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Culture Numérique

REDIF : Amandine Le Pape, Directrice des Opérations de Element

Guerre en Ukraine, pandémie, rachat de Twitter...Autant d'actualités qui mettent à mal la sécurité de l'information et la modération. Comment répondre à ces défis ? Plusieurs solutions existent, à commencer par décentraliser la modération, selon Amandine Le Pape, Directrice des Opérations et Cofondatrice de la start-up Element, à l'origine du standard de communication Matrix.

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  • Podcasthon : Sistech, l'émancipation des femmes réfugiées par la tech et le numérique

    43:48
    Du 25 au 31 mars se déroule le Podcasthon 2024, un événement durant lequel plus de 400 podcasts, leurs animateurs et animatrices se mobilisent pendant 7 jours. L’objectif : mettre en avant le monde associatif et ses valeurs. Cette année, Siècle Digital y participe et a décidé de tendre le micro à l’association Sistech. Créée il y a 7 ans, Sistech se bat pour l’émancipation des femmes réfugiées en les accompagnant et en les formant, afin de les aider à accéder à des emplois qualifiés dans la tech et le numérique. Présente dans plusieurs pays d’Europe, Sistech a pour ambition de soutenir 1 % des femmes réfugiées en âge de travailler sur le vieux continent d'ici 2033. Une mission qui permet aussi de répondre à la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs et au manque flagrant de diversité dans ces écosystèmes.Grâce à l’association, 71% des femmes accompagnées ont trouvé une première opportunité. Dans cet épisode spécial, Joséphine Goube, CEO et fondatrice de Sistech, ainsi qu’Inès Massa, ancienne bénéficiaire et secrétaire de l'association, racontent leurs histoires et celle de Sistech.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming.
  • DMA : les Big Tech se mettent en conformité, la Commission aux aguets

    27:48
    DMA, trois lettres qui impactent déjà les vies de millions d'Européens. Elles signifient Digital Markets Act, le nom d’un règlement européen historique, entré pleinement en vigueur le 7 mars. Le cousin du DSA, concerne les très grandes entreprises, son but étant d'augmenter la transparence et la concurrence sur les marchés numériques, en attaquant directement la domination des Big Tech. Apple, Microsoft, Google, Amazon, TikTok et Meta sont concernés. Plusieurs de leurs services ont donc eu le droit à des nouveautés, bon gré mal gré. Des changements qui impactent notre façon d’utiliser les smartphones et Internet.Aujourd'hui, si vous tapez une adresse dans Google, impossible d'être renvoyé rapidement vers Google Map. Avec un iPhone, il est obligatoire de choisir un navigateur par défaut. Quelques exemples découlant directement du DMA. Siècle Digital, s’est demandé quelle est la suite pour ce texte, si la Commission européenne est prête à faire face aux géants du numérique et à leurs contestations, mais aussi comment ces derniers intègrent les mesures du DMA. Des questions qui ont été posées à Joëlle Toledano, professeure émérite d’économie et membre du Conseil national du numérique.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming.
  • Portrait : Véronique Torner, présidente de Numeum

    33:48
    Qui est Véronique Torner ? De temps à autre, nous vous proposerons dans cette émission d'explorer le parcours d’une personnalité du numérique et de la tech. Pour commencer ce format portrait, c'est Véronique Torner qui est venue au micro de Siècle Digital. Présidente de Numeum, syndicat et lobby de l’industrie du numérique, elle est également entrepreneuse. Son histoire, c’est celle d’une femme ayant mis son expérience dans le numérique au service des autres et d’une tech plus durable.Fille d'un cadre d'Alcatel, la nouvelle tête pensante du Numeum n’a pourtant pas toujours baigné dans le virtuel. D'abord étudiante puis ingénieure, développeuse puis entrepreneuse et mère de deux enfants, Véronique Torner est aujourd’hui présidente d’une organisation représentant 2 500 adhérents, réalisant 85% du chiffre d’affaires total du secteur. De quoi avoir un quotidien est bien rempli.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming.
  • À l’aube des Jeux Olympiques, les cybermenaces continuent d'augmenter selon l'ANSSI

    38:47
    L’ANSSI vient de publier son Panorama de la cybermenace 2023. L’occasion de faire un point sur les menaces constatées l’an passé. De ce panorama, il ressort que 2023 a été une nouvelle année chargée d’un point de vue cyber. Rançon, vol de données, recherche de notoriété et même espionnage : les pirates avaient de nombreuses intentions. Il faut aussi noter l’impact du contexte géopolitique mondial : guerre en Ukraine, dans plusieurs pays d’Afrique, en Israël, tensions entre la Chine et les États-Unis : la multiplication des conflits a un impact dans le monde virtuel.L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information a notamment mis en avant plusieurs pays, dont la Chine et la Russie, sans toutefois faire d'attribution. Alors qu'en 2022, en France, le nombre de cyberattaques réussies contre des organisations a atteint 385.000 pour un coût de 2 milliards d’euros, le coût moyen d’une violation de données en 2023 s’élevait à 3,75 millions d’euros selon IBM. Ces données, le rapport de l'ANSSI, ainsi que l'actualité cyber foisonnante, ont poussé la rédaction de Siècle Digital à se demander comment était 2023 et quels enseignements en tirer pour 2024 ?Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming.
  • Sam Altman, les dessous d'un projet à 7 000 milliards de dollars

    20:00
    Sam Altman, PDG d’OpenAI, a un grand projet, titanesque, pour ne pas dire utopiste, à 7 000 milliards de dollars. L’homme d’affaires veut réorganiser l’industrie mondiale des semi-conducteurs, afin d'approvisionner OpenAI et de lui permettre de produire un jour ses propres puces. L’intelligence artificielle a besoin de puces, ou plus précisément de GPU, pour fonctionner. Par conséquent, avec le boom de l’intelligence artificielle, une course mondiale aux puces pour IA s’est engagée. Une société domine ce marché : Nvidia. Ses GPU haut de gamme permettent d’alimenter les IA les plus puissantes. Ils s’arrachent à prix d’or, entraînant une dépendance à ce géant américain et des risques de pénuries. Les petites entreprises, elles, ne peuvent pas toujours se payer ces GPU. Voilà pourquoi Sam Altman veut réorganiser l’industrie : pour mettre un terme à cette pénurie et sortir OpenAI de la dépendance à Nvidia. Cela coûterait entre 5 000 et 7 000 milliards de dollars, soit deux fois le PIB de la France. S'il en a déjà discuté avec plusieurs investisseurs et potentiels partenaires, comme TSMC, SoftBank, ou encore le gouvernement des Émirats arabes unis, rien n'indique que son projet réussira, ni que l'industrie est prête pour de tels changements. C'est en tout cas l'avis de Arrian Ebrahimi, chercheur en semi-conducteurs à Pékin.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming.
  • Les élections à l’épreuve des deepfakes

    48:01
    2024 sera une année électorale record : Union européenne, Brésil, Etats-Unis, Mexique, Indonésie, Inde, Pakistan ou encore le Bangladesh, tous ces territoires ont une élection programmée pour cette année. La moitié de la population mondiale en âge de voter se rendra aux urnes et 8 des 10 États les plus peuplés du monde sont concernés. Toutefois, qui dit élections dit désinformation. Il faut donc s’attendre à voir le nombre de fausses informations exploser. Avec le boom qu’a connu l’intelligence artificielle en 2023, il faut également s’attendre à voir exploser le nombre de deepfakes.Apparue au milieu des années 2010, la technique des deepfake utilise l’intelligence artificielle, entre autres, pour reproduire des comportements humains. Ainsi, un deepfake permet d’imiter la voix et le visage d’une personnalité politique par exemple et de lui faire dire ce que l’on veut. Les deepfakes peuvent être des outils de désinformation particulièrement efficaces, surtout en période électorale. Alors, est-ce un danger pour la démocratie ? C’est la question que Siècle Digital a posée à 2 experts, Ivan Kwiatkowski, chercheur en cybersécurité chez HarfangLab, et le journaliste Gerald Holubowicz.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming.
  • Threads : que vaut le « Twitter bienveillant » après son ouverture en Europe ?

    29:59
    Comment s’en sort Threads, le dernier né du géant des réseaux sociaux Meta ? Il a été lancé dans le monde entier en juillet 2023, avant de débarquer en Europe en décembre. Trois jours seulement après son lancement sur le vieux continent, Threads comptait 2,6 millions de téléchargements. Au niveau mondial, en octobre, Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, évoquait le chiffre de 100 millions d’utilisateurs. À titre de comparaison, à ce moment-là X en comptait 245 millions. Une montée en puissance rapide et vertigineuse, qui augurait d’un avenir radieux. Le fonctionnement de Threads étant basé sur l’infrastructure d’Instagram, il facilite l’inscription et la création d’une audience. C’est également un lieu sans publicité, hybride, où information et instantanéité semblent se mélanger à du divertissement. En opposition à son concurrent X, Mark Zuckerberg a pensé Threads pour être positif, un endroit convivial pour discuter.Malgré tout cela, de nombreuses questions subsistent sur Threads : quels sont les contenus les plus prisés par ses utilisateurs ? Y a-t-il des opportunités pour les marques ? Quelles sont les communautés présentes ? Ou encore comment se comporte l’algorithme ? Devant tant d’interrogations, à Siècle Digital, nous avons décidé de faire un premier bilan sur Threads, après quasiment 2 mois de lancement dans l’Union européenne, avec Nathan Pillot, planeur stratégique chez We Are Social.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming.
  • 2023, une année en demi-teinte pour la French Tech

    22:04
    2023 était-elle une année réussie pour la French Tech ? Si elle ne s'est pas révélée complètement ratée, elle n'était pas totalement réussie pour autant. En 2022, il y a eu 365 opérations de levées de fonds pour un total de 12,3 milliards d’euros récoltés par les start-up françaises. Mais en 2023, ce montant a chuté : 281 opérations pour 8,3 milliards d’euros. Une baisse importante en un an seulement. Est-ce vraiment étonnant ? L’année précédente était déjà placée sous le signe de la sobriété. Inflation, hausse des taux d’intérêt, frilosité des investisseurs et recherche de la rentabilité : ces facteurs ont entraîné une raréfaction de l’offre de financement.Pourtant, des champions français s’en sont bien sortis. Plus globalement, l’Hexagone a moins souffert du contexte économique difficile que certains de ses voisins, comme le Royaume-Uni. Alors qu'aujourd'hui, l’heure semble à la prudence, quels enseignements tirer des levées de fonds dans la French Tech en 2023 ? Quel bilan en dresser ? Qu’est-ce que cela dit de 2024 ? Quels sont les profils des investisseurs ? Pour répondre à toutes ces questions et bien d’autres encore, Siècle Digital est allé voir le cabinet de conseil KPMG, qui a dévoilé en janvier son baromètre annuel Tech Insights, et tout particulièrement Jean-Pierre Valensi, associé KPMG France.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming.
  • Atos : « too big to fail », une faillite interdite

    23:56
    Un géant français de la technologie est au bord du précipice : Atos, entreprise de services numérique tricolore historique. Cette société née dans les années 1990 avait pourtant tout pour réussir. Partenaire historique des Jeux Olympiques ou encore du gouvernement sur le nucléaire, Atos, c’est à l’origine des activités de gestion de serveurs informatiques. Mais avec le temps, ce mastodonte européen s’est diversifié. Depuis quelques années, il est présent sur des marchés porteurs, à l’instar de la cybersécurité. Aujourd’hui, il compte plus d’une centaine de milliers d’employés, dont plus de 50 000 en France. Des employés plongés dans l’incertitude la plus totale depuis près de 2 ans.Atos est cerné de dette, et les échéances de paiement approchent, avec l’urgence de trouver des liquidités. À cette fin, en 2022, un projet est lancé : la scission de ses activités en deux entreprises : Eviden d’un côté, Tech Foundations de l’autre. Un projet qui s'est invité dans les débats des députés français et qui a suscité l'opposition de certains actionnaires. Aujourd’hui, la situation de l'entreprise est critique. Pour faire un point sur les dernières péripéties d'Atos, Siècle Digital est allé voir Leïla Marchand, journaliste aux Échos.Les épisodes de Culture Numérique sont disponibles sur Siècle Digital et les plateformes de streaming.