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Storiavoce
Pavie 1525 : l'honneur perdu de François Ier, avec Jean-Marie Le Gall
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Après 1515, le roi se doit d'affirmer la puissance du royaume de France face à l'empereur Charles Quint, maître de vastes territoires qui s'étendent de la péninsule Ibérique aux Pays-Bas. Les guerres d'Italie en sont le moyen le plus direct. La question successorale prend alors une dimension d'affirmation monarchique.
Pavie n'est donc pas qu'une cinglante défaite. Il s'agit d'une bataille européenne, au cours de laquelle se nouent des alliances stratégiques qui marquent un soutien ou une opposition à l'empire des Habsbourg.
Fait prisonnier de Charles Quint le 24 février 1525, le souverain est conduit à Madrid. C'est dans cette même ville qu'est signé le traité qui met fin au conflit et oblige le roi à renoncer aux territoires bourguignons.
L'auteur : Jean-Marie Le Gall, professeur d'histoire moderne à l'université Paris I Sorbonne, est spécialiste de la Renaissance, en particulier des questions religieuses et de la symbolique. Après Comment la confiance vient aux princes. Les rencontres princières 1495-1788, il vient de publier L' honneur perdu de François Ier. (Pavie, 1525, Puf, 2025, 556 p., 26 €).
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La Wehrmacht, vérités et légendes, avec Jean Lopez
49:14|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/[Rediffusion] Porté par de nombreux historiens depuis Jacques Benoist-Méchin, le mythe d'une Wehrmacht invincible a longtemps perduré. Certes, l’armée allemande bénéficiait d’une excellence tactique, d’un encadrement de qualité et d’une grande souplesse dans l’emploi des chars et de l’aviation. Pourtant, il est essentiel de rétablir la vérité historique en s’interrogeant sur des points fondamentaux : quelle était réellement la valeur de cette armée depuis le XVIIIe siècle ? Quelle a été la contribution de l’Allemagne à l’art militaire ? Quel rôle occupaient les officiers dans l’appareil militaire ? Et comment faut-il interpréter les victoires de la Wehrmacht en Pologne (1939) et en France (1940) ?Dans cette émission, l’historien Jean Lopez revisite ces questions et apporte un éclairage nouveau, mettant ainsi un terme à la légende de la première armée du monde.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLa Seconde Guerre mondiale : mythes, réalités et fractures, avec Olivier Wieviorka
01:10:44|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ [Rediffusion] La Seconde Guerre mondiale demeure un conflit entouré de mythes et d’interprétations multiples. Dans cet épisode, l’historien Olivier Wieviorka, auteur de Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale, propose un regard neuf sur ses origines, son ampleur et ses conséquences sociales et politiques.Tout d’abord, il interroge les racines du conflit : faut-il les chercher dans le traité de Versailles, ou s’inscrivent-elles dans une vision plus large, comme l’évoquait le général de Gaulle en parlant d’une nouvelle « guerre de Trente Ans » ? Existe-t-il une continuité entre Guillaume II et Hitler ? Quelle fut la portée réelle de la politique d’appeasement, et en quoi l’échec de la sécurité collective a-t-il rendu la guerre inévitable ? Une action préventive aurait-elle pu empêcher la catastrophe ?Au-delà de ces questions, Olivier Wieviorka explore la nature même du conflit. Peut-on réellement parler de « Seconde Guerre mondiale » ? Si l'expression s’impose aujourd’hui, son évidence est remise en question selon les perspectives nationales et géographiques. La guerre a-t-elle touché tous les continents avec la même intensité ? À partir de quel moment acquiert-elle une dimension véritablement mondiale ? Faut-il aussi la considérer comme une guerre idéologique, opposant les totalitarismes aux idéaux universalistes des Alliés ? Enfin, quelle fut la place des pays neutres dans cette conflagration planétaire ?Mais ce conflit ne se limite pas aux seuls affrontements militaires. Contrairement à la Première Guerre mondiale, où les sociétés civiles avaient largement soutenu leurs gouvernements, la Seconde Guerre mondiale révèle des fractures internes profondes : tensions sociales, montée du racisme, déclassement économique, oppositions politiques... L’unité nationale apparaît alors comme une illusion. Même face à l’extermination des Juifs par l’Allemagne nazie, les Alliés et les pays neutres restent passifs, malgré des informations confirmant les massacres dès 1941.À travers cette analyse, Olivier Wieviorka déconstruit bien des idées reçues et éclaire d’un jour nouveau l’histoire de ce conflit mondial, reprenant à son compte les mots de Raymond Aron : « Les hommes font leur histoire, mais ils ne savent pas l’histoire qu’ils font. »***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/StoriavoceComment la France a vécu sous l'Occupation allemande, avec Eric Alary
47:04|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ [Rediffusion] Le 14 juin 1940, l'armée allemande entre dans Paris, marquant le début de quatre longues années d’Occupation. Vue du côté allemand, cette période commence comme un rêve de puissance, nourri par les profits, l’abondance et un certain engouement pour les évasions culturelles. Pourtant, au fil du temps, l’obsession du contrôle s’installe, conduisant les occupants à un jusqu’au-boutisme meurtrier, accentué par l’enchaînement des défaites militaires. Côté français, la peur s’impose dès les premiers jours. Après le traumatisme de l’exode, la population se retrouve soumise à des restrictions sévères, tandis que l’économie du pays est méthodiquement pillée par l’occupant. Si la collaboration politique s’avère un échec, la collaboration économique, elle, fonctionne à plein régime, ne servant que les intérêts du Reich. Dans cette émission, l’historien Éric Alary revient sur cette sombre période, entre oppression, résistance et survie. ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/StoriavoceJérusalem 1900 : la ville sainte à l'âge des possibles, avec Vincent Lemire
49:56|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Pour qualifier la Palestine ottomane, l’historien Tom Segev décrit “une province reculée, sans loi ni administration. La vie s’y déroulait au ralenti, dans le carcan de la tradition et au rythme du chameau.” Pourtant, comme le reste de l'Empire ottoman, elle s'inscrit dans un mouvement de modernisation. À Jérusalem, les institutions politiques pluri-confessionnelles veillent au développement des infrastructures publiques : hôpital, pharmacie, et même une gare depuis 1892. Loin d’être une ville éternellement fragmentée depuis les croisades, Jérusalem abrite une communauté citadine dont les catégories sont fluides, mouvantes et complexes. La ville sainte vers 1900 est faite d’équilibre et de conflictualité, mais pas forcément selon les lignes de fractures actuelles. Comment les différentes communautés religieuses, culturelles et nationales coexistent-elles et administrent-elles ensemble la vie publique ? Quel a été l'impact de la révolution des jeunes-turcs sur la ville sainte ? Comment les débuts de l'idéologie sioniste sont-ils reçu par les citadins ? Pourquoi le nationalisme palestinien émerge-t-il en opposition à l'ottomanisme ? Au micro de Storiavoce, l’historien Vincent Lemire dévoile une histoire renouvelée de Jérusalem sans fatalisme, à un moment où tout était encore possible. L’invité : Historien spécialiste de Jérusalem et professeur à l’université Paris-est Gustave-Eiffel, Vincent Lemire travaille à la diffusion de l’histoire de la ville sainte par la publication d’une bande dessinée Histoire de Jérusalem (Les Arènes, 256 p., 27€) et par le projet européen “Open Jerusalem”, qui partage ses archives municipales en libre accès. Il a écrit Jérusalem 1900. La ville sainte à l’âge des possibles (Dunod poche, 336 p., 9€90). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/StoriavoceQuand a eu lieu la fin de l'Antiquité ? avec Sylvain Destephen
46:44|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Depuis que l'histoire est découpée en tranches, la date de 476 marque généralement la fin de l'Antiquité. En effet, le 4 septembre, le chef hérulien Odoacre dépose l'empereur Romulus Augustule, âgé de 14 ans, à Ravenne. Ironiquement, ce dernier porte les noms de Romulus (fondateur légendaire de Rome) et d'Auguste (premier empereur). Cette date constitue donc la fin institutionnelle de l'Empire romain : Odoacre renvoie les insignes impériaux à Constantinople, reconnaissant l'autorité unique de l'empereur d'Orient Zénon. Or, la date de 542, à bien des égards, semble bien plus pertinente pour illustrer le passage d'une époque à l'autre. Historien de l'Antiquité, Sylvain Destephen nous décrit ce tournant à la fois politique, militaire, diplomatique, religieux et culturel.L'invité : Sylvain Destephen est historien de l'Antiquité tardive. Il enseigne à l'Université Caen-Normandie. Il vient de publier 542 : la fin de l'Antiquité (PUF, 23 p., 16€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceMunich 1938 : le prologue d'une tragédie mondiale, avec Maurizio Serra
44:26|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ [Rediffusion] Symbole de la capitulation des démocraties française et britannique face à la montée du totalitarisme allemand, les accords de Munich, signés en septembre 1938, scellent le sort de l’Europe à la veille du chaos. Conclues quelques semaines seulement après l’Anschluss, ces négociations précipitent le continent dans l’abîme. Dans son ouvrage magistral, Munich 1938, la paix impossible, Maurizio Serra revient d’abord sur l’héritage politique laissé par la Grande Guerre. Il dresse ensuite le portrait des principaux acteurs de ce drame, dont la Tchécoslovaquie fut la victime expiatoire.Qui était vraiment Neville Chamberlain ? Peut-on le considérer comme l’unique artisan de la politique d’apaisement envers l’Allemagne ? Quel rôle a joué la France sous la direction d’Édouard Daladier ? Comment Mussolini a-t-il su tirer parti de cette crise pour en faire son dernier succès diplomatique ? Enfin, pourquoi Hitler a-t-il abandonné le plan radical de Ribbentrop, préférant une approche plus insidieuse pour mener à bien ses ambitions expansionnistes ?Dans cette émission, l’auteur éclaire ces questions avec une analyse fine et nuancée, offrant une nouvelle lecture de ce moment clé de l’histoire contemporaine.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/StoriavoceQui était Anne d'Autriche ? avec Joël Cornette
48:53|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Née en Espagne en 1601, peu de jours avant la naissance de Louis XIII, Anne d'Autriche est partie à l'âge de 14 ans épouser le jeune prince afin d'entretenir les liens entre les deux royaumes de part et d'autre des Pyrénées. Sa vocation était alors de donner un héritier à la couronne de France. Le destin en décida autrement : la vie d'Anne d'Autriche est tellement riche qu'elle aurait pu être l'héroïne de plusieurs romans. Elle fut à la fois une femme rejetée par son mari, une reine soupçonnée d'intelligence avec l'ennemi, une régente absolue selon l'expression de Voltaire, et une mère aimante qui donna tout pour son fils Louis XIV dans un temps de crise : la Fronde. Le grand historien Joël Cornette lui consacre une biographie qui, "par-delà les polémiques et les dénigrements dont on l’a souvent accablée, la restitue telle qu’elle fut. En majesté."L'invité : Professeur émérite à l'université Paris 8-Vincennes, Joël Cornette est l’auteur de nombreux ouvrages sur la France d’Ancien Régime, dont La Mort de Louis XIV (Gallimard, 2015) et une récente biographie d’Anne de Bretagne (Gallimard, 2021). Il a reçu le grand prix d’histoire de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre. Il vient de publier Anne d'Autriche. La régente absolue chez Gallimard, (496 p., 25,50 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/StoriavocePhilippe le Bon contre Jeanne d'Arc, avec Bertrand Schnerb
14:49|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ 1430 : au cours du siège de Compiègne, Jeanne d'Arc est capturée alors qu'elle tentait de repousser les Anglo-Bourguignons qui assiégeaient la ville. Quel est le rôle de Philippe le Bon dans cette capture ? Est-ce que le duc avait déjà eu un contact avec la Pucelle et, à la suite de cette capture, l'a-t-il d'ailleurs rencontrée ? Pour nous, Français, le fameux duc est éternellement attaché à un acte contre la volonté de la Providence. Pourtant, Philippe le Bon fut un dévot et un grand prince catholique. Homme bienveillant en société et charitable, il fut l'un des fervents partisans d'une nouvelle croisade. En outre, alors que le grand schisme d'Occident touchait à sa fin, Philippe a été un défenseur des prérogatives du pape. L'invité : Bertrand Schnerb est professeur émérite de l'université de Lille. Médiéviste, il est spécialiste de l'État bourguignon. Auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, il vient de publier un magistral et définitif Philippe le Bon, le duc de Bourgogne qui ne voulut pas être roi chez Tallandier (974 p., 31,90€). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLa Bourgogne dans la guerre guerre de Cent Ans, avec Bertrand Schnerb [2/3]
18:52|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Dans nos représentations, la Bourgogne est intimement liée à l'Angleterre dans la guerre de Cent Ans. Pourtant, les relations entre les deux protagonistes sont loin d'être apaisées, tandis que celles entre la France et la Bourgogne ne forment pas une suite ininterrompue d'affrontements. Le règne de Philippe le Bon nous révèle ainsi cette complexité et cette nuance propre à tous les événements qui s'inscrivent sur le temps long. Pourtant, l'avènement de Philippe le Bon a lieu à la suite de l'assassinat de son père, Jean sans Peur, par des partisans du dauphin, futur Charles VII, en 1419. Comment ce moment politique influence-t-il l'action du nouveau duc de Bourgogne ? Quelle est la place des liens familiaux dans les rapports entre le roi de France et Philippe de Bourgogne ? Comment l'alliance anglaise permet-elle au duc d'asseoir sa domination sur son duché ? Quels sont les éléments qui amènent Philippe à signer la paix d'Arras en 1435 ? L'invité : Bertrand Schnerb est professeur émérite de l'université de Lille. Médiéviste, il est spécialiste de l'État bourguignon. Auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, il vient de publier un magistral et définitif Philippe le Bon, le duc de Bourgogne qui ne voulut pas être roi chez Tallandier ( 974 p., 31,90€). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce