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Mexico : la première "ville monde" de l'histoire ? [2/3], avec Serge Gruzinski
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Véritable fourmilière humaine avant et après la conquête, la ville de Mexico s'inscrit au cœur de la mondialisation ibérique au XVIe siècle : "Les origines et les couleurs se mêlent, mais également les langues et les activités, les croyances et les idées. Les êtres et les choses se côtoient comme jamais ils ne l'avaient fait auparavant". Serge Gruzinski présente les mutations d'un monde indien qui intègre les techniques occidentales, ne reste jamais passif au vaste mouvement de la colonisation, ni à ce qui se passe en Espagne. Mexico nous révèle ainsi la coexistence, les affrontements, mais aussi les métissages entre les mondes. Fait majeur le plus souvent oublié, la ville gigantesque est aussi tournée vers l'Asie et l'Afrique. Elle se situe ainsi au cœur des réseaux marchands qui se mettent en place, et participe à l'émergence de la mondialisation.
L’invité : Serge Gruzinski a été chargé de recherche au CNRS et est directeur adjoint du Centre de recherches sur le Mexique, l’Amérique centrale et les Andes. Archiviste paléographe, ancien membre de l’École française de Rome et de la Casa de Velasquez, il est l’auteur de très nombreux ouvrages reconnus sur l’Amérique espagnole et portugaise. Il est notamment l'auteur de Les Quatre Parties du monde. Histoire d'une mondialisation (Seuil, 556 p., 13,95€). Il a récemment publié Quand les Indiens parlaient latin. Colonisation alphabétique et métissage dans l’Amérique du XVIe siècle (Fayard, 320 p., 23 €).
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Les Romains sont-ils devenus grecs ?, avec Gerbert-Sylvestre Bouyssou
35:53|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Les Romains sont-ils devenus grecs ou, au contraire, est-ce que ce sont les Grecs qui sont devenus romains ? Comment la civilisation grecque a-t-elle influencé la civilisation romaine et quelle fut, à l'opposé, l'influence de la romanité sur la Grèce ? Dans cette émission enregistrée à l'occasion des Rendez-vous de l'histoire de Blois 2024, l'historien Gerbert-Sylvestre Bouyssou nous emmène dans la Grèce hellénistique et romaine. Il commence sa réflexion sur l'expression d'Empire gréco-romain, puis la prolonge sur l'universalisme des deux civilisations. Quelles sont, dès lors, leurs différences d'appréciation du monde ou bien leurs conceptions communes ? Comment les empereurs romains s'approprient-ils très concrètement les éléments de la culture grecque ? Quels rôles, enfin, jouent les bibliothèques, la paideia, mais aussi la philosophie grecque dans ces processus d'appropriation ?Notre invité : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s’est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l’histoire politique et à la guerre dans l’Antiquité. Avec Pierre-Olivier Hochard, ils est le co-auteur avec Christophe Chandezon, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D’Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49 €). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceAux origines de l'archéologie, avec Jean-Paul Demoule
45:25|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Afin de répondre au vandalisme des révolutionnaires, le fameux abbé Grégoire (1750-1831) développa la notion de "patrimoine". Son idée était de combattre les destructions et les déprédations des œuvres d'arts perpétrés durant la période la plus sombre de la Révolution. Il s'agissait non seulement lui de défendre le patrimoine existant mais aussi le patrimoine à venir. Une telle idée, en soit, n'était pas nouvelle. On la retrouve dans l'Antiquité grecque (Pausanias) et romaine (Auguste) mais aussi dans l'Antiquité tardive au VIe siècle, chez l'érudit Cassiodore : faisant face aux ruines de Rome, ce dernier cherche les moyens de "les protéger et d'établir un pacte entre passé et présent". Peu à peu, au delà même de la préservation des sources écrites du passé, s'impose l'idée d'une préservation des pierres. On ne parlait pas encore d'archéologie, mais les principes étaient établis. Notre invité : professeur émérite d'archéologie à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Jean-Paul Demoule est aussi membre honoraire de l'Institut universitaire de France et ancien président de l'Inrap. Spécialiste du néolithique et du rôle social de l'archéologie, il est l'auteur de nombreux ouvrages sur le sujet. Il vient de publier avec Alain Schnapp Qui a peur de l'archéologie ? La France face à son passé (Belles Lettres, 346 p., 21,90€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceOrigines et héritages antiques de l'Europe, avec Violaine Sebillotte Cuchet
41:46|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Dans la mythologie grecque, Europe est la fille d'Agénor, roi de Tyr. On la représente le plus souvent avec un taureau blanc, fruit de la métamorphose de Zeus, qui utilise ce subterfuge afin de la séduire et de s'accoupler avec elle. Même si le nom d'Europe fait référence à cette mythologie, il nous est difficile de considérer notre propre Europe occidentale au prisme du monde antique. Pourtant, nous considérons généralement que l'Antiquité nous a transmis des modèles qui fondent aujourd'hui notre conception de l'Europe. Avec une nouvelle Histoire de l'Europe, des historiens ont fait le pari de revenir aux origines. Quand naît l'Europe ? Quel est l’écart qui existe entre notre conception de l’Europe et la conception antique ? Comment aborder cette histoire européenne fortement influencée par les civilisations gréco-romaines, alors qu'elle ne peut se réduire à elles ? Quels sont surtout les legs de l'Europe à notre société contemporaine ? Peut-on d'ailleurs comparer nos propres concepts (démocratie, égalité, etc.) à ceux de l'Antiquité ? Nos invités : Violaine Sebillotte Cuchet est spécialiste de l'Antiquité grecque. Professeur à l'université Paris I Panthéon Sorbonne, elle vient de diriger le premier tome de la collection Histoire de l'Europe (Passés composés, 672 p., 42 €). Benjamin Deruelle est professeur d'histoire moderne à l'université du Québec à Montréal. Il dirige, quant à lui, l'ensemble de la collection de l'Histoire de l'Europe, qui comptera quatre volumes de l'Antiquité à nos jours. ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavocePie XII, la diplomatie du silence ? avec Frédéric Le Moal
51:29|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le 2 mars 2020, le Vatican annonçait l'ouverture des archives du pape Pie XII. Alors que celles de la secrétairerie d'État étaient accessibles en ligne depuis plusieurs années, l'ouverture des papiers "Pie XII" allait permettre à tous les historiens de renouveler leur regard sur l'un des règnes les plus controversés de l'histoire contemporaine. D'origine romaine, Eugenio Pacelli est élu pape en 1939, au seuil de la Seconde Guerre mondiale. Ses silences sur la Shoah sont ainsi considérés comme une faute à la fois morale et politique. Quelle a été la place de la Grande Guerre sur les perceptions du futur Pie XII ? Quel a été son rôle diplomatique à Munich puis à Berlin ? Comment a-t-il participé à l'élaboration de l'encyclique Mit Brennender Sorge (1937) condamnant le nazisme, sous le pontificat de Pie XI ? Pourquoi, enfin, ces silences : étaient-ils délibérés ? Finalement, Pie XII était-il fait pour gouverner dans ce moment si particulier de l'histoire, et a-t-il été à la hauteur de cet événement inouï ? Notre invité : Frédéric Le Moal est historien, spécialiste du fascisme (Histoire du fascisme, Victor-Emmanuel III. Roi d’Italie), professeur au lycée militaire de Saint-Cyr-l’École. Il vient de publier Pie XII. Le pape face au mal (Perrin, 432 p., 25 €). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLes runes divinatoires Vikings, lecture et interprétation [3/3], avec Lucie Malbos
22:19|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/À la différence des civilisations méditerranéennes, les peuples du Nord des époques antique et médiévale ne forment pas une civilisation de l'écrit. Dans son travail quotidien, l'historien avance donc principalement grâce aux découvertes archéologiques. Pourtant, les runes prouvent que le monde scandinave entretenait un lien particulier avec l'écriture. Quand apparaissent-elles ? Qu'est-ce que les chartes et les lois nous disent des organisations politiques ? Quels sont les différents genres littéraires chez les Vikings, et que nous enseignent-ils de leur société ? Est-ce que les sagas sont au monde scandinave ce que L'Iliade est au monde hellénique ? Notre invitée : Ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l’autrice d’une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l’époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle a publié chez Passés composés : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22 €) et Le Monde Viking. Portraits de femmes et d’hommes de l’ancienne Scandinavie chez Tallandier (352 pages, 21,90 €). Avec Les Peuples du Nord, elle rejoint la fameuse collection Anciens mondes chez Belin (640 p., 49 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceQui étaient les Assassins ?, avec Yves Bomati
40:39|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Loin de l’image véhiculée par les récits de Marco Polo dans le Livre des merveilles ou encore de nos jour par un jeu vidéo au titre évocateur, Les Assassins d’Alamût met en lumière les fondements politiques, culturels et religieux qui ont contribué au développement de la secte chiite des ismaéliens nizarites, appartenant en leur temps à l’islam minoritaire.Au Moyen Âge, en Occident, nombreuses furent les fondations d’ordres religieux. Nous en connaissons bien les règles et la discipline. Pourtant, lorsqu’en Orient, au XIe siècle, un jeune Iranien du nom d’Hassan Sabbah fonde l’ordre des Assassins, ses membres sont très rapidement perçus comme des fanatiques et des meurtriers, et ce au-delà de leur territoire, au-delà même de leur temps, jusqu’à nos jours. Les Assassins, terme qui qualifie en réalité les ismaéliens nizarites, apparaissent à la suite d’une crise de succession qui survient à la mort du calife fatimide al-Mustansir, en 1094. Son fils aîné, Nizar, est écarté du pouvoir, mais en Iran le missionnaire Hassan ibn al-Sabbah lui apporte son soutien. Il organise dès lors un mouvement autour de grands maîtres ayant pris pour base la forteresse d’Alamût, dans le nord de l’Iran actuel. Parfois qualifiée de secte, cet ordre religieux se maintient en Orient malgré la puissance de ses opposants venus de l'Empire seldjoukide. Mais les incursions des Mongols et de leur chef Gengis Khan finissent par faire chuter l'ordre des Assassins.L’auteur : Yves Bomati, historien, spécialiste de l’Iran et auteur de L’ Âge d’or de la Perse. L’épopée des Saffavides 1501-1722, rétablit une vision historique de l’ordre des ismaéliens nizarites à travers son ouvrage, Les Assassins d’Alamut (Armand Colin, Paris, 2024, 288 p. 23,90 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLa vie quotidienne au temps des Vikings [2/3], avec Lucie Malbos
20:56|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Contrairement à l'idée reçue, les Vikings ne sont pas seulement un peuple tourné vers le monde maritime. Loin s'en faut. La terre est aussi essentielle dans leur vie quotidienne que l'est la mer : la terre donne du bois pour les bateaux et des céréales pour l'alimentation ; elle permet aussi l'élevage, qui sert autant à se vêtir qu'à se nourrir. Quelles étaient d'ailleurs les conditions de subsistances de ces peuples du Nord ? Peut-on se représenter de façon précise leur habitat ? Comment la hiérarchie sociale était-elle structurée ? Est-ce que les frontières entre les catégories sociales étaient mouvantes, notamment pour les esclaves ? Quel était enfin le rôle du thing dans la gestion de la communauté ? Notre invitée : Ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l’autrice d’une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l’époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle a publié chez Passés composés : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22€) et Le Monde Viking. Portraits de femmes et d’hommes de l’ancienne Scandinavie chez Tallandier (352 pages, 21,90€). Avec Les Peuples du Nord, elle rejoint la fameuse collection Anciens mondes chez Belin (640 p., 49 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLe blé : une céréale qui féconde les empires et les révolutions, avec Alessandro Stanziani
51:03|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/La guerre en Ukraine, le printemps arabe ou la montée du protectionnisme et du nationalisme au aux États-Unis : pour comprendre ces événements, la question du blé reste un impensé, alors même que son importance est déterminante. Comment expliquer le rôle stratégique occupé par cette céréale ?Pour répondre à cette question, Alessandro Stanziani offre une réflexion sur le temps long à travers le prisme du blé, en associant histoire économique, politique, sociale et environnementale. Dans cette perspective originale, l'historien démontre l’importance consubstantielle du blé dans la construction des États modernes européens et eurasiatiques. Moteur de l'expansion territoriale et des conquêtes coloniales, le blé constitue un paramètre décisif pour appréhender l'extermination des peuples autochtones aux Amériques et dans les steppes d’Eurasie entre le XVIIe et le XIXe siècle.L’impact du blé se mesure aussi dans les bouleversements politiques et économiques qui secouent le Vieux Continent. À la fin du siècle des Lumières, les spéculations et la mise en place des marchés céréaliers sont pointées comme responsables des famines et des révoltes qui aboutissent parfois à de véritables révolutions. Pourquoi certains États parviennent-ils à se maintenir tandis que d’autres s'effondrent ? Comment les conditions de travail des paysans ont-elles évolué ? Peut-on expliquer les troubles politiques grâce au climat ? Quelles ont été les conséquences de l’industrialisation et de l’accélération des échanges ?L’invité : Directeur d’études à l’EHESS et directeur de recherche au CNRS, Alessandro Stanziani est spécialiste d’histoire économique. Il est l'auteur d’une trentaine d’ouvrages, comme Les Métamorphoses du travail contraint. Une histoire longue du monde d'après (Presses de Sciences Po, 2020, 336 p., 24€) ou Capital Terre (Payot, 2021, 432 p., 24€. Au micro de Storiavoce, il présente son dernier livre : Les guerres du blé. Une éco-histoire écologique et géopolitique (La Découverte, 2024, 344 p., 22€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceDivinités et mythologies nordiques : Odin, Thor, Loki... [1/3], avec Lucie Malbos
25:28|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Grâce aux héros Marvel, le monde des dieux vikings suscite un intérêt renouvelé dans le grand public. Odin, Thor ou encore Loki nous semblent ainsi familiers. Ils reflètent nos joies et nos peurs, nos plaisirs et nos peines. Autrement dit, ils sont proches de ce que nous sommes au quotidien. Pourtant, la réalité du fait religieux des peuples du Nord reste difficile à appréhender, faute de sources suffisantes. Longtemps considéré à travers un prisme chrétien, le polythéisme scandinave est étroitement lié à la nature dans une forme d'animisme. Il est aussi pluriel et mouvant. La religion scandinave possède-t-elle une dimension civique comme sous l'Empire romain ? Quels sont les cultes rendus aux dieux, et qui les célèbre ? Comment, enfin, le christianisme a-t-il transformé la société et les croyances ?Notre invitée : Ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégée et docteure en histoire, Lucie Malbos est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’université de Poitiers et membre du CESCM. Elle est l’autrice d’une thèse remarquée, publiée sous le titre Les Ports des mers nordiques à l’époque viking (VIIe-Xe siècle). Elle a publié chez Passés composés : Harald à la Dent bleue, viking, roi, chrétien (288 pages, 22€) et Le Monde Viking. Portraits de femmes et d’hommes de l’ancienne Scandinavie chez Tallandier (352 pages, 21,90€). Avec Les Peuples du Nord, elle rejoint la fameuse collection Anciens mondes chez Belin (640 p., 49 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce