CYEK - LE PODCAST

Cette entrevue de MÉLANIE VALCIN met en lumière son travail en sa qualité de présidente de l'organisation pancanadienne "Littératie Ensemble /United for Literacy", qui se concentre sur l'amélioration de la littératie au Canada.Fondée en 1899, cette organisation célèbre son 125e anniversaire, et sa présidente y souligne l'importance de la littératie non seulement pour la réussite scolaire et professionnelle, mais aussi pour la santé et l'intégration sociale. Elle révèle que près de 20% des adultes canadiens ont des compétences insuffisantes en lecture et écriture pour accomplir des tâches quotidiennes, et cela affecte particulièrement les communautés marginalisées et les nouveaux arrivants.L'organisation offre des services variés, notamment des cours de francisation et d'anglais, surtout dans les régions où ces compétences sont cruciales pour l'intégration. Le travail est principalement réalisé par des bénévoles recrutés dans les universités et formés pour offrir des services d'alphabétisation et de littératie à travers le pays. Mélanie Valcin mentionne aussi que Littératie Ensemble ne se limite pas aux écoles mais intervient aussi dans des environnements communautaires et même dans des centres de détention.Le Québec, où se situe une grande partie de leurs opérations, représente environ 20% de leurs activités. Mélanie Valcin partage également des statistiques alarmantes montrant qu'un million d'enfants canadiens ne lisent pas au niveau approprié, ce qui pourrait expliquer certains taux de décrochage scolaire.Enfin, elle insiste sur le fait que les compétences en littératie sont essentielles non seulement pour l'employabilité mais aussi pour une participation civique active, comme le vote. L'entrevue conclut sur l'importance des bénévoles pour l'organisation et un appel à l'action pour ceux qui souhaitent s'engager ou bénéficier de leurs services.(c) Neoquébec-radio / avril 2024

Dans cette interview radiophonique, OLIVE KAMANYANA, ancienne conseillère municipale de Gatineau élue en 2021, explique les raisons de sa récente démission et de sa candidature à la mairie de Gatineau, prévue le 9 juin. Première à annoncer sa candidature, Olive Kamanyana a dû démissionner conformément à la loi électorale québécoise qui interdit aux conseillers en fonction de postuler pour le poste de maire. Elle précise avoir pris cette décision pour éviter à son district d’être sans représentation et pour limiter les coûts d’une élection supplémentaire. Femme noire, neoquébécoise d'origine rwandaise, ancienne fonctionnaire fédérale, souligne également au micro de Cyrille EKWALLA, sa volonté de poursuivre un leadership positif et rassembleur, en opposition à la mauvaise humeur et aux attaques personnelles souvent présentes en politique. Reconnue pour son travail acharné et sa gestion transparente, Olive Kamanyana se présente comme une candidate indépendante et la seule candidate issue du conseil municipal, en lice. Elle avance avec l'espoir de continuer à servir les poulations de Gatineau, la 4ème ville la plus populeuse de la province du Québec. (c) Neoquébec-radio / avril 2024

Dans cette interview, NAADEI LYONNAIS, artiste et animatrice de radio/télé québécoise, partage son expérience de vie, marquée par des défis liés à ses origines mixtes et son enfance à Rouyn-Noranda, une ville où elle était l'une des rares personnes de couleur. Naadei souligne comment cette singularité l'a protégée de la discrimination durant son enfance, car elle n'était pas consciente des préjugés raciaux à cet âge.En arrivant à Montréal pour ses études secondaires, Naadei réalise pour la première fois sa différence ethnique, un choc culturel qui lui ouvre les yeux sur la réalité des préjugés raciaux. Elle raconte comment, malgré son accent québécois, elle est accueillie par les élèves noirs de l'école où elle débarque et qui l'aident à naviguer dans sa nouvelle réalité.Sur sa carrière plutôt polyvalente, Naadei évoque son passage de la musique à la télévision et à l'animation d'événements. Elle exprime une forte réticence à se confiner dans un seul rôle ou domaine, préférant explorer diverses opportunités qui lui permettent de rester dynamique et engagée.L'entrevue aborde aussi son rôle en tant qu'animatrice du Gala Média Dynastie, un événement important pour la visibilité des personnes noires dans les médias québécois. L'animatrice souligne l'importance de ce gala pour la reconnaissance de la contribution des minorités à la société québécoise.Enfin, elle réfléchit sur l'importance d'aborder ouvertement les enjeux de diversité et d'intégration pour améliorer la compréhension et le respect mutuel dans la société, tout en partageant ses attentes et projets futurs qui incluent "continuer à être une voix pour sa communauté et un pont entre différentes réalités culturelles."(c) NEOQUÉBEC-RADIO / AVRIL 2024

L'histoire veut que ce soit grâce à son père que STEVE BIKO est devenu humoriste. Originaire du Cameroun, un master en droit international en poche, Steve décide de "tenter sa chance" dans le stand-up. Il a toujours fait rire autour de lui; et ce à son grand étonnement " il suffisait que j'ouvre la bouche, que je mette à parler et tout le monde se mettat à rire. Alors je me suis dit, pourquone pas essayer de monter sur scène". Et c'est ce qu'il fera.En 2017, il présente le sketch “le GPS Camerounais”.; ce sketch lui vaudra un succès populaire inattendu. Finaliste du Prix RFI Talents du Rire 2018, il présentera son tout premier one man show "Steve 3.0" au Cameroun juste avant son départ pour le Québec. Il met de côté sa passion pour l'humour, jusqu'au moment où, au détour 'une conversation téléphonique avec son père, ce dernier lui demande : "...mais pourquoi n'essayes-tu pas de refaire de l'humour ?" Abasourdi par cette question, il décide de se remettre à l'humour et depuis cela n'arrête pas.Invité sur plusieurs scènes à travers le Québec, son humour "nonchalant" faite des ravages auprès du public. Steve Biko va présenter son premier spectacle solo le 17 mai à Québec et le 24 mai à Montréal.Il est l'unvité de Cyrille Ekwalla à l'émission Neoquébec.(c) Neoquébec-radio / Av. 2024

ALEXANDRE VICTOR, avec une détermination inébranlable, a lutté sans relâche pour le développement de l'Institut de sport Dynastie, plus spécifiquement dans le basket-ball . Son objectif était clair : transformer cette institution en une académie d'élite, centrée sur l'épanouissement des talents issus de la francophonie, tout en restant ancré dans le sol québécois. Après cinq ans d'efforts continus et face à un manque criant de ressources financières, Alexandre s'est trouvé à la croisée des chemins. La décision de déménager, bien que difficile, s'est imposée comme une évidence face à l'absence de soutien local. L'Iowa, offrant toutes les conditions nécessaires à la prospérité de son projet, est devenu le nouveau foyer de l'Institut. Cette transition, marquée par une certaine lassitude due aux nombreux refus rencontrés au Québec, a été le sujet d'une conversation profonde avec Cyrille Ekwalla, lors de son passage dans l'émission Neoquébec, témoignant de son parcours semé d'embûches vers la réalisation de son rêve.

JEAN-FRANÇOIS KACOU s'est fait connaitre en devenant le premier neoquébecois à devenir Directeur Général de la Ville de Percé en Gaspésie en 2019. Quatre ans après, il est revenu à Montréal, où il a été, dans la foulée, nommé Directeur Général de Ensemble Montréal, le parti de l'opposition actuelle à la Ville de Montréal. Un poste qu'il aura occupé pendant moins d'un an et sur lequel les deux parties ne souhaitent vraisemblablement pas communiquer.Gestionnaire, administrateur de sociétés certifié, et conférencier, l'originaire de Côte-d'ivoire veut se mettre au service de la communauté, en accompagnant des organisations diverses dans leurs différentes stratégies.Il était l'invité de Cyrille EKWALLA dans son émission NEOQUÉBEC.(c) Neoquébec-radio /mars 2024

Le no-man's-land politique provoqué par la démission forcée du premier ministre haïtien Ariel Henry, a plongé le pays dans une crise dont nul ne semble voir la voie de sortie. Sous l'égide de la CARICOM (l'organisation régionale des pays de la Caraïbe), une solution à court terme consiste à mettre en place un conseil de transition dit conseil présidentiel, mais cette solution tarde à se mettre en place enraison de désaccords profonds entre les protagonistes sur la composition.La paix est-elle possible en Haïti ? C'est à cette question globale que Michelle J. MARTINEAU, chroniqueuse spécialiste des Caraïbes à Neoquébec, essaye de trouver réponse, en échangeant et en s'appuyant sur les éclairages du sociologue FRÉDÉRIC BOISROND. (c) Neoquébec-radio / mars 2024

Dans le dossier "Protéger ou punir : les droits de la jeunesse dans tous leurs états : regards critiques et transformations en actes" paru dans la revue Nouvelles pratiques sociales, ALICIA BOATSWAIN-KYTE, professeure-adjointe à l'Ecole sociale de l'Université McGill, a publié un rapport intitulé : "Racisme anti-Noir, profilage racial et le système de protection de la jeunesse au Quebec" et qui met en lumière l'iniquité de longue date à laquelle sont confrontés les enfants noirs au sein du système de protection de la jeunesse.Pour ALICIA BOATSWAIN-KYTE et ses co-auteurs, " L’expérience des familles Noires au sein des systèmes de protection de la jeunesse a rarement été examinée sous le regard du racisme anti-Noir. La perspective antiraciste à l’égard du système de protection de la jeunesse est presque absente au Québec. Cet article propose une réflexion critique sur les résultats obtenus lors d’une recherche effectuée sur la surreprésentation des enfants Noirs signalés à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Il cherche à comprendre comment le profilage racial, en tant que pratique institutionnelle, est opérationnalisé et maintenu dans le traitement différentiel des enfants Noirs."Elle en parle avec Cyrille Ekwalla, dans l'émission NEOQUÉBEC.(c) Neoquébec-radio / mars 2024