre la faucille et le marteau ? Quelle créativité peut émerger de la censure et de l’interdit ? Nous cherchons des réponses à ces questions auprès de Boris Mikhaïlov, qui malgré la répression du régime soviétique, s’est imposé comme l’un des plus grands photographes d’Europe de l’Est.L'œuvre autodidacte du photographe est le témoin des maux d’une société ukrainienne marquée par la violente censure en URSS, puis par la montée du capitalisme, sous fond de misère sociale inchangée. Avec son exposition Journal ukrainien, présentée à la Maison européenne de la photographie, Boris Mikhaïlov exprime une nouvelle fois sa liberté artistique, à l’heure où son pays fait face à l’invasion russe déclenchée en février 2022.Le photographe revient sur son riche parcours dans cet épisode tourné et écrit par Antonella Francini, accompagnée par Laurie Hurwitz, commissaire de l’exposition Journal ukrainien, et Éric Aunoble, chargé de cours à l’Université de Genève, et spécialiste de l’histoire ukrainienne.Journal ukrainien est exposé jusqu’au 15 janvier à la Maison européenne de la photographie, dont Louie Media est partenaire. Cet épisode de Fracas a été écrit par Antonella Francini. Gautam Shukla en a fait le montage et la réalisation. Joël Chapron a été l’interprète de Boris Mikhaïlov, et merci à Alexandra Tsovma pour son aide sur la traduction. Le mixage a été assuré par le studio La Fugitive. Louise Hemmerlé était en charge de la production de cet épisode, accompagnée d’Elsa Berthault.81. Prendre plus de risques à deux - avec Elsa & Johanna
31:25||Saison 1, Ep. 81Elsa grandit dans le Pays Basque, Johanna en Bretagne. Elles découvrent toutes les deux Paris pour leurs études en art. Elles partagent les mêmes intérêts et elles sont presque voisines, mais elles ne se connaissent pas. C’est après avoir traversé l’Atlantique, au sein d’une classe de la School of Visual Arts de New York, que les deux jeunes femmes se rencontrent et deviennent amies. Rapidement, elles se mettent à créer ensemble; d’abord pour les cours, puis de plus en plus spontanément. Entre Brooklyn, Paris, Manhattan et Bayonne, un duo d’artistes naît. Les photographes-modèles se mettent en scènes l'une l’autre et se nourrissent mutuellement.Dans cet épisode tourné par la journaliste Capucine Rouault, le duo de photographes Elsa & Johanna se livre sur les débuts de leur collaboration. Une histoire d’amitié, de passion commune, et de complémentarité dans le travail.Le dernier projet d’Elsa & Johanna, The Timeless Story of Moormerland, est exposé jusqu'au 6 novembre au Studio de la Maison Européenne de la Photographie, dont Louie Media est partenaire.Découvrez la série Un Autre Regard
01:39|Connaissez-vous le nom de Lee Miller, Gerda Taro, Francesca Woodman, Virginia de Castiglione et Bérénice Abbott ? Et leurs histoires ? Ce sont cinq femmes dont les vies dépassent la fiction. Elles sont photographes, et surtout des pionnières dans leurs domaines. Elles ont repoussé les limites de la photographie, et immortalisé l’histoire. Alors pourquoi ont-elles elles-même été effacées de notre mémoire collective ? Un Autre Regard est la nouvelle saison du podcast Une Autre Histoire, le podcast d’histoire qui redonne aux femmes la place qu’on leur a ôtée, dans la voix de Julie Gayet.Un Autre Regard est une série réalisée grâce au soutien du programme Women In Motion de Kering. Depuis 2015, Women in motion a pour mission de mettre en lumière les femmes dans les arts et la culture, pour faire évoluer les mentalités et lutter contre les inégalités femmes-hommes.À découvrir sur toutes les plateformes de podcast.80. Questionner notre rapport au vivant et à l’empreinte - avec Léa Habourdin
28:58||Saison 1, Ep. 80Que peut-on dire en image qu’on ne peut pas dire en son ? Cette année encore, Louie Media a l’immense joie d’être partenaire des Rencontres photographiques d’Arles. A cette occasion, Charlotte Pudlowski rencontre trois photographes pour leur poser cette question.Derrière les volets se trouvent des images de forêts, mais qui se détériorent avec la lumière. Léa Habourdin a choisi de laisser le choix au spectateur : soit il ouvre le volet pour voir la photo mais ce geste la dégrade, soit il choisit de le laisser fermer et de la préserver. Dans la série qu’elle présente à Arles en ce moment, Images-forêts : des mondes en extensions, la photographe remet au goût du jour une technique de tirage photo utilisée à la fin du XIXe siècle qui utilise le côté photosensible des plantes, créant ainsi des images de forêts très oniriques mais éphémères.Charlotte Pudlowski a tourné et monté cet épisode, le mix est de Jean-Baptiste Aubonnet, et la musique de Valentin Fayaud.79. Questionner la filiation et la mémoire - avec Celeste Leeuwenburg
21:22||Saison 1, Ep. 79Que peut-on dire en image qu’on ne peut pas dire en son ? Cette année encore, Louie Media a l’immense joie d’être partenaire des Rencontres photographiques d’Arles. A cette occasion, Charlotte Pudlowski rencontre trois photographes pour leur poser cette question. Celeste Leeuwenburg est une photographe franco-argentine. Dans la série qu’elle présente aux Rencontres d’Arles 2022, From what she told me and how I feel, elle interroge le travail de sa mère : “Moi j’ai été intéressée par son histoire de vie et ce qu’elle a pu créer en tant qu’artiste à mon âge.” Alors que les œuvres de cette dernière ont quasiment toutes été détruites lors d’un incendie, Celeste est parvenue à rassembler certaines traces de représentations ou de performances que sa mère avait pu donner. Aujourd’hui, elle utilise à la fois l'image, le son, et la vidéo pour transmettre au mieux les émotions d’une époque que sa mère lui a racontée. Charlotte Pudlowski a tourné et monté cet épisode, le mix est de Jean-Baptiste Aubonnet, et la musique de Valentin Fayaud.