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Vie au Carré

#03 Maguelone Paré « J’ai du mal à mettre des limites parce que j’adore mon boulot »

Saison 1, Ep. 3

Cette semaine, Vie au Carré (Vie²), le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro – vie perso, reçoit Maguelone Paré, 45 ans, cadre chez Monoprix, mariée et maman de deux ados.

7/10, c’est la note que Maguelone se donne pour évaluer son équilibre vie pro- vie perso. Elle estime avoir trouvé un équilibre pas mathématique, à 50/50 entre ses deux vies, mais qui lui convient. Elle dit vit sa semaine comme un sprint. Sur les 5 premiers jours, elle se consacre à fond à son travail qu’elle adore. Vient le vendredi soir et surtout un cours de yoga que la pétillante cadre ne raterait pour rien au monde car c’est son sas de décompression avant son week-end en famille, 100% déconnecté le samedi.

Parmi les autres « astuces » que Maguelone a mises en place pour bien gérer ses équilibres et décompresser, il y a le karaoké en voiture, l’hypnose avec un coach, ou encore l’analyse de ses émotions avant de prendre une décision.

Bonne écoute !



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  • #43 Haim Korsia "Etre Rabbin c'est accompagner, je ne segmente pas vie pro et vie perso"

    21:05
    Cette semaine, Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro et vie perso, échange avec Haïm Korsia, 58 ans, marié et Grand Rabbin de France. Il se donne la meilleure note jamais eu dans le podcast : 15/10 ! Pour lui, vie pro et vie perso se mélangent constamment, pour son plus grand plaisir. « Plutôt que segmenter vie pro et vie perso, je préfère que les deux domaines se nourrissent l’un et l’autre, indique notre invité. Quand on compartimente les choses, on s’ampute toujours d’une part de soi. »Bonne écoute !************************Cet épisode vous a plu ? Vous pouvez le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait beaucoup Si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.Clotilde et Julie
  • 9. #42 Clément Joly, pompier "Je m'investis autant pour les hommes ma caserne que pour ma famille"

    20:57
    Cette semaine, Vie au Carré a échangé avec Clément Joly, 36 ans. Il est sapeur-pompier et a le grade de capitaine. Il est depuis peu responsable du centre de secours de Lisieux dans le Calvados. Côté famille, Clément est marié et a trois garçons.9/10, c’est la note que se donne Clément pour son équilibre vie pro vie perso. Plutôt pas mal pour un sapeur-pompier ! La raison tient d’abord à son poste : Clément est en effet capitaine, il n’effectue donc pas des gardes de 12 ou 24 heures, comme ses collègues qui partent en intervention. Lui est dans l’encadrement, il a donc vocation à accompagner les quelques 30 pompiers professionnels ainsi que les bénévoles qui peuplent sa caserne. De plus, Clément a fait le choix d’avoir un métier qui lui permet « de rentrer tous les soirs, pour être auprès de sa famille ». Ses études chez les militaires l’ont d’ailleurs vite refroidies, avec ces missions longues qui supposent d’être éloignées des siens longtemps…Héritage familialPourquoi avoir choisi ce métier ? Contrairement aux idées reçues, Clément n’a jamais rêvé de conduire un camion rouge. Mais en même temps, il évolue dans ce métier depuis tout petit. Son père et son grand-père ont tous les deux été pompiers « Comme mes enfants aujourd’hui, je ne rêvais pas franchement de devenir pompier et mes études ne me portaient pas forcément vers ce métier. Puis c’est devenu une évidence », se souvient-il.Un bon équilibreCôté vie pro et perso, Clément estime avoir trouvé un bon équilibre. Son statut de cadre lui permet quand même d’avoir ses week-ends, moments de prédilection pour être auprès de sa famille. Clément a en outre un nourrisson de quelques mois. Mais il l’admet « ma femme s’occupe beaucoup de la logistique des enfants. Elle fait beaucoup et avec le sourire, j’ai de la chance ». Pour l’instant, pas d’activité supplémentaire dans la vie de Clément. « Avec un troisième enfant, on est rôdé. Mais ça reste quand même assez intense » confesse-t-il. Pour le sport, Clément peut se reposer sur son métier pour se maintenir en forme « Le sport est une activité importante du métier de pompier. Les équipes qui partent en intervention ont deux sessions à chaque garde, j’essaie de les faire avec eux » explique-t-il.Deux sphères distinctesIl a enfin à cœur de séparer sa vie professionnelle et personnelle. Il ne parle d’ailleurs pas du tout de son métier à la maison « Je crois que ma femme ne sait pas vraiment ce que je fais ! » nous glisse-t-il même. Ses enfants, encore petits, ne rêvent donc pas de « sauver des vies » ou « combattre le feu » comme beaucoup de petits garçons. Mais les vocations peuvent se réveiller plus tard…******************Cet épisode vous a plu ? Vous pouvez le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait beaucoup. Si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.Julie et Clotilde
  • 8. #41 Laura Tarantola "Ma carrière sportive est mon objectif du moment mais je m'impose aussi de profiter de la vie"

    34:26
    Cette semaine, Vie au Carré reçoit au micro Laura Tarantola, 27 ans, sportive de haut niveau dans l’aviron qui a décroché une médaille d’argent lors des derniers JO de Tokyo. Elle travaille également à la SNCF sur les sujets de la qualité de vie au travail, dans le cadre du dispositif athlète SNCF.8/10 c’est la note que se donne notre championne. « J’ai toujours mis un point d’honneur à concilier vie pro et vie perso et à bien séparer les domaines, nous indique-t-elle. C’est important pour me sentir épanouie. Le sport, la SNCF et le perso, si l’un de ses domaines flanchent, je peux m’appuyer sur les deux autres. »L’agenda de Laura n’est pourtant pas simple et ce, depuis son adolescence. Laura Tarantola a débuté l’aviron par hasard à 14 ans. Elle s’est ensuite prise de passion pour ce sport, les compétitions se sont enchaînées avec un niveau toujours plus haut. Autrement dit, devenir sportive de haut niveau, voire même participer aux jeux olympiques, n’ont jamais été un objectif de vie.D’ailleurs pour ses parents, le contrat a toujours été clair : les études doivent suivre ! La sportive a donc dû très tôt savoir gérer un emploi du temps complexe. Elle a ainsi décroché son diplôme de l’école de commerce de Grenoble via un cursus réservé aux sportifs de haut niveau. Les trois années d’études se sont étalées sur quatre ans avec des cours dispensés en e-learning. Tout le monde aujourd’hui a bien conscience de la limite de travailler en distanciel et par écran interposé… Cela rajoute donc du mérite à ces athlètes qui mènent de front les deux ! Laura Tarantola a, elle, apprécié ce format qui lui permettait d’étudier quand elle n’était pas à l'entraînement. « C’était indispensable pour apprendre un métier », juge-t-elle.En 2019, son diplôme en poche, elle décroche un contrat à la SNCF, à Lyon, sous le statut d’athlète. « Nous sommes une trentaine en France à en bénéficier, explique la championne olympique. Je bénéficie ainsi d’horaires aménagés et je travaille ainsi deux jours sur les sujets de la qualité de vie au travail, sauf quand j’ai des stages de fédé », précise-t-elle.Ce dispositif lui permet de mettre un pied dans la vie active en complément de ses entraînements. Laura Tarantola s'entraîne 11 fois par semaine, le matin sur l’eau, le soir sur des exercices de musculation et de renforcement « C’est parfois compliqué d’enchaîner les deux, témoigne-t-elle, mais le sport nous apprend à millimétrer les choses. »Bonne écoute.ClotildePS : Un grand merci à Gaëlle Million et à Caroline Angelini pour leur aide sur cet épisode! ************************Cet épisode vous a plu ? Vous pouvez le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait beaucoup Si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.Julie et Clotilde     
  • 7. #40 Samira "Quand on passe les portes de l'avion, on doit laisser tous nos problèmes persos à la porte"

    29:13
    Cette semaine, dans Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro et vie perso, on voyage par procuration avec Samira, 42 ans, en couple et maman d’un petit garçon de 5 ans. Son métier ? Hôtesse de l’air chez Air France et aussi coach en développement personnel et coach sportif !Malgré toutes ses casquettes, notre invitée se donne une super note pour évaluer son équilibre vie pro et vie perso : 9/10 ! La raison ? Depuis toute jeune, Samira est une grande sportive et la discipline qu’elle s’impose dans le sport infuse toute sa vie. Elle se pose des objectifs finaux et des objectifs intermédiaires et avance sans se poser de question. Ainsi, depuis toute jeune elle veut être hôtesse de l’air. Et en plus de vouloir être hôtesse de l’air, Samira voulait aussi en plus exercer chez Air France « pour représenter les couleurs de la France ! ». Elle a donc défini un plan d’action qu’elle a suivi : travailler pour financer sa formation, suivre une préparation et passer le concours Air France.Son travail impose pourtant un style de vie pas si simple à gérer d’un point de vue social ou avec son conjoint. « On apprend à faire le tri dans son entourage en ne gardant que les relations capables d’accepter qu’on reprenne contact après quelques mois d’absence », explique-t-elle. Pour la vie de couple, cela demande aussi de l’organisation, d’autant que son conjoint a lui-même un métier avec des horaires atypiques puisqu’il est commentateur sportif. L’actualité le conduit souvent à travailler le soir et le week-end. « Il peut arriver qu’on ne se voit pas pendant 10 jours », indique Samira.Depuis 5 ans, Samira est maman d’un petit garçon. Une nouvelle aventure dans laquelle elle s’est lancée, non sans avoir sondé ses collègues de travail ! « Je leur ai demandé comment ils s’organisaient et il a aussi fallu rassurer mon conjoint, précise notre invitée. Faire un enfant avec une hôtesse de l’air ce n’est pas simple car je voyage souvent. Le papa se retrouve à devoir tout gérer ! je l'ai rassuré. »Du côté de son employeur, pas de souci. Il existe une procédure pour travailler uniquement au sol le temps de la grossesse et Samira a ensuite repris à temps partiel pour profiter de son fils ; Et aussi faire sa formation d’abord en coach développement personnel puis coach sportif. Hôtesse de l’air reste sa casquette principale mais ces deux nouvelles activités viennent la nourrir intellectuellement. Elles l'aident également quand elle est en vol. D’ailleurs Samira nous livre dans l’épisode trois conseils pour un bon équilibre de vie : avoir une attitude positive, faire du sport et se lever tôt !Bonne écoute,Clotilde************************Cet épisode vous a plu ? Vous pouvez le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait beaucoup Si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.Julie et Clotilde
  • 6. #39 Aton : « Pour être membre du GIGN puis acteur, j’ai fait beaucoup de sacrifices »

    30:38
    Cette semaine, dans Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro - vie perso, on a échangé avec Aton, alias Philippe B. Aton est un ancien membre du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et il est aujourd’hui acteur. Il a 43 ans, est marié et a deux fils de 15 et 17 ans. Il vit aujourd'hui à Montargis (45).Un rêve de gaminÇa peut paraitre un peu fou, mais Aton avait déjà en tête cette carrière professionnelle en deux temps. Depuis tout petit, il veut être acteur. A 16 ans, il voit à la télé la prise d’otage de Marignane. Il se dit alors « Si je veux être utile, je vais enter au GIGN , et comme ces hommes-là sont souvent rapidement cassés par le métier. Je serai dans acteur dans un second temps. » Il a respecté son pacte : après être entré major de sa promo au GIGN, il en est parti après 20 ans de bons et loyaux services.Le métier avant toutQuel que soit son métier, Aton assume d’être ambitieux et se donne les moyens d’y parvenir : « Quand j’ai rencontré ma femme à 21 ans, j’attendais mes résultats pour entrer au GIGN. Je lui ai dit que mon métier passerait toujours avant tout. Nous avons donc fait un pacte ». Il admet que « tout n’a pas toujours été rose », mais le couple tient. « J’ai choisi la meilleure femme possible vu mon métier. Une femme qui sait prendre des décisions, gérer mes absences et me laisser une place dans l’éducation de nos enfants quand je suis là », explique-t-il.« Savoir quand s’inquiéter »C'est une évidence, les missions au GIGN sont dangereuses: « Ma femme ne voulait pas être inquiète à chaque fois, raconte Aton. Je ne pouvais rien dire de mes missions mais on avait un deal, je lui disais simplement si j’étais plus ou moins exposé au danger en lui envoyant un texto quelques minutes avant l’intervention. Je sentais aussi quand elle était capable de recevoir cette information, ou quand il fallait mieux ne rien dire. »Nouer des liens avec ses enfantsAujourd’hui, Aton est acteur, en plus de délivrer plein de conférences. Pour percer dans le monde du cinéma, il se donne toujours à fond : « Je veux tout faire pour parvenir à un haut niveau, donc j’y consacre aussi l’essentiel de mon temps, mais j’essaie d’inclure ma famille dans ce projet. J’emmène par exemple ma femme sur des tournages et des émissions par exemple.», avance Aton.Si vous souhaitez en savoir plus sur Aton, voici son livre autobiographique qu'il mentionne dans l'épisode, GIGN, confession d'un ops ainsi que sa technique d'entrainement mental et physique Feral. Et enfin, voici ici son compte Instagram sur lequel il poste très régulièrement et délivre de nombreux conseils.************************Cet épisode vous a plu ? Vous pouvez le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait beaucoup :)Si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.Julie et Clotilde
  • #38 Léa Girardet "L'insécurité liée au métier de comédienne est à la fois excitante et flippante"

    27:02
    Cette semaine, Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro et vie perso, a échangé avec Léa Girardet, comédienne et autrice de son spectacle, Le syndrome du banc de touche.5/10, la moyenne donc, c’est la note que s’attribue Léa pour évaluer aujourd’hui son équilibre vie pro et vie perso. Elle a l’impression d’être « au milieu d’un équilibre et d’un déséquilibre total ». La raison ? Elle adore son métier, et le fait d’être maître de son emploi du temps. Et en même temps, ce métier-passion happe l’essentiel de sa vie et de ses pensées…Son métier de rêveComédienne, c’est le métier que Léa veut exercer depuis qu’elle a 10 ans. Ses parents ne sont pas du milieu et redoutent cette vie incertaine. Et les débuts de Léa les inquiètent … Jeune diplômée, Léa est comédienne mais connaît des « zones de chômage intenses ». Quand tu es comédienne, tu passes plus de temps à chercher du travail qu’à le pratiquer. Et c’est un métier merveilleux quand tu le pratiques mais c’est abominable quand tu ne le pratiques pas car tu es dans une remise en question constante de toi », explique-t-elle à notre micro.A 29 ans, faute de travail malgré quelques castings sporadiques, elle hésite à se reconvertir et se laisse une dernière chance… Elle va s’écrire son spectacle, son propre rôle.Ecrire, pour pouvoir jouerC’est une révélation. Léa adore écrire et se sent plus légitime à jouer un spectacle qu’elle a crée. Etre autrice et comédienne renvoie à deux activités bien distinctes, que Léa mène de front cette année. D’un côté, elle écrit avec une co-autrice son prochain spectacle. Pour cela, elle se documente beaucoup, lit des biographies et se plait à travailler comme une journaliste, l’autre métier qu’elle aurait pu exercer. Elle écrit seule ou avec une co auteure durant des plages horaires qui pourraient peu ou proue correspondre à des horaires de bureaux.La tournée, vie de rêve et de solitude De l’autre, elle joue dans toute la France son premier spectacle, dont les représentations ont été décalées du fait de la Covid-19. La tournée est un moment dont Léa Girardet raffole « Je suis célibataire donc je n’ai pas vraiment d’attache, même si mes amis et ma famille me manquent parfois. Dans ces moments-là, je vis entre les théâtres, les restaurants et les hôtels. C’est une vie presque parallèle », confie-t-elle.Pour autant, quand elle a commencé à partir en tournée pour jouer son spectacle « la première chose que j’ai faite, c’est de m’acheter un portable plus puissant pour pouvoir regarder des séries ! raconte-t-elle. Car mon spectacle dure une heure. Et quand tu rentres le soir dans ta chambre dans une ville où tu ne connais personne, c’est très étrange, c’est comme s’il ne s’était rien passé… et là tu es contente d’avoir ton meilleur ami : Netflix ».Si vous avez envie de découvrir le spectacle de Léa, en voici un peu plus sur sa pièce ici.******************************Si vous avez aimé notre épisode, n’hésitez pas à le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément ! Et si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.Julie et Clotilde
  • #37 Ludwig Favre : "J'ai quitté un emploi qui m'ennuyait pour devenir photographe freelance"

    23:04
    Cette semaine, Vie au Carré, le podcast qui interroge sur l’équilibre vie pro et vie perso, a rencontré Ludwig Favre, 45 ans, artiste photographe et papa de 2 enfants. Il nous annonce une super note pour son équilibre vie pro et vie perso : 8/10.En revanche, il nous confie que cela n’a pas toujours été le cas. Avant de devenir photographe freelance, Ludwig situait son équilibre autour de 5/10. « J'ai commencé mon parcours dans l’audiovisuel, j’ai travaillé à la télé etc puis juste avant d'être photographe, j'étais directeur artistique dans une entreprise et je m'ennuyais profondément », se souvient-il.L’idée de devenir freelance et de vivre de sa passion, la photo, commence à raisonner en lui. D’autant qu’il a déjà vendu quelques clichés via le site Yellow Korner. « Mon père m'a initié à la photographie argentique quand j'avais 6 ans, et c'est quelque chose qui m'a toujours suivi, indique-t-il. Mais sauter le pas pour devenir indépendant et ainsi quitter le confort du salariat n’a pas été facile.» Ludwig Favre a en effet eu des vrais pics de stress : « Je me rappelle encore très bien, comme si c'était hier, j'étais en Espagne et j'avais des spasmes physiques au niveau des jambes, des mollets, etc tellement cela m’angoissait » Tout de suite après avoir démissionné, il est parti aux États-Unis faire des photos qu’il a ensuite proposé à des galeries « et elles m’en ont pris pas mal, ce qui m’a rassuré », explique l’artiste photographe.Une organisation militaire pour être productif et artistiqueCôté famille, ce changement a été bien accueilli d’autant que Ludwig nous confie que sa compagne a été moteur dans cette reconversion, le poussant à quitter justement un pseudo confort qui ne l’épanouissait pas. L’organisation familiale en a été chamboulée, notamment pour la gestion des enfants, rendant la tâche complexe pour sa femme. Il en a conscience et il tente, quand il est là, au maximum d’être présent pour sa famille. En revanche, pour les devoirs, ce n’est pas son fort, il avoue ne pas avoir suffisamment de patience! Photographe? Pas un vrai métier...Chose assez marrante, son fils et sa fille considèrent que leur père ne fait pas un vrai métier ! Voyager et prendre des photos ne rentrent pas dans leur conception du travail. Pourtant, Ludwig a un gros travail de préparation avant ses séances de shooting. Et s’il peut partir entre 10 à 15 jours pour un déplacement, il suivra un plan de route minutieusement préparé via Google Maps. Le réveil sonnera tôt pour profiter des meilleures lumières et il peut faire aussi beaucoup de route dans une journée. En effet, notre artiste photographe s’est spécialisé sur les Etats-Unis et surtout sur la Californie. Pour donner un peu de couleurs au podcast, n’hésitez pas à visiter son profil Instagram ou le site de Ludwig pendant l'écoute.Bonne journée,Clotilde et Julie******************************Si vous avez aimé notre épisode, n’hésitez pas à le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément ! Et si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.
  • 3. #36 Justine Muzik Piquemal "Travailler dans l'humanitaire et avoir une famille nombreuse, ce n'est pas impossible !"

    24:46
    Cette semaine, Vie au Carré a rencontré Justine Muzik Piquemal. Elle travaille dans l’humanitaire pour Solidarités international où elle est desk manager. Elle pilote 5 pays depuis le siège de l’organisation, et elle part aussi en mission dans ces pays. En plus, Justine est mariée, elle a 4 garçons dont deux encore assez petits et elle donne des cours à l’Institut d’études politique de Lille. Mais malgré cette vie bien remplie, Justine se donne la note de 9/10 pour évaluer son équilibre vie pro – vie perso. Sa botte secrète ? Son mari et son ex mari s’entendent à merveille. Ces trois humanitaires gèrent les enfants ensemble et s’organisent au mieux selon les missions de chacun, ce qui permet à Justine de mener pleinement sa vie au carré !Des plannings à un anLa journée débute vers 5 heures du matin pour Justine. Elle traite les mails avant de partir déposer les enfants à l’école. Le travail se termine vers 17h30 pour les devoirs…. Mais reprend vers 21heures ! « Pour m’organiser au mieux, au boulot, j’ai des plannings sur trois à quatre mois pour savoir quand je pars en mission. Et pour mes vacances j’ai des plannings à un an. Je sais déjà où je serai au mois de juillet ! », assure-t-elle. Pour autant, son métier recèle aussi d’urgences à traiter : « Je peux les traiter facilement car mon mari et mes enfants comprennent mon métier-passion », avance-t-elle.« La société change de regard »« La société a changé de regard sur mon métier. Pour mon premier fils, j’avais des reproches de la maitresse parce que j’avais raté une réunion parents prof. Elle s’imaginait que je n’étais pas au courant de la scolarité de mon fils. Aujourd’hui, je trouve qu’il y a une très grande compréhension. Pour mon dernier en CP, j’ai encore raté la réunion de rentrée mais j’envoie un mail à la maitresse et elle me répond très facilement ». Justine l’assure, elle mène de front et en même temps, sa vie de mère et d’humanitaire « aucun de ces deux rôles ne s’arrête jamais, je ne peux pas prioriser, donc je veille à y faire attention sans cesse » raconte-t-elle.Impossible de se déconnecterJustine a essayé à deux reprises, impossible de quitter le monde de l’humanitaire. « Au quotidien, impossible de se déconnecter. Ecouter les infos nous transportent directement dans le drame qui se joue sur place et dans la logistique à opérer quand des milliers de personnes doivent être déplacés à cause d’une catastrophe comme l’éruption d’un volcan par exemple ». Même sa vie sociale est constituée de personnes oeuvrant dans l’humanitaire ! Une passionnée qui espère avoir transmis l’importance de ce virus à ses enfants…******************************Si vous avez aimé notre épisode, n’hésitez pas à le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément ! Et si l’équilibre vie pro - vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.
  • 2. #35 Ludovic Humbert "Mon métier de détective privé est rythmé par les missions et les urgences"

    31:10
    Cette semaine, Vie au Carré mène l’enquête pour savoir quelle note Ludovic Humbert, 38 ans, marié et détective privé se donne pour évaluer son équilibre vie pro et vie perso.Le dirigeant de l’entreprise H.A.R.P annonce la médiane positive : 7,5 ! Une note qu’il ne se serait pas forcément donné il y a plus de 10 ans. En effet, Ludovic a fait des études dans le but de devenir huissier de justice. Mais ce job ne lui plaisait pas et il a entamé une reconversion. Son bagage et son expérience dans le contentieux l’ont amené à s’intéresser au métier d’agent de recherche privé selon la formule officielle. Soit détective privé dans le langage du commun des mortels.Une semaine qui change selon les dossiers à traiterEt si au départ, ce changement de carrière n’a été qu’un choix « logique », notre enquêteur s’est pris au je : « c’est devenu une passion ». Une passion un peu dévorante ! En tant qu’indépendant et particulièrement avec son métier, Ludovic assure avoir du mal à séparer vie pro et vie perso. D’ailleurs ses semaines sont rythmées en fonction des missions et des urgences, ce qui peut l’amener à des horaires décalés.Mais depuis 8 ans qu’il exerce cette profession, notre détective privé a appris à mettre des barrières. Ainsi, s’il acceptait tous les contrats à ses débuts, il se montre désormais plus sélectif. Déjà pour suivre son éthique et aussi pour ne pas exploser en plein vol puisqu’il est seul dans son entreprise. « Avant d’accepter un dossier, je regarde si la demande est bien légale et légitime », précise l’enquêteur. Rien d’illégal donc et la demande de recherches d’informations ne doit pas juste être une envie de savoir, il faut un motif solide pour s’offrir les services de H.A.R.P !Un recentrage sur les compagnies d'assurance pour un job plus épanouissantDans sa recherche d’un meilleur équilibre, Ludovic est en train de se spécialiser pour travailler uniquement avec des compagnies d’assurance et délaisser les demandes de particuliers. « Intellectuellement, ce n’est pas du tout le même cheminement, précise-t-il. Pour une fraude à l’assurance, il faut se creuser les méninges et mener une enquête pour trouver les morceaux, petit bout par petit bout. Et on voit le résultat. Dans les dossiers de particuliers, on ne sait déjà pas si on est du bon côté et si notre démarche aura eu un effet. »Il a également appris à ne plus systématiquement décrocher son téléphone. C’est d’ailleurs l’outil qui le relie le plus à son travail et qu’il a du mal à lâcher, même en vacances. Il faut qu’il parte loin pour faire une vraie coupure. Il peut compter d’ailleurs sur sa compagne pour lui rappeler qu’un break s’impose dans leur emploi du temps. « Si je m’écoutais, je ne prendrais pas de vacances, assure-t-il. C’est pourtant nécessaire pour continuer à bien effectuer son travail. J'essaie d'avoir moins la tête dans le guidon au quotidien et je me surprends même à proposer des week-ends. »******************************Si vous avez aimé notre épisode, n’hésitez pas à le partager, vous abonner et à lui attribuer des étoiles sur Apple podcasts, cela nous aiderait énormément ! Et si l’équilibre vie pro – vie perso est un sujet qui vous tient à cœur, contactez-nous par mail, via Instagram @vie_au_carre ou notre page Facebook.