Tout doit changer

Comme d'autres, j'ai réfléchi à l’après 9 juin 2024 pour la gauche et propose ici un mode d’emploi avec le parti-pris de me concentrer sur la structuration de l’élan général « pour une candidature unique » car il doit obligatoirement se traduire par une notice. J'expose dans cet épisode la forme organisationnelle que je propose pour concilier les différents impératifs politique dont je fais l'inventaire. Essayons de sauver la France !

Savoir qui arrive deuxième en France et y découvrir le podium de la gauche, c’est sympa.Mais tout cela n’aura pas vraiment d’importance au Parlement Européen.Ce qui comptera ce seront les groupes politiques, leur découpage et leur poids respectif. Comment ça va changer et ce que ça changera pour l'élection de la Commission.C'est le sujet de cet épisode.

Vous n’avez pas pu y échapper, Raphaël Glucksmann est la cible commune des insoumis et des macronistes. Leurs raisons sont très différentes mais tout aussi vitales pour les uns que pour les autres. Pour la campagne présidentielle de 2027 en France naturellement, mais avec également un enjeu européen très fort pour le parti présidentiel comme pour le socialistes.Raphaël Glucksmann au centre d’un tir croisé, pourquoi donc ? C’est le sujet de ce numéro 11 de Tout doit changer.

L’imaginaire que développe la culture populaire façonne la société dans laquelle nous vivons et qui traversera des mutations profondes. Autant donc s'intéresser à cet imaginaire et travailler à ce qu'il nous mène dans le bon sens et en faisant référence à des identités qui nous parlent et nous portent plutôt qu’à des choses qui nous inquiètent ou encouragent les blocages. En ce sens, la série Plus belle la vie qui est la série française tenant du record de longévité, 18 ans, est (était ?) exemplaire. Nous verrons comment la version qui reprend sur TF1 le 8 janvier 2024 cultive cette marque de fabrique.

La fin de l'année 2023 offre un tableau politique sombre comme tout, c'est ainsi. Mais ce tableau comprend aussi une gauche et des écologistes qui ont le choix entre attendre encore un peu pour retourner la table, mais attendre quoi ?, et une gauche et des écologistes qui peuvent tenter de renverser la table tout de suite, en 2024, pour redonner un peu d’espoir dès le printemps.On ne peut pas encore savoir s'ils saisiront cette occasion, mais on peut déjà tracer les deux chemins possibles.

La panique identitaire n’est pas nativement liée à l’extrême droite, sa source est bien plus conventionnelle.Est-ce que la panique identitaire dont Zemour est l’issue finale mérite vraiment davantage de mépris que la panique environnementale ? Feraient bien de s’interroger les écologistes.Est-ce que la panique environnementale mérite vraiment davantage de mépris que la panique identitaire ? Commencent à comprendre les nationalistes.La panique identitaire c’est ne plus pouvoir se raccrocher à ce que l’on croyait être, sans pour autant se projeter dans ce que l’on souhaiterait devenir. Ce ne sont pas les personnes atteintes qu’il faut blâmer mais ceux qui n’ont comme seul dessein collectif qu’un matérialisme à la petite semaine.

Il est assez courant de dire que les gens sont globalement « en colère ». Le macroniste serait le moins en colère tandis que l’électeur RN ou LFI serait lui très en colère.Je partage tout à fait l’importance que revêt la colère dans les états d’esprits sociaux. Mais je pense qu’il faut aussi envisager un axe panique qui a lui aussi différents degrés et différentes motivations.Je pense même que cette dimension panique est encore plus déterminante que la dimension colère et je me suis donc posé la question du profil et de la posture de communication la plus efficace pour s’adresser à des personnes en panique, à une société en paniques.

"Donneur de leçons" est d’une certaine manière le remplaçant du « bobo » qui n’a pas totalement disparu, et parfois les deux fonctionnent ensemble car ils disent la même chose : vous vivez dans un autre monde et regardez les autres de haut, ça suffit. Et les écologistes sont ceux qui prennent le plus cher.Pourquoi donc ? D’où ça vient ? Qu’est-ce que ça dit ?