Sois Sage et Parle Fort

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Transidentité : “parce que j’ai la liberté de choisir”, avec Sam (Partie 1)

Ép. 90

Transidentité, transgenre, transition de genre, transsexualité … les termes sont nombreux, mais n’ont pas forcément la même signification, ni la même connotation. 


Il a fallu attendre 2009 pour que la transidentité, terme admis désormais, ne soit plus considérée comme une maladie en France, et 2010 par l’OMS. 


Pourtant, les personnes trans continuent de faire l’objet de préjugés, de violences en société, dans le monde médical, le monde de l’emploi, et à peu près partout en somme. 


Mais petit à petit, les langues se délient, les témoignages se multiplient, les associations de défense des personnes trans prennent la parole et œuvrent pour faire de la transidentité un choix libérateur pour ceux et celles qui sont concernés. Les réseaux sociaux sont aussi un nouveau moyen de communiquer sur le sujet, expliquer avec les bons mots, normaliser ces choix de vie. 


J’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui Sam, connu sur Instagram sous le pseudo @appelle.moi.sam, qui parle sans tabou de sa transidentité, de son chemin personnel sur le sujet, mais aussi de relations amoureuses et d'autisme, saupoudré d’extraits de spectacles drag queen. 


Dans cette première partie :


  • Les questions de genre, transidentité, TERF, etc.
  • Faire son coming-out trans : un cheminement personnel
  • Le processus de transition et la réaction de l'entourage
  • TW : Violences sexuelles et patriarcat (Moment sensible : 23")
  • TCA et grossophobie


Les références citées :

Podcast : Camille - Déclinez votre identité

Podcast : Les Couilles sur la Table 

Livre : Une culture du viol à la française


Vous pouvez retrouver Sam sur son compte @appelle.moi.sam et pour les gourmand.es : @healthy.lalou ! N'hésitez-pas à nous faire vos retours, c'est important ! @marie_la_graine

Plus d'épisodes

3/19/2023

Neuroatypie : hypersensibilité, haut-potentiel, autisme, TDAH… différences et explications (Partie 1/3)

Ép. 93
Première partie d'une série de 3 épisodes, en compagnie de Sandrine Rouget, que j’avais déjà reçu pour l'épisode sur la perversion narcissique au sein de couple. Cette fois-ci, sur un sujet qui fait régulièrement la une des magazines santé, des revues de la petite enfance ou des publications sur les réseaux sociaux. Des termes très en vogue, parfois mal cernés, mal interprétés, et au milieu de tout cela, des personnes perdues, ne sachant pas vers qui se tourner pour poser un diagnostic, ni même si un diagnostic est vraiment nécessaire. Des personnes qui se sentent différentes sans pour autant souffrir d’une pathologie avérée ou visible. Hypersensible, Haut Potentiel Intellectuel, Haut Potentiel Émotionnel, TDAH, autisme : le cadre est posé. Dans cette première partie :  Hypersensibles : une hyperémotivité au service d’une curiosité et d’une intuition hors normesHaut potentiel : les grands observateurs du monde, un traitement de l’information ultra-rapide, penser trop, tout le tempsHaut potentiel intellectuel / haut-potentiel émotionnel : quid des différences ?Le TDAH : une hausse ? Une tendance ? Une particularité qui "dérange" les parents ? Les enfants et le TDAH, quand ces particularités se mélangent Les pistes pour accompagner les enfants ayant un TDAH dans un système éducatif en criseSandrine Rouget (Insta : @sandrinecameleon ) est auteure, conférencière, psychopraticienne. Son dernier ouvrage, Nuanciers de Caméléon, est disponible sur son site en version e-book ou papier (édition limitée). "Il aborde les principaux profils neuroatypiques : haut potentiels, hypersensibles, autistes et notamment Aspergers et explique comment les troubles DYS ou un TDA-H peuvent se cacher chez ces personnes et quelles sont les répercussions au quotidien. Il parle aussi des profils doublement exceptionnels, voire multi-exceptionnels et notamment du très haut potentiel.Mais surtout, il précise comment cette particularité neurocognitive, loin d’être une simple étiquette, s’imbrique avec le reste des facteurs d’une personnalité pour faire de chacun.e d’entre nous une personne profondément singulière, avec autant de contraintes que de dons à explorer."
3/6/2023

L'inceste, ou l'indicible : "mon corps ne m'appartenait plus" avec Marion

Ép. 92
-TW : Cet épisode contient des propos et mentionne des sujets qui concernent les violences sexuelles commises sur les enfants.-On connait tous quelqu’un, ou quelqu’un qui connaît quelqu’un.Ou bien peut être est-on soit même concerné par cette horreur. Cette aberration d’une violence inouïe qui laisse des traces à jamais. L’inceste n’a pas de mot pour être décrit.En France, l’inceste concerne 1 homme sur 8 et 1 femme sur 5. Soit près de 7 millions de personnes. Un chiffre en hausse, expliqué par la libération de la parole qui s’est faite depuis #Metoo.Mais qu’en est-il de tous ceux et celles qui ne diront rien ? Et ce silence, qui entoure l’inceste. Tout ce silence. Et quand on se rappelle, des années plus tard, quelles options ? Que faire ?Marion a souhaité nous raconter son histoire : Quand les souvenirs remontent des années plus tardImpacts psychologiques et douleurs fantômesIls savaient tous, ils savaient qu'elle ne dirait rienEntamer une procédure judiciaire : nécessaire et utile ?L'accompagnement post procédure : un vide totalLes suivis, les outils, la résilienceCe que révèle le silence autour de l'incesteRetrouver le plaisirMerci Marion, d'être venue parler fort de ce que beaucoup refusent d'entendre. Vous pouvez retrouver Marion sur son compte instagram @vollange et son site internet Vollange.Ressources : Podcast "Ou peut-être une nuit" de Louie MediaLe site de la Ciivise (Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles)L'annuaire des gynécologues et sage-femmes "safe" : Gyandco