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Pourquoi donc ?

Pourquoi ne reste-t-il que la moitié du Colisée ?

Le Colisée est l’un des monuments les plus emblématiques de Rome, mais aussi l’un des plus endommagés. Pourquoi ne reste-t-il que la moitié de ce majestueux amphithéâtre, autrefois symbole de la grandeur de l’Empire romain ?

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  • Pourquoi le projet de « Capitale mondiale de l'humanité » a-t-il échoué ?

    02:30|
    Le projet de « Capitale mondiale de l'humanité » est le rêve visionnaire d'Hendrik Christian Andersen, un sculpteur et architecte américano-norvégien, et d’Olivia Cushing, son partenaire et mécène. Dans les années 1910, ils imaginent une ville utopique qui servirait de centre culturel et spirituel pour l’humanité tout entière. Leur ambition est de créer un lieu qui dépasserait les frontières nationales et politiques pour devenir le foyer d’une civilisation mondiale, où la paix, la culture et l’éducation seraient les valeurs fondamentales. Andersen, passionné d’art et de philosophie, est convaincu que l’art et l’architecture peuvent influencer les comportements humains et encourager l’harmonie entre les peuples. Sa vision est grandiose : une immense cité conçue pour incarner l'unité humaine et l'idéal de progrès. Ce projet est détaillé dans un ouvrage illustré en 1913, intitulé Creation of a World Centre of Communication. Dans ce livre, Andersen présente des plans minutieux, des dessins et des maquettes pour une ville monumentale, inspirée des idéaux de la Grèce antique et de la Renaissance, tout en intégrant une architecture moderne. La Capitale mondiale de l'humanité aurait été composée de gigantesques édifices publics dédiés aux arts, aux sciences et à la communication internationale. Au centre de la ville, Andersen imagine un musée de la connaissance humaine, une bibliothèque universelle et une salle de congrès, où les dirigeants et intellectuels du monde entier pourraient se réunir pour débattre et coopérer. L’architecture devait être majestueuse, marquée par des statues imposantes, des dômes et des colonnes, symbolisant la grandeur de l’esprit humain. Olivia Cushing, fascinée par cette vision, soutient Andersen financièrement et partage son rêve de créer une cité idéale pour l’unité mondiale. Ils voient dans cette capitale un moyen de transformer la société en favorisant la paix et la compréhension entre les nations, surtout dans un contexte de tensions grandissantes en Europe, peu avant la Première Guerre mondiale. Cependant, malgré leur enthousiasme, le projet est considéré comme irréaliste et n'attire pas de soutien financier ou politique. La vision d’Andersen reste donc un rêve sur papier, un idéal de civilisation jamais réalisé. Aujourd’hui, ce projet est un témoignage fascinant des utopies du début du XXe siècle et de la croyance, alors répandue, dans la capacité de l’architecture et de l’art à unir l’humanité. Il symbolise l’espoir d’un monde meilleur et la quête de paix universelle, un rêve qui, bien qu’utopique, continue d’inspirer les visionnaires et les artistes.
  • Pourquoi la France est-elle surnommée "la fille aînée de l’Église" ?

    02:43|
    La France est surnommée « la fille aînée de l’Église » en raison de son ancien et profond lien avec le christianisme et l’Église catholique, un surnom qui remonte au règne du roi Clovis, au Ve siècle. En effet le roi des Francs, se convertit au christianisme vers l’an 496, après sa victoire à la bataille de Tolbiac. Il le fait pour des raisons politiques et stratégiques. En adoptant la foi catholique, il se démarque des autres rois barbares, qui étaient pour la plupart ariens (une forme de christianisme rejetée par l'Église romaine). Cette conversion lui permet de gagner le soutien de l'Église catholique, d'unifier son royaume sous une même religion et de renforcer son autorité auprès des populations gallo-romaines, majoritairement catholiques. Ce baptême est souvent perçu comme le moment fondateur de l’identité chrétienne de la France. En se convertissant, Clovis et ses descendants font du royaume franc le premier royaume chrétien parmi les peuples germaniques de l’ancienne Gaule. À cette époque, la plupart des autres royaumes barbares étaient encore païens ou ariens, une forme de christianisme considérée comme hérétique par l’Église romaine. La conversion de Clovis marque donc un tournant : elle fait de son royaume le premier allié catholique de l'Église romaine, ouvrant la voie à une relation privilégiée entre la France et la papauté. Au fil des siècles, cette alliance s’est renforcée. Les rois de France, appelés « rois très chrétiens », se sont souvent positionnés comme les défenseurs de la foi catholique en Europe, notamment pendant les croisades. Au Moyen Âge, le royaume de France devient un pilier de la chrétienté en Europe occidentale, et Paris, avec ses universités et ses cathédrales, devient un centre intellectuel et spirituel influent. L’Église soutient souvent les monarques français, et ces derniers protègent en retour les intérêts de l’Église. La France a aussi joué un rôle clé dans la propagation du catholicisme dans le monde grâce à ses missions, ses congrégations religieuses et ses colonies. Cette position de protectrice de la foi catholique est restée forte jusqu’à la Révolution française, qui a bouleversé cette relation en supprimant temporairement l’influence de l’Église. Cependant, même au XIXe siècle, l'Église et la monarchie restaurée ont tenté de raviver ce lien. En somme, le surnom « fille aînée de l’Église » reflète le rôle historique et symbolique de la France en tant que première nation chrétienne d’Occident, alliée précoce et protectrice de l’Église catholique. Ce titre rappelle l’influence de la France dans l’histoire de la chrétienté et souligne un héritage spirituel qui a marqué l’identité du pays pendant des siècles.
  • Pourquoi certains mots possèdent un tréma ?

    03:20|
    Le tréma est un signe diacritique, c’est à dire un symbole que l’on ajoute à une lettre pour modifier ou préciser sa prononciation, son accentuation ou, parfois, son sens. Le tréma est utilisé dans plusieurs langues, dont le français, l’allemand, l’espagnol et le néerlandais, et son origine remonte à la tradition manuscrite médiévale.Ilse compose de deux points placés au-dessus d'une voyelle, et en français, il a une fonction bien particulière : il signale que la voyelle sous laquelle il se trouve doit être prononcée séparément de la voyelle précédente. Par exemple, dans le mot « Noël », le tréma sur le « e » indique que le « o » et le « e » se prononcent distinctement, comme deux sons séparés. Sans tréma, on pourrait lire ce mot comme une seule syllabe fermée, en disant « Nol ». En ancien français, certaines combinaisons de voyelles qui avaient tendance à se fusionner en une seule voyelle dans la prononciation nécessitaient des repères pour signaler qu’il fallait maintenir une prononciation séparée. Ainsi, le tréma est apparu comme une solution. Ce besoin est encore plus évident dans des mots comme « maïs » ou « ambiguë », où les voyelles « i » et « e » seraient facilement amalgamées avec celles qui les précèdent si le tréma n’était pas là. Le tréma se distingue des autres signes diacritiques (comme l’accent aigu, grave ou circonflexe) car il ne modifie pas le son d'une voyelle, mais il en clarifie la prononciation, souvent pour éviter des confusions de sens ou des erreurs d’articulation. C’est ainsi un signe de guidage pour le lecteur, afin qu’il respecte la séparation des sons dans un mot. Dans d'autres langues, le tréma peut jouer un rôle différent. En allemand, par exemple, il modifie le son des voyelles, comme dans « über » (où le « ü » se prononce différemment du « u »). Mais en français, sa fonction reste presque exclusivement de distinguer les syllabes, rendant la lecture plus précise et fidèle aux racines étymologiques. Quant à l’accent circonflexe, c’est qussi un signe diacritique. En français, il a principalement trois fonctions : historique, phonétique, et de distinction grammaticale. 1. Rôle historique L'accent circonflexe apparaît souvent dans des mots où une lettre, notamment un « s », a été supprimée au fil du temps. Par exemple, le mot « forêt » était autrefois écrit « forest » en ancien français. Cet « s » a disparu de l’orthographe, mais l’accent circonflexe sur le « e » marque cette évolution. D'autres mots, comme « hôpital » (anciennement « hospital ») ou « fête » (anciennement « feste »), suivent la même logique. Le circonflexe signale ainsi l’origine historique du mot et rappelle cette transformation de la langue. 2. Rôle phonétique L’accent circonflexe modifie parfois la prononciation d’une voyelle. Par exemple, un « e » avec un accent circonflexe, comme dans « fête » ou « forêt », est généralement prononcé de manière plus ouverte, comme un « è ». De même, sur le « a » et le « o », il peut allonger légèrement le son de la voyelle, bien que cela varie selon les accents régionaux. Par exemple, dans « pâte », le « â » est plus long que dans « patte ». 3. Distinction grammaticale L'accent circonflexe aide également à distinguer certains mots qui seraient homophones sans lui. Par exemple :  - « dû » (participe passé de devoir) se distingue de « du » (contraction de « de le »).  - « mûr » (qui signifie prêt à être mangé) se distingue de « mur » (le mur d’un bâtiment).  Ces distinctions aident à éviter les ambiguïtés en lecture et en écriture.
  • Pourquoi sommes-nous plus légers à la montagne ?

    01:56|
    Le poids d’un objet ou d’une personne diminue légèrement avec l'altitude en raison de la relation entre la gravité et la distance par rapport au centre de la Terre.
  • Quelle est l'expression née lors de la Grande Peste de Londres ?

    01:47|
    Il n'est pas rare que, dans la vie courante, nous utilisions des expressions dont nous ne connaissons pas l'origine. C'est le cas de l'expression "six pieds sous terre".
  • La Lune décolore-t-elle vraiment le toit des voitures ?

    02:04|
    Depuis la plus haute Antiquité, des légendes et superstitions sont associées à la Lune. C'est durant les nuits de pleine Lune que se transformeraient les loups-garous. 
  • Quelle est l’histoire du chien Hachiko ?

    02:10|
    Aujourd’hui, nous allons plonger dans une histoire touchante de loyauté et de dévotion. Préparez-vous à rencontrer Hachikō, le chien le plus fidèle du Japon.
  • Qu’est-ce que le Secret du Roi ?

    02:23|
    Le Secret du Roi était un réseau diplomatique et d'espionnage clandestin mis en place par Louis XV pour servir ses intérêts personnels, en dehors des canaux officiels de la diplomatie royale. Ce système fut en grande partie initié dans les années 1740, alors que Louis XV commençait à perdre confiance dans la compétence de ses ministres et de son corps diplomatique traditionnel. Il voulait obtenir des informations précises, sans intermédiaire, et poursuivre des objectifs qui n'étaient pas toujours en ligne avec la politique officielle de la France. Les Origines et la StructureLe roi créa ce réseau secret pour mener une politique parallèle qui visait à renforcer l'influence de la France en Europe, sans passer par les mécanismes classiques contrôlés par les ministres. L'idée était de contrer les alliances et les stratégies menées par les puissances européennes, principalement l'Autriche, l'Angleterre et la Prusse. Louis XV confia la direction de ce réseau à des agents de confiance, souvent issus de la noblesse ou proches de sa personne. Le réseau était dirigé par Charles-François de Broglie, un aristocrate de confiance, et comptait aussi des espions tels que Chevalier d’Éon ou Tercier. Les Objectifs du Secret du RoiLe Secret du Roi visait principalement à contrecarrer les manœuvres des puissances rivales de la France, en particulier l'Angleterre, avec laquelle les tensions étaient souvent élevées. Une des ambitions de Louis XV était de placer un Bourbon sur le trône de Pologne, renforçant ainsi la présence française en Europe centrale. Ce but stratégique nécessitait une diplomatie occulte pour gérer les complots et alliances dans les cours étrangères. Les missions confiées aux agents étaient variées : de l’espionnage, la collecte de renseignements, jusqu’à l’influence et les négociations secrètes. Les Moyens et les AgentsLe Secret du Roi comptait des espions recrutés pour leur discrétion, leurs compétences diplomatiques ou leur capacité à infiltrer les cercles de pouvoir. Le Chevalier d’Éon, par exemple, joua un rôle majeur en Russie et en Angleterre. Ce dernier, célèbre pour sa double identité de genre, servit comme agent d’influence auprès des cours étrangères. Les agents avaient aussi pour tâche de créer des réseaux d’informateurs locaux dans les pays cibles. Fin et HéritageCette diplomatie parallèle s’avéra complexe à gérer, notamment à cause des conflits d’intérêts entre le Secret du Roi et la diplomatie officielle. Lorsque Louis XV mourut en 1774, le Secret du Roi disparut progressivement. Louis XVI ne jugea pas utile de maintenir ce réseau, et son existence fut révélée après la Révolution française. Le Secret du Roi reste un exemple unique dans l'histoire de la monarchie française, révélant à quel point Louis XV était préoccupé par la sécurité de son royaume et ses ambitions diplomatiques personnelles. Ce réseau montre aussi les limites du pouvoir absolu et la méfiance de Louis XV envers ses propres ministres.