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On The Verge

#94 Maxime : «  C’est comme si je ne m’autorisais pas à vivre cela. »

Saison 6, Ep. 94

Maxime, 37 ans est venu de Bretagne pour vous partager son histoire : l’évidence de son homosexualité dès le plus jeune âge, le temps qui lui a fallu pour commencer à vivre charnellement cette dernière et les épreuves qu’il a rencontré. 

Maxime avait également à coeur de parler du rapport au corps, de la grossophobie vécue et ressentie et de son rapport à son poids. 

Comme vous allez l’écouter dans quelques instants, il partage avec philosophie les drames qui ont jalonné sa vie dont un épisode qui va être un fort marqueur. Suite à cette agression vécue, Maxime partage avec simplicité comment il a confronté son agresseur. Un moment très intense. 


Enfin, pour terminer cette intro, je vous lis les mots que Maxime m’a envoyé le lendemain de notre entretien : 


"J'aime penser que les rencontres qu'on fait dans nos vies, on les fait pour de bonnes raisons. On se retrouve transformé par l'Autre: que ce soit par le plaisir qu'il nous donne, ou par le mal qu'il nous fait, on n'en sort jamais indemne. 

On s'épanouit, on grandit, on évolue, sans se rendre compte qu'on n'est plus tout à fait la même personne qu'avant.

Quand on rencontre quelqu'un, je crois qu'il faut être prêt à embrasser tout ça aussi, tout ce passé qu'on ne connaît pas. Ne pas se contenter d'apposer sur l'autre l'image de ce qu'il est aujourd'hui, mais prendre le temps de découvrir les cicatrices plus ou moins visibles, qui ont fait de lui la personne qu'il est devenu. 

Je ne sais pas ce qui est le plus simple, vivre avec nos failles ou accepter de les dévoiler. Mais quoiqu'il en soit, je pense que les belles rencontres sont celles où chacun se permet de baisser la garde, accepte de se laisser cueillir, avec toute la sincérité que cela nécessite, sans se mentir ni à soi-même ni à l'autre.

On peut plonger tête baissée dans cette découverte de l'autre, et l'aimer encore plus à mesure qu'on verra poindre ses doutes et ses faiblesses, mais, même si on est prêt à se battre coûte que coûte pour faire vivre cette chose en laquelle on croit, parfois le combat est vain.

Peut-être qu'au fond, grandir c'est apprendre à dire adieu à ceux qu'on aime le plus."


👉 Je vous invite à bien lire les TW qui accompagnent cet épisode afin que cette écoute soit en phase avec votre sensibilité du moment. 

TW : deuil, suicides, agression sexuelle sur mineur, TCA, consommation abusive d’alcool 


** Infos **

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  • 6. #6 Mo : "Je n’ai pas de sensibilité sur le pénis."

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  • 7. #7 William : "On peut mettre du temps à se définir."

    01:14:45||Saison 1, Ep. 7
    Adolescent, William a gouté aux garçons et aux filles, avant de vivre sa 1ère grande histoire d’amour avec une femme pendant 3 ans. Puis finalement, il se destine à des relations intimes avec des hommes. Entre sentimentalisme, rencontres via applis et expériences inédites, William, 34 ans, livre son parcours et sa sexualité avec une grande sincérité et une ouverture d’esprit rafraichissante. Depuis deux ans, heureux avec son amoureux, il imagine une vie de couple sereine et ouverte, qui passera certainement par une sexualité libre des partenaires afin de garantir un épanouissement de l’un et l’autre. 100% Feel good. 
  • 8. #8 Olivier : "Est-ce que le vrai organe sexuel n'est pas le cerveau ?"

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  • 9. #9 Thibaut : " Je commence toujours par le texte."

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    Thibaut a 11 ans à rattraper : onze années de sexualité, de confiance en soi, de sexe et de plaisir « en retard ». Dans cette discussion, nous allons parler de beaucoup de sujets, sans aucun interdit ni tabou. Ce grand roux de 32 ans me raconte son histoire si particulière qui aura duré plus d’une décennie. C'est d'ailleurs pendant cette période qu'il va créer son compte Twitter et vivre une vie parallèle qui lui servira d'exutoire.Thibaut se livre - entre autre - sur son rapport aux femmes, à son corps, au couple, au sexe, à la masturbation, au porno etc. Nous parlerons également de sa situation actuelle, de ses envies et fantasmes qui n’ont plus aucunes limites.Trigger warnings : violence psychologique, grossophobie.