Déclic : "ce moment où tout bascule" - tootak -

Aujourd’hui, il fait un temps exceptionnel et nous avons bien sous la coque une femelle silure de 1,5 m qui est en train de pondre ses œufs. Après on surveille aussi, les canetons qui viennent de naître, une petite portée de 7 et la femelle silure pourrait bien en engloutir quelques-uns… Je m’appelle Pierre, fondateur de tootak qui crée des podcasts dédiés à la formation et la communication par la voix et produit « Déclic : Ce moment où tout bascule ». Aujourd’hui, dans le fauteuil à côté de moi, je reçois Anne-Cécile Suzanne, bonjour Anne-Cécile. Il y a peu tu me racontais comment tu surveillais le vêlage de tes vaches un jour sur trois, depuis ton lit, avec une application et une caméra et que cela te permettait de ne pas te lever toutes les nuits… mais le matin à Paris ou dans l’Orne où sont ta ferme et tes 270 vaches, tu mènes aussi ton métier de consultante manager chez Kéa. Probablement dans le train qui doit être ton second lieu de résidence, tu écris pour le Figaro où tu publies régulièrement. Engagée, c’est un mot qui semble te caractériser, engagée dans la défense de l’agriculture, mais aussi en politique et pour tes clients. Je vais commencer par une 1ère question : qu'est-ce que tu fais quand tu arrives de Paris, que tu rentres dans ta ferme ? Est-ce que tu as un rituel ? Tu écrivais, il faudra “Nous désintoxiquer, et accepter de payer cher ce qui vaut cher - la préservation de notre environnement par exemple - sera difficile” Vaches de France, vaches d'Allemagne, vaches de Pologne, où qu'elles soient en Europe, on est vraiment très vache, avec les vaches.

C’est bon ! Aujourd’hui, soleil, beau temps, il fait presque chaud et les mésanges sont en train de faire un carnage avec les araignées qu’elles viennent attraper pour donner à manger à leurs oisillons.Je m’appelle Pierre, fondateur de tootak qui crée des podcasts dédiés à la formation et à la communication par la voix et produit “tootak, ce moment où tout bascule”.C’est Patrick Mathieu, reçu dans Déclic, qui m’avait recommandé de recevoir mon invité, Maximilien Rouer. Bonjour Maximilien et merci à toi, Patrick, de cette mise en relation.Tu as eu beaucoup d’avance dans tes prises de position pour le climat car cela remonte à l’an 2000, il y a 23 ans, où tu prends conscience du changement systémique du climat et de son impact sur les espèces. Axa Climate aujourd’hui, en tant que Head of regenerative business partnership, mais aussi Greenflex, J’achète Fermier, La Note Globale, Terrena, The Bridge, tu as tout de l’entrepreneur à multiples vies mais une seule cause Agir pour le climat.Tu es à la fois très présent dans des instances d’influence et aussi dans l’action. Ton terrain de jeu est l’entreprise sous toutes ses formes et à tous les stades de prise de conscience pour, comme tu l’écris, “promouvoir et permettre l’économie régénérative” et tu vas nous expliquer ce que cela veut dire. Mais avant de parler Déclic, j’aimerais te poser une première question, un peu technique mais qu’est-ce que “le chloroplaste” cette micro usine à fabriquer de la matière avec le soleil ?

Il est 9h00, il fait presque beau et presque chaud mais on aimerait bien que cela soit plus franc ce temps du mois de mai et nous allons bientôt pouvoir faire un Déclic en extérieur quand même.Je m’appelle Pierre, fondateur de tootak qui crée des podcasts dédiés à la formation et la communication par la voix et produit « Déclic : Ce moment où tout bascule ».C’est Clotilde Gilbert qui est assise, aujourd’hui, à côté de moi, bonjour Clotilde. Si nous sommes réunis, c’est grâce à Benoît Gadjos qui dirige un cabinet de conseil, dont le nom est CO, une coopérative de conseil dédié à l’accompagnement de projets d’intérêt général.Clotilde, pendant 7 ans, tu as été aumônier des prisons à la maison d’arrêt de Nanterre et en 2014, tu as créé les Wake up Café, une association qui aide à la réinsertion des prisonniers, sans limite de temps en travaillant “dedans-dehors”. Il y a des Wake up Café qui ouvrent tous les ans, le dernier à Nantes et l'association se développe aussi grâce aux entreprises qui prennent le relai pour embaucher les Wakers.J’ai une première question pour toi, qu’est ce que tu faisais avant d'être aumônier car en faisant mes recherches pour mieux te connaître , je n’ai rien trouvé ? Merci Clotilde pour ce moment.

Pour commencer des nouvelles de notre poule d’eau, épisode 3 et fin. Après avoir crié pendant une semaine, le temps de couver… elle est partie, elle couvait un nid vide…Bientôt, je vous tiendrai au courant de la ponte des œufs de silure, je suis un spécialiste. Je m’appelle Pierre, fondateur de tootak qui crée des podcasts dédiés à la formation et transformation des entreprises, par la voix et produit “tootak, ce moment où tout bascule”.C’est Patrick Souillot, que vous avez déjà entendu, qui m’avait recommandé de recevoir mon invité d’aujourd’hui, Daniel Cohen. Bonjour Daniel et merci à toi, Patrick, de cette mise en relation.Daniel Cohen, c’est un parcours exceptionnel entre science et musique. Né en Tunisie, tu fais tes études de médecine en France et deviens professeur de médecine spécialisé en génétique et tu es un des fondateurs du Centre d'étude du polymorphisme humain. C’est avec ce centre que tu feras une contribution majeure à la médecine puisque, avec ton équipe, tu vas faire en 1993 la cartographie complète du Génome humain.Tu créeras aussi le Généthon et Pharnext et peut-être d’autres encore. En parallèle, tu es passionné de médecine, pianiste, tu reprends des études de musique et de direction d’orchestre à 40 ans… et tu continues toujours le piano. Ma première question concerne ton approche de la musique, est-ce que ta formation scientifique te rend plus sensible à des musiciens avec des constructions très structurées, comme un Bach ou un Telemann, ou ta sensibilité peut aller vers des romantiques, des Shumann ou des Mendelssohn par exemple ? Merci Daniel pour ce moment.

Lors du dernier podcast de la semaine dernière je vous disais qu’il y avait un bruit de cri de canard qui nous perturbait. Pas du tout, c'était une poule d’eau qui a fait son nid sur l’ancre et qui criait à tue-tête…Et ça continue !Je m’appelle Pierre, fondateur de tootak qui crée des podcasts dédiés à la formation et à la communication par la voix et produit “tootak, ce moment où tout bascule”.C’est Mikaël Lemarchand qui m’avait recommandé de recevoir mon invité, Patrick Mathieu, Bonjour Patrick et merci à toi, Mickaël, de cette mise en relation.Je pourrais ne dire qu’un mot pour te présenter, le mot “singularité” tant lorsque l’on se montre curieux de ton parcours, il est omniprésent. Tu as construit une démarche de questionnement puis de construction de la raison d’être d’une entreprise autour de ce concept que tu nous présenteras au cours de cette demi-heure. Tu es à la tête du cabinet de conseil qui porte ton nom. Mais il y a aussi, l’art contemporain qui semble tenir de la place dans ta vie.Ma première question va à l’observateur des dirigeants d’entreprises. La France est la lanterne rouge des salariés dans leur entreprise selon un sondage Gallup de 2021 en termes d’engagement des salariés. Est-ce que tu crois qu’il y a un lien entre ce score et la posture des dirigeants français ?Merci Patrick pour ce moment.

Il est 18h00, à force de pleuvoir, les réservoirs en amont de la seine ont bien dépassé 80% de taux de remplissage… comme en juin 2016, on va finir par avoir une belle crue. C’est Patrick Souillot qui est aujourd’hui assis à côté de moi, si nous sommes réunis, c’est grâce à Benoît Gajdos, dirigeant d'un cabinet de conseil, dont le nom est CO.Patrick, tu es un transmetteur de passion, une passion vive qui t’habites depuis l’âge de 6 ans, la passion de l’opéra. Tu fais des études académiques au conservatoire et tu te formes à la direction d’orchestre auprès de Léonard Bernstein. Tu vas alors diriger des orchestres prestigieux dans le monde entier mais aussi tu crées une académie singulière, un orchestre particulier, la Fabrique Opéra à Grenoble, ville dont tu diriges la formation universitaire depuis 1989. Ton projet, que tu as initié en 2007, consiste à faire rayonner l’opéra au-delà des cercles habituels, particulièrement auprès des jeunes et tu as pu toucher plus de 70 000 spectateurs avec des opéras comme la Traviata, La flûte enchantée, Carmen ou Nabucco.J’ai une première question pour toi : comment tu donnes ta propre patte à la création de la Traviata par exemple, un opéra présenté de multiples fois. Quelle empreinte donne un chef d’orchestre à un opéra ?Merci Patrick pour ce moment.

Il est 18h00, une heure tardive pour l’enregistrement d’un déclic, ce qui nous permettra de passer directement à la dégustation d’un petit Languedoc… Je m’appelle Pierre, fondateur de tootak qui crée des podcasts dédiés à la formation et la communication par la voix et produit « Déclic : Ce moment où tout bascule ». C’est Nicolas Legras qui est aujourd’hui assis à côté de moi, et je n’ai pas le temps de vous détailler les 56 dates qui séparent la naissance le 6 juillet 2012, d’un blog qui ne s’appelait pas encore « Les Others » du 10ème anniversaire du magazine, l’année dernière. Vous pouvez retrouver ces 10 ans dans les 450 pages d’un livre, une reprise de textes et de photos entièrement reconfigurées. Nicolas est l’un des piliers de cette aventure, un des co-fondateurs qui comprend aujourd’hui, un magazine bi annuel, un podcast “les baladeurs” qui en est à la 63ème édition, et encore plus récemment, un objet hybride qui est à la fois beau et précieux, la boîte “Recto Verso”, un condensé de découverte de la France en vélo et à pied, une carte, un guide, des conseils, une aide à se prendre en main pour parcourir notre pays. J’aimerais en guise de 1ère question te demander le fil conducteur de cette aventure, qu’est-ce qui t’as poussé et amené à faire peu à peu ces choix tout au long de ces 10 ans ?  Merci Nicolas pour ce moment d’aventure.Bonne écoute :)

Il est 18h00, il fait jour, on a passé le changement d’heure, cela sent bon le printemps. C’est Nolwenn Febvre qui est assise à côté de moi, toujours devant le poêle à Bois qui va ronfler encore pendant quelques déclics. Si nous sommes réunis, c’est grâce à Benoît Gadjos, dirigeant de CO, merci Benoît.Nolwenn, tu es une infirmière anesthésiste en bloc opératoire en pédiatrie au CHU de Rennes, c’est au bloc et dans la salle de réveil que tu es confrontée à la détresse des enfants pré ou post opératoire.Tu commences à t’impliquer dans la résolution de cette souffrance en créant en 2011 l’association “les P’tits Doudous” que tu présides. Elle a pour objectif de diminuer l’anxiété et d'améliorer le vécu des enfants opérés et de leurs parents, en leur offrant des doudous et en développant des actions innovantes. Rennes et les 110 autres associations locales permettent de toucher + de 100 000 enfants par an.Tu nous expliqueras plus tard comme dans le principe de l’économie circulaire, 193T de déchets recyclés en 2021, tu finances une partie de ton association et toutes les innovations que tu as mis en place, notamment le jeu “le héros c’est toi”.J’ai une première question pour toi, cela fait 12 ans que tu as créé les petits doudous, comment tu gardes une motivation au sein d’une association bénévole ?Merci Nolwenn pour ce moment.Bonne écoute :)

Lorsque l’on se réveille, maintenant il fait jour, des airs de printemps se glissent entre les frimas nous allons discuter sans le feu de bois et avec du soleil.C’est Mikaël Lemarchand qui est aujourd’hui assis à côté de moi, bonjour Mikaël ! Mikaël Lemarchand qui est assis dans le  fauteuil à côté de moi, c’est Guillemette Jacob, reçu dans Déclic voici 6 mois, qui me l’avait chaudement recommandé. Merci à toi Guillemette ! Tu es aujourd’hui membre du Comex de la SNCF, directeur de l’engagement social, territorial et environnemental et vice-président de sa fondation. Auparavant tu as de multiples fonctions dont celle de directeur d’Eurostar France, tu as été chez Kéolis et ce parcours qui te mène au cœur d’une entreprise qui est chère aux yeux des français m’amènent à te poser ma 1ère question.As-tu une affection particulière pour le transport, le train, est-ce l’objet, ce qu’il véhicule dans l’imaginaire ? Qu'est-ce qui te rattache à ce métier ?