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Place des Fêtes
Les 10 ans de Menergy avec Chloé, Hortense Raynaud, Niz Denox, Yannick Barbe & Oscar Héliani
Saison 6, Ep. 17
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On aurait parfois tendance à l’oublier mais l’histoire du clubbing est indissociable de celles de communautés qu’on n’appelait pas encore LGBTQIA+. Larry Levan au Paradise Garage à New York, Franky Knuckles au Warehouse à Chicago, les clubs de San Francisco, le Boy rue Caumartin à Paris, le Privilège au sous-sol du Palace, voilà pour ne citer que les plus connus. La communauté gay vit sa libération dans les années 70-80, avant d’être frappée la tragédie du SIDA, et accompagne l’évolution du disco en house music célébrant les premiers DJs. Si l’on peut se réjouir que les cultures électroniques soient devenues globales, il faut rappeler qu’historiquement, le dancefloor a toujours été un lieu de refuge pour des communautés opprimées que ce soit en raison de leurs origines ethniques, de leur sexualité ou de leur identité de genre. Maintenant que le Marais ressemble plus à un centre commercial à ciel ouvert qu’à un quartier gay, que reste-t-il du clubbing gay dans la capitale ? Une des réponses c’est Menergy. Une soirée qui a lieu tous les mois depuis 10 ans au Gibus, rue du Faubourg du Temple. Une soirée gay où l’on vient pour danser, pour draguer, pour sentir le frisson des corps combiné à l’extase de la musique. Aujourd’hui, c’est une soirée l’invitée de Place des Fêtes : la Menergy qui s’apprête à souffler ses 10 bougies samedi 26 octobre sur le dancefloor du Gibus. Un anniversaire qu’on fête ce soir sur Tsugi Radio avec la DJ et productrice Chloé, les photographes Niz Denox et Hortense Raynaud, et les deux fondateurs de la soirée, Yannick Barbe et Oscar Héliani.
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170. En direct du Sakifo avec Fatoumata Diawara, Petit Biscuit, Sol Rosa, Sueilo, Moonshine, Kaloubadya
02:01:14||Saison 5, Ep. 170Koman i lé ? Lé bon ! Oui ça va, même si les meilleurs choses ont une fin : demain on reprend l'avion et on ne se lèvera plus au son des oiseaux tropicaux de La Réunion. Mais nous allons quand même vivre cette dernière soirée du Sakifo à fond, avec les très attendus Zaho de Sagazan et Tiakola. Mais aussi avec le collectif Moonshine aux platines de la scène Ti Bird Sound System installée sur la plage de Ravine Blanche. Sans oublier l'incroyable ambiance de la Salle Verte qui accueille les artistes locaux comme Kaloubadya, légende du maloya qui va venir faire un tour à notre micro. Au programme aussi, Petit Biscuit, Fatoumata Diawara, ou encore l'artiste réunionnais, Sol Rosa.Cette année La Réunion a envoyé une artiste aux Inouïs du Printemps de Bourges. Cette artiste elle s'appelle Sueilo. Il y a un an, elle travaillait dans un magasin de raquettes de tennis, mais désormais, avec son complice le guitariste Djoun's, elle peut se consacrer à une passion qui l'habite depuis l'enfance. Que ce soit au 22 à Bourges en avril, mardi soir au Kervéguen pour le IOMMA ou vendredi sur la scène Filaos du Sakifo, Sueilo s'est bien fait remarquée. Shatta, bouyon, reggae, jazz, electro, amapiano... Sueilo a choisi de ne pas choisir.
169. Angèle & Antoine en direct du IOMMA à La Réunion avec Lisa Ducasse, Man Fongo, Kasiva Mutua
01:50:21||Saison 5, Ep. 169Nous sommes très heureux d’être aujourd’hui face à l'océan, en direct de Saint-Pierre-de-la-Réunion, sur le site du Sakifo Festival qui commence demain et qui accueille ce soir la dernière soirée du IOMMA. IOMMA pour Indian Ocean Music Market, le rendez-vous des musiques actuelles dans l’Océan Indien pour les acteurs et actrices qui œuvrent à faire vivre la culture que ce soit à Madagascar, au Kenya, en Tanzanie, sur l’île Maurice, en Afrique du Sud, en Inde, en Australie, et, bien sûr ici, à la Réunion.Le Iomma, c’est trois jours de rencontres et de concerts… On a par exemple retrouvé Sueilo, rencontrée aux Inouïs du Printemps de Bourges cette année, Lisa Ducasse qui vient de recevoir le prix coup de cœur de la SACEM Océan Indien, mais aussi Man Fongo héros du Singeli de Tanzanie, la Kenyane Kasiva Mutua, ainsi que les professionnelles : Clarisse Arnou, Myriam Chiaramonti, Harinala Rambolamanana et Nathalie Soler.
167. Focus Amapola Festival
18:46||Saison 5, Ep. 167Cet été, on ira en Suisse, à La Réunion, à Saint-Nazaire, en Bretagne, mais aussi au bout des Yvelines à Gazeran pour Amapola Festival. Les 4 et 5 juillet, on va découvrir ce festival pluri-disciplinaire, engagé, féministe et écologiste avec sa programmation de concerts, de DJ sets, de cabaret, d'humour et ses tables rondes et ateliers. Un festival qu'on découvre avec l'une de ses fondatrices, Sylvia de la Baume
168. Le charango : la chronique d'Antoine Gailhanou
09:31||Saison 5, Ep. 168Tous les mois, Antoine Gailhanou explore les instruments et les musiques traditionnels. Aujourd'hui, direction l'Amérique du Sud avec le charango. De loin, l’œil inaverti pourrait le confondre avec un ukulele, après tout les deux sont une sorte de petite guitare. Mais le son n’a rien à voir, déjà parce que le charango repose sur des double cordes. Comme pour la guitare à douze cordes, ça vient apporter un son résonnant et cristallin. L’autre subtilité, c’est que le manche et le corps sont taillés d’une même pièce, et non pas assemblés comme pour la guitare. D’ailleurs, les premiers charangos étaient réalisés à partir de carapace de tatou, et même s’ils sont aujourd’hui fait en bois, ils en conservent une forme arrondie à l’arrière. Dans sa version standard, les cinq paires de cordes sont accordées sur une seule octave, avec les cordes graves au milieu.Sans surprise, l’instrument est un produit de la colonisation espagnole sur les peuples Quechua et Aymara. Il serait né au XVIIIè siècle d’une réappropriation par les autochtones de la vihuela, ancêtre de la guitare classique, dans une version légère facile à cacher aux colonisateurs, avant de se diffuser en Bolivie, Pérou, Equateur, puis en Argentine et au Chili, avec des dizaines et des dizaines de variantes.
166. Avec Léonie Pernet
01:04:51||Saison 5, Ep. 166Pulvériser. Réduire quelque chose en miettes, mais aussi projeter un liquide en très fines gouttelettes, nous dit Le Larousse. Poèmes Pulvérisés, le nouvel album de Léonie Pernet ne tranche pas vraiment entre ces nuances. La musicienne préfère comme à son habitude puiser dans ces deux énergies, la rage contre un monde violent et intolérant qu’on a envie de mettre à terre, et la délicatesse de mélodies et d’assonances enivrantes. Ce qu’on retient de ces 11 titres entre intimité amoureuse, percussions ternaires, voyage initiatique, rassemblement anti-raciste, et dancefloor acid, c’est bien la certitude que le monde est plus supportable avec la poésie. Nous on rêve d’amour, chante Léonie sur ce 3ème album qui sortira vendredi de la semaine prochaine comme une incantation, une prière, où elle rassemble tout ce qui fait d’elle l’artiste qu’elle est aujourd’hui : Philip Glass, la musique électronique, la chanson, la poésie de René Char. Et si ces Poèmes Pulvérisés nous présentaient finalement toutes les facettes iridescentes d’une musicienne qui sait si bien accorder sa plainte au tempo de nos émotions ? Je me saisis du jour où tu m’as dit Léonie sois sans crainte… entend-on sur l’album de Léonie Pernet. Si, comme elle, on n’est pas sans crainte, on se sent bien plus fort après avoir entendu ses Poèmes Pulvérisés.Aujourd’hui dans Place des Fêtes, pour la dernière de la saison, c’est Antoine Gailhanou, notre spécialiste en instruments traditionnels qui viendra nous parler du charango, mais d’abord, c’est Léonie Pernet qui est assise en face de moi.
165. Focus Jazz à Vienne
36:05||Saison 5, Ep. 165Le saviez-vous ? Adolescent, le DJ et clubber que je suis n'écoutait quasiment que du jazz... en raison, sans doute, d'un tropisme familial sur plusieurs générations, aussi probablement pour ne pas faire comme les autres. En bon petit Drômois, impossible de ne pas aller poser mes fesses dans le magnifique théâtre antique de Vienne pour le festival Jazz à Vienne. J'y ai vu Miles Davis, Dee Dee Bridgewater, Earth Wind & Fire, Louis Sclavis... Devenu, depuis et notamment ici à Tsugi Radio, un professionnel des festivals, Jazz à Vienne est le premier festival que j'ai fréquenté. Alors je suis particulièrement ému et très excité cette année puisque mercredi 9 juillet, Tsugi Radio sera en direct pour la première fois de Vienne, nous serons sur la scène du Théâtre Antique de 19h30 jusqu'à 20h30 à l'heure où Goldlink puis Rejjie Snow fouleront cette scène mythique. Créé en 1981, Jazz à Vienne à l'image d'autres grands événements comme le Nice Jazz Festival, ou Nancy Jazz Pulsations, que jazz rime avec curiosité et ouverture d'esprit. C'est l'esprit encore une fois de cette 44ème édition, qui s'élancera à partir du 26 juin pour 15 jours de toutes les musiques au bord du Rhône. Focus Jazz à Vienne aujourd’hui avec le set d’un confrère, Alpha Diallo, fondateur de LGTDZ, le gros taz de zik, media et webradio lyonnaise, qui organise une carte blanche pour jazz à vienne, ainsi que Guillaume Anger, programmateur du festival.
163. Focus Sakifo & IOMMA à La Réunion
28:24||Saison 5, Ep. 163Dans très exactement une semaine, la bande de petits veinards que nous sommes avec Rémi et Angèle, va prendre un vol direction Saint-Pierre-de-la-Réunion. Une semaine sur l’île de l’océan indien pour couvrir deux événements le Sakifo, plus important festival local, précédé de IOMMA, Indian Ocean Music Market. Un moment pour artistes et professionnels de la région, au sens très large, de se retrouver et d’imaginer échanges et collaborations. Le sakifo a fêté ses 20 ans l’année dernière et a su rebondir après la crise sanitaire. La preuve avec son affiche de cette année : Youssoupha, Fatoumata Diawara, Zaho de Sagazan, Chinese Man, The Limiñanas… À Saint-Pierre de la réunion, nous retrouverons aussi Violet Indigo, Lisa Ducasse, Roland Cristal, Moonshine; Bref. On a hâte d’y être ! Dans Place des Fêtes, aujourd’hui, on va bavarder avec une partie de l’équipe des deux événements : Mouna Haguma et Alex Stevens.
162. Ellen Allien, au NAME Festival en direct du 9-9bis à Oignies
47:47||Saison 5, Ep. 162En 10 ans de Tsugi Radio, nous avons vécu posé nos micros dans quelques sites exceptionnelles : le Parc de Champagne à Reims, les douves d’un château avec un cochon à la broche qui rôtissait pendant le direct, une ancienne filature, un port fortifié par Vauban, une ancienne usine d’armement… aujourd’hui nous nous tenons sur 100 000 km de galeries souterraines, d’où ont été extraites, pendant près de 3 siècles, plus de 2 milliards de tonnes de charbon. On est dans le Nord de la France, à Oignies, où pour la 2ème année, le NAME Festival organise son open air, un peu humide cette année mais qu’importe ! Les musiques électroniques magnifiées dans une friche industrielle reconvertie en lieu de musique et de culture, et scénographié par le génie de la team d’Art Point M à l’origine du NAME. C’est aussi une des premières escales de la tournée des 10 ans de Tsugi Radio, et c’est un double anniversaire puisque ce sont aussi les 20 ans du NAME. Un festival dont, Ellen Allien, mon invitée du jour n’a pas ratée une seule édition. À ses côtés, nous avons beaucoup de chance aujourd’hui puisque nous accueillons avec grand plaisir, Harold Manning, tout juste débarqué de Cannes, qui va assurer la traduction simultanée de cette rencontre.
161. Focus sur le Paléo Festival
29:05||Saison 5, Ep. 161C’est un des plus importants festivals européens où nous allons nous rendre pour la première fois cette année. Le 22 juillet nous irons visiter la commune de Nyon en Suisse, au bord du Lac Léman pour à l’occasion du Paléo Festival. 6 jours de lives avec David Guetta, Will Smith, Justice, Macklemore, Zaho de Sagazan, Clara Luciani, Philippe Katerine… et aussi pas mal de musique électronique avec Anetha, ascendant vierge, Lost Frequencies. et nouveauté cette année sur la plaine d’Asse, la scène belleville dévolue à la découverte électronique avec la drum’n’bass de Charlie Tee, la techno d’Anetha ou le reggaeton de Rosa Pistola… dans quelques minutes drum and bass, justement avec la DJ hispano-suisse Rosa Pagano, mais d’abord je vous propose d’éplucher l’affiche du Paléo et de découvrir l’ambiance du Paléo Festival avec un de ses programmateurs, Mathieu Monnier.