Sois Sage et Parle Fort

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Vivre le bore out n'est pas une fatalité, mais demande d'oser se réinventer, avec Olivia

Ép. 89

J’avais déjà évoqué le sujet dans un précédent épisode, mais aujourd'hui, j’ai le plaisir de recevoir le témoignage d’une jeune femme, qui à vécu le bore out de plein fouet. 


À la différence du burn-out, le bore-out n’est pas un craquage par surmenage professionnel. Le bore-out se caractérise par un état psychologique négatif lié à une sous-charge de travail.

Les signes avant-coureurs sont un ennui manifeste, un manque de stimulation et plus généralement une insatisfaction. L’employé ressent une inadéquation entre ses aspirations, ses valeurs et le rythme de travail qu’on lui impose. Il souffre d’être en sous-activité, alors que la société prônent la valeur travail. Les symptômes sont similaires à ceux du burn-out avec un épuisement physique et psychologique, une perte de confiance en soi.


Le burn-out commence enfin à être reconnu comme maladie professionnelle, mais l’ennui au travail demeure tabou. Mais occuper un poste où il n’y a rien à faire peut devenir un supplice.


Face à l’ennui, des habitudes « palliatives » peuvent vite se mettre en place : grignotage, pauses cigarettes plus fréquentes et parfois même, recours à l’alcool. Une étude anglaise intitulée « Bored to death » déclare que les salariés qui s’ennuient au travail présentent un risque deux à trois fois plus élevé d’accidents cardiovasculaires que ceux dont l’emploi est stimulant.


Une étude du site de recrutement Qapa, datant de 2019, donne une idée du phénomène de bore-out. On apprend que 63 % des Français s’ennuient au travail et que 28 % le jugent même « très ennuyeux ».


Alors que faire lorsque l’on est coincé dans cette situation ? Pour en parler j’ai le plaisir de recevoir Olivia, qui a vécu le bore-out de plein fouet, et a décidé de changer de vie ...




Plus d'épisodes

3/19/2023

Neuroatypie : hypersensibilité, haut-potentiel, autisme, TDAH… différences et explications (Partie 1/3)

Ép. 93
Première partie d'une série de 3 épisodes, en compagnie de Sandrine Rouget, que j’avais déjà reçu pour l'épisode sur la perversion narcissique au sein de couple. Cette fois-ci, sur un sujet qui fait régulièrement la une des magazines santé, des revues de la petite enfance ou des publications sur les réseaux sociaux. Des termes très en vogue, parfois mal cernés, mal interprétés, et au milieu de tout cela, des personnes perdues, ne sachant pas vers qui se tourner pour poser un diagnostic, ni même si un diagnostic est vraiment nécessaire. Des personnes qui se sentent différentes sans pour autant souffrir d’une pathologie avérée ou visible. Hypersensible, Haut Potentiel Intellectuel, Haut Potentiel Émotionnel, TDAH, autisme : le cadre est posé. Dans cette première partie :  Hypersensibles : une hyperémotivité au service d’une curiosité et d’une intuition hors normesHaut potentiel : les grands observateurs du monde, un traitement de l’information ultra-rapide, penser trop, tout le tempsHaut potentiel intellectuel / haut-potentiel émotionnel : quid des différences ?Le TDAH : une hausse ? Une tendance ? Une particularité qui "dérange" les parents ? Les enfants et le TDAH, quand ces particularités se mélangent Les pistes pour accompagner les enfants ayant un TDAH dans un système éducatif en criseSandrine Rouget (Insta : @sandrinecameleon ) est auteure, conférencière, psychopraticienne. Son dernier ouvrage, Nuanciers de Caméléon, est disponible sur son site en version e-book ou papier (édition limitée). "Il aborde les principaux profils neuroatypiques : haut potentiels, hypersensibles, autistes et notamment Aspergers et explique comment les troubles DYS ou un TDA-H peuvent se cacher chez ces personnes et quelles sont les répercussions au quotidien. Il parle aussi des profils doublement exceptionnels, voire multi-exceptionnels et notamment du très haut potentiel.Mais surtout, il précise comment cette particularité neurocognitive, loin d’être une simple étiquette, s’imbrique avec le reste des facteurs d’une personnalité pour faire de chacun.e d’entre nous une personne profondément singulière, avec autant de contraintes que de dons à explorer."
3/6/2023

L'inceste, ou l'indicible : "mon corps ne m'appartenait plus" avec Marion

Ép. 92
-TW : Cet épisode contient des propos et mentionne des sujets qui concernent les violences sexuelles commises sur les enfants.-On connait tous quelqu’un, ou quelqu’un qui connaît quelqu’un.Ou bien peut être est-on soit même concerné par cette horreur. Cette aberration d’une violence inouïe qui laisse des traces à jamais. L’inceste n’a pas de mot pour être décrit.En France, l’inceste concerne 1 homme sur 8 et 1 femme sur 5. Soit près de 7 millions de personnes. Un chiffre en hausse, expliqué par la libération de la parole qui s’est faite depuis #Metoo.Mais qu’en est-il de tous ceux et celles qui ne diront rien ? Et ce silence, qui entoure l’inceste. Tout ce silence. Et quand on se rappelle, des années plus tard, quelles options ? Que faire ?Marion a souhaité nous raconter son histoire : Quand les souvenirs remontent des années plus tardImpacts psychologiques et douleurs fantômesIls savaient tous, ils savaient qu'elle ne dirait rienEntamer une procédure judiciaire : nécessaire et utile ?L'accompagnement post procédure : un vide totalLes suivis, les outils, la résilienceCe que révèle le silence autour de l'incesteRetrouver le plaisirMerci Marion, d'être venue parler fort de ce que beaucoup refusent d'entendre. Vous pouvez retrouver Marion sur son compte instagram @vollange et son site internet Vollange.Ressources : Podcast "Ou peut-être une nuit" de Louie MediaLe site de la Ciivise (Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles)L'annuaire des gynécologues et sage-femmes "safe" : Gyandco