Partager
Tarab
Pourquoi, dans le cinéma français, l’Arabe est-il toujours le voyou ou le terroriste ? La langue arabe est-elle aussi uniforme qu'on l'imagine ? Pourquoi la danse orientale est une obsession occidentale ? Un vendredi sur deux, Leïla Izrar int...
Latest episode
Femmes et féminismes : des histoires en tout genres
36:39|Dans l’imaginaire collectif, la France aurait consacré sur son territoire la pleine l’égalité entre les genres, et les pays musulmans seraient des espaces oppressifs où règnent de façon continue le sexisme et l’homophobie. Evidemment, les rapports femmes-hommes au Maghreb et au Moyen Orient sont bien plus complexes que cette image binaire. Ces rapports sont faits de trajectoires et de luttes propres, et ils ne cessent de se renégocier.En quoi la définition des féminités et masculinités sont imbriquées avec l’histoire de la colonisation ? En quoi le travail, la guerre, et l’accès à des ressources économiques sont des points essentiels dans les rapports de genres au Maghreb et au Moyen Orient ? Quels multiples usages de l’islam au service des luttes des femmes peut-on mettre en lumière ? Pour parler de grèves d’ouvrières, de féminisme islamique, ou encore de droit de vote au Koweit, Leïla Izrar reçoit les sociologues Abir Kréfa et Amélie le Renard, co-autrices de « Genre et Féminismes au Moyen-Orient et au Maghreb » RÉFÉRENCES CITÉESGenre et Féminismes au Moyen-Orient et au Maghreb, Abir Kréfa et Amélie le Renard (Amsterdam, 2020), Jamila Bouhired, Djamila L’Algérienne (Youssef Chahine, 1958), la chanteuse Fairouz, Heureuse comme une arabe en France, Adila Bennejaï-Zou (La série documentaire, France Culture).CRÉDITS Tarab est un podcast de Binge Audio animé par Leïla Izrar. Cet épisode a été enregistré à distance et au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation et prise de son : Quentin Bresson. Musique : Waseem et Lamisse. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
More episodes
View all episodes
Français, arabe : mots-croisés
35:55|La langue française est une sorte d’agrégation de mots issus de l’italien, de l’anglais, mais aussi de l’arabe. Un lien souvent méconnu et éclipsé au fil de l’histoire, ou dénigré lorsqu’il s’agit de l’argot, et d’ailleurs, ça fout le seum. Pourquoi ? Comment les mots arabes ont-ils été véhiculés jusqu’au français ? Leïla Izrar reçoit le lexicographe Jean Pruvost, auteur de « Nos ancêtres les arabes », pour parler de l’âge d’or des sciences arabes, des échanges commerciaux, de colonisation, de rap, de fruits de fleurs et de zouz. De tout ce que la langue française doit à la langue arabe. RÉFERENCES CITÉES L’historien Ernest Lavisse, auteur des « manuels Lavisse » de formation des instituteur·trice·s et élèves françaises u début du XXe siècle, le dictionnaire Furetière (début de rédaction, 1650, publication posthusotofme en 1690), le lexicographe Paul Robert. CRÉDITSTarab est un podcast de Binge Audio animé par Leïla Izrar. Cet épisode a été enregistré au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Solène Moulin. Prise de son : Quentin Bresson. Musique : Waseem et Lamisse. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.« C’est l’histoire d’un Arabe… »
40:08|Quand on parle d’humour, les stéréotypes raciaux sont une matière en or, et notamment ceux qui sont attribués aux cultures maghrébines. Qui rit de quoi, depuis quand, et qu’est ce que cela change d’être concerné.e.s ? L’art de la vanne élimine-t-il réellement les préjugés ? Comment la scène de l'humour en France s'est recomposée ? En quoi l’arrivée d’humoristes comme Smaïn, Jamel Debbouze ou encore Nadia Roz a déstabilisé les imaginaires autour de la masculinité de la féminité arabe, mais aussi et de la francité ?Pour cartographier l’humour en France, Leïla Izrar est avec Nelly Quemener, maître de conférence en Sciences de l’information et de la communication à la Sorbonne Nouvelle, spécialiste des cultural studies, des médias et des représentations médiatiques. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONSmaïn, Jamel Debbouze, Gad Elmaleh, Thomas Ngijol, Fabrice Eboué, Gayatri C. Spivak, les « subaltern studies » une discipline qui entend redonner la parole à des populations ignorées par l’histoire officielle, Nancy Fraser, les sketchs de Pierre Péchin notamment « S’il vô plait ! » (1975), Josiane Balasko, la troupe du splendide, Le cinema de Jamel dans Nulle Part Ailleurs, Rachid Debbouze, Omar et Fred, « Les féministes et le garçon arabe, Nacira Guénif-Souilamas (2004), Marion Dalibert, A Star is beur (Smaïn, 1986), Rokhaya Diallo, Raphaëlle Moine, François Bégaudeau, Michel Hazanavicius, Les sauvages (Canal +, 2019), Roschdy Zem, Nadia Roz, La lesbienne invisible d’Océan, Blanche Gardin, Isabelle Veyrat Masson, Yvan Gastaut, Les subalternes peuvent-elles parler ? de Gayatri Chakravorty Spivak, Djurdjurassic Bled de Mohamed Fellag, les chroniques de Djamil de Shlag sur Radio Nova.CRÉDITSTarab est un podcast de Binge Audio animé par Leïla Izrar. Cet épisode a été enregistré au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Mathieu Thévenon. Prise de son : Quentin Bresson. Musique : Waseem et Lamisse. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.Musiqa, ton sur quart de ton
35:59|Les musiques arabes sont bien plus qu’un oud et de la darbouka. Trop souvent relayées par le passé dans les rayons fourre-tout de « musique du monde » ou associés aux musiques traditionnelles, les mélodies et rythmes d’Afrique du Nord, du Liban ou Egypte connaissent aujourd’hui un regain de « hype ».En quoi l’histoire des musiques actuelles arabes est une histoire politique ? Quelle est la place des productions du monde arabe dans l’industrie mondiale de la musique ? Comment expliquer l’engouement français pour l’électro orientale ? Et à quel moment passe-t-on la barrière de l’appropriation culturelle ?Leïla Izrar est avec Mounir Kabbaj, producteur et cofondateur de l’agence Ginger Sounds, spécialisée dans les musiques des scènes méditerranéennes et africaines, aka « Le Mood du Mahmood » lorsqu’il mixe.A ÉCOUTERNotre playlist Spotify : https://open.spotify.com/playlist/79rkeTw3zGT8dbpZ9gt9PE?si=lnBEmbEoRyq2QG-qgF-MwgRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION Les Abranis groupe de rock Algérien kabyle, Vigon (Abdelghafoud Mouhsine), Les Variations, Led Zeppelin, Morrocan Roll (Les Variations, 1974), Nass El Ghiwane, Gnawa, Marcel Khalifa, Bob Dylan, Leonard Cohen, Sheikh Imam, Raï, Cheb Hasni, Cheb Mami, Dabkeh, le Micro Brise le Silence (MBS), Ouled El Bahdja (MBS, 1998), le rappeur marocain Gnawi, Aâcha Chaâb (Gnawi), Carte de séjour, Rachid Taha, Omar Souleymane, Islam Chipsy, le joueur de oud Gregory Dargent, le joueur de oud Brandon Terzic, Tokyo Gwana Trance. CRÉDITSTarab est un podcast de Binge Audio animé par Leïla Izrar. Cet épisode a été enregistré au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Adel Ittel El Madani. Musique : Waseem et Lamisse. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.Une autre histoire du cinéma
40:56|Il a été tour à tour un travailleur immigré en marge de la société, le beur comique, le voyou délinquant traqué par le flic blanc, le dealer, le héros national… Sur les écrans français, la figure de « l’arabe » est un indicateur du rapport qu’entretient la France à son histoire coloniale et ses citoyen·ne·s arabes. De Fernandel à Sami Naceri, de l’Orient en carton pâte aux banlieues françaises, Leïla Izrar parcourt une autre histoire du cinéma français avec l’historien Julien Gaertner, et dessine les contours de l’image de « l’arabe » dans le cinéma français de 1970 aux années 2000. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’EMISSION Retrouvez une filmographie complète sur www.binge.audio La chanson de Roland, les opérateurs de cinéma Félix Mesguich et Alexandre Promio, le cinéaste Camille de Morlhond, L’Atlantide (Jacques Feyder, 1921), Pépé le Momo (Julien Divivier, 1937), Jean Gabin, Fernandel, la danseuse Samia Gamal, Un de la légion Christian-Jaque, Angélique et le sultan (Barnard Borderie, 1968), Mektoub (Ali Ghanem, 1970), Elise ou la vraie vie (Michel Drach, 1970), Aldo Maccione, La Balance (Bob Swaim), Tchao Pantin (Claude Berri, 1983), Police (Maurice Pialat, 1985), L’union Sacrée (Alexandre Arcady, 1989), Richard Anconina, Roschdy Zem, Abdellatif Kechiche, Rabat Ameur-Zaïmeche, Rachid Bouchareb, Tahar Rahim, Jamel Debbouze, Samy Bouajila, Rachida Brakni, Leila Bekhti, Sabrina Ouazani, Indigènes (Rachid Bouchareb, 2006), Taxi (Luc Besson, 1998), Sami Naceri, La faute à Voltaire (Abdellatif Kechiche, 2001), Un prophète (Jacques Audiard, 2009), Les misérables (Ladj Ly, 2019).CRÉDITSTarab est un podcast de Binge Audio animé par Leïla Izrar, soutenu par l'Institut du Monde Arabe. Cet épisode a été enregistré au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Victor Dubin. Musique : Waseem et Lamisse. Chargées de production et d’édition : Camille Regache et Diane Jean. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.L’arabe à l’école, banc d’essai
24:37|C’est une langue qui s’apprend en famille, entre ami·e·s, dans des associations ou dans l’enseignement privé. Mais dès qu’on parle de son enseignement dans le public, notamment à l’école primaire, elle déchaine les passions.La langue arabe est perçue soit comme un marqueur communautaire, soit un rempart contre le communautarisme : d’où vient ce paradoxe ? Pourquoi son apprentissage serait uniquement accessible aux arabo-descendants ? Leïla Izrar reçoit Nada Yafi, interprète, traductrice, directrice du centre de langues de l’IMA, et autrice de « L’arabe langue du monde » (éditions l’Harmattan).RÉFÉRENCES « Pourquoi l’enseignement de l’arabe en France suscite-t-il la polémique ? » de Nada Yafi dans Orient XXI (2018), la Fête de la langue arabe du 13 au 15 décembre à l’IMA.CRÉDITSTarab est un podcast de Binge Audio animé par Leïla Izrar, soutenu par l'Institut du Monde Arabe. Cet épisode a été enregistré au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Victor Dubin. Musique : Waseem et Lamisse. Chargées de production et d’édition : Camille Regache et Diane Jean. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.J’entends le beur, le rebeu et la beurette
28:49|En français, il existe tellement de manières pour désigner un·e arabe sans jamais prononcer le mot. Beur, beurette, rebeu, immigré·e, personne d’origine maghrébine, de « seconde génération »… Quelles sont les origines de chaque terme, et quels imaginaires véhiculent-ils ? Pour parler de la marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983 - devenue « marche des beurs »- , de fétichisation et du hashtag #pasvosbeurettes, Leïla Izrar reçoit la sociologue Nacira Guénif Souilamas, professeure à l’université Paris VIII et autrice de « Des beurettes aux descendantes d’immigrants nord-africains » (Grasset, 2000).ARCHIVES La marche des beurs, reportage France 3 (1983) : https://www.youtube.com/watch?v=T1aMpT4-3FgCRÉDITS Tarab est un podcast de Binge Audio animé par Leïla Izrar, soutenu par l'Institut du Monde Arabe. Cette bande-annonce a été enregistrée au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Victor Dubin. Musique : Waseem et Lamisse. Chargées de production et d’édition : Camille Regache et Diane Jean. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.