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Cash Out - les coulisses des exits en musique

:55 La véritable histoire de la cession de Shanty Biscuits - Shanty Baehrel

Shanty Baehrel n’a jamais suivi les codes, du lancement de sa boite jusqu’à sa cession.


Seulement 1 semaine après avoir définitivement quitté Shanty Biscuits, elle nous raconte toute l'histoire de cette incroyable aventure qui a commencé par ce qu'elle était frustrée de ne pas pouvoir customiser ses biscuits comme elle le voulait.


Depuis sa cuisine à celle de ses parents et jusqu’à sa propre usine, c’est surtout sur les réseaux sociaux que la créativité de Shanty s’exprime. Ses biscuits à messages font le buzz sur Instagram, tout le monde en réclame !


Après 10 ans, il y a la "fame" et l’envers de la “fame” : une pression incessante sur ses seules épaules qui lui donne une furieuse envie d’écrire une nouvelle page.

Le (presque) hasard de la vie lui fait rencontrer Ricahrd Gigou qui cherche justement un projet à reprendre. Les négociations commencent fin 2022. Shanty et Richard finissent par tomber d’accord en avril 2023.

Mais Shanty on vous l’a dit, elle ne fait rien comme tout le monde et elle décide d’annuler le deal quelques jours avant le closing. La raison ? Elle vient de rencontrer l’amour.


Seulement, l’idylle se finit plus rapidement que prévu et son envie de vendre revient aussitôt. Elle recontacte alors Richard Gigou en septembre 2023 et lui propose un nouveau deal plus avantageux financièrement pour lui. Un deal que Richard accepte, et la cession est signée en novembre.


Tout au long de cet épisode, Shanty Baehrel se livre pour la première fois sur les coulisses de cette incroyable cession. Les sentiments se mélangent encore, entre tristesse, nostalgie et soulagement, mais c’est avec beaucoup de sincérité qu’elle évoque notamment :

  • le décès tragique de Richard Gigou quelques semaines après la signature du closing
  • son plus gros défi : le sujet de l’automatisation de la production
  • le moment où elle a failli arrêter Shanty Biscuits à cause d’une association qui s’est mal passée


À vos écouteurs 🎧

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  • :71 Vente au Groupe Mulliez : il fête le deal avant le signing - Jérémy Dallois - ReachFive

    01:52:35
    Céder sa boite à la famille Mulliez, Jérémy Dallois l’a fait.Pourtant, au moment où il est approché par l’AFM, Jérémy était focus sur le fait de faire de ReachFive une boite rentable, et pas du tout de la vendre.Avec ReachFive, Jérémy Dallois a toujours eu le même objectif : moderniser le parcours client. Devenue aujourd’hui une plateforme leader de gestion des identités et des accès client en ligne, l’aventure ReachFive a connu pas mal de péripéties.Au départ, Jérémy tenait à s’associer, mais il verra son associé d’origine partir au bout d’un an et demi après le lancement.En 2022, il tente d’amorcer une seconde levée de fonds, qui tombe à l’eau étant donné le contexte (crise en Ukraine, inflation, etc.), au point de forcer son board à lui conseiller de stopper l’activité.Mais c’était sans compter sur la résilience et la persévérance de Jeremy Dallois.Dans cet épisode, il nous livre les coulisses de cette épopée, alors même qu’il a vendu il y a moins de 6 mois : la rapidité de cette cession inversée, étant donné qu’il reçoit une LOI après la due dil’ et qu’il a fêté cette cession la veille du closing.On apprend aussi :- comment il a signé le closing en plein kick-off avec ses équipes, attendant même la signature d’un collaborateur en vacances à Taiwan pour conclure le deal- les coulisses du début de ReachFive et pourquoi la boite s’appelle ainsi- son plus gros regret : n’avoir jamais réussi à installer ReachFive à l’international avant de vendreUn podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence qui crée des contenus et des médias d'inspiration pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧
  • :70 Jeu de cash cash avec le repreneur - Axel Detours - CaptainWallet

    01:36:44
    Axel Detours, fondateur de Captain Wallet, et Brevo ont un peu joué au chat et à la souris.Acte 1 : Décalage horaireQuand Captain Wallet, l’un des leaders du Mobile Wallet Marketing, se met en vente, Brevo se positionne.Cependant, il faut attendre qu'un autre projet d'acquisition soit conclu.Attendre, c’est jouer à cache cache avec d’autres repreneurs et risquer de n’en trouver aucun. Ce sera non.Axel et ses associés decident de partir en exclusivité avec un autre acteur.Acte 2 : il n’est jamais trop tardHasard du calendrier ?Le jour où l’exclusivité prend fin avec le second acteur, Armand Thiberge, le CEO de Brevo, reprend contact avec Captain Wallet.Axel est tenté. Mais ses associés d’Axel ne sont pas fans.Reprendre des discussions à ce stade reporterait de fait l’opération sans que rien ne soit garanti.Acte 3 : Une offre qu’il ne pouvait pas refuser3 jours plus tard, Brevo leur envoie une LOI, 30% supérieur à celle qu’ils avaient reçue.Assez convainquant pour donner envie de donner suite.Les négos seront rapides, fluides. Axel se projette.Acte 4 : ne jamais vendre la peau de l’ours..2 heures avant le signing, Armand le rappelle pour lui dire que l’offre est maintenue mais a été revue à la baisse.Axel et ses associés refusent donc de signer et Axel part en week-end au Maroc.Acte 5 : Le repreneur sonne toujours (en vrai non) deux fois.Finalement, Brevo revient sur sa décision.Armand aura peut-être réussi à convaincre son board.La cession peut-être signée. Et elle le sera.Fin du suspens.On ne le répète jamais assez dans Cash out : la vente d’une entreprise c’est une succession de montagnes russes.Dans cet épisode, Axel Detours rappelle si il le fallait que “quasi chose faite”, ce n’est pas “fait”.Une superstition qui le suivait depuis plusieurs années.Il évoque aussi :- son closing au Maroc et pourquoi il a failli prendre un avion en urgence pour arriver à signer ses DocuSign- son conseil pour tous les repreneurs : “Ne cassez pas le jouet en chamboulant les équipes”- pourquoi il est important “d’accepter que le deal puisse échouer”Un merci d’autant plus grand à Axel qu’il est encore en poste chez son repreneur aujourd’hui et que beaucoup à sa place auraient pu décider de minimiser les émotions vécues lors de cette cession.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence qui crée des contenus et des médias d'inspiration pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧
  • :69 En thérapie : le stress, avant, pendant et après la vente ? - Eric Albert - Uside

    01:27:29
    Pas besoin de vendre sa boite pour qu’un dirigeant soit face à l’adrénaline, l’anxiété ou le stress.Eric Albert en a d’ailleurs fait son métier, puis une entreprise de croissance qu’il finira par revendre des années plus tard.Eric, c’est “le dirigeant qui accompagne les dirigeants”.Psychiatre de formation, il se spécialise sur l’anxiété. Puis du constat simple que “l’expertise de manager est l’humain”, il décide de basculer dans l’entrepreneuriat en fondant IFAS avec Laurence Saunder et Jean-Luc Emery.Devenu Uside par la suite, ils accompagnent les managers et les dirigeants dans leur stratégie managériale et s’applique à “améliorer l'efficacité collective par l'épanouissement personnel de chacun.Et la cession d’Eric Albert est à son image, réfléchie, concentrée sur l’humain et où la confiance et les synergies valent plus que l’argent, puisqu’il décide de signer avec Sia Partners, dont l’offre était inférieur 20% par rapport aux autres propositions.Allongez-vous sur notre divan pour cette nouvelle séance Cash Out dans laquelle Eric Albert délivre ses conseils pour battre le stress de l’entrepreneur dans cette période de cession éprouvante.Il explique aussi :comment il aide le dirigeant à ne pas vieillir trop vitel’importance de partager les mêmes valeurs avec son repreneurcomment “faire le deuil du fondateur complètement libre”Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence qui crée des contenus et des médias d'inspiration pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧
  • :68 Vendre sa boite, la racheter et s’offrir un club de foot - Pierre-Henri Deballon - Weezevent

    01:59:16
    Il y en a eu des craquages racontés au micro de Cash Out, mais celui de Pierre-Henri Deballon est probablement l’un des plus incroyables : il a racheté un club de foot !En 2007, il lance Weezevent avec Sébastien Tonglet. D’un bricolage informatique pour avoir une billetterie sur le VELOTOUR, Weezevent est aujourd’hui partenaire de près de 50 000 évènements par an, c’est 160 collaborateurs et 350 millions de CA, et il propose des solutions pour faciliter la gestion d’évènements, notamment une solution de billetterie révolutionnaire.En 2012 et alors qu’ils ne sont pas à vendre, Pierre-Henri et Sébastien sont approchés par plusieurs acteurs . Ils finissent par choisir Vente Privée avec qui ils vont conclure un deal spécial : ils conservent 40% des parts et ne signent aucune clause de sortie.Relativement libres pendant plusieurs années, ils vont finir par se sentir bridés, et en 2021, ils décident de racheter les parts de Vente Privée pour retrouver leur indépendance.Une cession qui n’en est donc pas vraiment une que Pierre-Henri est venu raconter au gré d’anecdotes plus folles les unes que les autres. Il évoque notamment :le rendez-vous assez fou avec Jacques-Antoine Grandjon au moment où il s’apprête à céder à Vente Privéecomment il a vendu une solution cashless au Hellfest sans avoir la technoles coulisses du rachat d’un club de foot et tout ce que cela impliqueUn podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence qui crée des contenus et des médias d'inspiration pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧
  • :67 J’ai vendu sans savoir combien j’allais toucher - Xavier Gury - eQuesto

    01:35:59
    Le sens du timing. C’est ainsi qu’on pourrait résumer la vie entrepreneuriale de Xavier Gury.Il lance eQuesto en 2000 quelques semaines avant le crack de l’an 2000, qu’il cèdera à Publicis 7 ans plus tard, quelques semaines avant la crise des subprimes.Une cession très particulière car il ne prendra aucun cash au moment du closing. Ce ne sera qu’après 3 ans d’earn-out que Xavier Gury touchera l’argent de cette cession, un montant qui dépendait des résultats d’eQuesto, devenue Wcube entre temps.Encore une aventure entrepreneuriale spéciale, qui a commencé à l’étage d’une boite de nuit pour se finir sur les Champs-Élysées, passant d’une plateforme de mise en relation à une entreprise qui accompagne la digitalisation des grosses structures et des administrations.Dans cet épisode, Xavier Gury se livre sans filtre sur son rapport à l’argent et comment le regard de certains proches ont pu changer.Il évoque aussi :les débuts de cette aventure et comment il s’est retrouvé stagiaire de son propre associé dans la boite qu’il avait crééela levée de fonds qu’il a mené auprès de Bernard Arnaud, avant de racheter les parts de ce dernier quelques années plus tardles difficultés de céder à un groupe comme Publicis et la compétition interne à laquelle il a dû faire faceUn podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence qui crée des contenus et des médias d'inspiration pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧
  • :66 Ne pas vendre la société tant qu'elle n'est pas payée - Cédric Girardclos - Adjungo

    01:43:02
    Encore une fois, un auditeur de Cash Out se retrouve derrière le micro. Et il le dit : heureusement qu’il a été accompagné pendant ses négos, qu’il a vécu comme une véritable course de fond.Alors qu’il a toujours rêvé d’entreprendre, Cédric Girardclos finit par passer le cap en 2011, après 6 ans passés chez Orange. Avec Sébastien Gabriel, il fonde alors Adjungo, initialement pour accompagner les entreprises dans leur gestion des nouvelles technos smartphones. Mais la démocratisation de ces technologies va les pousser à pivoter en proposant la gestion de flotte et l’exploitation de logiciels qui permettent de contrôler des smartphones à distance.La niche dans laquelle ils étaient depuis quelques années est donc en train de disparaître, et c’est ce qui les pousse à vendre à BetooBe en 2012. Le choix du repreneur est naturel, les deux parties se respectent mais Cédric Girardclos n’évitera pas les classiques montagnes russes, comparant ainsi les négos à un vrai marathon.Dans cet épisode, Cédric revient donc sur toute cette aventure, racontant cette cession comme l’aboutissement d’une grande histoire et du rêve qu’il avait toujours eu. Il évoque aussi :les 5 000 derniers euros pour lesquels ils vont batailler jusqu’avant le signingcomment les premières commandes et les premiers clients font plus de bien au moral qu’aux financescomment ils ont perdu leur deuxième plus gros client à quelques jours du signingCet épisode est aussi à retrouver en intégralité sur notre chaîne Youtube FeuilleBlanche_Média :Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence qui crée des contenus et des médias d'inspiration pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧
  • :65 Stop à la chance, place à la confiance - Pierre-Lou Domingon - Grasp

    01:19:23
    “Plus on a réussi, plus c’est dur de repartir de zéro” Pourtant, l’histoire de Pierre-Lou Dominjon prouve le contraire.Alors qu’il sort d’une première aventure de plus de 10 ans où il passe de simple salarié à CEO et qu’il conclut avec une belle cession, Pierre-Lou et trois autres de ses anciens collègues décident de relancer une nouvelle aventure.Ensemble, ils fondent Grasp, une solution qui s’adresse aux marques et aux agences publicitaires et qui leur permet de s’assurer que leur campagne en ligne se déroule correctement et d’effectuer le bon suivi des résultats de cette dernière.Et malgré la niche sur laquelle ils se sont positionnés et les refus pour lever des fonds, Grasp est à nouveau une réussite et Pierre-Lou et ses associés décident de céder à la boite anglaise MiQ à peine 3 ans après avoir lancé Grasp. Une cession de plusieurs mois, encore rempli de hauts et de bas, qui aura donné quelques sueurs froides à Pierre-Lou Dominjon : “Le plus dur dans un process de vente, c’est le silence”.Dans cet épisode marqué par un maitre-mot : la confiance, Pierre-Lou Dominjon évoque le syndrome de l’imposteur de l’entrepreneur, lui dont on a toujours douté de ses capacités à réussir depuis son plus jeune âge.Il évoque aussi :ce que cela implique de vendre à une société anglaise aujourd’hui, notamment sur toutes les questions de législation et de droit de cessionsa signature sur une plage espagnole alors qu’il avait promis de vraies vacances à sa femmela suite, et pourquoi il hésite à se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneurialeUn épisode conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence qui crée des contenus et des médias d'inspiration pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧
  • :64 “Après la vente, j’ai retrouvé mon père” - Julie Davico-Pahin - Ombréa

    01:31:06
    Ombréa, c’est avant tout l’histoire d’un père agriculteur et d’une fille journaliste qui ont eu l’envie d’entreprendre ensemble pour améliorer les conditions de travail des agriculteurs.Pour ça, ils ont imaginé une solution agrivoltaïque qui aide les agriculteurs à protéger leurs cultures des aléas climatiques tout en produisant de l’énergie renouvelable. Une solution qui tape dans l’oeil de Total Energy, avec qui Julie Davico-Pahin lance une collaboration en 2019.Cette collaboration va basculer après la visite de Patrick Pouyanné dans leurs locaux à Aix-en-Provence. Le Directeur Général de Total Energy est sous le charme, le processus de cession est enclenché. Cela aurait pu ressembler à David contre Goliath, mais le combat se transforme en négos bienveillantes et le deal est signé en quelques mois.Dans cet épisode, Julie Davico-Pahin se livre avec sincérité et émotion sur les coulisses de cette aventure, expliquant le rêve que c’était de pouvoir céder à Total et la déflagration qu’a été cette cession dans sa vie.Elle évoque aussi :👉 sa peur de la sécurité et le stress énorme qu’elle a subi, la poussant au bout d’elle-même au point de s’évanouir en pleine rue quelques jours après avoir signé👉 son association avec son papa, et la fierté qu’elle a aujourd’hui d’avoir réaliser cela en famille👉 l’importance stratégique de ce deal pour TotalUn podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence qui crée des contenus et des médias d'inspirations pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs 🎧
  • :62 “L’entrepreneuriat est un métier de mercenaire” - Sophie Desmazières - BureauxLocaux

    01:34:06
    La boucle est bouclée pour Sophie Desmazières.En fondant BureauxLocaux, son objectif est simple : créer le SeLoger des entreprises. Pour ça, elle va grandement s’inspirer du modèle d’un acteur américain : CoStar…. qui s’avèrera être le repreneur de BureauxLocaux 15 ans plus tard ! Une fierté pour Sophie Desmazières.On dit souvent que l’entrepreneuriat féminin manque de modèle, en voici donc un de plus, et pas des moindres.Le SIMI, c’est elle.Kid’Expo, c’est elle.Viendra ensuite BureauxLocaux, dans lequel elle a réinvesti tous les fonds de sa cession de Kid’Expo.Et désormais, HOMANIE, la collection des plus belles maisons à louer en France et en Espagne.Sophie Desmazières est donc une seriale entrepreneure qui a toujours tenu à autofinancer ses projets, préférant voir ses idées devenir concrètes plutôt que gagner beaucoup d’argent.Dans cet épisode, on évoque le rapport au risque différent entre les hommes et les femmes, et pourquoi “l’entrepreneuriat est un métier de mercenaire”.Sophie Desmazières nous raconte aussi :son call de négo avec CoStar en pleine montagne lors d’une randonnée dans les Pyrénéesle repas à la française qu’elle a organisé chez elle pour fêter la cession, avec le comité de direction américain de CoStar pour fêter la cessionUn podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec Neuflize OBC.À vos écouteurs 🎧