Sois Sage et Parle Fort

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Violences gynécologiques et expérience de mort imminente, la résilience comme évidence avec Marine

Ép. 79

Dans un rapport de 2018, le Haut Conseil pour l’égalité des femmes et des hommes a déclaré que 6% des femmes, soit 50000 personnes, se déclarent insatisfaites du suivi de leur grossesse ou de leur accouchement. 1 femme sur 2 ayant subie une épisiotomie déclare l’absence totale d’explication sur le motif de cet acte. 3,4% des plaintes déposées à l’Ordre des Médecins en 2016 concernent des agressions sexuelles et des viols commis par des médecins. Aujourd’hui, nous parlerons donc de violences gynécologiques et obstétricales. Le HCE en donne une définition très précise, qui à été renommé d’actes sexistes se produisant dans le cadre du suivi gynécologique et obstétrical des femmes.


Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical peuvent être des gestes, propos, pratiques et comportements exercés ou omis par un(e) ou plusieurs membres du personnel soignant sur une patiente au cours de son suivi, traversée par la volonté de contrôler le corps des femmes. Ils sont le fait de soignant(e)s — de toutes spécialités — femmes et hommes, qui n’ont pas forcément l’intention d’être maltraitant(e)s.


Ils peuvent prendre des formes très diverses, des plus anodines aux plus graves.


Marine est passée par là, et pourtant, son histoire ne s’arrête pas à un accouchement d’une violence inouïe. Par delà la gravité des actes subis pendant son accouchement, Marine, a dû faire face à la mort, et elle nous racontera comment elle a en quelque sorte choisi de rester sur cette terre. Les expériences de mort imminente sont rares, très discutées, très controversées, mais pourtant, il me semble, bien réelle.


  • Le récit d'un premier accouchement traumatique
  • La violence gynécologique, la détresse psychique et la culpabilité des victimes
  • Se relever et apprendre de son expérience
  • Vivre une deuxième grossesse et un accouchement tourné vers la connexion au corps
  • Être mère : la résilience et l'apprentissage continu


N'hésitez-pas à nous faire vos retours et nous donner vos impressions sur instagram @reine.et.sens // @marie_la_graine

Plus d'épisodes

3/19/2023

Neuroatypie : hypersensibilité, haut-potentiel, autisme, TDAH… différences et explications (Partie 1/3)

Ép. 93
Première partie d'une série de 3 épisodes, en compagnie de Sandrine Rouget, que j’avais déjà reçu pour l'épisode sur la perversion narcissique au sein de couple. Cette fois-ci, sur un sujet qui fait régulièrement la une des magazines santé, des revues de la petite enfance ou des publications sur les réseaux sociaux. Des termes très en vogue, parfois mal cernés, mal interprétés, et au milieu de tout cela, des personnes perdues, ne sachant pas vers qui se tourner pour poser un diagnostic, ni même si un diagnostic est vraiment nécessaire. Des personnes qui se sentent différentes sans pour autant souffrir d’une pathologie avérée ou visible. Hypersensible, Haut Potentiel Intellectuel, Haut Potentiel Émotionnel, TDAH, autisme : le cadre est posé. Dans cette première partie :  Hypersensibles : une hyperémotivité au service d’une curiosité et d’une intuition hors normesHaut potentiel : les grands observateurs du monde, un traitement de l’information ultra-rapide, penser trop, tout le tempsHaut potentiel intellectuel / haut-potentiel émotionnel : quid des différences ?Le TDAH : une hausse ? Une tendance ? Une particularité qui "dérange" les parents ? Les enfants et le TDAH, quand ces particularités se mélangent Les pistes pour accompagner les enfants ayant un TDAH dans un système éducatif en criseSandrine Rouget (Insta : @sandrinecameleon ) est auteure, conférencière, psychopraticienne. Son dernier ouvrage, Nuanciers de Caméléon, est disponible sur son site en version e-book ou papier (édition limitée). "Il aborde les principaux profils neuroatypiques : haut potentiels, hypersensibles, autistes et notamment Aspergers et explique comment les troubles DYS ou un TDA-H peuvent se cacher chez ces personnes et quelles sont les répercussions au quotidien. Il parle aussi des profils doublement exceptionnels, voire multi-exceptionnels et notamment du très haut potentiel.Mais surtout, il précise comment cette particularité neurocognitive, loin d’être une simple étiquette, s’imbrique avec le reste des facteurs d’une personnalité pour faire de chacun.e d’entre nous une personne profondément singulière, avec autant de contraintes que de dons à explorer."
3/6/2023

L'inceste, ou l'indicible : "mon corps ne m'appartenait plus" avec Marion

Ép. 92
-TW : Cet épisode contient des propos et mentionne des sujets qui concernent les violences sexuelles commises sur les enfants.-On connait tous quelqu’un, ou quelqu’un qui connaît quelqu’un.Ou bien peut être est-on soit même concerné par cette horreur. Cette aberration d’une violence inouïe qui laisse des traces à jamais. L’inceste n’a pas de mot pour être décrit.En France, l’inceste concerne 1 homme sur 8 et 1 femme sur 5. Soit près de 7 millions de personnes. Un chiffre en hausse, expliqué par la libération de la parole qui s’est faite depuis #Metoo.Mais qu’en est-il de tous ceux et celles qui ne diront rien ? Et ce silence, qui entoure l’inceste. Tout ce silence. Et quand on se rappelle, des années plus tard, quelles options ? Que faire ?Marion a souhaité nous raconter son histoire : Quand les souvenirs remontent des années plus tardImpacts psychologiques et douleurs fantômesIls savaient tous, ils savaient qu'elle ne dirait rienEntamer une procédure judiciaire : nécessaire et utile ?L'accompagnement post procédure : un vide totalLes suivis, les outils, la résilienceCe que révèle le silence autour de l'incesteRetrouver le plaisirMerci Marion, d'être venue parler fort de ce que beaucoup refusent d'entendre. Vous pouvez retrouver Marion sur son compte instagram @vollange et son site internet Vollange.Ressources : Podcast "Ou peut-être une nuit" de Louie MediaLe site de la Ciivise (Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles)L'annuaire des gynécologues et sage-femmes "safe" : Gyandco