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Reste dans le game

Les métiers du numérique sont ouverts à toutes, si si … vraiment à toutes

Ep. 1

Rester dans le game, ça voudrait dire rester dans son époque, ne pas devenir invisible sur le marché du travail et, surtout, visez haut ! En donnant la parole à des experts et à des femmes de plus de 45 ans, ce podcast défend l’idée qu’il y a de la place pour toutes dans le grand secteur du digital, la programmation, le marketing, la cybersécurité et autres.

Alors, en route pour une histoire, des histoires de reconversion professionnelle qui déconstruisent les clichés et permettent de découvrir le meilleur de soi-même : nouvelles compétences, nouvelle autonomie, meilleure insertion sociale. Dans ce premier épisode, on commence par le commencement, la décision de se lancer et tout ce qui peut freiner un projet : les inégalités entre les hommes et les femmes, notamment en ce qui concerne l’éducation et la prise en charge des enfants, mais aussi les représentations qui imprègnent encore le secteur numérique. On découvre le témoignage de Jessica Kuijer, passé du secteur de la restauration à celui du développement web. Et on se dit qu’il ne faut pas   désespérer : inspirer les femmes et leur donner envie d’investir un terrain de jeu qui leur paraît inaccessible, c’est possible.

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  • 2. Et si on envisageait le numérique avec un regard féminin ?

    21:43||Ep. 2
    Inspirer les femmes et leur donner envie d’investir un terrain de jeu qui leur paraît inaccessible, c’est donc possible au vu de ce qu’est devenu le secteur du digital aujourd’hui. Dans cet épisode et au-delà des clichés connus, nos experts et témoins reviennent sur une autre réalité quotidienne de l’entreprise : la difficulté à tout simplement prendre la parole. Pas facile alors d’être à l’aise dans des fonctions de management ou de direction… Le constat est général tous secteurs confondus. Mais comment ça se passe spécifiquement dans la Tech ? C’est à la fois compliqué à gérer, « on se sent obligé de faire ses preuves » et en même temps, les femmes réussissent à y faire leur place. Problème : on les retrouve moins souvent dans les postes stratégiques, la conception, le développement des applications. Dans cet épisode, on comprend que cette situation particulière a pour effet de « genrer » ces applications, et d’invisibiliser celles qui pourraient être utiles aux femmes ou œuvrer pour une vision du monde moins inégalitaire. 
  • 3. C’est clair, le numérique ne se fera plus sans elles

    23:25||Ep. 3
    Œuvrer pour une vision du monde moins inégalitaire, ce serait, par exemple, faire en sorte que les femmes ne soient pas éternellement minoritaires dans le secteur numérique. Et qu’elles parviennent à s’y maintenir en bénéficiant d’un climat inclusif. Pas facile parce qu’on entre ici dans le dur des discriminations et des biais de genre qui structurent les mentalités et même l’ensemble de la société. Dans cet épisode, on apprend que la disparition des femmes du secteur informatique date des années 1990, au moment où la Tech est devenue une industrie prédominante et donc un lieu de pouvoir. Surprise, on découvre aussi l’existence de Grace Hopper, une informaticienne américaine qui, en 1969 a inventé ce langage Cobol qui a permis d’automatiser des systèmes d’information, dans les administrations notamment. Preuve que les évolutions ne sont pas linéaires, contrairement à ce qu’en dit Chat GPT. Bref, rien ne s’oppose a priori à ce qu’une femme s’épanouisse dans le monde digital sinon les clichés, sinon le fait que beaucoup d’entre elles se soient un temps arrêtées de travailler pour s’occuper de leurs enfants et se retrouver hors du game. 
  • 4. Répète après moi : « Pour travailler dans le digital, pas besoin d’être bonne en maths »

    25:05||Ep. 4
    Se retrouver « hors  du game », du monde du travail, de la société n’est pas une fatalité.  Dans cet épisode, on zoome sur l’éducation et les compétences en mathématiques qui sont souvent associées au monde du digital et tout particulièrement aux hommes. Nos témoins racontent ici comment les mathématiques telles qu’elles sont enseignées en France ont durablement refroidi leur confiance en soi. Présentées comme nécessaires par les professionnels, elles continuent de bloquer certaines femmes aux portes des métiers du digital, même si la compréhension des algorithmes, la programmation ne relève pas forcément des mathématiques, l’informatique, étant d’abord une affaire de langage, et de logique.  Pour autant, « à force d’être bombardé de signaux qui vous expliquent que si vous êtes une femme, ce n’est pas là que vous êtes sensé réussir, eh bien on finit par douter » comme le souligne une intervenante. Pas facile de changer les idées reçues ? C’est vrai, mais on y travaille !
  • 5. La reconversion dans le numérique, c’est pour vraiment pour toutes, et c’est maintenant

    30:42||Ep. 5
    Pas facile de changer les idées reçues ? C’est vrai, mais ça se travaille !  En matière de reconversion professionnelle féminine, les effets de discriminations s’enflamment. Les préjugés d’âge sont très virulents contre les femmes et particulièrement dans les services de Ressources humaines de quantité d’entreprises. Pour changer, il faudrait sans doute plus de rôles modèles, plus de mentorat féminin « Passé 50 ans, on devient con, note une intervenante, on est soi-disant infoutu d’apprendre quelque chose de nouveau ». Et pourtant, toutes ces femmes sont capables de travailler, elles en ont même très envie.  On évoque ici les transformations que connaissent les femmes à plus de 45 ans et notamment les symptômes de périménopause, toujours très tabous. Le bilan est donc bien contrasté pour les femmes seniors, et ce, quel que soit leur niveau de responsabilité. Mais on a compris que le secteur du digital est à la recherche de main-d’œuvre, et qu’une partie significative de femmes -pas forcément diplômées- pourraient se former, intégrer les entreprises et sans doute enrichir encore les applications et les activités. Alors comme le rappelle une intervenante, « Il faut se battre… Il y a tellement de besoins, ce n’est pas possible que ça ne s’ouvre pas ! »