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Storiavoce
1848 : la révolution qui mène à la République, avec Marie-Hélène Baylac
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Février 1848. Sur fond de crise économique et de rejet du vote censitaire, différents courants politiques font alliance pour renverser Louis-Philippe. Si les orléanistes ne souhaitent pas un véritable changement de régime, c’est bien à une révolution et la proclamation de la République qu’aboutissent les révoltes parisiennes. Les Républicains modérés et radicaux constituent un gouvernement provisoire, qui cherche à appliquer concrètement les principes égalitaires de la Révolution de 1789 : abolition de l’esclavage, instauration du suffrage universel masculin et rétablissement de la liberté d’expression. Cependant, une révolution réussie ne signifie pas la fin des fractures idéologiques. C’est à cette période que se structure la division encore opérante aujourd’hui entre la gauche et la droite autour de la question sociale. Cette fracture explique-t-elle la courte durée de ce nouveau régime républicain ? Comment est-il reçu hors de la capitale ? Comment, en seulement quelques années, passe-t-on d’une République au retour de l’Empire avec Napoléon III ?
L’invitée : Ancienne élève de l’École normale supérieure, Marie-Hélène Baylac est historienne et agrégée d’histoire. Spécialiste de la période révolutionnaire et du XIXe siècle, elle a également écrit plusieurs biographies comme Louise Michel (Perrin, 428 p., 23,50 €) ou Agatha Christie (Perrin Tempus, 432 p. 10 €). Au micro de Storiavoce, elle présente son livre La Peur du peuple. Histoire de la IIe République. 1848-1852 (Perrin Tempus, 2024, 576 p., 10 €).
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1958-1962 : l'angoisse du général De Gaulle [2/3], avec Arnaud Teyssier
27:05|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/En 1958, un jeune haut fonctionnaire, Michel Massenet, publie un livre au titre révélateur : L'angoisse au pouvoir. En effet, voir en De Gaulle un homme porté par les certitudes, notamment celle d'une réussite évidente dès son arrivée au pouvoir, serait une erreur. De fait, la réalité des événements et du caractère même du général laisse entrevoir que tout fut plus complexe. Il existe dans l'histoire une part d'imprévisibilité, et l'homme du 18-juin le sait trop bien. En outre, De Gaulle était convaincu qu'il arrivait beaucoup trop tard. Dans cette émission, nous suivons le général dans l'élaboration d'une nouvelle constitution, mais aussi dans le règlement de la guerre d'Algérie. L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, Arnaud Teyssier a collaboré avec Philippe Séguin et a été le directeur du Centre d’études et de prospective du ministère de l’Intérieur de 2003 à 2008. Professeur à Paris I de 2006 à 2014, il est depuis 2015 professeur à l’École normale supérieure et codirecteur de la Prép’ENA Paris I-ENS, où il enseigne la culture générale ; il est également inspecteur général de l’Administration, administrateur de l’Institut d’études avancées de Nantes et conseiller scientifique de Futuribles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Charles Péguy, Richelieu, Philippe Séguin. Le remords de la droite. Il vient de publier aux éditions Perrin De Gaulle. L'angoisse et la grandeur (656 p., 26 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceComment l'Histoire éclaire notre présent, avec Guillaume Perrault
49:43|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le mot de Cicéron sur l'histoire maîtresse de vie et de vérité est bien connu. Il a traversé les âges et a été repris, adapté, reformulé par de nombreux penseurs. Descartes affirmait ainsi : "Je ne vois pas que l'histoire puisse servir à autre chose qu'à nous apprendre à bien juger du présent et à prévoir l'avenir." Voltaire, de son côté, estimait que l'histoire était une philosophie de l'action. Quant à Kierkegaard, il mettait en lumière la complémentarité entre la projection vers l'avenir et la compréhension du passé : "La vie doit être vécue en regardant vers l'avenir, mais elle ne peut être comprise qu'en se retournant vers le passé." Au cours de cette émission, le journaliste et historien Guillaume Perrault évoque le rôle de l'histoire dans nos sociétés : comment contribue-t-elle à forger une identité collective ? Dans quelle mesure nous permet-elle de comprendre les structures et les dynamiques de notre société actuelle ? L'histoire est-elle un antidote contre les idéologies ? L'invité : Diplômé de Sciences Po Paris, école où il enseigne désormais aujourd'hui, Guillaume Perrault est journaliste au Figaro en charge des questions historiques. Il vient de publier Voyages dans l'histoire de France (Tempus, 352 p., 10 €), qui constitue un recueil d'articles historiques en lien avec notre propre actualité. ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceL'entre-deux-guerres du colonel De Gaulle [1/3], avec Arnaud Teyssier
25:12|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Dans ses Mémoires de guerre, le général De Gaulle évoque très brièvement la période de l'entre-deux-guerres. Celle-ci est pourtant essentielle pour comprendre l'homme et surtout son destin qui se joue en 1939-1940. De Gaulle est un homme qui a besoin d'action. Persuadé que la France va devoir se battre prochainement, il estime que la préparation d'un nouvel affrontement doit être la priorité de la France. Dans cette émission, nous découvrons quels furent les liens du colonel de Gaulle avec le maréchal Pétain, les différentes affectations qui lui permettent d'écrire et de parfaire sa pensée à la fois militaire, politique et historique. En effet, Charles de Gaulle n'est pas simplement un homme issu des rangs de l'armée, il cultive aussi une vision de la France et de son destin qui se dessine pendant toute cette période.L'invité : Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, Arnaud Teyssier a collaboré avec Philippe Séguin et a été le directeur du Centre d’études et de prospective du ministère de l’Intérieur de 2003 à 2008. Professeur à Paris I de 2006 à 2014, il est depuis 2015 professeur à l’École normale supérieure et codirecteur de la Prép’ENA Paris I-ENS, où il enseigne la culture générale ; il est également inspecteur général de l’Administration, administrateur de l’Institut d’études avancées de Nantes et conseiller scientifique de Futuribles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Charles Péguy, Richelieu, Philippe Séguin. Le remords de la droite. Il vient de publier aux éditions Perrin De Gaulle. L'angoisse et la grandeur (656 p., 26 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceQui était Nabuchodonosor, roi de Babylone ? avec Josette Elayi
54:01|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Rare sont les souverains babyloniens dont l’héritage a su se frayer un chemin jusqu’à nous. Aux côtés d’Hammurabi, Nabuchodonosor fait partie de ces figures qui peuplent encore l’imaginaire collectif plusieurs millénaires après leur règne.La porte d’Ishtar, les jardins suspendus de Babylone ou encore la ziggurat colossale dédiée au dieu Marduk - inspirant la tour de Babel - ont contribué à la longévité de la légende d’un roi bâtisseur et puissant. L’envers de cette légende dorée s’incarne dans les sources bibliques, qui dépeignent un tyran cruel et orgueilleux responsable de la déportation des Judéens et de la destruction du temple de Jérusalem.Dans cet épisode des Grands Entretiens, l’historienne Josette Elayi confronte Nabuchodonosor II à sa légende afin de retracer, au plus près de la vérité historique, le règne de ce roi du Proche-Orient. Était-il particulièrement cruel et tyrannique par rapport aux autres souverains de son temps ? Peut-on qualifier sa politique militaire expansionniste ? Sa capitale était-elle le reflet d’un orgueil démesuré ? Comment son action politique a-t-elle apporté la prospérité économique en Babylonie tout en condamnant l’empire à sa chute après son règne ? L’invitée : Josette Elayi est historienne de l’Antiquité, chercheuse honoraire au CNRS et spécialiste de la Phénicie et du Proche-Orient ancien. Au micro de Storiavoce, elle présente son dernier livre Nabuchodonosor, roi de Babylone entre histoire et légende (Perrin, 320 p., 22€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLa Révolution et ses imaginaires de 1789 à nos jours, avec Emmanuel de Waresquiel
49:18|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/« Les mots ! Les mots ! On a brûlé au nom de la charité, on a guillotiné au nom de la fraternité. Sur le théâtre des choses humaines, l’affiche est presque toujours le contraire de la pièce ». Tels sont les termes de Jules et Edmond de Goncourt dans un ouvrage publié en 1866, un demi-siècle après la Révolution.La Révolution française est-elle le point de départ d'un mythe fondateur de la nation ? La mémoire a retenu le serment du Jeu de Paume, la prise de la Bastille, la guillotine et la Marseillaise. Mais cet héritage nécessite un éclairage historique. Entre le foisonnement des idées des Lumières et la Terreur, événement après événément, comment construire une mémoire juste, la plus proche possible de la réalité ?L’analyse des mythes de la Révolution, c’est d’abord la mise en relief des choix de ce qui devait être retenu pour construire un nouveau modèle d’État, où la souveraineté revient de droit au peuple. C’est l’avènement du citoyen. En parallèle, une mémoire de la personnalité et de la politique de Louis XVI s'est construite, parfois bien différente en fonction des orientations politiques de ses observateurs. Le procès de la reine Marie-Antoinette, entre le 14 et le 16 octobre 1793, a également marqué un tournant dans la symbolique révolutionnaire. Il interroge sur les limites à ne pas dépasser pour construire la nation française. Qu’est-ce que l’histoire a retenu de la manière dont la Révolution a mis fin à l’Ancien Régime, après plus de 1 000 ans de monarchie de droit divin ?L'auteur : Emmanuel de Waresquiel, historien spécialiste du XVIIIe siècle, est l'auteur de nombreux ouvrages sur Fouché, le procès de Marie-Antoinette et les Sept Jours qui ont fait la Révolution. Il est actuellement ingénieur de recherche à l’École pratique des hautes études en sciences sociales. Spécialiste reconnu de la Révolution et de l’Empire, il vient de publier Il nous fallait des mythes. La révolution et ses imaginaires de 1789 à nos jours, (Tallandier, Paris, 2025, 448 p. 24.60 €.)***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLa sélection médicale des soldats : 1900 - 1918, avec Aude-Marie Lalanne-Berdouticq
42:56|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/À l'aube du XXe siècle, les besoins en hommes au sein de l'armée vont croissant. Les deux guerres mondiales qui jalonnent ce siècle provoquent une moisson d'hommes d'une ampleur inégalée.L'étude des sources des administrations militaires nous apprend quels étaient les principaux critères des médecins et de quelle manière la médecine a été influencée par cette pratique.Les médecins mesurent les bustes, pèsent et toisent les hommes. Ils cherchent en particulier à détecter les potentiels malades de la tuberculose, fléau de cette époque.Aude-Marie Lalanne-Berdouticq s'est particulièrement intéressée à la manière dont les hommes vivaient cette étape, en France et en Angleterre.L'auteur : Aude-Marie Lalanne-Berdouticq, diplômée de l'ENS, docteur en histoire contemporaine, elle vient de publier Des hommes pour la guerre. La sélection médicale des soldats, CNRS Editions, Paris, 2025, 464 p. 26 €.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceL'Homme de Tautavel : notre plus vieux cousin européen, avec Amélie Vialet
49:47|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Parmi les lointains ancêtres et cousins d’Homo Sapiens, Néandertal est sans doute celui dont nous sommes le plus familier. Pourtant, l’histoire humaine européenne est bien plus ancienne, comme en témoigne Arago 21, le crâne le plus vieux retrouvé en France, à Tautavel, qui date de un demi million d'années. Représentants du genre Homo Heidelbergensis, Arago 21 et ses contemporains vivaient en Europe à une époque où le climat pouvait être polaire. Comment ces groupes vivaient-ils dans ces conditions extrêmes, alors qu'ils n'avaient pas encore la maîtrise du feu ? En plus de l’apparence physique et des habitudes alimentaires, peut-on connaître leur culture et leur organisation sociale ? Avaient-ils un sens esthétique et un langage ? Les groupes d’individus étaient-ils régis par la violence et le cannibalisme, ou bien par la solidarité et l’entraide ?Dans cet épisode des Grands Entretiens, la paléoanthropologue Amélie Vialet reconstitue le quotidien de ces humains ancestraux, tout en offrant un éclairage passionnant sur les méthodes scientifiques de l’archéologie préhistorique.L’invité : Amélie Vialet est paléoanthropologue, maîtresse de conférence au Muséum national d’Histoire naturelle et spécialiste de l’évolution des premiers “Homo”. Au micro de Storiavoce, elle présente son dernier livre coécrit avec la documentariste Emma Baus : Origines.Tautavel, notre longue histoire avant Néandertal (Albin Michel,192 p., 24,90 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceSparte contre Athènes (510-354), avec Manuel Rodrigues de Oliveira
42:57|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Sparte et Athènes apparaissent comme les deux grandes cités de l'Antiquité grecque, l'une étant présentée comme violente et sanguinaire, l'autre comme un modèle politique, capable d'imposer son hégémonie de manière démocratique.Sur le terrain, les vestiges de la prestigieuse Athènes semblent confirmer cette vision proposée par l'historiographie. Car Sparte a connu des phases de destruction de ses monuments, notamment lors du tremblement de terre de 464 av. J-C. L'opposition entre Sparte et Athènes aux Ve-IVe siècles av. J.-C. a été telle que la comparaison avec la guerre froide semble révéler au mieux l'ampleur de cette rivalité, pour ceux qui s'intéressent à l'histoire de ces deux cités aujourd'hui. Des guerres médiques à la guerre du Péloponnèse, l'affrontement n'a cessé, ne permettant pas pour autant à l'une ou l'autre des cités de s'affirmer définitivement. La victoire d'Aigos Potamos en 405 av. J.-C. marque l'apogée de la puissance de Sparte. Cependant, à l'issue de la période classique, les deux cités se trouvent affaiblies. Elles laissent le champ libre au Macédonien Philippe II, père d'Alexandre le Grand.L'auteur : Manuel Rodrigues de Oliveira est historien et archéologue, spécialiste des Péloponnésiens et de Sparte, responsable de la logistique et de la régie des collections pour l'École française d'Athènes à Delphes. Il enseigne en classes préparatoires au lycée Malherbe de Caen. Il vient de publier Sparte contre Athènes. 510-354 (Passés Composés, Paris, 2024, 368 p., 23 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLes mythes grecs donnaient-ils un sens à l'existence ? avec Pierre Sauzeau
30:51|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Comment définir le mythe dans la Grèce antique ? À partir de quand un mythe devient-il vraisemblable, et faut-il d'ailleurs distinguer le vraisemblable de l’incroyable dans la mythologie ? Haletante et foisonnante, la mythologie grecque constitue un véritable labyrinthe peuplé de dieux et de demi-dieux, de passions et de violences. Quel était alors le sens que les Grecs donnaient à ces récits révolus, mais cultivés par la mémoire des poètes ? Au cours de cette émission enregistrée dans le cadre du partenariat entre Storiavoce et la 7ème édition du Festival des langues classiques de Versailles, Pierre Sauzeau nous explique quelle était la portée des mythes dans la Grèce ancienne.L'invité : Professeur émérite de grec ancien à l'université Paul-Valéry de Montpellier, Pierre Sauzeau est l'auteur de livres érudits sur l'hellénisme. Il vient de publier Le Grand Livre des mythes grecs (Les Belles Lettres, 570 p., 29,90 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce