Sois Sage et Parle Fort

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Neuroatypie : hypersensibilité, haut-potentiel, autisme, TDAH… différences et explications (Partie 1/3)

Ep. 93

Première partie d'une série de 3 épisodes, en compagnie de Sandrine Rouget, que j’avais déjà reçu pour l'épisode sur la perversion narcissique au sein de couple


Cette fois-ci, sur un sujet qui fait régulièrement la une des magazines santé, des revues de la petite enfance ou des publications sur les réseaux sociaux. Des termes très en vogue, parfois mal cernés, mal interprétés, et au milieu de tout cela, des personnes perdues, ne sachant pas vers qui se tourner pour poser un diagnostic, ni même si un diagnostic est vraiment nécessaire.


Des personnes qui se sentent différentes sans pour autant souffrir d’une pathologie avérée ou visible. Hypersensible, Haut Potentiel Intellectuel, Haut Potentiel Émotionnel, TDAH, autisme : le cadre est posé. 


Dans cette première partie :

 

  • Hypersensibles : une hyperémotivité au service d’une curiosité et d’une intuition hors normes
  • Haut potentiel : les grands observateurs du monde, un traitement de l’information ultra-rapide, penser trop, tout le temps
  • Haut potentiel intellectuel / haut-potentiel émotionnel : quid des différences ?
  • Le TDAH : une hausse ? Une tendance ? Une particularité qui "dérange" les parents ?
  • Les enfants et le TDAH, quand ces particularités se mélangent 
  • Les pistes pour accompagner les enfants ayant un TDAH dans un système éducatif en crise


Sandrine Rouget (Insta : @sandrinecameleon ) est auteure, conférencière, psychopraticienne. Son dernier ouvrage, Nuanciers de Caméléon, est disponible sur son site en version e-book ou papier (édition limitée). "Il aborde les principaux profils neuroatypiques : haut potentiels, hypersensibles, autistes et notamment Aspergers et explique comment les troubles DYS ou un TDA-H peuvent se cacher chez ces personnes et quelles sont les répercussions au quotidien. Il parle aussi des profils doublement exceptionnels, voire multi-exceptionnels et notamment du très haut potentiel.

Mais surtout, il précise comment cette particularité neurocognitive, loin d’être une simple étiquette, s’imbrique avec le reste des facteurs d’une personnalité pour faire de chacun.e d’entre nous une personne profondément singulière, avec autant de contraintes que de dons à explorer."



Plus d'épisodes

mardi 21 mars 2023

1001 façons d’aimer en neuroatypie : relation de couple, sexualité, communication… On parle de tout ! (Partie 3/3)

Ep. 95
Dernière partie de la série de 3 épisodes dédiés à la neuroatypie avec Sandrine Rouget, et pas des moindres. Un épisode qui parlera absolument à tout le monde, peu importe sa manière d'être et de penser. Pourquoi ? Parce qu'on y aborde un des sujets les plus complexes (et complexe est un doux euphémisme). Alors ? L'Amour. Ou plutôt, la Relation. Et toutes les questions qui se posent quand vient l'autre dans sa vie. Qui plus est quand on est "neuroatypiques". Ou plus élégamment dit, que l'on a une manière de penser et de vivre les choses un peu différente de la norme. Que l'on a des émotions qui ressemblent à des montagnes russes. Que tout est fort. Beau. Terrible. Angoissant. Jouissif. Incroyable. Démesuré. Neurotypiques et relation de couple : recherche de connexion, de stimulation (intellectuelle et physique), mais aussi un besoin de routineDes profils en quête de l’Amour (avec un A), peu importe sa forme et ses déclinaisons Neuroatypique + neurotypique : la possibilité de voir le monde d’une manière plus sereine ? Directe, indépendante, audacieuse, curieuse : la femme neuroatypique fait-elle peur dans une société patriarcale ? Sexualité : intensité, décalage avec la norme, ouverture d’esprit et besoin d'expérimentations Le risque de relation toxique : une capacité à ouvrir les yeux plus vite ? Apprendre à montrer sa vulnérabilité et à communiquerCoachs en développement personnel : faire le tri !L'importance de trouver sa "safe place"Morale ? Vivre intensément, à 4000%. Belle promesse, mais réalité parfois complexe et ardue. Au final, peu importe l'étiquette, le mot, le terme. Le vrai travail, c'est de trouver ce qui fonctionne pour soi, ce qui nous parle et fait écho. C'est de trouver celles et ceux qui sauront nourrir cette faim sans fin, illimitée, de tout comprendre et de tout savoir. Cette soif de nouveautés, d'aventures et de découvertes. Ce besoin de justice, d'égalité et d'honnêteté. Trouver celles et ceux qui sauront nous respecter et nous aimer, avec nos failles et notre force. Vous êtes magnifiques comme vous êtes. Merci à Sandrine Rouget pour cet échange passionnant, et pour en savoir plus, rendez-vous sur son site uncameleontropsensible et sur instagram @sandrinecameleon
lundi 6 mars 2023

L'inceste, ou l'indicible : "mon corps ne m'appartenait plus" avec Marion

Ep. 92
-TW : Cet épisode contient des propos et mentionne des sujets qui concernent les violences sexuelles commises sur les enfants.-On connait tous quelqu’un, ou quelqu’un qui connaît quelqu’un.Ou bien peut être est-on soit même concerné par cette horreur. Cette aberration d’une violence inouïe qui laisse des traces à jamais. L’inceste n’a pas de mot pour être décrit.En France, l’inceste concerne 1 homme sur 8 et 1 femme sur 5. Soit près de 7 millions de personnes. Un chiffre en hausse, expliqué par la libération de la parole qui s’est faite depuis #Metoo.Mais qu’en est-il de tous ceux et celles qui ne diront rien ? Et ce silence, qui entoure l’inceste. Tout ce silence. Et quand on se rappelle, des années plus tard, quelles options ? Que faire ?Marion a souhaité nous raconter son histoire : Quand les souvenirs remontent des années plus tardImpacts psychologiques et douleurs fantômesIls savaient tous, ils savaient qu'elle ne dirait rienEntamer une procédure judiciaire : nécessaire et utile ?L'accompagnement post procédure : un vide totalLes suivis, les outils, la résilienceCe que révèle le silence autour de l'incesteRetrouver le plaisirMerci Marion, d'être venue parler fort de ce que beaucoup refusent d'entendre. Vous pouvez retrouver Marion sur son compte instagram @vollange et son site internet Vollange.Ressources : Podcast "Ou peut-être une nuit" de Louie MediaLe site de la Ciivise (Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles)L'annuaire des gynécologues et sage-femmes "safe" : Gyandco
lundi 16 janvier 2023

Transidentité : “parce que j’ai la liberté de choisir”, avec Sam (Partie 1)

Ep. 90
Transidentité, transgenre, transition de genre, transsexualité … les termes sont nombreux, mais n’ont pas forcément la même signification, ni la même connotation. Il a fallu attendre 2009 pour que la transidentité, terme admis désormais, ne soit plus considérée comme une maladie en France, et 2010 par l’OMS. Pourtant, les personnes trans continuent de faire l’objet de préjugés, de violences en société, dans le monde médical, le monde de l’emploi, et à peu près partout en somme. Mais petit à petit, les langues se délient, les témoignages se multiplient, les associations de défense des personnes trans prennent la parole et œuvrent pour faire de la transidentité un choix libérateur pour ceux et celles qui sont concernés. Les réseaux sociaux sont aussi un nouveau moyen de communiquer sur le sujet, expliquer avec les bons mots, normaliser ces choix de vie. J’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui Sam, connu sur Instagram sous le pseudo @appelle.moi.sam, qui parle sans tabou de sa transidentité, de son chemin personnel sur le sujet, mais aussi de relations amoureuses et d'autisme, saupoudré d’extraits de spectacles drag queen. Dans cette première partie : Les questions de genre, transidentité, TERF, etc.Faire son coming-out trans : un cheminement personnelLe processus de transition et la réaction de l'entourageTW : Violences sexuelles et patriarcat (Moment sensible : 23") TCA et grossophobieLes références citées : Podcast : Camille - Déclinez votre identitéPodcast : Les Couilles sur la Table Livre : Une culture du viol à la françaiseVous pouvez retrouver Sam sur son compte @appelle.moi.sam et pour les gourmand.es : @healthy.lalou ! N'hésitez-pas à nous faire vos retours, c'est important ! @marie_la_graine
dimanche 18 décembre 2022

Vivre le bore out n'est pas une fatalité, mais demande d'oser se réinventer, avec Olivia

Ep. 89
J’avais déjà évoqué le sujet dans un précédent épisode, mais aujourd'hui, j’ai le plaisir de recevoir le témoignage d’une jeune femme, qui à vécu le bore out de plein fouet. À la différence du burn-out, le bore-out n’est pas un craquage par surmenage professionnel. Le bore-out se caractérise par un état psychologique négatif lié à une sous-charge de travail. Les signes avant-coureurs sont un ennui manifeste, un manque de stimulation et plus généralement une insatisfaction. L’employé ressent une inadéquation entre ses aspirations, ses valeurs et le rythme de travail qu’on lui impose. Il souffre d’être en sous-activité, alors que la société prônent la valeur travail. Les symptômes sont similaires à ceux du burn-out avec un épuisement physique et psychologique, une perte de confiance en soi.Le burn-out commence enfin à être reconnu comme maladie professionnelle, mais l’ennui au travail demeure tabou. Mais occuper un poste où il n’y a rien à faire peut devenir un supplice. Face à l’ennui, des habitudes « palliatives » peuvent vite se mettre en place : grignotage, pauses cigarettes plus fréquentes et parfois même, recours à l’alcool. Une étude anglaise intitulée « Bored to death » déclare que les salariés qui s’ennuient au travail présentent un risque deux à trois fois plus élevé d’accidents cardiovasculaires que ceux dont l’emploi est stimulant.Une étude du site de recrutement Qapa, datant de 2019, donne une idée du phénomène de bore-out. On apprend que 63 % des Français s’ennuient au travail et que 28 % le jugent même « très ennuyeux ».Alors que faire lorsque l’on est coincé dans cette situation ? Pour en parler j’ai le plaisir de recevoir Olivia, qui a vécu le bore-out de plein fouet, et a décidé de changer de vie ...
lundi 3 octobre 2022

La mort : "Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis", avec Lucie, Partie 1

Ep. 87
Il y a une phrase que j’aimerai vous partager avant de démarrer cet épisode et elle est de Victor Hugo : "Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis". Perdre un être cher est malheureusement notre destin à tous et toutes. Le temps passe et les années filent, et la mort vient frapper à notre porte. Et parfois, pour on ne sait quelle raison, la mort arrive bien plus tôt que prévu. Injuste, incompréhensible, inexplicable, elle se manifeste parfois alors que rien ne le prédestinait. Ou peut-être que si, finalement, si l’on en croit Audrey, avec qui j’avais fait un épisode sur la médiumnité. Aujourd’hui, comme vous l’aurez compris, nous allons aborder la mort, mais surtout l’amour. L’amour avec un grand A que peu de personnes ont la chance de connaître. J’ai beaucoup d’émotion à faire cet épisode aujourd’hui, car je reçois une personne de ma famille, et plus précisément ma cousine Lucie, installée en Suisse depuis plusieurs années.Lucie est une femme vibrante, sensible et touchante, qui ne laisse pas indifférent. Lucie a eu la joie de rencontrer ce que l’on pourrait dire être son âme sœur. Une histoire d’amour forte et incroyable qui ferait rêver plus d’un. Mais la vie en à décidé autrement. J’espère que son histoire vous touchera autant qu’elle m’émeut, une histoire qui fait réfléchir sur l’amour, le rapport à la vie, et à la mort, et le courage de se relever et avancer, coûte que coûte. N'oubliez pas qu'ils nous attendent sûrement de l'autre côté. Pour l'après. Vous pouvez nous retrouver sur instagram : Lucie @samson.lucie // @marie_la_graine