Sois Sage et Parle Fort

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Sexualité et maladie d'alzheimer : quand l'aidant a besoin d'aide, avec Christel Koëff

Ép. 85

La maladie fait peur, surtout lorsqu'elle signifie le déclin progressif des fonctions cognitives normales. La maladie fait peur, surtout lorsque l'on sait qu'on ne peut pas en guérir. Cette maladie frappe sans crier gare, on la connait sans vouloir en entendre vraiment parler, par peur de ce qu'elle suppose.


Alzheimer. Une maladie dite dégénérative, à cause de laquelle on en vient à ne plus savoir où l’on est, de ce qu’on a fait il y 5 minutes, à ne plus reconnaître ses proches, à ne plus se reconnaître soi, à avoir des comportements étranges, incompris.


Alzheimer en chiffres, c’est environ 1 million de personnes touchées en France. Il s’agit donc de 8% des français de plus de 65 ans qui seraient atteints en 2020. Par ailleurs, on estime que 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France. Et encore, aujourd’hui, seule 1 démence sur 2 est diagnostiquée.


Mais il y a un sujet encore tabou autour de cette maladie : la question de la sexualité. Et les premières personnes touchées par les problèmes qui y sont liés sont les aidants, les proches de la victime, qui subissent de plein fouet les désagréments liés à cette maladie.


Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Christel Koëff, psychologue spécialisée dans l'accompagnement du sujet âgé, avec qui nous parlons sans filtre de cette maladie encore taboue, et surtout de ses conséquences sur la sexualité des patient.es et de leurs aidant.es.


Vous pouvez retrouver plus d'informations sur le site France Alzheimer // on se retrouve sur instagram @marie_la_graine


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Plus d'épisodes

3/19/2023

Neuroatypie : hypersensibilité, haut-potentiel, autisme, TDAH… différences et explications (Partie 1/3)

Ép. 93
Première partie d'une série de 3 épisodes, en compagnie de Sandrine Rouget, que j’avais déjà reçu pour l'épisode sur la perversion narcissique au sein de couple. Cette fois-ci, sur un sujet qui fait régulièrement la une des magazines santé, des revues de la petite enfance ou des publications sur les réseaux sociaux. Des termes très en vogue, parfois mal cernés, mal interprétés, et au milieu de tout cela, des personnes perdues, ne sachant pas vers qui se tourner pour poser un diagnostic, ni même si un diagnostic est vraiment nécessaire. Des personnes qui se sentent différentes sans pour autant souffrir d’une pathologie avérée ou visible. Hypersensible, Haut Potentiel Intellectuel, Haut Potentiel Émotionnel, TDAH, autisme : le cadre est posé. Dans cette première partie :  Hypersensibles : une hyperémotivité au service d’une curiosité et d’une intuition hors normesHaut potentiel : les grands observateurs du monde, un traitement de l’information ultra-rapide, penser trop, tout le tempsHaut potentiel intellectuel / haut-potentiel émotionnel : quid des différences ?Le TDAH : une hausse ? Une tendance ? Une particularité qui "dérange" les parents ? Les enfants et le TDAH, quand ces particularités se mélangent Les pistes pour accompagner les enfants ayant un TDAH dans un système éducatif en criseSandrine Rouget (Insta : @sandrinecameleon ) est auteure, conférencière, psychopraticienne. Son dernier ouvrage, Nuanciers de Caméléon, est disponible sur son site en version e-book ou papier (édition limitée). "Il aborde les principaux profils neuroatypiques : haut potentiels, hypersensibles, autistes et notamment Aspergers et explique comment les troubles DYS ou un TDA-H peuvent se cacher chez ces personnes et quelles sont les répercussions au quotidien. Il parle aussi des profils doublement exceptionnels, voire multi-exceptionnels et notamment du très haut potentiel.Mais surtout, il précise comment cette particularité neurocognitive, loin d’être une simple étiquette, s’imbrique avec le reste des facteurs d’une personnalité pour faire de chacun.e d’entre nous une personne profondément singulière, avec autant de contraintes que de dons à explorer."
3/6/2023

L'inceste, ou l'indicible : "mon corps ne m'appartenait plus" avec Marion

Ép. 92
-TW : Cet épisode contient des propos et mentionne des sujets qui concernent les violences sexuelles commises sur les enfants.-On connait tous quelqu’un, ou quelqu’un qui connaît quelqu’un.Ou bien peut être est-on soit même concerné par cette horreur. Cette aberration d’une violence inouïe qui laisse des traces à jamais. L’inceste n’a pas de mot pour être décrit.En France, l’inceste concerne 1 homme sur 8 et 1 femme sur 5. Soit près de 7 millions de personnes. Un chiffre en hausse, expliqué par la libération de la parole qui s’est faite depuis #Metoo.Mais qu’en est-il de tous ceux et celles qui ne diront rien ? Et ce silence, qui entoure l’inceste. Tout ce silence. Et quand on se rappelle, des années plus tard, quelles options ? Que faire ?Marion a souhaité nous raconter son histoire : Quand les souvenirs remontent des années plus tardImpacts psychologiques et douleurs fantômesIls savaient tous, ils savaient qu'elle ne dirait rienEntamer une procédure judiciaire : nécessaire et utile ?L'accompagnement post procédure : un vide totalLes suivis, les outils, la résilienceCe que révèle le silence autour de l'incesteRetrouver le plaisirMerci Marion, d'être venue parler fort de ce que beaucoup refusent d'entendre. Vous pouvez retrouver Marion sur son compte instagram @vollange et son site internet Vollange.Ressources : Podcast "Ou peut-être une nuit" de Louie MediaLe site de la Ciivise (Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles)L'annuaire des gynécologues et sage-femmes "safe" : Gyandco