Agroalimentaire, énergie, mobilité.&nbsp; Quand ces trois secteurs toussent, c’est toute l’économie qui est mise sous respirateur. Tandis que 2023 se sera illustrée comme année la plus chaude de ces 100 000 dernières années, on interroge les moyens de transformer les systèmes couvrant nos besoins fondamentaux : manger, se chauffer, bouger. Une keynote animée par Béatrice Sutter, suivie d’une discussion avec :&nbsp; Pierre Raffard, géographe et géopoliticien spécialiste des questions alimentaires&nbsp;Marie Chéron, E-mobility manager chez Transport &amp; Environment France&nbsp;Victor Moulard, expert énergie chez R3 group “Mutations” est un podcast imaginé par L’ADN, produit par L’ADN Studio. Direction éditoriale : Guillaume Ledit et Fleur Bauduin. Production : Pauline Deydier. Générique, montage et mixage : Laurie Galligani.

#2 De petits pas vers le green, à grandes enjambées dans le dark (Saison 2)

Lorsqu’on parle de santé mentale dans les industries artistiques, certains mythes ont la vie dure, à commencer par celui de la souffrance créatrice et de la nécessaire porosité pro/perso. Derrière la caméra : une filière cinéma qui se questionne.&nbsp;Devant la caméra, des imaginaires à revoir.&nbsp;Pour inaugurer cette nouvelle saison de “Mutations”, Alexandre Kouchner met le ciné en thérapie et reçoit pour en parler :&nbsp; Judith Havas, scénaristeSophie Frilley, Directrice générale de TitrafilmChristelle Oscar, Directrice artistique du Festival du Film de SarlatIngrid Chikhaoui, réalisatrice&nbsp;Violaine Harchin, distributrice chez Les AlchimistesJean-Victor Blanc, médecin, psychiatre, auteur de “Pop &amp; Psy - Comment la pop culture nous aide à comprendre les troubles psychiques” et fondateur du Festival Pop &amp; Psy Cet épisode a été réalisé en partenariat avec Les Arcs Film Festival. “Mutations” est un podcast imaginé par L’ADN, produit par L’ADN Studio. Direction éditoriale : Guillaume Ledit et Fleur Bauduin. Production : Pauline Deydier. Générique, montage et mixage : Laurie Galligani.

#1 Santé mentale et cinéma : déplacer des montagnes (Saison 2)

Entretien avec Julia Itel et Mathieu Colin.

BONUS : À la croisée des éco-fascistes et des éco-spirituels (Saison 1)

La fin du mois aura-t-elle le dessus sur la fin du monde&nbsp;?&nbsp;(Oui, l’alternative est faussée, mais il fallait capter votre attention). La question plus précise est&nbsp;: l’inflation aura-t-elle raison de la transition écologique ?&nbsp;Selon l’étude «&nbsp;Who Cares? Who Does?&nbsp;» de Kantar, 45 % des personnes interrogées déclarent qu'il est plus difficile d'avoir un comportement soucieux du développement durable en raison de contraintes financières. Heureusement, on nous propose encore des prix bas. Très bas. Pour «&nbsp;lutter pour le pouvoir d’achat&nbsp;».&nbsp;Sauf que ces prix sont faux. Tous.Notre économie est un mirage et nos normes comptables trop partielles.A ce jour, aucun prix ne prend en compte les externalités des produits. Ces derniers nous sont donc vendus en n’intégrant que leurs coûts de fabrication et d’extraction des matières premières naturelles.&nbsp;Pour modifier notre consommation, il faut donner une valeur économique à ce qui était invisible, l’intégrer dans le prix et la répercuter aux consommateurs.&nbsp;Cet épisode part donc d’une question en apparence simple : quel serait le coût de la vie durable ?&nbsp;Nous allons y tenter d’y répondre en étudiant 3 besoins essentiels : se nourrir, s’habiller, se laver avec des entrepreneur.e.s et des chercheurs.&nbsp;&nbsp;Vous avez donc dans vos oreilles :-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Charlotte Dereux Revon, fondatrice de la marque de vêtements Patine-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Alexandre Rambaud, Enseignant-chercheur à AgroparisTech et codirecteur de la chaire "Comptabilité écologique"-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Maxime Deguine, co-fondateur de La Marque en Moins qui propose des produits d’entretien et d’hygiène-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Benoit Granier, docteur en sciences politiques, responsable alimentation du Réseau Action Climat

#5 Le Juste Prix : comment faire la transition dans les rayons ? (Saison 1)

«&nbsp;Oh captain my captain&nbsp;», «&nbsp;On a voulu niquer l’Ousbek&nbsp;?!&nbsp;», «&nbsp;Luke, je suis ton père&nbsp;» …&nbsp;Tout le monde a un film préféré, une scène qui fait frissonner ou rire, un dialogue que l’on peut réciter par cœur.&nbsp;Le cinéma a ainsi contribué à façonner nos imaginaires et nos références collectives. C’est donc un levier puissant pour créer ou amplifier le récit de la transition écologique. Mais pour être prise au sérieux, l’industrie cinématographique doit elle aussi effectuer sa transition.&nbsp;Et il y a du boulot&nbsp;…&nbsp;Quelle est l’empreinte carbone d’un rêve ?Pour ceux que vous faites en fermant les yeux, aucune idée. En revanche, le cinéma en a une et elle est assez lourde&nbsp;: le bilan carbone d’une salle de cinéma en France est en moyenne de 1000 T de CO2 par et de 2400T pour les multiplex. Et les tournages sont parfois encore plus polluants.&nbsp;Tous les films n’ont pas le même impact environnemental mais l’usine à rêve qu’est le cinéma est bien une usine. Il est donc temps pour l’industrie d’opérer sa transition écologique.&nbsp;C’est l’objectif du Collectif 5% qui se lance dans cet épisode&nbsp;!&nbsp;Né au Arcs Film Festival et créé dans le cadre de son programme “Déplacer les Montagnes”, ce collectif veut unir toute la filière pour œuvrer rapidement et concrètement pour un cinéma résilient, désirable et sobre.&nbsp;On en parle avec certain.e.s de ses membres&nbsp;:<ul><li>l’activiste pour la justice sociale et environnementale&nbsp;Camille Etienne</li><li>la productrice&nbsp;Sandrine Brauer, co-fondatrice du collectif 50/50</li><li>la responsable du développement chez Etoile Cinémas et cofondatrice du festival Imperceptibles ,&nbsp;Alix Ménard</li><li>l’auteur et metteur en scène,&nbsp;Samuel Valensi, responsable du secteur culturel du Shift project</li><li>le président de Jour de fête et président du syndicat des distributeurs indépendants,&nbsp;Etienne Ollagnier</li></ul>

#4 Collectif 5% : réconcilier le cinéma et la planète (Saison 1)

L'Homme est-il condamné à disparaître ? Est-il là par hasard ? Sommes-nous conscients de la fragilité de notre planète ? L'artiste Enki Bilal et le scientifique Etienne Klein s'interrogent sur le futur de notre humanité. Ce podcast a été enregistré le 7 novembre 2022 à l'Académie du Climat, lors d'une rencontre organisée par L'ADN le Shift et Résonances.

#3 Enki Bilal & Etienne Klein : l'Homme est-il un accident ? (Saison 1)

A trop débattre du sexe des chipolatas, on oublie l’essentiel : notre modèle alimentaire actuel n’est pas tenable.&nbsp;L’élevage est à l’origine de 14,5% des émissions de CO2 et occupe 27% des sols, l’équivalent de tout le continent américain. Or d’après l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, la demande en protéines animales augmentera de 50 % à 100 % d’ici à 2050.&nbsp;Si nous remplacions seulement 20 % de notre consommation de bœuf et d’agneau par un substitut de viande d’ici 2050, on pourrait réduire de moitié la déforestation et les émissions de gaz à effets de serre associées à l’agriculture.&nbsp;Quels sont ces substituts ? Comment répondre à ce besoin grandissant de protéines sans dépasser les limites planétaires ?Dans cet épisode, la tendance ce sont les protéines de substitution et la mutation, celle de notre alimentation.&nbsp;On en parle avec :-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Hélène Briand, co-fondatrice de Bon Vivant-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Marie Aline, ancienne critique gastronomique, romancière (Les Bouffeurs Anonymes) et rédactrice en chef web de Femme actuelle et Cuisine actuelle-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Louise Laclautre, directrice du planning stratégique de l’agence NAMIBIE, autrice de Spiritualité alimentaire&nbsp;-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Olivier Tomat, directeur startups et entreprises de Génopole, le premier biocluster français

#2 Nutrition durable : à la rencontre des protéines de substitution (Saison 1)

Nos pare-brise sont trop propres. Ça nous arrange mais ce n’est pas bon signe.En 30 ans, la population d’insectes volants en Allemagne a diminué de 75%. Il n’y a pas que les insectes. Selon le WWF, 70% des animaux sauvages ont disparu entre 1970 et 2018. Bienvenue dans la 6e extinction de masse, l’autre crise du vivant éclipsée par le dérèglement climatique dont nous devons nous préoccuper. Et tenter d’y remédier.&nbsp;Tentons de comprendre ces Tendances &amp; Mutations avec&nbsp;:-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Marine Calmet, juriste de l’environnement et présidente de Wild Legal-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Sandrine Sommer, la Directrice du développement durable de Moët Hennessy,-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Jérôme Cohen, Fondateur d’Engage

#1 Biodiversité : enjeux et relations avec l'économie et l'entreprise (Saison 1)

Chaque semaine, dans "Mutations", L'ADN observe l'époque en cultivant l'esprit de conversation.

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