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Nos chemins partagés

“On est d’autant plus spirituel en fin de vie, on se pose les questions existentielles…”

Saison 1, Ep. 3

Nathalie Setton est aumônier catholique à l’hôpital d’Argenteuil. Depuis une dizaine d’années, elle propose aux patients en fin de vie un accompagnement spirituel. Elle tente d'apporter des réponses à des personnes qui souvent, à l’approche de leur mort, se questionnent sur le sens de leur vie..

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  • Teaser

    01:46
    “Nos Chemins Partagés” vous éclaire sur la route de la fin de vie. Le groupe de protection sociale Audiens et le magazine Notre Temps vous invitent à écouter les savoirs et ressentir les émotions, des récits qui mettent la fin de vie en lumière.
  • 1. “Jusqu’à ce que la personne meurt, elle est en vie et nous on s’occupe de gens vivants…”

    09:40
    Julia Da Costa est infirmière coordinatrice à la Maison Médicale Jeanne Garnier à Paris. Au chevet de patients en fin de vie depuis une vingtaine d’années, elle soulage les douleurs et apporte une écoute attentive. Elle revendique une mission incarnée par le partage et l’humanité.
  • 2. "La musique a cette capacité d’aller chercher ce qui reste éminemment vivant...”

    14:53
    Claire Oppert fait résonner les cordes de son violoncelle dans les chambres des patients en fin de vie. Avec son instrument, cette musicienne professionnelle transmet des vibrations sensibles et mélodieuses. Comme un souffle de vie, elle offre un temps suspendu, un espace de tranquillité qui soulage les douleurs et apaise les esprits.
  • 4. “Accompagner les proches et les mourants dans ce grand mystère de la vie, c’est un honneur…”

    11:07
    Marie-Christine Laville est ce qu’on appelle une Doula de fin de vie, un métier encore peu connu en France. Thérapeute du deuil depuis 30 ans, elle s’est formée à cette mission d’accompagnement des personnes mourantes et de leurs proches. La Doula de fin de vie apporte un soutien émotionnel, de l’aide, des repères aux familles qui vivent cette étape douloureuse et angoissante que représente la fin de vie.
  • 5. “Je me suis dit que c’est parce que la mort est dans la vie qu’il faut être vraiment vivant…”

    16:42
    Marie de Hennezel est une pionnière des soins palliatifs et du bien vieillir. Psychologue clinicienne, écrivaine, conférencière… accompagner et éclairer sur les sujets du vieillissement et de la fin de vie, c’est son engagement. Lever le tabou sur la mort pour rester vivant jusqu’au bout. Un combat qu’elle mène depuis 1987 quand elle devient la première psychologue à intégrer la première unité de soins palliatifs en France.
  • 6. “Dans l’aventure de sa fin de vie, ma mère m’a appris encore…”

    16:24
    Jeanny a fait partie de ces millions de français qui apportent une aide régulière à un mari, une femme, un enfant, fragilisé par l’âge ou la maladie. A 50 ans, elle a adapté sa vie quotidienne pour devenir aidante auprès de sa mère. Un engagement sincère et sensible qu’elle a poursuivi pendant 12 ans et qui lui a permis de nouer un lien unique.
  • 7. “Des patients de 20, 30, 40 ans développent des ressources qu’on ne soupçonnerait pas…”

    17:20
    Axelle Maneval Van Lander est psychologue en service de soins palliatifs depuis 24 ans. Au sein du CHU de Clermont Ferrand, elle accompagne notamment de jeunes patients qui souffrent de maladies graves. Elle les aide à penser l’impensable. Poser des mots sur la douleur d’une fin de vie qui approche quand on a 20, 30 ou 40 ans. Tenir bon aux côtés de ces jeunes femmes et ces jeunes hommes, le temps qu’ils trouvent en eux les ressources, et parviennent à vivre leur vie jusqu’au bout.
  • 8. “Les expériences de fin de vie parlent de quelque chose de tellement plus lumineux…”

    13:04
    Christophe Fauré est un explorateur de notre conscience et de ce qu’elle devient après notre mort. Psychiatre et psychothérapeute, il étudie ce qu’on appelle les “expériences de fin de vie”. Des témoignages troublants de personnes qui, à l’approche de leur mort, disent percevoir la présence, à leurs côtés, de proches décédés. Des phénomènes documentés qui offrent une autre perception, à la fois scientifique mais aussi spirituelle, de ce que peut être la fin de vie.