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Storiavoce
Maïmonide : entre judaïsme, islam et christianisme, avec Alberto Manguel
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Considéré comme l'un des plus grands intellectuels de l'époque médiévale, Maïmonide fut à la fois un philosophe, un théologien et un médecin réputé dans le monde arabe. Né à Cordoue en 1138, il a tout d'abord vécu au carrefour des trois cultures islamique, juive et chrétienne d'Al-Andalus. Cependant, le rabbin qu'il fut dut emprunter à plusieurs reprises les routes de l'exil : de Cordoue au Caire, en passant par Fès et la Palestine. Il eut ainsi une vie aussi agitée et douloureuse que riche sur le plan intellectuel, tant et si bien que son influence rayonne jusqu'à nos jours. Dans le cadre de son partenariat avec la VIIe édition du Festival des Langues classiques de Versailles et les éditions Les Belles Lettres, Storiavoce reçoit l'écrivain argentino-canadien Alberto Manguel, auteur de Maïmonide. La foi dans la Raison.
L'invité : auteur de nombreux ouvrages, dont une célèbre Histoire de la lecture, Alberto Manguel est écrivain, traducteur et éditeur. Véritable esprit encyclopédique, il vient de publier Maïmonide. La foi dans la Raison (Les Belles Lettres, 257 p., 15,50 €).
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Guerre en Ukraine : l'historien face au présent, avec Michel Goya
46:26|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Février 2022 : sous le regard interdit des observateurs internationaux, la Russie envahissait l'Ukraine. Depuis plus de 3 ans, le conflit s'enlise et bouleverse les équilibres géopolitiques et économiques à l’échelle du globe. Comment comprendre ce basculement d’une invasion éclair vers une guerre de position ? Comment l’histoire est-elle manipulée par les deux belligérants comme mobilisation interne et justification à l’adresse de la communauté internationale ? Quelles sont les racines du conflit dans l’histoire russo-ukrainienne ? Et, surtout, quel est le rôle de l'historien face à des événements encore en cours ? Au micro de Storiavoce, Michel Goya, ancien colonel de marine et historien spécialiste du fait militaire, propose de raconter une histoire immédiate du conflit. La méthodologie de l’historien devient alors un outil précieux pour traiter l’abondance de sources qui caractérise les conflits contemporains. Sa perspective historique permet aussi de contextualiser et d'analyser les opérations militaires en cours par une approche comparative avec d’autres conflits du passé. Conjuguant son expérience d’historien et de militaire, il propose une analyse éclairante des raisons de l’enlisement du conflit et témoigne du rôle décisif de l’historien face au présent. L’invité : Ancien colonel des troupes de marine et docteur en histoire, Michel Goya est un spécialiste de l’histoire militaire. Il a coécrit, avec Jean Lopez, historien de l'Armée rouge, et publié aux éditions Perrin L’Ours et le renard. Histoire immédiate de la guerre en Ukraine (320 p., 21€). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/StoriavoceQui était Philippe le Bon, le duc qui ne voulait pas être roi ? [1/3]
23:46|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Grand duc d’Occident, Philippe le Bon (1396-1467) porta l’État bourguignon à son apogée après l’avoir consolidé et renforcé. Petit-fils de Philippe le Hardi et fils de Jean sans Peur, il fut également le fondateur de l’ordre de la Toison d’or. Entouré d’une cour brillante, il fit construire ou embellir ses résidences, de Dijon à Bruges, de Lille à Bruxelles, jusqu’à Gand. Quelle fut son éducation ? Pourquoi ne connut-il les champs de bataille que si tardivement ? Peut-on dire qu’il fit preuve d’imprudence lors des combats ? Quelle fut la place de son conseil dans le gouvernement du duché, et quel rôle joua sa troisième épouse, Isabelle de Portugal ? Dans ce premier volet de notre nouvelle série des Cours d’histoire, Bertrand Schnerb nous présente ce duc qui ne voulut pas être roi.L'invité : Bertrand Schnerb est professeur émérite de l'université de Lille. Médiéviste, il est spécialiste de l'État bourguignon. Auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, il vient de publier un magistral et définitif Philippe le Bon, le duc de Bourgogne qui ne voulut pas être roi chez Tallandier (974 p., 31,90€). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavocePavie 1525 : l'honneur perdu de François Ier, avec Jean-Marie Le Gall
42:06|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Après 1515, le roi se doit d'affirmer la puissance du royaume de France face à l'empereur Charles Quint, maître de vastes territoires qui s'étendent de la péninsule Ibérique aux Pays-Bas. Les guerres d'Italie en sont le moyen le plus direct. La question successorale prend alors une dimension d'affirmation monarchique.Pavie n'est donc pas qu'une cinglante défaite. Il s'agit d'une bataille européenne, au cours de laquelle se nouent des alliances stratégiques qui marquent un soutien ou une opposition à l'empire des Habsbourg.Fait prisonnier de Charles Quint le 24 février 1525, le souverain est conduit à Madrid. C'est dans cette même ville qu'est signé le traité qui met fin au conflit et oblige le roi à renoncer aux territoires bourguignons.L'auteur : Jean-Marie Le Gall, professeur d'histoire moderne à l'université Paris I Sorbonne, est spécialiste de la Renaissance, en particulier des questions religieuses et de la symbolique. Après Comment la confiance vient aux princes. Les rencontres princières 1495-1788, il vient de publier L' honneur perdu de François Ier. (Pavie, 1525, Puf, 2025, 556 p., 26 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceDe Gaulle a-t-il modernisé la France ? [3/3], avec Arnaud Teyssier
24:33|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/"On me reproche de ne pas m'intéresser à l'économie alors que j'y consacre plus de la moitié de mon temps" Cette phrase du général de Gaulle dit, s'il en est, l'importance qu'il accordait autant au secteur économique qu'à l'industrie en général. Sa vision va même bien au-delà puisqu'elle inclut une politique sociale et éducative. De Gaulle, en quelque sorte, entretenait une vision holistique du bien commun. Tout en héritant de la IVe République, la Ve République ouvre une nouvelle ère, qui ne sera pas exempte d'échecs, mais aussi de paradoxes voire de contradictions qui s'exprimeront dans la rue en 1968.L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, Arnaud Teyssier a collaboré avec Philippe Séguin et a été le directeur du Centre d’études et de prospective du ministère de l’Intérieur de 2003 à 2008. Professeur à Paris I de 2006 à 2014, il est depuis 2015 professeur à l’École normale supérieure et codirecteur de la Prép’ENA Paris I-ENS, où il enseigne la culture générale ; il est également inspecteur général de l’Administration, administrateur de l’Institut d’études avancées de Nantes et conseiller scientifique de Futuribles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Charles Péguy, Richelieu, Philippe Séguin. Le remords de la droite. Il vient de publier aux éditions Perrin De Gaulle. L'angoisse et la grandeur (656 p., 26 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceJésus at-il vraiment existé ?, avec Bruno Bioul
46:28|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Encore de nos jours, l'historicité de Jésus est remise en cause, alors que l'on peut très bien croire en son historicité, sans adhérer au message de foi du christianisme. Le dernier exemple en date est celui bien connu de Michel Onfray, qui, dans son ouvrage Théorie sur Jésus , reprend une thèse ancienne présentant Jésus comme un personnage mythologique, et donc un pur concept. Cette thèse mythiste est ici expliquée par l'archéologue et historien Bruno Bioul, auteur d'un livre intitulé Contre-théorie de Jésus, qui explique aussi pourquoi cette théorie n'est plus peu reconnue par la très grande majorité des historiens.L'invité : Bruno Bioul est agrégé et chargé d'enseignement à l'université de Bourgogne. Il a été pendant plus de 25 ans rédacteur en chef de plusieurs revues d'histoire et d'archéologie, comme Archéologia ou Archéothéma. Il vient de publier chez L'Harmattan Contre-théorie de Jésus. Réfutation ciblée de la théorie mythiste de M. Onfray (216 pages, 23 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce1958-1962 : l'angoisse du général De Gaulle [2/3], avec Arnaud Teyssier
27:05|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/En 1958, un jeune haut fonctionnaire, Michel Massenet, publie un livre au titre révélateur : L'angoisse au pouvoir. En effet, voir en De Gaulle un homme porté par les certitudes, notamment celle d'une réussite évidente dès son arrivée au pouvoir, serait une erreur. De fait, la réalité des événements et du caractère même du général laisse entrevoir que tout fut plus complexe. Il existe dans l'histoire une part d'imprévisibilité, et l'homme du 18-juin le sait trop bien. En outre, De Gaulle était convaincu qu'il arrivait beaucoup trop tard. Dans cette émission, nous suivons le général dans l'élaboration d'une nouvelle constitution, mais aussi dans le règlement de la guerre d'Algérie. L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, Arnaud Teyssier a collaboré avec Philippe Séguin et a été le directeur du Centre d’études et de prospective du ministère de l’Intérieur de 2003 à 2008. Professeur à Paris I de 2006 à 2014, il est depuis 2015 professeur à l’École normale supérieure et codirecteur de la Prép’ENA Paris I-ENS, où il enseigne la culture générale ; il est également inspecteur général de l’Administration, administrateur de l’Institut d’études avancées de Nantes et conseiller scientifique de Futuribles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Charles Péguy, Richelieu, Philippe Séguin. Le remords de la droite. Il vient de publier aux éditions Perrin De Gaulle. L'angoisse et la grandeur (656 p., 26 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceComment l'Histoire éclaire notre présent, avec Guillaume Perrault
49:43|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le mot de Cicéron sur l'histoire maîtresse de vie et de vérité est bien connu. Il a traversé les âges et a été repris, adapté, reformulé par de nombreux penseurs. Descartes affirmait ainsi : "Je ne vois pas que l'histoire puisse servir à autre chose qu'à nous apprendre à bien juger du présent et à prévoir l'avenir." Voltaire, de son côté, estimait que l'histoire était une philosophie de l'action. Quant à Kierkegaard, il mettait en lumière la complémentarité entre la projection vers l'avenir et la compréhension du passé : "La vie doit être vécue en regardant vers l'avenir, mais elle ne peut être comprise qu'en se retournant vers le passé." Au cours de cette émission, le journaliste et historien Guillaume Perrault évoque le rôle de l'histoire dans nos sociétés : comment contribue-t-elle à forger une identité collective ? Dans quelle mesure nous permet-elle de comprendre les structures et les dynamiques de notre société actuelle ? L'histoire est-elle un antidote contre les idéologies ? L'invité : Diplômé de Sciences Po Paris, école où il enseigne désormais aujourd'hui, Guillaume Perrault est journaliste au Figaro en charge des questions historiques. Il vient de publier Voyages dans l'histoire de France (Tempus, 352 p., 10 €), qui constitue un recueil d'articles historiques en lien avec notre propre actualité. ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceL'entre-deux-guerres du colonel De Gaulle [1/3], avec Arnaud Teyssier
25:12|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Dans ses Mémoires de guerre, le général De Gaulle évoque très brièvement la période de l'entre-deux-guerres. Celle-ci est pourtant essentielle pour comprendre l'homme et surtout son destin qui se joue en 1939-1940. De Gaulle est un homme qui a besoin d'action. Persuadé que la France va devoir se battre prochainement, il estime que la préparation d'un nouvel affrontement doit être la priorité de la France. Dans cette émission, nous découvrons quels furent les liens du colonel de Gaulle avec le maréchal Pétain, les différentes affectations qui lui permettent d'écrire et de parfaire sa pensée à la fois militaire, politique et historique. En effet, Charles de Gaulle n'est pas simplement un homme issu des rangs de l'armée, il cultive aussi une vision de la France et de son destin qui se dessine pendant toute cette période.L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, Arnaud Teyssier a collaboré avec Philippe Séguin et a été le directeur du Centre d’études et de prospective du ministère de l’Intérieur de 2003 à 2008. Professeur à Paris I de 2006 à 2014, il est depuis 2015 professeur à l’École normale supérieure et codirecteur de la Prép’ENA Paris I-ENS, où il enseigne la culture générale ; il est également inspecteur général de l’Administration, administrateur de l’Institut d’études avancées de Nantes et conseiller scientifique de Futuribles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Charles Péguy, Richelieu, Philippe Séguin. Le remords de la droite. Il vient de publier aux éditions Perrin De Gaulle. L'angoisse et la grandeur (656 p., 26 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceQui était Nabuchodonosor, roi de Babylone ? avec Josette Elayi
54:01|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Rare sont les souverains babyloniens dont l’héritage a su se frayer un chemin jusqu’à nous. Aux côtés d’Hammurabi, Nabuchodonosor fait partie de ces figures qui peuplent encore l’imaginaire collectif plusieurs millénaires après leur règne.La porte d’Ishtar, les jardins suspendus de Babylone ou encore la ziggurat colossale dédiée au dieu Marduk - inspirant la tour de Babel - ont contribué à la longévité de la légende d’un roi bâtisseur et puissant. L’envers de cette légende dorée s’incarne dans les sources bibliques, qui dépeignent un tyran cruel et orgueilleux responsable de la déportation des Judéens et de la destruction du temple de Jérusalem.Dans cet épisode des Grands Entretiens, l’historienne Josette Elayi confronte Nabuchodonosor II à sa légende afin de retracer, au plus près de la vérité historique, le règne de ce roi du Proche-Orient. Était-il particulièrement cruel et tyrannique par rapport aux autres souverains de son temps ? Peut-on qualifier sa politique militaire expansionniste ? Sa capitale était-elle le reflet d’un orgueil démesuré ? Comment son action politique a-t-elle apporté la prospérité économique en Babylonie tout en condamnant l’empire à sa chute après son règne ? L’invitée : Josette Elayi est historienne de l’Antiquité, chercheuse honoraire au CNRS et spécialiste de la Phénicie et du Proche-Orient ancien. Au micro de Storiavoce, elle présente son dernier livre Nabuchodonosor, roi de Babylone entre histoire et légende (Perrin, 320 p., 22€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce